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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Ici nous voyons lâincrédulité sâemparer de lâesprit dâAbram et, encore une fois, le détourner pour un temps du sentier de lâheureuse et simple confiance en Dieu. «Et Saraï dit à Abram: Tu vois que lâÃternel mâa empêchée dâavoir des enfants» (v. 2). Ces paroles sont lâexpression de lâimpatience ordinaire de lâincrédulité; Abram aurait dû les traiter en conséquence et attendre patiemment du Seigneur lâaccomplissement de la promesse; mais notre pauvre cÅur naturel préfère tout autre chose à une position dâattente: il aura recours à des expédients, à un plan; il usera dâune ressource quelconque plutôt que de rester dans une position qui lui pèse. Ce sont deux choses fort différentes que croire une promesse ou bien en attendre patiemment lâaccomplissement. La conduite dâun enfant nous en fournit de nombreux exemples: quand nous promettons quelque chose à lâun de nos enfants, il nâa aucune idée de douter de notre parole; néanmoins nous pouvons le voir grandement agité, et impatient de savoir quand et comment nous accomplirons notre promesse. Or, la conduite dâun enfant est un miroir dans lequel lâhomme le plus sage peut contempler sa propre image. Abram montre de la foi au chapitre 15; et cependant il manque de patience au chapitre 16: et ainsi nous comprenons mieux le sens et la beauté de ce que nous lisons au chapitre 6 de lâépître aux Hébreux: «Afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis». Dieu fait une promesse et la foi croit cette promesse; â lâespérance anticipe la promesse et la patience en attend tranquillement lâaccomplissement.
Il y a dans le commerce ce quâon appelle «la valeur actuelle» dâune lettre de change ou dâun billet à ordre: il en est de même dans le monde de la foi; il y a aussi une valeur présente des promesses de Dieu, et la mesure qui règle cette valeur est la connaissance expérimentale de Dieu dans le cÅur: car câest de notre appréciation de Dieu que dépendra lâévaluation que nous ferons de ses promesses; de plus, lââme soumise et patiente trouve une riche et pleine récompense en sâattendant ainsi à Dieu pour lâaccomplissement de tout ce quâil a promis.
Quand à Saraï, ce quâelle dit à Abram revenait réellement à ceci: «LâÃternel mâa manqué; peut-être que ma servante égyptienne me sera une ressource». Tout, excepté Dieu, convient au cÅur incrédule; et on est souvent étrangement surpris de voir à quelles futilités le croyant peut sâattacher, quand une fois il a perdu le sentiment de la présence de Dieu, et quâil oublie que sa fidélité ne fait jamais défaut et que lui-même suffit à tout. Lââme perd ainsi cette disposition paisible et cet équilibre, si nécessaires pour le témoignage fidèle de celui qui marche par la foi; comme le monde, elle a recours à toute espèce dâexpédients, pour atteindre son but; et elle appelle cela: «faire un usage louable des moyens».
Mais câest une chose amère, et dont les conséquences sont toujours funestes, que de se soustraire à une dépendance absolue de Dieu. Si Saraï avait dit: «La nature mâa fait défaut, mais Dieu est ma ressource», tout eût été bien différent; elle fût restée sur un terrain vrai, car, de fait, la nature lui avait fait défaut. Mais câétait la nature sous une forme; et Saraï, qui nâavait pas encore appris à détourner ses regards de la nature sous toutes ses formes, voulut en essayer une autre. Au jugement de Dieu, comme à celui de la foi, la nature ne valait pas mieux en Agar quâen Sara: la nature, quâelle soit vieille ou jeune, est la même aux yeux de Dieu et, partant, aux yeux de la foi. Mais cette vérité nâa de puissance sur nous quâautant que, expérimentalement, Dieu est devenu le centre de notre existence. Du moment que nous détournons nos regards de ce Dieu glorieux, nous sommes capables de nous livrer aux inventions les plus viles de lâincrédulité; et ce nâest quâautant que nous nous appuyons sérieusement sur le Dieu vivant, seul vrai et seul sage, que nous pouvons renoncer à tout ce qui est de la créature. Non que nous méprisions les instruments dont Dieu se sert: ce serait de lâindifférence et non de la foi. La foi fait cas de lâinstrument, non à cause de lui-même, mais à cause de celui qui lâemploie; tandis que lâincrédulité ne regarde que lâinstrument et fait dépendre le succès de la puissance apparente de cet instrument, au lieu dâen juger dâaprès la vertu toute-puissante de celui qui, en, grâce, se sert de lui. Saül, regardant David, et puis le Philistin, dit au premier: «Tu ne saurais aller contre ce Philistin, pour combattre contre lui; car tu nâes quâun jeune garçon». Mais pour David, la question nâest pas de savoir sâil pourra vaincre le Philistin, mais si lâÃternel en a le pouvoir.
Le sentier de la foi est un sentier très simple et très étroit. La foi ne déifie, ni ne méprise les moyens; elle les apprécie pour autant que câest Dieu réellement qui les emploie, et non pas au delà . Or, il y a une différence très grande entre lâemploi que Dieu fait de la créature pour me servir, et lâemploi que lâhomme en fait pour exclure Dieu; on nây prend pas assez garde. Dieu se servit des corbeaux pour nourrir Ãlie, mais Ãlie ne se servit pas dâeux pour exclure Dieu. Quand le cÅur est réellement occupé de Dieu, il ne se préoccupe pas des moyens; il compte sur Dieu, dans la douce assurance que, quels que soient les moyens dont Dieu usera, il bénira, il aidera, il pourvoira.
Or, dans le cas qui nous occupe, il est évident quâAgar nâétait pas un instrument employé de Dieu pour accomplir la promesse quâil avait faite à Abram. Dieu avait promis un fils à Abram, mais il nâavait pas dit que ce fils serait celui dâAgar, et le récit biblique nous apprend quâAbram et Saraï, lâun et lâautre, augmentèrent leur peine, en ayant recours à Agar; car, Agar, «voyant quâelle avait conçu, méprisa sa maîtresse», et ce ne fut même là que le commencement de tous les chagrins qui furent le résultat de leur empressement à recourir à des moyens humains. La dignité de Saraï fut foulée aux pieds par une esclave égyptienne; car Agar voyant lâétat de faiblesse dans lequel était sa maîtresse, la méprisa. On ne conserve réellement sa dignité et son autorité quâautant que lâon demeure dans une position de dépendance. Nul nâest aussi indépendant de tout ce qui lâentoure, que celui qui marche vraiment par la foi et qui ne sâattend quâà Dieu; mais dès que lâenfant de Dieu se rend débiteur de la nature ou du monde, il perd la dignité de sa position et ne tarde pas à le sentir. On ne comprend pas assez la perte qui résulte du plus petit écart dans le chemin de la foi. Tous ceux qui suivent ce chemin rencontreront, sans aucun doute, des épreuves et du travail, mais aussi ils peuvent être assurés quâils seront plus que dédommagés par la joie et le bonheur qui deviendront leur partage; tandis que ceux qui sâécartent de ce chemin, rencontreront des épreuves bien plus grandes, sans compensation aucune.
«Et Saraï dit à Abram: Le tort qui mâest fait est sur toi.» Quand nous avons manqué, nous sommes souvent portés à jeter le blâme sur un autre: Saraï ne faisait que recueillir le fruit de sa proposition, cependant elle dit à Abram: «Le tort qui mâest fait est sur toi»; puis, avec la permission dâAbram, elle cherche à se débarrasser de lâépreuve que son impatience lui a attirée. «Et Abram dit à Saraï: Voici, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il sera bon à tes yeux. Et Saraï la maltraita, et elle sâenfuit de devant elle.» (v. 5-6.) Mais on ne réussit pas ainsi; on ne se débarrasse pas de la «servante» par de mauvais traitements. Quand nous faisons des fautes et que nous sommes appelés à en subir les conséquences, nous ne pouvons pas nous soustraire à ces conséquences en usant dâorgueil et de violence. Nous essayons souvent de ce moyen, mais nous ne faisons quâaggraver le mal. Quand nous avons manqué, nous devrions nous humilier, confesser notre faute et attendre de Dieu la délivrance. Mais nous ne voyons rien de semblable dans la conduite de Saraï; tout au contraire: elle nâa pas la conscience dâavoir mal fait; et loin dâattendre de Dieu la délivrance, elle cherche à se délivrer elle-même, à sa manière. Mais tous les efforts que nous faisons pour redresser nos erreurs, avant de les avoir pleinement confessées, ne tendent quâà rendre notre sentiment plus difficile. Câest pourquoi Dieu a voulu quâAgar revînt à sa maîtresse, et mît au monde un fils, qui ne fut pas le fils de la promesse, mais une épreuve pour Abram et pour sa maison, comme nous le verrons par la suite.
Tout ceci doit être considéré à un double point de vue: en premier lieu, comme manifestation dâun principe pratique dâune haute importance; ensuite sous le point de vue de la doctrine. Dâabord, nous apprenons que, quand, par lâincrédulité de nos cÅurs, nous sommes tombés dans quelque faute, ce nâest ni en un moment, ni par nos propres artifices, que nous pouvons remédier à ces fautes. Il faut que les choses suivent leur cours: «Ce quâun homme sème, cela aussi il le moissonnera. Car celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour lâEsprit moissonnera de lâEsprit la vie éternelle» (Gal. 6:7-8). Câest là un principe invariable que nous rencontrons partout dans lâÃcriture, et dans notre propre histoire. Dieu pardonne le péché et restaure lââme; mais il faut que nous recueillions ce que nous avons semé. Abram et Saraï eurent à supporter pendant des années la présence de la servante et de son fils, et ils ne purent se débarrasser dâeux que conformément à la volonté de Dieu. Il y a une bénédiction particulière à sâabandonner à Dieu. Si Abram et Saraï eussent fait ainsi dans le cas qui nous occupe, ils nâauraient jamais été tourmentés par la présence de la servante et de son fils; mais puisquâils avaient eu recours à la nature, il fallait quâils en subissent les conséquences. Souvent, hélas! nous sommes «comme un taureau indompté», tandis que notre bonheur serait de soumettre et faire taire notre âme comme un enfant sevré auprès de sa mère (Ps. 131:2). Le taureau indompté nous représente celui qui se débat follement sous le joug des circonstances, rendant son joug dâautant plus douloureux par les efforts quâil fait pour sâen débarrasser; un enfant sevré est lâimage de celui qui courbe humblement la tête sous chaque dispensation et qui rend son lot dâautant plus agréable, par lâentière soumission de son esprit.
Ensuite, au point de vue de la doctrine, nous sommes autorisés à considérer Agar et son fils comme des figures de lâalliance des Åuvres et de tous ceux qui, par elle, sont nés pour la servitude. «Car il est écrit quâAbraham a eu deux fils, lâun de la servante, et lâautre de la femme libre. Mais celui qui naquit de la servante naquit selon la chair, et celui qui naquit de la femme libre naquit par la promesse. Ces choses doivent être prises dans un sens allégorique: car ce sont deux alliances, lâune du mont Sina, enfantant pour la servitude, et câest Agarâ¦Â» (Gal. 4:22-25). Dans cet important passage, la chair est mise en contraste avec la promesse, et nous apprenons ainsi quelle est la pensée de Dieu non seulement quant à la signification du mot chair, mais encore quant à lâeffort que fait Abram pour obtenir la semence promise, par le moyen dâAgar, au lieu de se confier en la promesse de Dieu. Les deux alliances sont figurées par Agar et Sara, et sont diamétralement opposées lâune à lâautre. «Lâune enfantant pour la servitude», en ce quâelle soulevait la question de la capacité de lâhomme «à faire» et «à ne pas faire», et faisant dépendre la vie entièrement de cette capacité: «Celui qui aura fait ces choses, vivra par elles». Câest lâalliance dâAgar. Mais lâalliance de Sara révèle Dieu comme le Dieu de la promesse, promesse entièrement indépendante de lâhomme et fondée sur le bon vouloir et le pouvoir de Dieu pour lâaccomplir. Dieu nâattache aucun «si» à ses promesses. Il les fait sans conditions, et est décidé à les accomplir; et la foi compte sur lui, dans une parfaite liberté de cÅur. Aucun effort de la nature nâest nécessaire à lâaccomplissement des promesses de Dieu: et câest précisément à cet égard quâAbram et Saraï faillirent. Ils tentèrent dâatteindre un certain but qui leur avait été absolument assuré par une promesse de Dieu. Ainsi fait lâincrédulité. Par son activité inquiète, elle soulève des nuages qui enveloppent lââme et empêchent que les rayons de la gloire de Dieu ne lâatteignent. «Et il ne fit pas là beaucoup de miracles à cause de leur incrédulité» (Matt. 13:58). Un des caractères distinctifs de la foi, câest quâelle laisse toujours à Dieu le champ libre pour la manifestation de lui-même; et assurément, quand Dieu se manifeste, la place qui convient à lâhomme est celle dâun heureux adorateur.
Lâerreur, dans laquelle les Galates sâétaient laissé entraîner, consistait à ajouter quelque chose qui était de «la nature», à ce que Christ avait déjà accompli sur la croix. LâÃvangile que Paul leur avait annoncé, et que les Galates avaient reçu, était la simple présentation de la grâce de Dieu, absolue, sans réserve et sans condition. «Jésus Christ avait été dépeint crucifié au milieu dâeux» (Gal. 3:1). Ce nâétait pas simplement une promesse de Dieu, mais une promesse divinement et glorieusement accomplie. Un Christ crucifié réglait tout quant aux droits de Dieu et aux besoins de lâhomme; mais les faux docteurs renversaient ou cherchaient à renverser tout lâévangile de Christ, en disant: «Si vous nâavez pas été circoncis selon lâusage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés» (Actes 15:1); et ainsi, selon la déclaration de lâapôtre lui-même, ils annulaient réellement la grâce de Dieu; et Christ était mort pour rien (Gal. 2:21 gl 2.19-21). Il faut que Christ soit un Sauveur complet, sinon il nâest pas un Sauveur du tout. Dès que quelquâun dit: «à moins que vous ne soyez ceci ou cela, vous ne pourrez être sauvés», il renverse de fond en comble lâévangile de Christ, attendu que cet évangile me révèle Dieu descendant jusquâà moi, tel que je suis, pécheur coupable, misérable et perdu par ma propre faute; et de plus mâapportant une entière rémission de tous mes péchés, et une pleine délivrance de mon état de perdition, et vertu de lâÅuvre accomplie par lui-même sur la croix. Câest pourquoi si quelquâun dit: «Il faut que vous soyez ceci ou cela, pour être sauvé», il dépouille la croix de toute sa gloire et nous enlève toute notre paix; car, si le salut dépend de ce que nous soyons, ou de ce que nous fassions quelque chose, nous serons inévitablement perdus. Mais, Dieu en soit béni, il nâen est pas ainsi. Le grand principe fondamental de lâÃvangile, câest que Dieu est Tout et lâhomme Rien: ce nâest pas un mélange de Dieu et de lâhomme; tout est de Dieu. La paix que donne lâÃvangile ne donne pas en partie sur lâÅuvre de Christ, et en partie sur lâÅuvre de lâhomme; mais entièrement et uniquement sur lâÅuvre de Christ, parce que cette Åuvre est parfaite, parfaite pour toujours, et quâelle rend parfaits comme elle-même tous ceux qui mettent leur confiance en elle.
Sous la loi, Dieu se tenait, en quelque sorte, tranquille pour voir ce que lâhomme pourrait faire: tandis que, dans lâÃvangile, nous voyons Dieu agissant et lâhomme appelé à se tenir tranquille pour voir la délivrance de Dieu (2 Chr. 20:17 2ch 20.17). Cela étant, lâapôtre nâhésite pas à dire aux Galates: Vous avez rompu vos liens avec Christ, vous tous qui vous justifiez par la loi (en nomô); vous êtes déchus de la grâce (Gal. 5:4). Si lâhomme a quelque chose à faire dans lâÅuvre du salut, Dieu est exclu; et si Dieu est exclu, le salut est impossible, attendu quâil est impossible que lâhomme accomplisse un salut par ce qui démontre quâil est un être perdu; si donc le salut est une question de grâce, il faut que tout soit grâce. Il ne peut pas être moitié loi et moitié grâce; les deux alliances sont parfaitement distinctes. Câest Sara ou Agar: si câest Agar, Dieu reste en dehors; si câest Sara, lâhomme reste en dehors, et il en est ainsi depuis le commencement jusquâà la fin. La loi sâadresse à lâhomme; elle le met à lâépreuve, elle manifeste quelle est réellement sa valeur, elle démontre quâil est déchu, elle le place et le tient sous la malédiction aussi longtemps quâil a affaire avec elle, câest-à -dire aussi longtemps quâil est vivant. «La loi a autorité sur lâhomme aussi longtemps quâil vit» (Rom. 7:1), mais quand il est mort, son autorité cesse nécessairement pour ce qui est de lui (voyez Rom. 7:1-6 rm 7.1-6; Gal. 2:19 gl 2.19-21; Col. 2:20; 3:3 cl 2.20-3.4), bien quâelle conserve cette autorité dans toute sa force pour maudire tout homme vivant. LâÃvangile, au contraire, affirmant que lâhomme est perdu, déchu, mort, révèle Dieu tel quâil est, comme le Sauveur de ceux qui sont perdus; comme celui qui pardonne aux coupables, qui vivifie ceux qui sont morts; il ne nous présente pas Dieu comme exigeant quoi que ce soit de lâhomme (car que pourrait-on attendre dâun homme qui est mort en faillite?), mais comme manifestant sa libre grâce en rédemption.
La différence entre les deux alliances, de la loi et de la grâce, est donc immense, et fait comprendre la force extraordinaire du langage de lâapôtre dans lâépître aux Galates: «Je mâétonne»; â «Qui vous a ensorcelés?» â «Je crains pour vous.» â «Je suis en perplexité à votre sujet.» â «Je voudrais que ceux qui vous bouleversent se retranchassent même!» â Tel est le langage du Saint Esprit qui connaît la valeur dâun Christ complet, dâun salut complet, et qui sait aussi combien la connaissance de lâun et de lâautre est nécessaire à un pécheur perdu. Nous ne retrouvons ce même langage dans aucune autre épître, pas même dans celle aux Corinthiens, bien quâil y eût parmi ceux-ci des désordres de la nature la plus grossière à réprimer. Toute faute et toute erreur de lâhomme peuvent être corrigées par lâintroduction de la grâce de Dieu; mais les Galates, comme Abram dans ce chapitre, se détournaient de Dieu et revenaient à la chair? Quel remède imaginer pour un pareil cas? Comment corriger une erreur qui consiste à abandonner ce qui seul peut remédier à tout? Déchoir de la grâce, câest retourner sous la loi, de laquelle on ne peut recueillir que «la malédiction».
Puisse le Seigneur nous affermir dans sa grâce excellente!