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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-24
Travail interrompu
Jusquâici le peuple sâétait montré fidèle dans son témoignage, et lâÃternel lâavait assisté et encouragé. Mais cela ne faisait pas lâaffaire de lâennemi; il ne peut supporter de voir prospérer lâÅuvre de Dieu dans ce monde, et cherche aussitôt à la gâter. Pour atteindre ce but, il possède plus dâun moyen. Dieu caractérise ici les instruments de Satan par ce mot: «les ennemis de Juda» (v. 1). Ils appartenaient aux nations que les rois dâAssyrie, selon leur coutume, transportaient en dâautres contrées après les avoir soumises. Ãsar-Haddon, fils de Sankhérib, suivant la politique de Shalmanéser (2 Rois 17:3), avait remplacé les tribus insoumises dâIsraël, emmenées en captivité, par des peuples de pays très divers, quâil avait fait habiter dans les villes de Samarie et dans le pays situé à lâouest de lâEuphrate (v. 10). Le second livre des Rois (17:33) nous renseigne sur la condition religieuse de ces nations. Elles gardaient leurs dieux, tout en reconnaissant le Dieu dâIsraël et, selon le langage biblique, «craignaient lâÃternel et servaient leurs images» (17:41).
Ce mélange, qui ne peut être assimilé à la pure idolâtrie, nous fait penser à lâamalgame qui sâappelle la chrétienté, sous quelque forme quâil se présente, depuis la Mariolâtrie romaine et grecque, jusquâaux formes bien plus subtiles de la chrétienté protestante, où le culte du vrai Dieu sâassocie aux ténèbres morales du monde, et où la profession nâa aucun rapport avec ce qui doit caractériser le peuple de Dieu.
Ces gens, issus dâun mélange idolâtre, sâoffrent à bâtir avec le peuple, mais quels matériaux pouvaient-ils apporter à la maison de Dieu? Certes, leur travail ne pouvait être agréé du peuple, sâil désirait rester fidèle. Ils sâapprochent et disent: «Nous bâtirons avec vous, car nous recherchons votre Dieu, comme vous, et nous lui offrons des sacrifices depuis les jours dâÃsar-Haddon, roi dâAssyrie, qui nous a fait monter ici» (v. 2). Cela nâa-t-il pas quelque analogie avec ce que nous voyons de nos jours, et les enfants de Dieu actuels sont-ils aussi fidèles que ce résidu dâautrefois? Comprennent-ils que lâÅuvre de Dieu ne peut supporter, chez ceux auxquels elle est confiée, aucun mélange avec le monde? Il nâappartient quâà ceux dont la généalogie peut être prouvée et qui font partie de lâIsraël de Dieu dâédifier dans ce monde quelque chose pour le Seigneur. Ãcoutons la réponse immédiate du résidu: «Vous nâavez pas affaire avec nous pour bâtir une maison à notre Dieu, mais nous seuls, nous bâtirons à lâÃternel, le Dieu dâIsraël, comme nous lâa commandé le roi Cyrus, roi de Perse» (v.3). En parlant ainsi, ils ne montrent aucun orgueil spirituel, car ils reconnaissent leur asservissement au roi des gentils, comme conséquence de leur infidélité, mais ils ont compris quâeux seuls sont appelés à cet ouvrage, car ils ne peuvent, en aucune manière, sâassocier au caractère religieux des peuples qui les environnent. Sâils vivent au milieu dâeux, rendent lâhonneur à leurs chefs et obéissent à leur roi, toute association avec ces nations leur est interdite; ils ont horreur de la corruption religieuse et la répudient.
Lâennemi sâétait présenté en ami; câétait là surtout quâil sâagissait dâêtre vigilant et de se mettre en garde. Mais ces mêmes hommes, repoussés, montrent bien vite, ouvertement, leur vrai caractère: «Alors le peuple du pays rendit lâches les mains du peuple de Juda; et ils leur firent peur de bâtir, et ils soudoyèrent contre eux des conseillers pour faire échouer leur plan, durant tous les jours de Cyrus, roi de Perse, et jusquâau règne de Darius, roi de Perse» (v. 4-5). Le peuple avait été ferme et avait résisté aux ruses et aux artifices, attributs du serpent ancien; il sâeffraye quand lâadversaire paraît comme un lion rugissant, il oublie que son ennemi est un ennemi vaincu, et quâil se serait enfui devant qui lui aurait tenu tête.
Mais la haine des ennemis ne sâarrête pas là . Ils se font les accusateurs de ce pauvre peuple opprimé. Leur lettre à Artaxerxès1 le prouve: «Que le roi sache que les Juifs qui sont montés de chez toi vers nous et sont venus à Jérusalem, bâtissent la ville rebelle et méchante, et que les murailles sâachèvent, et quâils restaurent les fondements. Que le roi sache donc que si cette ville est bâtie et que ses murailles sâachèvent, ils ne payeront ni tribut ni impôt, et, plus tard, cela portera préjudice aux rois. Or, comme nous mangeons le sel du palais, et quâil nâétait pas convenable pour nous de voir quâon faisait tort au roi, à cause de cela, nous avons envoyé et nous avons informé le roi, afin quâon cherche dans le livre des annales de tes pères; et tu trouveras dans le livre des annales, et tu sauras que cette ville est une ville rebelle, et quâelle a porté préjudice aux rois et aux provinces, et que, dès les jours anciens, on y a fait des séditions; câest pourquoi cette ville a été détruite. Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est rebâtie et que ses murailles sâachèvent, à cause de cela, tu nâauras plus de possession de ce côté du fleuve» (v. 12-16).
1 Lâhistoire nomme cet imposteur qui sâétait emparé du trône: lâusurpateur Mage ou le faux Smerdis.
Remarquons quâils nâaccusent pas le peuple de rebâtir le temple et ne disent pas même un mot de ce dernier, mais quâils parlent de la ville. On découvre aisément leur but. Ils veulent empêcher le rassemblement du résidu, parce que ce rassemblement enlèverait à lâennemi tout pouvoir sur le peuple de Dieu: «Si cette ville est rebâtie et que ses murailles sâachèvent, tu nâauras plus de possession de ce côté du fleuve», tandis que, dispersé, il devient aisément la proie de ses adversaires. De même, câest au rassemblement des enfants de Dieu que Satan sâoppose aujourdâhui; et, sâil ne réussit pas à corrompre les brebis, il les désunit, les ravit et les disperse.
Les adversaires dâalors font valoir auprès du roi des raisons politiques pour empêcher la réunion du peuple. De tels motifs avaient un grand poids auprès de ce monarque fourbe et usurpateur et, de fait, étaient les seuls dont il pût se préoccuper. Le roi constate que Jérusalem a eu jadis des rois puissants et quâils lui feraient ombrage si leur trône venait à être relevé, et encore que la ville sâest toujours montrée rebelle au joug étranger. Cela lui suffit pour arrêter lâouvrage.
Dès quâils en reçurent lâautorisation, les adversaires dâIsraël «allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et les firent cesser par force et par puissance» (v. 23).
Ainsi ces quatre éléments hostiles se réunissent ici pour ruiner lâÅuvre de Dieu: la ruse, lâintimidation, lâaccusation, la violence. La foi seule aurait pu résister; elle manqua totalement à ce peuple, et le résultat fut que lâédification de la maison subit un temps dâarrêt de quinze années.