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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/ezra-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-24
Verset 1
La construction du temple suspendue
Versets 1 Ã 5
Les ennemis des Juifs réussissent à arrêter la construction du temple, laquelle demeure interrompue jusquâà la seconde année (verset 24) de Darius. Comme nous nous trouvons en ce moment à la seconde année de Cyrus, qui a régné seul sept ans, cela fait cinq ans pour lui. Cambyse en a régné sept et demiâ¯; Smerdis le Mage nâa occupé le trône que sept mois. Pour Darius I, fils de Hystaspe, comptons un an dâaprès verset 24. Nous arrivons ainsi à une interruption dâà peu près quatorze ou quinze ans.
Les ennemis. Ils sont appelés ainsi par anticipation, car ils ne sâétaient pas encore manifestés comme tels et leur démarche nâétait point un piège. Leur hostilité prit naissance dans le refus quâils essuyèrent. Dâaprès le verset 2 câétaient les descendants de ces gens de Babylone, de Cutha, dâAvva, de Hamath et de Sépharvaïm qui avaient été envoyés en Samarie par un roi dâAssyrie que nous savons par notre passage être Asarhaddon. Voir 2 Rois 17.24 et suivants, passage qui rapporte avec indignation leur idolâtrie dâabord, puis leur syncrétisme plus odieux encore.
Verset 2
Car comme vousâ¦â¯: Nous voulons nous rapprocher de vous, nous conformer à votre religion et invoquer votre Dieu.
Bien que nousâ¦, littéralementâ¯: Et nous nous ne lui avons pas offert de sacrifices. Ils font remarquer aux Juifs quâils ne sont pas de ceux qui avaient mélangé le culte de lâÃternel au culte des faux dieux (2 Rois 17.33). Ils nâont été quâidolâtres et nâont cloché que dâun côté (1 Rois 18.21) Tel est le sens le plus probable de ce passage difficile et auquel de cette façon il nây a rien à changer. Plusieurs, changeant une lettre dans le mot qui signifie pas lui font signifier à luiâ¯: Et câest à lui que nous offrons des sacrifices depuis⦠Mais câeût été là une doublement malencontreuse recommandationâ¯: sans temple et à côté dâun culte idolâtre tout sacrifice à lâÃternel est une abomination.
Verset 3
Zorobabel et Josué. Au verset 2 ce dernier nâa pas été nommé. Mais on ne voulut pas répondre à cette grave demande sans avoir consulté le souverain sacrificateur.
Nous seuls, littéralementâ¯: nous ensemble, nous comme unique réunion, sans vous laisser vous joindre à nous.
Le Dieu dâIsraëlâ¯: et non pas le vôtre. Voir déjà plus hautâ¯: à notre Dieu.
Comme nous lâa ordonné le roi Cyrus. à teneur de lâordre royal, nous sommes appelés à cette Åuvre.
Roi de Perse. Ils font sonner le mot de roi.
Verset 4
Se mirent à décourager, littéralementâ¯: à rendre leurs mains lâches. Ils se mirent à cela avec persistance.
Verset 5
Des conseillersâ¯: des employés qui sâengagèrent contre argent à indisposer, lors de leur retour à Babylone, le roi ou ses ministres contre les Juifs.
Verset 6
Deux plaintes écrites envoyées à deux rois, Assuérus et Artaxerxès, contre les habitants de Juda et de Jérusalem (6-23)
La première de ces accusations est simplement mentionnée (verset 6)â¯; la seconde est en partie reproduite (versets 11 à 16), ainsi que la réponse qui y fut faite (versets 17 à 22) et le résultat qui fut obtenu par les ennemis de Juda (verset 23). Pendant fort longtemps on a vu dans Assuérus (verset 6) Cambyse, au commencement du règne duquel les ennemis des Juifs se seraient empressés dâécrire pour prévenir toute démarche de leur part en sens contraire et dans Artaxerxès (verset 7) Smerdis le Mage.
Assuérus signifie roi-lion et nâest probablement, pensait-on, quâun surnom sous lequel Cambyse a pu être désigné, à peu près comme les rois dâÃgypte portaient le titre général de Pharaon à côté de leur nom propre. On en disait autant dâArtaxerxès, qui signifie le grand héros. Il est vrai que, dans la lettre ici reproduite, il est parlé de la reconstruction des murs de la ville et non pas du temple, dont il a été uniquement question dans les chapitres précédents. Mais on expliquait cette inexactitude par lâintention dâeffrayer le roi. Un temple, il nây avait pas là de quoi le faire beaucoup réfléchir. Mais des murailles étaient quelque chose de plus grave. Il y avait donc là une exagération mensongère. Et il semble en effet que le copiste ait compris la chose ainsi car, le mot alors qui ouvre le verset 24 paraît reprendre le alors du verset 23 et vouloir rattacher intimement ces deux données. Mais, il y a de cela soixante ans environ, le professeur Kleinert a le premier fait observer quâAssuérus, plus exactement Ahaschvérosch, ne désigne jamais que des rois perses connus sous le nom de Xerxès et quâArtaxerxès, plus exactement Arthachschastha, ne peut non plus désigner dâautres rois que ceux qui ont porté ce nom. Avec tous les modernes nous admettons donc ici un déplacement chronologique. Voir lâIntroduction. On aura peut-être commencé simplement par citer ces deux accusations comme présentant une grande analogie avec celles du verset 6â¯; et, plus tard encore, quand on aura perdu de vue la valeur exacte des noms des deux rois dont il y est parlé, on en sera venu à regarder ces rois comme les successeurs immédiats de Cyrus.
Ils écrivirentâ¯: non pas les mêmes que les précédents, mais des gens animés des mêmes sentiments, car Assuérus (Xerxès) a commencé de régner en 485, ce qui nous transporte plus de trente ans après la fondation du temple.
Une accusation (sitna, voir Genèse 26.21, note). Cette lettre-là nâest pas citée, mais le nom sous lequel elle est désignée laisse à penser quel en était lâesprit.
Verset 7
Artaxerxès premier a régné de 465 à 425. Le texte nâindique pas à quel moment de son règne cette lettre fut écrite. En revanche plusieurs particularités relatives à cette nouvelle lettre sont fournies, entre autres ses auteurs et la langue en laquelle elle était écrite.
Bischlam, Mithrédath, Tabéelâ¯: personnages inconnus, peut-être des employés subalternes qui firent passer leur requête par Réhum et Simsaï (verset 8), personnes officielles qui lâappuyèrent en y joignant une autre lettre de leur composition, laquelle seule a été conservée (versets 9 à 16). Dâautres pensent que le verset 8 parle dâune lettre qui nâa absolument rien à faire avec celle de Bischlam et de ses deux compagnons.
La lettre. Ici nous avons un mot persan, nischthévân, qui ne se trouve que dans notre livre et qui rappelle le mot perse moderne nouvishten, écrire, dépeindre. Plus bas nous trouvons un autre mot pour désigner une lettre.
Ãcrite en araméen et traduite en araméenâ¯: en caractères araméens et non persans, quand même la lettre était adressée au roi de Perseâ¯; et en langue araméenne et non hébraïque, quand même le samaritain était la langue des auteurs de la missive.
Verset 8
Ãcrivirent. Nous paraphraserionsâ¯: Ãcrivirent donc à lâappui de la lettre de Bischlam et de ses collègues.
Une lettre. Le mot, également persan dâorigine, que nous avons iciâ¯: igguéra (au verset 11, igguéreth), est entré dans la langue hébraïque postérieure et y désigne une épître, une lettre officielle.
Verset 9
Après le verset 8, on sâattend à trouver cette lettre elle-mêmeâ¯; au lieu de quoi vient toute une série de noms destinés sans doute à donner plus de poids à lâaccusation portée contre les Juifs, puis verset 11 une nouvelle indicationâ¯: Voici la copie⦠en sorte que la lettre ne commence quâà la fin du verset 11.
à cette dateâ¯; nous dirionsâ¯: Ici était la date. Dâautres traduisent par alors et pensent que le verbe principal était dans le reste de la phrase qui nâa pas été reproduitâ¯: Alors Réhum⦠écrivirent. Voir le etc. de la fin du verset 10.
En tête de ces noms se trouvent Réhum et Simsaï, déjà indiqués au verset 8, comme les instigateurs de cette démarcheâ¯; puis lâindication des lieux, au nombre de neuf, dâoù étaient leurs collègues.
De Dina, littéralementâ¯: les Dinaëns, des colons venus peut-être dâune ville du nom de Deinaver en Médie, ou bien du pays de Dayan, qui figure dans les inscriptions cunéiformes dans le voisinage de la Cilicie et de la Cappadoce.
DâApharsathac, littéralementâ¯: les Apharsathaciens, peut-être les Parétaciens dâHérodote (I, 101), sur la frontière de la Perse et de la Médie. Strabon (XV, 3, 12) parle aussi dâune peuplade de montagnards de ce nom, connus pour leur férocité et leur brigandage.
De Tharpélaâ¯: les Tharpéliens, les Thapouriens de Ptolémée (VI, 2, 6), à lâorient de lâElymaïs, en Susiane.
DâApharasâ¯: probablement des Perses. à la suite du A initial, les six lettres pharas sont exactement celles qui forment en hébreu le mot Perse.
DâErec, littéralementâ¯: les Arkvéens. Erec (Genèse 10.10), lâUruk des inscriptions, aujourdâhui Warka, non loin de Babylone, sur les bords de lâEuphrate.
De Babel. Dans 2 Rois 17.24, sont nommées, à côté de Babel, la grande cité, Cutha et Avva qui sans doute sont comprises ici.
De Suse, Voir Daniel 8.2, note. et Esther 1.2. Suse fut longtemps la capitale du pays dâElam. Elle était située sur les bords de lâUlaï et devint la résidence dâhiver des rois achéménides.
De Déhaâ¯: les Daëns dâHérodote I, 125, tribu perse.
Elam la province qui sâétend au nord de lâextrémité du golfe persique.
Verset 10
Et le reste des peuples. Ici probablement sont compris les gens de Hamath et de Sépharvaïm (2 Rois 17.24). Cette nomenclature, si longue déjà , nâest cependant pas terminée et les autres peuplades quâil y aurait à citer encore sont résumées sous ces motsâ¯: Et le resteâ¦
Osnappar. Comme il sâagit ici (voir la suite du verset) des étrangers transportés dans la ville, de Samarie et lieux circonvoisins et que nous savons par 2 Rois 17.24 que câest Asarhaddon qui a opéré ce transfert, on pourrait penser que Osnappar nâest quâun autre nom ou un surnom de ce roi. Mais les Septante ne lâont pas entendu ainsi, car ils ont rendu Osnappar par Assénaphar et Asarhaddon par Asaradan, deux noms trop différents lâun de lâautre pour quâon puisse les identifier. Dâailleurs Osnappar, bien que grand et illustre, nâest pas appelé roi. Il est donc plus naturel de le regarder comme un général ou satrape qui dirigea cette vaste transplantation de peuplades de lâextrême Orient en Samarie et à lâoccident de lâEuphrate.
Au-delà du fleuveâ¯: le pays à lâouest de lâEuphrate (au-delà , au point de vue des habitants de Babylone et de la Perse). Vaste coalitionâ¯; toute la Syrie, peut-être même la Phénicie, se sentaient menacées par la nouvelle Jérusalem, bien faible encore, mais dont le passé était si glorieux.
Etc.â¯: ici venait le reste de la phrase, qui a été laissé de côté.
Verset 11
Etc. Ici sont sous-entendues les formules de salutation.
Verset 12
Ici commence le corps de la lettre
Montés de chez toiâ¯: du pays où tu demeures. Ces mots nâindiquent pas nécessairement que ce soit Artaxerxès qui les ait laissés revenir en Judée. Cependant nous verrons quâil y a peut-être dans cette expression un indice favorable à lâhypothèse dâaprès laquelle Esdras et la seconde caravane, partis de Babylone avec la permission dâArtaxerxès (Esdras 7.11 et suivants), auraient commencé, dès avant lâarrivée de Néhémie, à bâtir les murs de Jérusalem.
Chez nous. Ce sont des intrus.
Remuante et méchanteâ¯: allusion entre autres aux révoltes de cette ville contre Nébucadnetsar (2 Rois 24.1). Notre verset dit ce qui se fait. Le verset 13 développe les conséquences qui découleront pour les rois de Perse de cette reconstruction.
Verset 13
Acciseâ¯: droit perçu sur les boissons et les autres objets de consommation.
Et quâainsi⦠Dâautres traduisentâ¯: Et quâen fin de compte, ou bienâ¯: Et quâà lâavenir.
Verset 14
Nous mangeons le sel du palais. Expression figuréeâ¯: Câest par délicatesse et par devoir que nous écrivons cette lettre, car nous sommes au service du roi, payés par lui. Salaire vient de sel. Plusieurs étaient des employés du roiâ¯; dâautres avaient peut-être reçu de lui des terres, qui les rendaient à toujours redevables à leur bienfaiteur.
Verset 15
Le livre des Mémoiresâ¯: ouvrage racontant les faits les plus remarquables de lâhistoire des pays sur lesquels régnait Artaxerxès (Esther 2.23â¯; Esther 6.1-2â¯; Esther 10.2). Nous avons vu chez les Israélites quelque chose de semblable dans 1 Rois 11.41â¯; 2 Rois 1.18â¯; 2 Rois 8.23.
Tes pèresâ¯: non seulement tes ancêtres, mais en général tes prédécesseurs chaldéens et assyriens.
Câest pourquoi cette ville a été détruiteâ¯: à bonnes enseignes et il serait dangereux de la laisser se relever.
Verset 16
Plus de possession. On commencera par refuser tout impôt (verset 13) et lâon en viendra à secouer entièrement ta domination.
Verset 17
Un ordreâ¯; dans Daniel 4.17â¯: une sentence, la décision prise par le roi.
Verset 18
Exactement. Peut-être ce mot veut-il dire que la lettre nâa pas été traduite en perse, mais lue dans sa teneur originale.
Verset 20
Des rois puissants ont existé à Jérusalem. Ce nâest quâà David et Salomon que convient en plein ce que dit ici le roi de Perseâ¯; Jéroboam Il fut aussi fort puissant (2 Rois 14.25), mais habitait à Samarie.
Tribut, accise, etc.â¯: voir au verset 13.
Verset 22
Au préjudice des rois. Artaxerxès ne pense pas à lui seulement, mais à ses successeurs, auxquels il ne doit pas, par quelque négligence, causer une diminution de pouvoir et de richesse.
Verset 23
La copieâ¯: même mot quâau verset 11â¯: parschéguen. Il ne faudrait pas en conclure quâon ait commencé par copier cette lettre et quâon en ait lu la copie, après avoir déposé lâoriginal dans les archives. Lâoriginal lui-même qui fut envoyé à Samarie était un double de la pièce primitive gardée dans la chancellerie royale.
Par force et par violence. On nâen vint pas aux mains, mais ils firent un déploiement de forces qui fit comprendre aux Juifs ce qui les attendait sâils nâabandonnaient pas leur ouvrage. Peut-être même détruisirent-ils ce qui avait été déjà bâti.
Verset 24
Voir ce que nous avons dit dans la note générale au début du verset 6.