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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Les premiers versets de ce chapitre nous apprennent, dâune manière claire et distincte, que le dévouement et la sainteté personnelle sont des fruits que lâamour divin produit en ceux qui en sont les heureux objets. â La consécration des premiers-nés, et la fête des pains sans levain, sont ici présentées en rapport immédiat avec la délivrance du peuple hors du pays dâÃgypte. «Sanctifie-moi tout premier-né, tout ce qui ouvre la matrice parmi les fils dâIsraël, tant des hommes que des bêtes; il est à moi. Et Moïse dit au peuple: Souvenez-vous de ce jour, auquel vous êtes sortis dâÃgypte, de la maison de servitude, car lâÃternel vous en a fait sortir à main forte; et on ne mangera point de pain levé». Et encore. «Pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, et le septième jour il y aura une fête à lâÃternel. On mangera pendant les sept jours des pains sans levain; et il ne se verra point chez toi de pain levé, et il ne se verra point de levain chez toi, dans tous tes confins». (Vers. 2, 6, 7).
Ensuite, la raison pour laquelle ces deux observances devaient être pratiquées, est exposée dans les versets suivants: «Et tu raconteras ces choses à ton fils, en ce jour-là , disant: Câest à cause de ce que lâÃternel mâa fait, quand je sortis dâÃgypte». Et encore: «Et quand ton fils tâinterrogera à lâavenir, disant: Quâest-ce que ceci? Alors tu lui diras: à main forte lâÃternel nous a fait sortir dâÃgypte, de la maison de servitude. Il arriva, quand le Pharaon sâobstinait à ne pas nous laisser aller, que lâÃternel tua tous les premiers-nés dans le pays dâÃgypte, depuis le premier-né des hommes jusquâau premier-né des bêtes; câest pourquoi je sacrifie à lâÃternel tout ce qui ouvre la matrice, et je rachète tout premier-né de mes fils». (Vers. 8, 14, 15).
Plus nous avancerons, par la puissance de lâEsprit de Dieu, dans la connaissance de la rédemption qui est en Jésus Christ, plus notre vie de séparation sera prononcée et notre dévouement complet. Tout effort pour produire lâune ou lâautre de ces choses, avant que la rédemption soit connue, est le travail le plus vain quâil soit possible dâimaginer. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire «à cause de ce que lâÃternel a fait», et non dans le but dâobtenir de lui quelque chose. Les efforts que nous faisons pour obtenir la vie et la paix, prouvent que nous sommes encore étrangers à la puissance du sang; tandis que les fruits purs dâune rédemption connue sont à la louange de Celui qui nous a rachetés. «Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, câest le don de Dieu; non pas sur le principe des Åuvres, afin que personne ne se glorifie; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes Åuvres que Dieu; préparées à lâavance, afin que nous marchions en elles». (Ãph. 2:8-10). Dieu nous a déjà préparé un chemin de bonnes Åuvres afin que nous y marchions, et, par sa grâce, il nous prépare pour y marcher. Ce nâest quâen tant que nous sommes sauvés, que nous pouvons marcher dans ce chemin-là . Sâil en était autrement, nous pourrions nous vanter; mais, considérant que nous sommes nous-mêmes lâouvrage de Dieu tout aussi bien que lâest le chemin dans lequel nous marchons, nous nâavons aucune raison de nous vanter. (Rom. 3:27 rm 3.27-28; 1 Cor. 1:27-31 1cr 1.26-31).
Le vrai christianisme nâest que la manifestation de la vie de Christ, implantée en nous par lâopération du Saint Esprit, selon les conseils éternels de la grâce souveraine de Dieu; et toutes les Åuvres, qui ont précédé chez nous lâimplantation de cette vie, ne sont que des «Åuvres mortes», dont notre conscience a besoin dâêtre purifiée tout aussi bien que des «mauvaises Åuvres» (Héb. 9:14 hb 9.13-14). Lâexpression «Åuvres mortes» comprend toutes les Åuvres que font les hommes dans le but dâobtenir la vie. Si quelquâun cherche la vie, il est évident quâil ne la possède pas encore; il est très possible quâil soit sincère dans sa recherche, mais sa sincérité même prouve dâautant plus clairement quâil nâa pas la conscience dâavoir trouvé ce quâil cherche. Ainsi donc, toute Åuvre, faite dans le but dâobtenir la vie, est une Åuvre morte, car elle est faite sans la vie, sans la vie de Christ, la seule vie réelle, lâunique source de laquelle les bonnes Åuvres puissent découler. Et, remarquez-le bien, ce nâest pas ici une question de «mauvaises Åuvres»; personne ne songerait à obtenir la vie par de telles Åuvres. Loin de là ; mais vous verrez quâon a constamment recours aux «Åuvres mortes», pour alléger la conscience oppressée sous le sentiment des «mauvaises Åuvres»; tandis que la révélation divine nous apprend que la conscience a besoin dâêtre purifiée des unes aussi bien que des autres.
Nous lisons encore, pour ce qui est de la justice, que «toutes nos justices sont comme un vêtement souillé» (Ãsaïe 64:5). Il nâest pas dit que «toutes nos méchancetés» seulement «sont comme un vêtement souillé». Qui le contesterait? Mais ce que nous avons à apprendre, câest que les meilleurs fruits que nous puissions produire, sous la forme de la piété et de la justice, sont représentés dans les pages de la vérité éternelle comme des «Åuvres mortes» et un «vêtement souillé». Les efforts mêmes que nous faisons pour obtenir la vie ne font que démontrer que nous sommes morts, et nos efforts mêmes pour parvenir à la justice prouvent que nous sommes enveloppés dâun vêtement souillé. Ce nâest que comme vrais et actuels possesseurs de la vie éternelle et de la justice divine que nous pouvons marcher dans le chemin des bonnes Åuvres que Dieu nous a préparées. Des Åuvres mortes et du linge souillé ne peuvent jamais paraître dans ce chemin-là . Ceux-là seuls, que «lâÃternel a délivrés», peuvent y marcher (Ãsaïe 51:11 es 51.11). Câétait comme un peuple racheté quâIsraël gardait la fête des pains sans levain et dédiait ses premiers-nés à lâÃternel. Nous avons déjà considéré la première de ces ordonnances; la dernière nâest pas moins riche en précieux enseignements.
Lâange destructeur passa sur le pays dâÃgypte pour détruire tous les premiers-nés; mais les premiers-nés dâIsraël échappèrent, par la mort dâun substitut envoyé par Dieu. En conséquence ces derniers apparaissent ici devant nous, comme un peuple vivant, consacré à Dieu. Sauvés par le sang de lâAgneau, ils ont le privilège de consacrer leur vie à Celui qui lâa rachetée à prix (1 Cor. 6:20 1cr 6.20) «Ce nâétait que comme rachetés quâils possédaient la vie. La grâce de Dieu seule avait fait pour eux une différence (Exo. 11:5-7 ex 11.4-7) et leur avait accordé une place dâhommes vivants, en sa présence. Ils nâavaient, assurément, aucune raison de se glorifier, car nous apprenons ici que, quant à leur mérite ou à leur valeur personnelle, ils étaient mis au même rang quâun animal impur. «Tout premier fruit des ânes, tu le rachèteras avec un agneau; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Et tout premier-né des hommes parmi tes fils, tu le rachèteras». (Vers. 13). Il y avait deux classes dâanimaux: celle des animaux purs et celle des animaux impurs, et lâhomme est ici placé avec la dernière. Lâagneau devait répondre pour lâanimal impur; et si on ne rachetait pas lââne, on devait lui briser la nuque; en sorte que lâhomme non-racheté était mis au même rang quâun animal impur et sans valeur. Quel tableau humiliant de lâhomme dans son état naturel! Oh! si nos pauvres cÅurs orgueilleux pouvaient le comprendre davantage; alors nous nous réjouirions avec plus de sincérité dans lâheureux privilège dâêtre lavés de notre iniquité dans le sang de lâAgneau, et dâavoir pour toujours laissé notre abjection personnelle dans la tombe où notre Garant fut couché.
Christ était lâAgneau, lâagneau pur, sans tache. Nous étions souillés â mais, que son saint nom soit à jamais béni! â il prit notre place, et sur la croix il fut fait péché, et fut traité comme tel. Il endura, sur la croix, ce que nous aurions enduré pendant toute lâéternité des siècles. Il souffrit, là et alors, tout ce qui nous revenait, afin que nous pussions jouir, pour toujours, de ce que Lui a mérité. Il reçut notre salaire, afin que nous reçussions le sien. Celui qui était pur prit, pour un temps, la place des impurs, â le juste pour les injustes, â afin que les impurs pussent prendre, pour toujours, la place de Celui qui était pur. Ainsi tandis que, selon la nature, nous sommes représentés par la dégoûtante image dâun âne qui a la nuque brisée; selon la grâce, nous sommes représentés par un Christ ressuscité et glorifié dans le ciel. Merveilleux contraste! Il met la gloire de lâhomme dans la poussière et magnifie les richesses de lâamour rédempteur. Il réduit au silence les discours vains et orgueilleux de lâhomme et place sur les lèvres un cantique de louanges à Dieu et à lâAgneau, qui retentira dans les cieux durant lâéternité.
Avec quelle puissance nous sont ici rappelées les paroles mémorables de lâapôtre: «Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ, ayant été ressuscité dâentre les morts, ne meurt plus, la mort ne domine plus sur lui. Car en ce quâil est mort, il est mort une fois pour toutes au péché; mais en ce quâil vit, il vit à Dieu. De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel, pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci; et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments dâiniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme dâentre les morts étant faits vivants, et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous nâêtes pas sous la loi, mais sous la grâce». (Rom. 6:8-14). Nous sommes non seulement rachetés de la puissance de la mort et du sépulcre, mais encore unis à Celui qui nous a rachetés au prix immense de sa propre vie, afin que, par la puissance du Saint Esprit, nous consacrions à son service notre vie nouvelle, avec toutes ses facultés, en sorte que son nom soit glorifié en nous, selon la volonté de notre Dieu et Père.
Nous trouvons, dans les derniers versets de ce chapitre 13 de lâExode, un bel et touchant exemple des tendres compassions de lâÃternel pour la faiblesse de son peuple. «Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière». (Ps. 103:14). Quand il racheta Israël pour le mettre en relation avec lui-même, lâÃternel, dans sa grâce infinie et insondable, se chargea de tous les besoins et de toutes les faiblesses des siens. Peu importait ce quâils étaient ou ce dont ils avaient besoin, quand Celui qui sâappelle «Je suis» les accompagnait. Il allait les conduire de lâÃgypte en Canaan, et nous le voyons ici occupé à choisir un chemin convenable pour eux. «Et il arriva, quand le Pharaon laissa aller le peuple, que Dieu ne les conduisit pas par le chemin du pays des Philistins, qui est pourtant proche; car Dieu dit: De peur que le peuple ne se repente lorsquâils verront la guerre, et quâils ne retournent en Ãgypte. Et Dieu fit faire un détour au peuple par le chemin du désert de la mer Rouge». (Vers. 17, 18).
Le Seigneur, dans sa grâce, et sa condescendance, arrange les choses de telle sorte que les siens ne rencontrent pas, au début de leur carrière, de trop pénibles épreuves qui puissent avoir pour effet de les décourager dans leur cÅur, et de les faire reculer. «Le chemin du désert» était une route bien plus longue que celle du pays des Philistins; mais Dieu avait diverses leçons importantes à enseigner à son peuple et qui ne pouvaient sâapprendre que dans le désert. Ce fait leur fut rappelé plus tard dans le passage suivant: «Et tu te souviendras de tout le chemin par lequel lâÃternel, ton Dieu, tâa fait marcher ces quarante ans, dans le désert, afin de tâhumilier, et de tâéprouver, pour connaître ce qui était dans ton cÅur, si tu garderais ses commandements, ou non». (Deut. 8:2). Dâaussi précieuses leçons nâauraient jamais pu sâapprendre «par le chemin du pays des Philistins». Dans ce chemin-là , les Israélites auraient pu apprendre ce quâétait la guerre, dès le commencement de leur carrière; mais «dans le chemin du désert», ils apprirent ce quâétait la chair, dans toute sa perversité, son incrédulité et sa rébellion. Mais Celui qui sâappelle «Je suis» était là , dans toute sa patiente grâce, sa parfaite sagesse et sa puissance infinie â il nây avait que lui qui pût répondre aux besoins de la situation. Il nây a que lui qui puisse supporter la vue des profondeurs du cÅur humain mis à découvert devant lui. La révélation de ce qui est dans mon cÅur, faite où que ce soit, ailleurs que dans la présence de la grâce infinie, me plongerait dans le plus complet désespoir. Le cÅur humain est un enfer en petit. Quelle grâce infinie nâest-ce donc pas que dâêtre délivré de ses effrayantes profondeurs!
«Et ils partirent de Succoth, et campèrent à Ãtham, à lâextrémité du désert. Et lâÃternel allait devant eux, de jour dans une colonne de nuée pour les conduire par le chemin, et de nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin quâils marchassent jour et nuit; la colonne de nuée ne se retira point, le jour, ni la colonne de feu, la nuit, de devant le peuple». (Vers. 20-22). L'Ãternel ne choisit pas seulement un chemin pour son peuple, mais encore il descendit pour y marcher avec lui, et pour se faire connaître à lui selon ses besoins. Il ne le conduisit pas seulement sain et sauf en dehors des limites de lâÃgypte, mais encore il descendit, en quelque sorte, dans son chariot, pour lâaccompagner au travers de toutes les vicissitudes de son voyage par le désert. Câétait là la grâce divine. Les Israélites ne furent pas simplement délivrés de la fournaise de lâÃgypte, et laissés libres ensuite, pour se tirer dâaffaire le mieux quâils pourraient, dans leur voyage vers Canaan. Dieu savait quâils avaient devant eux une route pénible et dangereuse, des serpents et des scorpions, des pièges et des difficultés, la sécheresse et la stérilité du désert; et, béni soit à jamais son nom! â il ne voulut pas les laisser aller tout seuls. Il voulut être leur compagnon et partager leurs peines et leurs dangers; bien plus, «il allait devant eux». Il était un guide, une gloire, une défense, pour les délivrer de toute crainte. Pourquoi lâont-ils tant affligé par la dureté de leur cÅur? Sâils eussent marché humblement avec lui, contents et se confiant en lui, leur marche aurait été une marche victorieuse, du commencement à la fin. Ayant lâÃternel à leur tête, aucune puissance nâaurait pu interrompre les progrès de leur marche, de lâÃgypte en Canaan. Il les aurait introduits et les aurait plantés sur la montagne de son héritage, selon sa promesse, et par la puissance de sa droite; et il nâaurait pas permis quâun seul Cananéen fût demeuré de reste dans le pays, pour être une épine à Israël, Ainsi en sera-t-il bientôt, alors que lâÃternel mettra sa main une seconde fois pour délivrer son peuple de la puissance de tous ses oppresseurs. Veuille le Seigneur hâter ce temps!