Lectionary Calendar
Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Amos 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-14
La parenthèse du chap. 7:10-17 est suivie dâune nouvelle vision, celle des fruits dâété, qui est comme la conclusion des trois premières (7:1-9). Les fruits mûrs de lâété sont assemblés dans un panier: la récolte est faite. Câest la fin. «La fin est venue pour mon peuple Israël.» LâÃternel répète la parole solennelle du chap. 7:8: «Je ne passerai plus par-dessus lui». En vérité, il nây a plus dâespoir! Israël se trouve devant Dieu avec ses iniquités, nâayant plus le sang de lâagneau pascal qui les couvrait et mettait le peuple à lâabri du jugement. «Et, en ce jour-là , les cantiques du palais seront des hurlements, dit le Seigneur, lâÃternel. Les cadavres seront en grand nombre; en tout lieu on les jettera dehors... Silence!» (v. 3). La joie dâautrefois sâest éteinte, les cantiques, accompagnés des instruments de David, ont cessé; les hurlements leur succèdent. Quel contraste! la joie de vivre fait place à lâhorreur, à une agonie de douleur et dâeffroi. La mort règne; les cadavres ne sont plus même recherchés pieusement pour être brûlés, comme au chap. 6:10; ils sont jetés dehors. Silence! mot terrible répété dans ce jour de la fin. Dieu a parlé, a dit le dernier mot; lâappel des suppliants nâest plus entendu; que personne désormais nâélève la voix! Oh! combien est angoissant le silence qui accompagne ou suit les jugements de Dieu! Nâen faisons-nous pas lâexpérience, dans une mesure encore restreinte, aux jours de malheur que nous traversons? Si la grâce règne encore, nous invitant à lâintercéder en faveur de pauvres pécheurs perdus, les événements actuels ont cependant un caractère tel que nous nous taisons devant lâexécution des jugements de Dieu. Les cadavres sont en grand nombre; en tout lieu ils sont jetés dehors, et nous ne pouvons que garder le silence, sachant que lâorgueil et lâincrédulité des hommes ont amené ces désastres. La chose est décrétée; mais nâoublions jamais que nous sommes encore dans les temps de la grâce et que si nous ne faisons quâassister au déploiement des voies de Dieu, nous pouvons toujours prier du fond du cÅur, pour le salut des pécheurs.
«Ãcoutez ceci, vous qui êtes acharnés après les pauvres pour faire disparaître les débonnaires du pays...» (v. 4). Dans le silence qui sâest fait, la voix de Dieu doit être entendue. Il ne sâagit plus dâécouter afin dâapprendre comment on peut échapper au jugement (5:1-17), mais dâécouter la sentence prononcée. Toute lâiniquité de ceux qui oppriment les débonnaires (ce même caractère se retrouvera dans les derniers temps) est mise au jour: Leur amour du gain, leur indifférence pour le sabbat, leur manque de pitié et de conscience, leur esprit de tromperie, leur égoïsme mesquin. Ces mêmes traits sont déjà mentionnés en 2:6, 7, car câest des dix tribus quâil est spécialement question ici. LâÃternel nâoublie jamais aucune de leurs Åuvres; â il le jure par la gloire quâil avait conférée à Jacob, câest-à -dire à lâensemble de son peuple (v. 7). Quelle mémoire que celle du Juge suprême! Beaucoup de choses peuvent échapper à celle du meilleur juge parmi les hommes; il excusera ou ne condamnera pas certains actes dont il ignore les motifs; mais rien nâéchappe à lâÅil scrutateur qui sonde les cÅurs et les reins. «Pour cela, le pays ne tremblera-t-il pas? Et chacun de ses habitants ne mènera-t-il pas deuil? Et il montera tout entier comme le Nil, et enflera ses flots, et sâabaissera comme le fleuve dâÃgypte» (v. 8). La subversion terrible qui doit accompagner le jugement avait atteint le peuple lors du tremblement de terre qui suivit la prophétie dâAmos et dont il donne une description graphique: Le pays tremblera, la terre sâenflera et sâabaissera en un instant comme le Nil, image de la secousse finale qui ébranlera toute la terre. Israël nâa pas écouté, aussi est-il réservé à une subversion plus terrible que toutes ces calamités partielles.
Ce sera une subversion semblable au jour de lâÃternel dont parlent les prophètes Joël et Zacharie et plus tard le Seigneur lui-même (Matt. 24). «Il arrivera en ce jour-là , dit le Seigneur, lâÃternel, que je ferai coucher le soleil en plein midi, et que jâamènerai les ténèbres sur la terre en plein jour... et je ferai que ce sera comme le deuil dâun fils unique, et la fin sera comme un jour dâamertume» (v. 9, 10). Pour la première fois Amos, en parlant dâévénements prochains, considère par anticipation, ceux de la fin des temps. Ce sera un jour de deuil général et de lamentations, comme la nuit du jugement des premiers-nés en Ãgypte, car aux paroles: «Je ne passerai plus par-dessus lui» des chap. 7:8 et 8:2, il ajoute maintenant (v. 10) «le deuil dâun fils unique». Il nâest pas question ici du jour de repentance du peuple quâon voit, en Zacharie 12:10, se lamentant au sujet du Messie, «comme on se lamente sur un fils unique». Ce sera le jour dâamertume des premiers-nés dâÃgypte, pire même, car il pouvait rester aux Ãgyptiens lâespérance dâune postérité. Ici il ne reste rien. Câest la fin des dix tribus, le jour dâamertume.
Alors le temps mauvais se lèvera sur Israël: «Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, lâÃternel, où jâenverrai une famine dans le pays; non une famine de pain, ni une soif dâeau, mais dâentendre les paroles de lâÃternel. Et ils erreront dâune mer à lâautre, et du nord au levant; ils courront çà et là pour chercher la parole de lâÃternel, et ils ne la trouveront pas» (v. 11, 12). Il nây aura plus possibilité dans le pays dâentendre les paroles de lâÃternel; le peuple dispersé errera dâune mer à lâautre et ne les trouvera pas, quelque désir quâil en ait. Silence! Dieu ne leur parlera plus. Ah! quâils voudraient alors connaître sa pensée, mais elle leur sera cachée. Ce passage décrit la dispersion dâIsraël. Comme le riche en hadès, ils auront soif, sans moyen de la satisfaire. La jeunesse, dans sa beauté et sa force, défaudra, car on ne peut vivre que par la parole de lâÃternel. Il ne leur restera que leurs faux dieux par lesquels ils ont juré. Câest, je nâen doute pas, la condition actuelle des dix tribus.