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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-33
Versets 1 Ã 8
Trois êtres célestes acceptent lâhospitalité dâAbraham. Cette visite de lâÃternel a eu lieu dans le même temps que la révélation du chapitre 17, câest-à -dire un an avant la naissance dâIsaac. Comparez Genèse 17:21 et Genèse 17:10. Après treize ans de silence (entre les chapitres 16 et 17), les communications divines se multiplient, car lâaccomplissement est proche.
La première partie du verset 1 est le sommaire de tout le récit. De là vient que lâauteur nomme déjà lâÃternel, tandis que dans le récit même il ne le désigne comme tel que dès le moment où Abraham le reconnaît.
Dans la chênaie de Mamré : près dâHébron; câétait son domicile habituel depuis son retour dâÃgypte (Genèse 13:18; Genèse 14:13).
Se tenant devant lui. Sâarrêter à quelque distance de lâentrée de la tente est encore aujourdâhui chez les Arabes une manière de demander lâhospitalité.
Se prosterna en terre. Forme ordinaire de la salutation orientale.
Abraham reconnaît immédiatement la prééminence de lâun des trois hommes sur ses deux compagnons, et câest à lui quâil sâadresse.
Seigneur. Les copistes du texte hébreu, estimant quâAbraham a dès lâabord reconnu lâÃternel, ont écrit ce mot avec lâorthographe spéciale qui convient au nom dâAdonaï, le Seigneur. Mais Abraham nâa point encore reconnu son hôte; car il continue à le traiter comme un simple homme.
Ici Abraham sâadresse à tous les trois : ils ont tous besoin de repos et de nourriture.
Vous laverez vos pieds. Comme on ne, portait que des sandales, laver les pieds des voyageurs était le premier devoir de lâhospitalité.
Un morceau de pain. Manière délicate dâoffrir un repas complet.
Câest pour cela⦠: Câest Dieu qui a dirigé ainsi votre marche, afin que jâeusse le privilège de vous héberger.
Lâoffre acceptée, Abraham se hâte. Le pain, la viande, le beurre et le lait sont encore aujourdâhui les aliments habituels des bédouins du désert. Abraham veille à lâexcellence et à lâabondance des mets.
Trois mesures : en hébreu, séim. Le séa valait un tiers dâépha. Câest à dessein quâAraham ne dit pas un épha, mais trois séas : un pour chaque voyageur. Dâaprès les indications des rabbins, lâépha était à peu près lâéquivalent de vingt de nos litres.
Des gâteaux : de petits gâteaux ronds, cuits sur des pierres plates chauffées, comme on les fabrique encore aujourdâhui chez les Arabes.
Au bétail. Le terme employé désigne le gros bétail.
Lui se tenait debout. Encore à cette heure, quand le scheik arabe reçoit un hôte de distinction, il se tient debout près de lui pour le servir.
Versets 9 Ã 15
Renouvellement de la promesse relative à la naissance dâun fils de Sara.
Il dit. LâÃternel seul parle; il sâagit dâune promesse que lui seul peut faire. Il réitère, mais cette fois en présence de Sara, la promesse faite précédemment à Abraham seul (chapitre 17).
Notice introduite pour expliquer le rire de Sara.
LâÃternel. Dès le verset 10, Abraham devait avoir pressenti la nature supérieure de son hôte. Mais maintenant la toute science dont il fait preuve ne peut plus lui laisser aucun doute. Sara en effet se tenait derrière lâÃternel (verset 10), et câétait en elle-même seulement quâelle avait ri (verset 12). LâÃternel sait cependant quâelle a ri.
LâÃternel dit à Abraham : non à Sara, car, selon la coutume de lâOrient, Sara était restée dans la tente. Le rire de Sara est blâmé parce que câest un symptôme dâincrédulité.
Le commencement de ce verset est comme la paraphrase du nom de El-Schaddaï. Dieu répète la promesse avec une précision qui exclut toute objection.
Sara nâavait ri quâintérieurement; de là sa dénégation. LâÃternel coupe court à toute discussion par une parole brève et énergique, propre à la faire rentrer en elle-même.
Versets 16 Ã 21
LâÃternel instruit Abraham de son intention à lâégard des villes de la Plaine.
Pour les accompagner. Le scheik arabe accompagne encore aujourdâhui les hôtes auxquels il vient de donner lâhospitalité. Tous quatre partent dâHébron, se dirigeant à lâest vers les plateaux du haut desquels on contemple toute la plaine où se trouvaient Sodome et Gomorrhe.
Versets 17 Ã 19
Ces trois versets interrompent le fil du récit; ils expriment la réflexion qui a déterminé lâÃternel à faire à Abraham la communication contenue dans les versets qui suivront (20 et 21).
Cacherai-je à Abraham⦠? Amos dit (Amos 3:7) : Le Seigneur ne fait rien quâil nâait révélé son conseil à ses serviteurs les prophètes. Abraham est traité ici en prophète; et dans les versets suivants nous le voyons agir comme tel.
Comparez Genèse 12:2-3. Lâidée principale est renfermée dans le verset suivant : Si je mâouvre ainsi à lui sur lâÅuvre que je vais faire, câest quâil aura la mission dâinstruire la postérité promise dont il doit être le père.
Je lâai choisi, littéralement connu : Je suis entré dans une relation intime avec lui, afin que ses descendants, instruits par lui à marcher dans la bonne voie, puissent me servir dâinstruments pour accomplir mon plan de reconquérir le monde rebelle.
Pour réaliser ce plan, il faut que le peuple élu soit fidèle, et pour quâil le soit, il lui faut lâintelligence des jugements divins quâAbraham ne manquera pas de lui transmettre. Voilà pourquoi Dieu trouve bon de lui faire connaître la sentence de condamnation quâil vient de prononcer, afin quâil discerne, dans le bouleversement des éléments qui va se produire, autre chose quâun simple phénomène naturel, quâil y reconnaisse la main du juge de toute la terre.
La destruction de Sodome et de Gomorrhe est restée pour Israël le type des jugements de Dieu. Comparez Deutéronome 29:23; Ãsaïe 1:9; Osée 11:8; Amos 4:11, etc.
Le cri. Tout crime commis sur la terre crie vers le ciel jusquâà ce quâil soit vengé. Comparez Genèse 4:10.
Je veux descendre. Ce mot ne doit pas se prendre ici dans le même sens que Genèse 11:5; Genèse 11:7 (descendre du ciel). Il sâagit de descendre de la montagne dans la plaine où sont les villes criminelles.
Arrivé au comble. LâÃternel punit quand la mesure déborde, câest-à -dire quand il nây a plus dâespoir dâamélioration. Comparez Genèse 15:16.
Ou si cela nâest pas⦠Dieu veut éviter toute apparence de partialité ou de précipitation; se soumettant aux règles de la procédure humaine, il consent à faire une enquête pour constater le crime. Cette enquête aura lieu par le fait même de lâentrée de ses deux envoyés dans Sodome et de la conduite des habitants de la ville à leur égard.
Versets 22 Ã 33 - Lâintercession dâAbraham
LâÃternel descend à Sodome, mais seulement en la personne de ses envoyés. Lui-même reste avec Abraham, qui profite de ce moment pour lui adresser sa requête.
Abraham, sachant que les villes de la Plaine vont être détruites, pense à Lot, déjà délivré une fois (chapitre 14), et aux justes qui pourraient se trouver avec lui dans ces villes.
Il existe entre les membres dâun même peuple une solidarité en vertu de laquelle ou bien les justes doivent périr à cause des méchants, ou bien les méchants être préservés à cause des justes.
Celui qui juge toute la terre⦠Le juge suprême et sans appel doit être aussi le juge le plus équitable.
Tant quâil y a encore un certain nombre de justes dans une ville, fussent-ils une infime minorité, ils détournent les jugements de Dieu, car lâÃternel, pour lâamour dâeux, épargne les pécheurs au milieu desquels ils vivent.
Versets 27 Ã 32
Chaque exaucement enhardit Abraham à présenter une nouvelle requête. On se demande pourquoi il sâarrête à dix. Peut-être parce que moins de dix personnes ne peuvent plus être envisagés comme une fraction de la nation; elles ne forment plus quâune famille qui, si elle existe, pourra être sauvée seule, sans que la nation en bénéficie. Il faut remarquer dans cette intercession, à côté dâune sainte hardiesse, un sentiment dâhumilité qui devient de plus en plus profond à chaque acte nouveau de la condescendance divine.
Ce récit présente un intérêt tout particulier en ce quâil nous montre Abraham agissant comme protecteur de ce pays qui lui avait été promis. Ce quâil avait fait en remportant la victoire sur les rois ennemis lors de lâinvasion de Kédorlaomer, il essaie de le faire de nouveau en intercédant auprès de Dieu.