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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Amos 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-15
V. 1-6
Nous avons ici la dernière vision. Amos voit «le Seigneur se tenant debout sur lâautel»1. Cette attitude est très remarquable. Lâautel de Béthel a été ébranlé, est tombé à terre (3:14), de même que jadis, lorsquâil fut érigé, lâÃternel avait prononcé le jugement contre lui, sous Jéroboam, fils de Nebath (1 Rois 13:3). Lâautel de lâÃternel reste debout, seul fondement de sécurité, lieu du sacrifice, mais aussi, lorsque le Seigneur a été méprisé et rejeté, lieu dâoù partira le jugement. Dieu avait déjà dit: Ils «ne se relèveront jamais» (8:14). Maintenant ce nâest plus lâannonce, mais lâexécution de la sentence. On ne voit pas ici, comme en Ãsaïe 6, le Seigneur assis sur son trône, entre les chérubins, dans le temple, ni la manifestation de sa gloire qui ne peut supporter le mal ou la souillure, ni le fondement des seuils du temple ébranlé à la voix des séraphins. Cette scène-ci est tout autre. Là nous voyons la personne du Seigneur de gloire, ayant, dans le feu de lâautel, le moyen de purifier son prophète; ici, la personne du juge. Il nâest pas dans le temple; lâautel seul est en vue. Le Seigneur se tient sur ce qui aurait été pour Israël la base de sa réconciliation, mais est devenu celle de son jugement, car il avait méprisé lâautel de Jérusalem et lui avait préféré ceux de Béthel, de Guilgal, de Dan et de Beër-Sheba.
1 Non pas «près de lâautel» comme plusieurs traduisent.
La scène qui se déroule ici nâest pas, avons-nous dit, celle du temple, mais celle de la nuit dâÃgypte: «Frappe le linteau, afin que les seuils soient ébranlés, et brise-leur la tête à tous» (v. 1). Elle correspond aux paroles solennelles des chap. 5:17; 7:9; 8:2. Au jour de la Pâque, le sang de lâagneau avait été porté sur le linteau et sur les deux poteaux de la porte; Israël coupable avait négligé de lây porter, et nâavait plus le sang pascal pour détourner le courroux de Dieu. Lâange exterminateur passe, le linteau est frappé, les seuils ébranlés, la maison sâécroule et brise leurs têtes. Cette image dâAmos parle donc à la fois de la destruction des premiers-nés et du tremblement de terre dâOzias: «Le Seigneur, lâÃternel des armées, câest lui qui touche le pays, et il fond; et tous ceux qui y habitent mèneront deuil; et il montera tout entier comme le Nil, et il sâabaissera comme le fleuve dâÃgypte. Câest lui qui bâtit dans les cieux ses degrés, et qui a fondé sa voûte sur la terre; qui appelle les eaux de la mer, et les verse sur la face de la terre; lâÃternel. est son nom» (v. 5, 6; voyez 5:8; 9:5). Sâil reste encore quelque âme après cette subversion, la calamité lâatteindra: «Quand ils pénétreraient jusque dans le shéol, de là ma main les prendra; et quand ils monteraient dans les cieux, je les en ferai descendre; et quand ils se cacheraient au sommet du Carmel, je les y chercherai, et de là je les prendrai; et quand ils seraient cachés de devant mes yeux, au fond de la mer, là je commanderai au serpent, et il les mordra; et quand ils iraient en captivité devant leurs ennemis, là , je commanderai à lâépée, et elle les tuera; et je mettrai mes yeux sur eux pour le mal et non pour le bien» (v. 2-4). Comme cela rappelle le Psaume 139! Mais là , lâhomme trouve le salut en faisant lâexpérience quâil ne peut échapper à Dieu; ici, voulant lui échapper, il rencontre le jugement. Là , Dieu sonde lâhomme pour le bien et non pour le mal et le pécheur trouve que le Seigneur lâa aimé «dès le ventre de sa mère», ici il le rencontre «pour le mal et non pour le bien». Il sâagit, en tout ceci, des voies gouvernementales de Dieu à lâégard dâIsraël, et non de son jugement final. Quand ils seront cachés «au fond de la mer», au milieu de la confusion des peuples, ils deviendront la proie de Satan.
V. 7-15 â La providence de Dieu et la restauration finale dâIsraël
«Nâêtes-vous pas pour moi comme les fils des Ãthiopiens, ô fils dâIsraël? dit lâÃternel. Nâai-je pas fait monter Israël du pays dâÃgypte, et les Philistins de Caphtor, et les Syriens de Kir?» (v. 7). Câest comme si la pensée rejoignait ici celle qui est exprimée dans les deux premiers chapitres du prophète. La providence de Dieu avait fait monter ces nations de Caphtor et de Kir (cf. 1:5), afin quâelles pussent prospérer en des lieux plus favorables. Dieu en avait agi de même envers Israël en le faisant monter dâÃgypte pour lâintroduire dans un pays découlant de lait et de miel. Au lieu de reconnaître les soins de lâÃternel en le servant avec crainte, ces peuples, Israël en tête, étaient devenus des royaumes pécheurs. Aussi les yeux de Dieu étaient sur chacun dâentre eux pour le détruire, à bien plus forte raison quand il sâagissait de son ancien peuple.
Cependant il reste un espoir pour Israël. Si lâÃternel est un juge, il est aussi le Dieu des promesses et ne reniera jamais son caractère: «Seulement je ne détruirai pas entièrement la maison de Jacob, dit lâÃternel. Car voici, je commande, et je secouerai la maison dâIsraël parmi toutes les nations, comme on secoue dans un crible, mais pas un grain ne tombera à terre» (v. 8, 9). La dispersion du peuple parmi les nations est prédite ici, et nous lâavons aujourdâhui sous les yeux. Mais câest Lui qui tient le van dans sa main; la paille peut sâenvoler, pas un grain de blé ne tombe en terre. Au moment voulu Dieu montrera quâil a gardé tous ses élus et nâen a perdu aucun. Lorsque Satan demanda à avoir les disciples pour les cribler comme le blé, il ne réussit quâà délivrer Pierre de sa confiance en lui-même. Il en sera ainsi de la tribulation future du peuple de Dieu. Pas un seul dâentre les siens ne périra dans ces jours dâépreuve où il semblera que nulle chair ne peut être sauvée. Tout autre sera le sort des pécheurs de ce peuple: «Par lâépée... mourront tous les pécheurs de mon peuple, qui disent: Le mal ne nous atteindra pas, et ne viendra pas jusquâà nous» (v. 10).
La transition des événements prochains à ceux de la fin (v. 7-10) nous amène à la bénédiction millénaire, couronnement de la prophétie dâAmos: «En ce jour-là , je relèverai le tabernacle de David, qui est tombé, et je fermerai ses brèches, et je relèverai ses ruines, et je le bâtirai comme aux jours dâautrefois» (v. 11). La maison (le tabernacle) de David, la royauté de Celui auquel Dieu avait assuré ses grâces, sera rétablie, comme aux jours dâautrefois sous le règne de Salomon, après avoir sombré, en apparence pour toujours, dans la secousse qui avait ébranlé la terre. Plus de division en Israël! Il possédera «le reste dâÃdom», car Ãdom ne verra pas, comme dâautres nations, le rétablissement de ses captifs (Jér. 48 - 49); mais Israël possédera aussi toutes les nations sur lesquelles le nom de lâÃternel est réclamé (v. 12). Tel sera le dernier, le seul véritable royaume universel, sous le sceptre du Messie, vrai chef de la maison de David. Jacques, devant le concile de Jérusalem, cite ce passage altéré par la version des Septante, mais uniquement pour prouver que les nations avaient droit aux bénédictions que les Juifs leur contestaient, puisque le nom du Seigneur qui faisait toutes ces choses était réclamé sur elles (Actes 15:16).
«Voici, les jours viennent, dit lâÃternel, où celui qui laboure atteindra celui qui moissonne, et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence; et les montagnes ruisselleront de moût, et toutes les collines se fondront. Et je rétablirai les captifs de mon peuple Israël, et ils bâtiront les villes dévastées et y habiteront, et ils planteront des vignes et en boiront le vin, et ils feront des jardins et en mangeront le fruit. Et je les planterai sur leur terre, et ils ne seront plus arrachés de dessus leur terre que je leur ai donnée, dit lâÃternel, ton Dieu» (v. 13-15).
Ici nous entrons, à pleines voiles, dans le port désiré. Le prophète Joël fait le même tableau de la prospérité matérielle sous le règne millénaire: «Les aires seront pleines de blé, et les cuves regorgeront de moût et dâhuile». «Les montagnes ruisselleront de moût, et les collines découleront de lait, et tous les torrents de Juda découleront dâeau» (Joël 2:24; 3:18). La description est, si possible, encore plus brillante ici, et plus générale, celle de Joël ne sâappliquant quâà Juda. Ce qui était promis conditionnellement en Lév. 26:5: «Le temps du foulage atteindra pour vous la vendange, et la vendange atteindra les semailles» nâavait jamais été réalisé, à cause de lâinfidélité du peuple. Maintenant tout a changé: la bénédiction ne dépend plus de lâobéissance de lâhomme, mais de la fidélité de Dieu à ses promesses, appelée en 2 Pierre 1:1 «la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ». Cela ne peut jamais manquer. Cette magnifique abondance de la création réjouit nos cÅurs à lâavance, quand nous pensons que maintenant elle soupire et est en travail tout entière, dans lâespérance dâavoir part, elle aussi, à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Mais ce ne sera pas seulement la création (v. 14, 15); le peuple lui-même, bien plus cher au cÅur de Dieu, sera restauré. La captivité sera rétablie, câest-à -dire quâil y sera mis fin pour amener la restauration finale. Alors le peuple rebâtira, habitera, plantera, jouira des fruits. Lui-même sera planté sur sa terre et ne pourra plus jamais en être arraché, «dit lâÃternel, ton Dieu».
Quel contraste entre les premiers chapitres et celui-ci, entre «Ainsi dit lâÃternel» pour le jugement et «Ainsi dit lâÃternel» pour la bénédiction. Câest sur cette dernière que Dieu met pour toujours le cran dâarrêt. Jamais les jugements ne sont pour Lui le dernier mot. Seule la gloire éternelle est pleinement digne de Lui. Son bonheur, ô peuple de croyants, est de te la donner, de tâen faire jouir, et de sâappeler «ton Dieu!» (v. 15).