Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-22
1 à 16 Ordonnances sur la consécration des premiers-nés et sur les sept jours des pains sans levain
Dâaprès les versets 3 et 4, ces deux ordonnances doivent avoir été données à Succoth, immédiatement à la suite de la sortie et avant que le peuple se remit en marche. Elles se rattachent étroitement lâune et lâautre au moment de ce départ; celle des sept jours des pains sans levain, parce que ce fut en ce moment même que le fait sâaccomplit pour la première fois, mais uniquement comme conséquence nécessaire de la situation (versets 34 et 39); celle des premiers-nés, en vertu du contraste entre la préservation des premiers-nés israélites et la mort des premiers-nés des Ãgyptiens. La seconde de ces ordonnances est enclavée dans la première; comparez versets 1 et 2 avec verset 11.
Tout premier-né. Israël étant, par son élection, le premier-né de lâÃternel, les Ãgyptiens qui ont refusé de le laisser libre ont été punis par la perte de leurs propres premiers-nés, frappés en lieu et place de tout le peuple égyptien (Exode 4:22 et suivants). Câest là la raison de lâordonnance relative aux premiers-nés israélites. En raison des péchés du peuple, ils nâont pu être préservés de la mort quâau moyen du sang de lâagneau pascal; comme tels, ils appartiennent tout spécialement à lâÃternel et doivent être consacrés à son service; comparez verset 15; Nombres 3:13; Nombres 8:17
Lâordonnance est étendue aux premiers-nés des animaux des Israélites, parce que les premiers-nés des animaux des Ãgyptiens avaient été frappés comme ceux des hommes.
Avant de transmettre au peuple (sans doute par lâintermédiaire des Anciens) cette prescription, Moïse la fait précéder de celle des sept jours qui lui avait été donnée auparavant à lui-même.
Abib. Voir Exode 12:2, note.
5 Ã 8 - Lâinstitution et lâexplication du rite
Au verset 6, il nâest fait mention expresse que du second jour sabbatique, le septième, parce quâaprès tout ce qui avait précédé il nâétait plus besoin de rappeler en particulier le premier, bien plus solennel encore.
Les Juifs talmudiques, prenant ce commandement au sens littéral, enferment certains passages de la Loi dans de petites boîtes; celles-ci sont attachées à des lanières de cuir quâils portent autour du bras et sur le front : câest ce quâon appelle des thephillim ou phylactères. Dans Nombres 15:37-40 un commandement analogue paraît être pris au sens littéral; il ne serait pas impossible quâil en fût de même de Deutéronome 6:8; Deutéronome 11:18. Mais ici le sens paraît être celui-ci : Ce rite sacré doit être pour toi ce quâest un signe sur la main ou un mémorial que lâon porte sur le front, câest-à -dire un stimulant à penser sans cesse à la volonté de lâÃternel et à tâen entretenir avec les tiens. Comparez Proverbes 6:21; Proverbes 7:2-3; Ãsaïe 49:16
Les premiers-nés des hommes sont consacrés et ceux des animaux, immolés, à lâexception toutefois de ceux de lââne, parce que câest un animal impur et quâainsi il ne peut être offert en sacrifice. Au sacrifice de lâânon doit être substitué celui dâun animal pur, ou bien lâânon doit être simplement tué.
Le premier-né de lâhomme doit être racheté. Câest ce qui eut lieu plus tard par le fait que les Lévites furent substitués aux premiers-nés (Nombres 3:12), et que pour les premiers-nés qui se trouvèrent en sus du nombre des Lévites, un rachat de cinq sicles dut être payé (Nombres 3:46 et suivants). Pour le premier moment et avant que le service du sanctuaire fût organisé, lâexécution de cette ordonnance resta naturellement suspendue. Le principe était posé et mis en relation avec la circonstance actuelle qui y donnait lieu.
17 à 22 - De Succoth à Etham
La route ordinaire des caravanes pour le pays de Canaan allait au nord-est en se rapprochant de la côte de la Méditerranée. Mais par ce chemin, les Israélites seraient arrivés en douze à quinze jours à la frontière méridionale de Canaan, et là , ils se seraient trouvés en face du peuple belliqueux des Philistins et nâauraient pu passer sans se mettre en guerre avec lui.
Nourri dans la servitude, faible encore dans la foi, Israël nâétait pas préparé à une telle rencontre. Dâailleurs, il résulte de Genèse 15:19-21 et dâExode 3:8 que les Philistins nâétaient pas au nombre des peuples qui devaient être dépossédés à ce moment-là . Dieu avait donc décidé de faire passer Israël par une autre route, celle quâil avait indiquée dès lâabord à Moïse, quand à Sinaï il lui avait donné pour signe (Exode 3:12) le culte que le peuple lui rendrait un jour au pied de cette montagne même.
Ce fut cette marche étrange, en sens opposé au but, qui acheva dâaveugler Pharaon, une fois remis de son premier mouvement de terreur.
Que le peuple se repente : Exode 14:10-12 montre bien que cette crainte était fondée sur la connaissance que Dieu avait des dispositions du peuple.
Un détour. Ce détour par le Sinaï aurait pu nâêtre que dâun an environ. Sâil sâest prolongé en un séjour de quarante ans au désert, câest à cause de lâincrédulité du peuple (Nombres 14:33).
Dans la direction du désert. Il sâagit non du désert dâArabie, à lâorient de la mer Rouge, mais du désert situé à lâouest de cette mer et qui appartenait encore à lâÃgypte.
Vers la mer Rouge. Le nom hébreu de cette mer est Jam Souph, la mer des roseaux ou plutôt la mer des algues; car on ne trouve des roseaux sur ses rives quâà un seul endroit, un peu au sud de Suez, tandis que le fond de la mer est recouvert tout entier dâune forêt de plantes marines dont la transparence de lâeau laisse voir les couleurs variées, rouge, violette, bleue, verte, jaune doré. Quant à notre nom de mer Rouge, il est la traduction du nom grec de mer Erythrée que lui donnaient les anciens et qui sâappliquait aussi au golfe Persique et au bassin voisin de lâocéan Indien. On dérive ce nom de la couleur des habitants ou de celle du sol ou des riches formations de coraux qui se trouvent en plusieurs endroits. Mais il est probable que ce nom est dû à la même cause que celui de mer des algues.
Et les fils dâIsraël étaient forts et valides. On a traduit aussi : militairement bien rangés, ou : bien armés. En tout cas la pensée est celle-ci : capables de supporter les fatigues et les privations de ce voyage à travers le désert.
Comparez Genèse 50:25. Ce dernier vÅu de Joseph montrait combien était ferme chez les patriarches lâattente du retour en Canaan.
Etham devait donc être situé à lâest de Succoth et à la limite du désert de Sur (Exode 15:22), qui est appelé aussi désert dâEtham (Nombres 33:8). Ce grand désert commençait de lâautre côté de la grande dépression dans laquelle se prolonge vers le nord le bassin de la mer Rouge et qui sépare le Delta de lâArabie. Jusquâici on nâa trouvé aucune trace certaine du nom dâEtham. Dâaprès le contexte ce devait être une ville ou forteresse située près du lac Timsa, à lâextrémité de lâÃgypte. Il nâest point dit quâentre le campement de Succoth et celui dâEtham il nây eut quâune journée de marche.
21 et 22
Ces deux versets sont placés ici dans le but manifeste dâindiquer que dès ce moment lâÃternel lui-même se met à la tète du peuple et prend la direction de la caravane. Voir Exode 14:2
Dieu fait pour les Israélites dâune manière surnaturelle ce que, dans lâantiquité, faisaient parfois les généraux pour assurer la marche de leurs troupes. Dâaprès Quinte-Curce, Alexandre fit élever au-dessus de sa tente, en traversant la Caramanie, un signal que lâon pût voir de partout : du feu pendant la nuit et de jour de la fumée. On prétend également que les caravanes en Arabie font porter devant elles, au haut de longues perches, un vase de fer rempli de bois allumé. De là lâimage employée dans un papyrus égyptien dans lequel le commandant dâune expédition militaire est appelé une flamme dans lâobscurité, à la tête de ses soldats.
Ainsi lâÃternel se donnait à connaître aux Israélites comme leur général et leur guide. La colonne de feu et la colonne de fumée nâétaient naturellement quâune même colonne dont on voyait la lueur la nuit et la fumée le jour (Nombres 9:15 et suivants); comparez 2 Chroniques 5:13 et 1 Rois 8:10