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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Amos 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Chapitre 5:1-17
Le premier avertissement: «Ãcoutez cette parole» â était adressé à «la famille entière» dâIsraël, à qui le Seigneur avait envoyé ses prophètes; mais ils ne les avaient pas écoutés. Alors ces derniers avaient été appelés à assembler contre eux, et tout dâabord contre Samarie, la Philistie et lâÃgypte, puis à rendre témoignage contre leur mondanité et leur idolâtrie (3:13-15).
Le second avertissement: «Ãcoutez cette parole» ne sâadressait plus quâà la montagne de Samarie, à sa recherche insatiable de prospérité matérielle et au mélange odieux du culte de lâÃternel avec celui des faux dieux. Tous les appels avaient été vains; le jour allait venir où ils rencontreraient Dieu face à face.
Mais Dieu ne se lasse pas; Il dit une troisième fois: «Ãcoutez cette parole» (v. 1). Trois est le nombre divin; ici la perfection dans lâavertissement. Quâil récompense, juge ou avertisse, Dieu le fait selon la perfection de son caractère.
Cette parole est une complainte sur la maison dâIsraël qui nâest pas revenue, après tant dâavertissements divers. Il ne reste pour elle que la guerre et ses défaites (v. 1-3); et combien cette parole est appropriée aux jours que nous traversons! La vierge dâIsraël «est tombée, elle ne se relèvera pas... elle est étendue sur sa terre, il nây a personne qui la relève» (v. 2). Elle a perdu presque tous ses guerriers et ne peut plus se défendre contre ses ennemis: «La ville qui allait en campagne avec mille, en aura cent de reste; et celle qui allait en campagne avec cent, en aura dix de reste, pour la maison dâIsraël» (v. 3). «Ainsi dit le Seigneur, lâÃternel»: son sort est fixé désormais.
Au v. 4, cette parole de lâÃternel: «Ainsi dit lâÃternel» (comp. chap. 1 et 2), vient à Israël une dernière fois. Comme tout cela est à la fois solennel et touchant! Câest une dernière porte ouverte sur la vie et sur le salut: «Ainsi dit lâÃternel à la maison dâIsraël: Cherchez-moi, et vous vivrez». «Cherchez lâÃternel, et vous vivrez!» (v. 4, 6). La sentence de mort est déjà prononcée, mais il suffit que vous me cherchiez, après avoir si obstinément refusé de revenir à moi, pour que lâexécution de la sentence soit ajournée. Ne cherchez pas Béthel, ni Guilgal, ni Beër-Sheba, car toute cette fausse religion sera réduite à rien: Béthel deviendra Beth-Aven. Ce nâest pas dâune religion que vous avez besoin, mais de Dieu: «LâÃternel est son nom» (v. 8). Le sort dâIsraël est arrêté pour sa ruine, mais le sort de celui qui cherche lâÃternel au milieu de la ruine est aussi arrêté pour la vie éternelle. Donc, il nâest pas trop tard, mais câest la dernière heure; prenez-y garde! Lâombre de la mort peut être changée en matin sur un seul signe de lâÃternel; mais aussi un seul signe de Lui peut transformer le jour en ténèbres de la nuit. En un instant aussi il peut produire un bouleversement tel que la mer se déverse sur la face de la terre (v. 8). Ces choses auront lieu subitement, comme, deux ans après, eut lieu le tremblement de terre.
Ont-ils écouté? Ont-ils cherché Dieu? (v. 10-12.) Hélas! tous leurs caractères sont énumérés dans les quelques versets qui suivent: leur haine pour celui qui les reprend à la porte, lieu où la justice est rendue et proclamée publiquement devant les anciens; leur abomination de celui qui dit la vérité avec une bonne conscience et un cÅur pur; leur oppression du pauvre et les tributs quâils lui réclament; leur promptitude à se laisser corrompre pour faire fléchir, devant les juges, le droit du pauvre: tout cela en vue de nourrir leur luxe et de satisfaire leurs convoitises. Quelle parole que celle-ci: «Ils oppriment le juste!» Le monde nâa-t-il pas inventé cette affreuse maxime: La force prime le droit? «Ils oppriment le juste!» Nâont-ils pas agi de même envers Jésus?
«Câest pourquoi, en ce temps-ci, le sage gardera le silence, car câest un temps mauvais» (v. 13). Cette vérité est importante pour le jour actuel. Il ne sâagit pas pour le sage, pour celui qui connaît les pensées de Dieu, de sâopposer au mal: il est si grand dans le monde que le jugement seul peut y répondre. Le courant est trop fort pour le rompre, ou lâendiguer. Le sage garde le silence, et se réfugie dans le sanctuaire, loin de toute lâagitation qui lâentoure; il ne proteste pas, nâélève pas la voix, garde ses lèvres closes, se fiant à Dieu pour quâil intervienne, ne sachant souvent ce quâil faut demander comme il convient, et se bornant aux soupirs inexprimables de lâEsprit au-dedans de lui. Il attend le moment où il pourra de nouveau ouvrir la bouche pour célébrer le triomphe, en justice, du seul Seigneur auquel appartienne la victoire.
Si lâinvitation à écouter sâest répétée trois fois (3:1; 4:1; 5:1), celle à «chercher lâÃternel» pour vivre se répète trois fois aussi (v. 4, 6, 14). Quelle sollicitude de la part de Dieu! Ce chiffre divin exprime bien son ardent désir de voir lâhomme échapper à la mort. LâÃternel lui rend le chemin facile! Un seul désir du cÅur vers Lui et le pécheur trouve la vie: «Cherchez-moi», «Cherchez lâÃternel». «Recherchez le bien, et non le mal, afin que vous viviez.» Vous me trouverez en le cherchant; vous le rechercherez en me trouvant! La connaissance de Dieu fait toujours désirer le bien et nous rend capables de le faire, car, en cherchant le Seigneur nous trouvons la vie, une vie capable de haïr le mal et dâaimer le bien (v. 15). Le silence du juste nâest nullement lâindifférence au mal, quâil doit haïr, mais il lui faut avant tout rechercher une sphère dâamour qui élève sa tête par-dessus les ennemis qui lâentourent (Ps. 27:5, 6).
Ah! si le monde pouvait écouter! «Peut-être», est-il dit, «lâÃternel, le Dieu des armées, usera-t-il de grâce envers le reste de Joseph» (v. 15). Hélas! hélas! son état est sans remède! Cependant il y a un reste de Joseph: les opprimés que le Seigneur chérit et dont il prend la cause; un petit Résidu, car lâensemble de la nation est irrémédiablement perdu.
Remarquez encore trois: «Ainsi dit lâÃternel» dans ce chapitre (v. 3, 4, 16); de nouveau le nombre de la perfection divine. Ce même mot se répétait huit fois (2 X 4) dans les deux premiers chapitres, en rapport avec le gouvernement de la terre; ici trois fois, en rapport avec le peuple de Dieu. à la troisième fois le jugement est prononcé définitivement et sans appel: «Je passerai au milieu de toi, dit lâÃternel». Nous verrons aux chap. 7:8 et 8:2 quâil nây a plus pour ce peuple de délivrance par lâagneau pascal, nous voyons ici quâil ne reste plus pour Israël que le jugement mémorable exécuté contre lâÃgypte, la nuit où lâagneau pascal fut égorgé: «Je sortirai au milieu de lâÃgypte», avait dit lâÃternel; et encore: «Je passerai par le pays dâÃgypte cette nuit-là » (Ex. 11:4; 12:12).
Chapitre 5:18-27
Chapitre 5 (v. 18) à 6 â Les deux «Malheur»
Chapitre 5 (v. 18-27)
«Malheur à vous qui désirez le jour de lâÃternel! à quoi vous servira le jour de lâÃternel? Il sera ténèbres, et non lumière» (v. 18). Dans ces chapitres lâÃternel prononce deux «malheur» sur Israël; au chap. 23 de Matthieu il en prononce sept, chiffre de la plénitude, parce que le peuple et ses conducteurs avaient mis le comble à leur iniquité en rejetant définitivement leur Messie, venu en grâce au milieu dâeux. Pauvre peuple! il compte ici sur une ère de prospérité, accompagnant ou plutôt suivant le jour où la vengeance de Dieu se serait exercée sur les nations qui les opprimaient! Nâest-ce pas ce que lâon entend de toutes parts dans les jours que nous traversons?
Le jour de lâÃternel quâils espéraient était celui où la vengeance de Dieu sâabattrait sur eux. Ici le «malheur» sâadresse de nouveau à tout Israël, à la «famille entière» (voyez 3:1). Ils comptaient avoir Dieu pour eux, et il était contre eux, à la manière dâÃgypte. Ils sâappuyaient sur leur religion, mais quâétait-elle pour Dieu? «Je hais, je méprise vos fêtes, et je ne flairerai pas de bonne odeur dans vos assemblées solennelles; si vous mâoffrez des holocaustes et vos offrandes de gâteau, je ne les agréerai pas, et je ne regarderai pas le sacrifice de prospérités de vos bêtes grasses. Ãte de devant moi le bruit de tes cantiques; et la musique de tes luths, je ne lâécouterai pas» (v. 21-23). Nâest-ce pas ce que dit Ãsaïe? (1:10-15). Le Seigneur hait la religion de lâhomme; câest le cÅur quâIl recherche, et la conscience, non pas les formes. Il en est de même aujourdâhui. On peut se vanter dâavoir des formes de culte correctes et scripturaires, penser quâelles attirent sur les peuples lâapprobation de Dieu et le privilège dâavoir Dieu pour eux; on crie: «Dieu est avec nous», et lâon oublie ses jugements. Le jour de lumière attendu sera un jour de ténèbres, celui de lâÃternel, le contraire dâun jour de délivrance (v. 18, 20; 5:8). On sâenfuit de devant le lion dévorant, mais un autre jugement vous rencontre pour vous étouffer; on croit avoir trouvé un refuge, une maison, une muraille, sur laquelle on sâappuie et lâon met la main sur le serpent qui vous mord, au lieu de trouver Dieu qui vous protège. Dieu hait toutes les formes extérieures de culte; les sacrifices et les cantiques ne trompent pas Dieu. Le jugement est là ; rien ne lâarrête. «Que le jugement roule comme des eaux, et la justice comme un fleuve qui ne tarit pas!» (v. 24). Câest là ce qui attend les hommes. Ils veulent la paix et la lumière sans rechercher le bien au lieu du mal â la protection de Dieu, sans la vie qui met à lâabri du jugement. Nâest-ce pas toute leur histoire? En avait-il été autrement dès leur sortie dâÃgypte, dâoù ils avaient apporté leurs faux dieux? Ãtait-ce à Dieu quâils avaient offert pendant quarante ans des sacrifices et des offrandes dans le désert? Jadis Dieu les avait supportés, car on ne voit pas trace de cette idolâtrie-là dans le récit de lâExode où Dieu est occupé à leur montrer en figure, dans les sacrifices de la loi, lâexpiation de leurs péchés par Christ, seul chemin pour quâils fussent réconciliés avec Lui. Mais Dieu avait pris note de toutes ces abominations depuis le Kiun de leurs images et lâétoile de leur Dieu, jusquâau veau dâor, couronnement de leurs transgressions; et quand Lui les avait jugés, avaient-ils ensuite, pendant quarante ans, abandonné leur idolâtrie? Telle est la cause première de son jugement final. Il était décrété, dans les voies de Dieu, quâils seraient transportés au-delà de Damas (v. 27). Depuis les jours dâautrefois leur révolte contre Dieu nâavait fait que sâaccroître, jusquâau rejet définitif du Fils de Dieu. Câest ce que dit Ãtienne, en leur annonçant que Juda serait transporté au-delà de Babylone (Actes 7:43). Telle est encore aujourdâhui la condition de ce peuple. Le Dieu des armées (v. 27) nâétait plus avec les armées dâIsraël, ni, ajoutons-le, avec aucune armée, sauf pour sâen servir comme instrument de ses jugements.
Tout cela sâadresse à lâensemble du peuple, bien que, dans Amos, les dix tribus soient toujours au premier plan.