Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Chapitres 12 Ã 14
Dieu, juge avant dâêtre libérateur, pour délivrer Israël
Dans les délivrances dont Israël est lâobjet, il y a deux phases, dans lâune desquelles Dieu paraît comme juge, tandis que dans lâautre il se manifeste comme libérateur.
Dieu juge en Ãgypte, et la protection du sang pour Israël
[12:13] Durant la première, Israël, qui nâest point sorti dâÃgypte, est protégé par le sang expiatoire du rachat, qui barre à Dieu le chemin de la vengeance comme juge, et met le peuple infailliblement à lâabri, Dieu nâentrant pas dans les demeures de son peuple : la valeur de ce sang met à lâabri du jugement1.
1 [12:13] Remarquez lâexpression : « Car je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous ». Il nâest pas dit : « vous verrez », mais « je verrai ». Il arrive souvent que lââme dâune personne réveillée ne se repose pas sur sa propre justice, mais sur la manière dont elle voit le sang. Mais ce nâest pas le fondement de la paix, quelque précieux quâil puisse être pour le cÅur dâen être profondément impressionné. La paix véritable est fondée sur le fait que Dieu voit le sang. Lui ne peut manquer de lâestimer à sa pleine et parfaite valeur, comme ôtant le péché. Câest Lui qui abhorre le péché et qui a été offensé par lui; câest Lui qui voit la valeur du sang pour ôter le péché. Mais quelquâun dira peut-être : Ne faut-il pas au moins que jâaie foi en sa valeur ? Câest avoir foi en sa valeur, de voir que Dieu le regarde comme ôtant le péché; votre estimation de cette valeur nâest que la mesure de vos sentiments, tandis que la foi regarde aux pensées de Dieu.
Dieu libérateur du peuple, accompagnant Son peuple dans son voyage
[12:11] Le peuple, les reins ceints, ayant mangé à la hâte lâagneau [12:8] avec les herbes amères de la repentance, [12:51] commence son voyage. Il est encore en Ãgypte, mais actuellement Dieu peut être et est effectivement avec lui.
Jugement des premiers-nés et passage de la mer Rouge
Caractères des jugements exécutés par Dieu
Il est bon de distinguer ici le jugement des premiers-nés [(chap. 12)] et celui du passage de la mer Rouge [(chap. 14)]. En fait de châtiment, lâun est les prémices de lâautre. Le premier aurait dû détourner le Pharaon de sa poursuite téméraire. Mais, envisagé au point de vue du sang qui garde le peuple du juste jugement de Dieu, il signifie quelque chose de plus profond et de plus sérieux que le passage de la mer Rouge, quoique là aussi le jugement soit exécuté. Ce qui est arrivé lors de celui-ci est, il est vrai, la manifestation éclatante de la puissance de Dieu, [15:7-8] qui du souffle de sa bouche détruisait lâennemi sâélevant en rébellion contre lui. Câétait un jugement final qui avait pour caractère dâanéantir les ennemis de Dieu, en délivrant son peuple.
Jugement selon la justice divine, et protection des fidèles par le sang répandu
Mais le sang de la Pâque signifiait le jugement moral de Dieu, et la satisfaction pleine et entière de tout ce quâil est dans son Ãtre. Dieu, tel quâil est dans sa justice, dans sa sainteté, dans sa vérité, ne pouvait pas moralement toucher à ceux qui étaient abrités par ce sang. Son amour envers son peuple avait trouvé ce moyen de satisfaction aux exigences de sa justice contre le péché; [12:13] et à la vue de ce sang qui répondait à toutes les perfections de son Ãtre, il avait passé par-dessus les enfants dâIsraël, selon sa justice et sa vérité même. Toutefois, même en passant par-dessus, Dieu y apparaît comme juge. Câest ce qui fait quâaussi longtemps que lââme sâarrête à contempler exclusivement Jésus comme la victime expiatoire offerte à la justice de Dieu, elle ne jouit que dâune paix incertaine. On chemine en Ãgypte, tout en étant vraiment converti; car Dieu est toujours juge et la puissance de lâennemi toujours présente.
Délivrance de lâennemi par la puissance divine
à la mer Rouge, Dieu agit en puissance, selon les desseins de son amour. Christ dans sa mort sâétant placé au plus profond de notre misère, la puissance de Satan et la colère de Dieu y ont toutes deux déployé leur force; Dieu lui-même est intervenu dans la résurrection pour placer Christ, et nous en Christ, irrépréhensibles devant sa face en amour [(Héb. 9:24)]. [14:28] Par conséquent lâennemi, qui pressait son peuple de près, est détruit sans ressource. Câest ce qui arrivera au dernier jour à Israël, déjà abrité de fait par le sang, aux yeux de Dieu.
Ch. 14 â La mer Rouge, type moral de la délivrance du peuple de Dieu
Délivrance des saints par la mort et la résurrection de Christ
Quant au sens moral du type de la mer Rouge, il a évidemment pour objet la mort et la résurrection de Jésus (au point de vue de lâaccomplissement réel de lâÅuvre dans sa propre efficace comme délivrance par rédemption) et de son peuple
. Dieu y agit pour faire sortir ce dernier, par la mort, du péché et de ce présent siècle, le délivrant absolument de lâun et de lâautre par la mort dans laquelle il avait amené Christ, à lâabri, par conséquent, de toute atteinte de lâennemi1.1 Le Jourdain [(Jos. 3 et 4)] ajoute à cela notre résurrection avec Christ et notre entrée dans les lieux célestes. Rom. 3:21, jusquâà 5:11, nous présente la mort de Christ pour les péchés et notre justification dans sa résurrection; depuis le vers. 12 de ce même chap. 5 jusquâà la fin du chap. 8, la mort au péché. Le péché dans la chair nâest point pardonné, mais condamné (Rom. 8:3); mais nous, comme étant morts, nous ne sommes plus du tout dans la chair; nous sommes vivants à Dieu par Jésus Christ [(Rom. 6:11)]. Lâépître aux Romains ne va pas plus loin que le désert, quoiquâelle nous montre le chrétien le traversant comme vivant à Dieu par Christ; elle ne nous le montre pas encore comme ressuscité avec Christ, ce qui implique notre identification avec Lui là où il est, et ainsi lâunion avec Lui. Dans les Colossiens, nous sommes ressuscités avec Lui [(Col. 3:1)], mais non pas placés dans les lieux célestes. En Ãphésiens 2, nous sommes ressuscités avec Lui, et assis dans les lieux célestes en Lui [(Ãph. 2:6)]; puis commencent la lutte avec les méchancetés spirituelles dans les lieux célestes [(Ãph. 6:12)], et le témoignage à ce qui est céleste, pour autant que câest le Jourdain. Lâépître aux Ãphésiens seule, commence par nous voir morts dans nos péchés [(Ãph. 2:1)], en sorte quâil sâagit dâune nouvelle création et non pas de la mort au péché. Dans un sens cependant, lâeffusion du sang a un caractère plus glorieux. Par elle, Dieu est glorifié, quoique, expérimentalement, nous soyons placés plus haut par le passage du Jourdain. Ce passage également, est le fruit de lâeffusion du sang, qui ne comprend pas seulement le fait que Christ a porté nos péchés pour satisfaire à notre responsabilité, mais encore que Dieu est glorifié en nous amenant dans sa propre gloire avec Christ, ce qui dépasse toute question de responsabilité.
Délivrance par la foi au sang versé et par la puissance de Dieu
Par la foi, nous participons dès maintenant à cette délivrance. Le sang nous met à lâabri du jugement de Dieu. Sa puissance, qui agit en notre faveur en nous ressuscitant avec Christ, et nous place ainsi en grâce auprès de Dieu lui-même, nous affranchit de la puissance de Satan, prince de ce monde1. Le sang, qui nous préserve du jugement de Dieu, est le commencement de la délivrance. La puissance qui nous a vivifiés en Christ, descendu dans la mort pour nous, nous a délivrés de toute la puissance de Satan, qui nous poursuivait, ainsi que de ses attaques et de ses accusations. Nous en avons fini avec lâÃgypte et avec le monde. Le monde, qui veut suivre ce chemin, est englouti2.
1 Lâordre des faits qui se rattachent à la sortie dâÃgypte du peuple juif, met en évidence ces deux grandes vérités : la première, que le sang de Christ garantit du jugement de Dieu, câest le commencement de notre délivrance morale; la seconde, que la puissance qui nous a ressuscités avec Christ nous affranchit de la puissance de Satan, et nous met à lâabri des attaques quâil dirige contre notre paix, en nous poursuivant, même après notre conversion, jusquâà ce que nous ayons traversé la mer Rouge.
2 Ceci est un avertissement solennel; car le monde, qui sâappelle chrétien, se place sur le terrain du jugement à venir et reconnaît quâil a besoin de justice, mais non pas selon Dieu. Le chrétien traverse ce jugement en Christ, sachant quâautrement il est perdu et sans ressources; lâhomme du monde veut le traverser par sa propre force, et il est englouti. â Israël voyant la mer Rouge dans sa puissance, se croit perdu; tel est le sentiment dâune conscience réveillée devant la mort et le jugement. Mais Christ est mort et a porté le jugement pour nous, et nous sommes délivrés par la chose même qui nous effrayait. Lâhomme du monde, voyant la délivrance, veut y arriver par sa propre force, comme sâil nây avait aucun danger, et sa fausse confiance le perd.
La mer Rouge, fin de la délivrance du peuple et début du chemin du racheté
Comme type historique des voies futures de Dieu envers Israël, la mer Rouge termine la suite des événements qui se rapportent à la délivrance du peuple. Comme type moral, elle représente le commencement du chemin chrétien proprement dit, câest-à -dire le chemin de lââme affranchie.