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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-18.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Ce chapitre nous fournit un bel exemple des résultats dâune vie de séparation et dâobéissance: «Si quelquâun mâaime, il gardera ma parole, et mon Père lâaimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui» (Jean 14:23). Ce passage, mis en rapport avec le contenu du chapitre qui nous occupe, montre que le genre de communion dont jouit une âme obéissante est absolument inconnu à celui qui se meut dans une atmosphère mondaine.
Ceci ne touche en aucune manière la question du pardon ou de la justification. Tous les croyants sont revêtus de la même robe de justice; ils sont tous placés devant Dieu, sous une seule et même justification. La même vie descend de la Tête qui est au ciel, et se répand dans tous les membres sur la terre. Cette importante doctrine, développée à plusieurs reprises déjà dans les pages qui précèdent, est établie de la manière la plus claire dans les Ãcritures. Mais nous avons à nous souvenir que la justification et les fruits de la justification sont deux choses entièrement différentes. Ãtre un enfant est une chose; être un enfant obéissant en est une autre. Or, un père aime un enfant obéissant et fera de lui le dépositaire de ses pensées et de ses plans. Nâen serait-il pas de même de notre Père céleste? Les paroles de notre Seigneur (Jean 14:23-24 j 14.23-24) mettent cette question hors de doute, et démontrent, de plus, que prétendre aimer Christ, et ne pas «garder sa parole», est de lâhypocrisie: «Si quelquâun mâaime, il gardera ma parole». Si donc nous ne gardons pas sa parole, câest la preuve évidente que nous ne marchons pas dans lâamour du nom de Christ. Notre amour pour Christ se montre en ce que nous faisons les choses quâil nous a commandées, et non en ce que nous disions: Seigneur, Seigneur! à quoi sert de dire: Jây vais, Seigneur, tandis que le cÅur ne songe pas à aller? (comp. Matt. 21:28-32 mt 21.28-32).
Bien quâAbraham soit tombé dans des fautes de détail, nous voyons cependant en lui quelquâun qui, à tout prendre, se distingue par une vie avec Dieu élevée, vraie, intime, et qui, dans la partie de son histoire que nous méditons dans ce moment, jouit de trois privilèges particuliers, savoir dâoffrir à Dieu quelque chose qui lui est agréable dâêtre en pleine communion avec Dieu, et dâintercéder pour les autres devant Dieu. Ce sont là autant de glorieux privilèges qui accompagnent une marche sainte, une vie de séparation et dâobéissance. Lâobéissance est agréable à lâÃternel comme étant le fruit de sa propre grâce dans nos cÅurs. Nous voyons comment le seul homme parfait qui ait jamais existé faisait les délices du Père: à plusieurs reprises Dieu lui rend témoignage du ciel, en disant: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui jâai trouvé mon plaisir» (Matt. 3:17). La vie de Christ sur la terre était, pour le ciel, un sujet de joie continuelle; toutes ses voies faisaient monter sans cesse un encens de bonne odeur devant le trône de Dieu. De la crèche à la croix, il a toujours fait les choses qui étaient agréables à son Père. Il nây avait dans ses voies ni interruption, ni variation, ni point saillant. Il fut le seul parfait. En lui seul le Saint Esprit a pu tracer une vie parfaite ici-bas. Quand nous suivons le cours de lâhistoire sacrée, nous rencontrons çà et là une âme qui, occasionnellement, a réjoui le ciel. Ainsi, dans le chapitre qui nous occupe, nous trouvons lâétranger à Mamré, dans sa tente, offrant à lâÃternel ce qui peut le satisfaire: â les dons sont offerts avec amour et acceptés avec bon vouloir.
Ensuite nous voyons Abraham jouissant dâune communion intime avec lâÃternel, intercédant auprès de lui, dâabord pour ce qui le concerne personnellement (v. 9-15), puis pour les habitants de Sodome (v. 22-33). Quel affermissement pour le cÅur dâAbraham dans la promesse de Dieu: «Sara aura un fils!» Cependant, cette promesse ne fit que produire un sourire chez Sara, comme elle avait fait pour Abraham au chapitre précédent.
LâÃcriture parle de deux sortes de «rire»; dâabord, il y a celui dont lâÃternel remplit la bouche de son peuple, alors que, dans un moment de grande épreuve, il leur vient en aide dâune manière signalée: «Quand lâÃternel rétablit les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui songent. Alors notre bouche fut remplie de rire, et notre langue de chants de joie; alors on dit parmi les nations: lâÃternel a fait de grandes choses pour ceux-ci» (Ps. 126:1-2). Ensuite, il y a le rire que lâincrédulité met dans notre bouche, lorsque les promesses de Dieu sont trop glorieuses pour être reçues dans nos cÅurs étroits, ou quand les moyens extérieurs dont Dieu se sert sont trop petits, à notre jugement, pour lâaccomplissement de ses grands desseins. Nous nâavons pas honte du premier de ces rires et nous ne craignons pas de lâavouer. Les fils de Sion nâont pas honte de dire: «Alors notre bouche fut remplie de rire». Nous pouvons rire de bon cÅur quand câest lâÃternel qui nous fait rire. «Et Sara le nia, disant: je nâai pas ri, car elle eut peur.» Lâincrédulité fait de nous des lâches et des menteurs, la foi nous donne de la hardiesse et nous rend vrais, elle nous rend capables de «nous approcher avec confiance», et «avec un cÅur vrai» (Héb. 4:16 hb 4.14-16; 10, 22 hb 10.19-22).
Mais il y a plus: Dieu fait dâAbraham le dépositaire de ses pensées et de ses desseins à lâégard de Sodome; car, bien que Sodome ne concerne pas personnellement Abraham, il est assez près de Dieu pour que Dieu lâinstruise de ses secrets desseins à lâégard de cette ville. Si nous voulons connaître les intentions de Dieu à lâégard du présent siècle mauvais, il faut que nous soyons entièrement séparés de celui-ci et que nous ne prenions aucune part à ses projets et à ses spéculations. Plus nous nous tiendrons près de Dieu, plus nous serons soumis à sa Parole, plus aussi nous connaîtrons ses pensées à lâégard de toutes choses. Nous nâavons pas besoin dâétudier les journaux pour apprendre ce qui va arriver dans le monde: lâÃcriture nous révèle tout ce quâil nous importe dâen savoir. Ses pures et saintes pages nous font connaître tout ce qui concerne le caractère, le cours et la destinée de ce monde. Si, au contraire, nous avons recours aux hommes du monde pour nous instruire de ces choses, Satan sâen servira peut-être pour nous tromper et nous empêcher de voir. Si Abraham fût allé à Sodome pour se mettre au fait de ce qui sây passait; sâil se fût adressé à quelquâun de ses chefs les plus intelligents pour savoir ce quâil pensait de lâétat de Sodome et de ses perspectives dâavenir dans ce moment-là , que lui aurait-il répondu? Sans aucun doute, il eût dirigé lâattention dâAbraham sur les entreprises agricoles et architecturales de ses compatriotes, ainsi que sur les immenses ressources du pays; il lui aurait fait voir une foule de vendeurs et dâacheteurs, de gens qui bâtissaient et qui plantaient, qui mangeaient et qui buvaient, de gens qui se mariaient et qui donnaient en mariage. Ces hommes de Sodome nâeussent même pas rêvé dâun jugement; et si quelquâun leur en eût parlé, on eût pu voir sur leurs lèvres le rire de lâincrédulité. Il est évident que ce nâest pas à Sodome quâil fallait aller pour apprendre quelle serait la fin de cette ville. Non, le lieu où Abraham sâétait tenu devant lâÃternel (Gen. 19:27 gn 19.27-29) était le seul dâoù le regard pût embrasser toute la scène. Là , Abraham dominait tous les nuages qui sâétaient amoncelés sur Sodome. Là , dans la sérénité et le calme de la présence de Dieu, tout était devenu clair pour lui, par la révélation même de Dieu.
Quel usage Abraham fit-il de ce que Dieu lui avait révélé et de la position bienheureuse dont il jouissait? De quoi était-il occupé dans la présence de lâÃternel? Il intercède pour les autres devant lâÃternel: et câest ici le troisième privilège accordé à Abraham dans ce chapitre. Abraham pouvait intercéder pour ceux qui se trouvaient mêlés au peuple corrompu de Sodome et qui étaient en danger dâêtre enveloppés dans le même jugement que cette ville coupable. Comme il arrive toujours en pareil cas, Abraham fit un bon et saint usage de sa position auprès de Dieu. Lââme qui peut sâapprocher de Dieu dans une pleine assurance de foi, ayant le cÅur et la conscience parfaitement en paix, se reposant sur Dieu pour le passé, le présent et lâavenir, sera aussi en état dâintercéder pour les autres et intercédera pour eux. Celui qui a revêtu «lâarmure complète de Dieu» peut prier «pour tous les saints» (Ãph. 6:18 ep 6.18-20); et sous quel aspect ceci ne nous fait-il pas entrevoir lâintercession de notre «grand Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux!» (Héb. 4:14). Quel repos infini ne trouve-t-il pas dans tous les conseils de Dieu? Avec quel sentiment profond de son acceptation ne siège-t-il pas dans les cieux, au milieu de la gloire du trône de la Majesté? Avec quelle efficacité toute-puissante ne plaide-t-il pas, devant cette Majesté, pour ceux qui travaillent et se fatiguent au milieu de la corruption qui règne dans le monde? Oh! que bienheureux sont ceux qui sont les objets de son intercession toute-puissante! Quâils sont heureux à la fois et en sécurité! Plût à Dieu que nous eussions des cÅurs pénétrés de ces choses, des cÅurs élargis par une communion personnelle avec Dieu, capables de recevoir une plus grande mesure de la plénitude infinie de sa grâce et de comprendre davantage combien il a pourvu à tout, pour nous et pour nos besoins.
Nous voyons dans ce passage que, quelque bénie que pût être lâintercession dâAbraham, cette intercession était cependant limitée, parce que lâintercesseur nâétait quâun homme; elle nâatteignait pas à la hauteur du besoin. Abraham dit: «Je parlerai encore une seule fois», puis il sâarrête, comme sâil craignait dâavoir présenté au trésor de la grâce une traite trop considérable ou comme sâil oubliait que le mandat de la foi a toujours été honoré à la banque de Dieu. Ce nâest pas que Dieu le tînt à lâétroit il y avait abondance de grâce et de patience en Lui pour écouter les requêtes de son cher serviteur, sâil eût persévéré à intercéder pour lâamour de trois et même dâun seul; mais câest le serviteur lui-même qui fait défaut. Il craint de dépasser le montant de son crédit; il cesse de demander, et Dieu cesse de donner. Il nâen est pas ainsi de notre bienheureux Intercesseur; de lui on peut dire: «Il peut sauver entièrement⦠étant toujours vivant pour intercéder» (Héb. 7:25). Puissions-nous nous attacher à Lui dans tous nos besoins, dans toute notre faiblesse et dans tous nos combats.
Avant de terminer ce chapitre, je voudrais faire une réflexion qui, soit quâon la considère ou non comme en découlant directement, est dans tous les cas digne dâattention. Quand on étudie les Ãcritures, il est très important de distinguer le gouvernement moral de Dieu à lâégard du monde dâavec lâespérance particulière de lâÃglise. Toutes les prophéties de lâAncien Testament et une grande partie de celles du Nouveau, traitent du gouvernement moral de Dieu sur le monde et offrent ainsi à tout chrétien un sujet dâétude dâun haut intérêt. Il est en effet intéressant de savoir ce que Dieu fait et fera à lâégard de toutes les nations de la terre; de lire ses pensées à lâégard de Tyr, de Babylone, de Ninive et de Jérusalem; à lâégard de lâÃgypte, de lâAssyrie et du pays dâIsraël. Mais souvenons-nous que ces prophéties ne contiennent pas lâespérance particulière de lâÃglise; car, si lâexistence elle-même de lâÃglise nây est pas révélée dâune manière directe, comment son espérance sây trouverait-elle? â Ce nâest pas que les prophéties de lâAncien Testament ne renferment une riche moisson de principes divins et moraux, dont lâÃglise peut tirer profit; mais câest là tout autre chose que de vouloir trouver dans ces prophéties la révélation de lâexistence et de lâespérance particulière de lâÃglise. Et cependant une grande partie de ces prophéties a été appliquée à lâÃglise, et on a ainsi tellement obscurci et embrouillé le sujet tout entier, que les esprits simples reculent devant une étude pourtant si pleine dâenseignements, et négligent même ce qui en est tout à fait distinct, savoir lâespérance de lâÃglise. Cette espérance, nous nâavons pas besoin de le répéter encore, nâa aucun rapport avec ce qui concerne les voies de Dieu à lâégard des nations, mais elle consiste à aller à la rencontre du Seigneur Jésus dans les airs, pour être toujours avec lui et comme lui (voyez 1 Thess. 4:13 et suivants).
Plusieurs disent, hélas: «Je nâai pas de tête pour la prophétie!» Il est possible, mais avez-vous du cÅur pour Christ? Si vous aimez Christ, vous aimerez aussi sa venue, lors même que vous seriez incapable de toute recherche prophétique. Une femme qui aime son mari peut manquer de tête pour entrer dans les affaires de son mari; mais, sâil est absent, elle aura le cÅur occupé de son retour; elle peut ne rien comprendre à son journal ou à son grand livre, mais elle connaît son pas et reconnaît sa voix. Le chrétien le plus illettré, sâil aime la personne du Seigneur Jésus, peut nourrir le désir le plus vif de le voir, et telle est lâespérance de lâÃglise. Lâapôtre pouvait dire aux Thessaloniciens: «Vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils» (1 Thess. 1:9-10). Or, évidemment, les saints de Thessalonique ont pu nâavoir, au moment de leur conversion, quâune connaissance bien incomplète de la prophétie ou du sujet spécial dont elle sâoccupe et, pourtant, ils ont été mis, dès lors, en pleine possession et sous la puissance de lâespérance particulière de lâÃglise, qui est dâattendre la venue du Fils. Il en est ainsi dâun bout à lâautre du Nouveau Testament, là aussi nous trouvons des prophéties et le gouvernement Moral de Dieu; mais un grand nombre de passages viennent nous prouver que lâespérance commune des chrétiens des temps apostoliques, espérance simple, sans entrave, ni empêchement, était la venue du Fils, le retour de lâÃpoux.
Puisse le Saint Esprit ranimer cette «bienheureuse espérance» (Tite 2:13 tt 2.11-13) dans lâÃglise, rassembler les élus, et «préparer au Seigneur un peuple bien disposé!» (Luc 1:17 lc 1.11-17).