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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Amos 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-13
Ici nous entendons pour la seconde fois (v. 1; voyez 3:1): «Ãcoutez cette parole». Le prophète ne sâadresse plus à la famille entière dâIsraël, comme au v. 1 du chap. 3, mais aux dix tribus et à la montagne de Samarie. Il descend, pour ainsi dire, de son observatoire élevé de Thekoa, entre sur le territoire dâÃphraïm et prophétise à Béthel:
«Ãcoutez cette parole, vaches de Basan, qui êtes sur la montagne de Samarie, qui opprimez les chétifs, qui écrasez les pauvres, qui dites à vos maîtres: Apporte, afin que nous buvions! Le Seigneur, lâÃternel, a juré par sa sainteté, que, voici, des jours viennent sur vous, où il vous enlèvera avec des hameçons, et votre postérité avec des haims de pêche. Et vous sortirez par les brèches, chacune droit devant elle, et vous serez lancées vers Harmon, dit lâÃternel» (v. 1-3).
La première comparaison est tirée des images si fréquentes chez Amos, suggérées par les troupeaux. Les «vaches de Basan» ne sont point, comme quelques-uns ont pensé, les femmes de Samarie, en contraste avec les «taureaux de Basan», image de la force brutale; mais elles représentent ici un troupeau de choix engraissé dans les plantureux pâturages du plateau de Basan, au-delà du Jourdain. Leur nourriture est lâoppression des chétifs et lâécrasement des pauvres. Les maîtres qui les paissent, leurs rois, leur fournissent de quoi satisfaire leur soif de bien-être. Je crois que lâivrognerie, si souvent signalée comme une des plaies dâÃphraïm, nâest pas exclue de cette image (voyez pour notre prophète 2:8; 5:11; 6:6). Tout ce passage se rapporte à la prospérité matérielle de Samarie et aux excès qui lâaccompagnent, mais ce bien-être est acquis aux dépens des chétifs et des pauvres quâelle opprime. En petit, cette histoire dâIsraël est une figure de lâhistoire du monde à la veille de sa ruine finale. De plus en plus lâambition des hommes et de leurs gouverneurs tend aujourdâhui vers la prospérité matérielle. Un gouvernement qui satisfait à cette demande: «Apporte, afin que nous buvions» est le bienvenu de son peuple. Les riches eux-mêmes forment des «trusts» pour acquérir des milliards, ruinent toutes les petites industries et les empêchent de vivre. Les Ãtats font des efforts immenses et soutenus pour acquérir la prépondérance industrielle sur les autres nations et empêcher leur développement. Avec la prospérité matérielle, les excès, lâimmoralité augmentent et se multiplient. La réforme morale est, malgré les apparences, entièrement étrangère à lâesprit des hommes, car «la crainte de Dieu nâest pas devant leurs yeux». LâÃternel rugit de Sion, et en un instant toute cette prospérité est frappée de mort. La sainteté de Dieu nâa pu supporter plus longtemps toute cette injustice. Nâest-ce pas un exemple frappant de ce qui nous arrive aujourdâhui? Les jours sont venus: lâépouvante tombe sur le troupeau affolé, qui sort en masse par les brèches, dans une confusion inexprimable, ne sachant où son chemin le conduit. Ici survient une autre image, fréquente dans les prophètes pour indiquer le résultat des invasions de lâennemi: les hameçons pour prendre chaque poisson et lâamener à la mort, les haims de pêche (dâautres traduisent les crocs) pour les réduire en captivité. «Harmon» nâa pas été identifié et a donné lieu à beaucoup de commentaires; je pense quâil indique le lieu où la population de Samarie va être transportée.
«Venez à Béthel, et péchez! à Guilgal, multipliez la transgression! Apportez le matin vos sacrifices, tous les trois jours vos dîmes; et faites fumer du pain levé en sacrifice dâactions de grâces; et publiez des offrandes volontaires, annoncez-les! Car câest ainsi que vous aimez à faire, fils dâIsraël, dit le Seigneur, lâÃternel» (v. 4, 5).
Avec la satisfaction de leurs convoitises, un second trait les caractérise: leur religion. Ce qui la rend plus odieuse, câest quâils en ont gardé la forme extérieure. Béthel, où Dieu sâétait révélé à Jacob, où Jacob, près dây retourner, avait enterré toutes les idoles de sa famille (Gen. 35:1-5); Béthel, lieu dont lâidolâtrie avait été bannie, était devenue le lieu du veau associé par Jéroboam 1er, au nom de lâÃternel! Ce spectacle nâest-il pas, dans une mesure, celui quâoffre la chrétienté? Elle a gardé lâapparence extérieure du culte de Dieu, en y introduisant ses idoles. Guilgal, où la chair avait été jugée et retranchée, offrait le même culte hybride; lâhomme y apportait son impureté et ses transgressions! à jour fixe il venait offrir à Dieu des sacrifices et des dîmes, et faisait fumer du pain levé, un culte dans la chair, au lieu des pains sans levain dâune vie sainte, consacrée à lâÃternel. Il publiait des offrandes volontaires, pour sâacquérir devant le monde un renom de piété, car il nâavait aucune pensée de les offrir à Dieu.
Les jugements de Dieu étaient la conséquence de cette fausse religion; la famine, la sécheresse, atteignaient un homme et épargnaient son voisin, preuve évidente que ces plaies ne pouvaient être attribuées au hasard, mais à Dieu lui-même qui les infligeait. La perte de leurs récoltes, une peste pareille à la plaie dâÃgypte qui était tombée jadis sur leurs ennemis, un renversement comme la subversion de Sodome et de Gomorrhe, les avaient visités; un tison sauvé de lâincendie, misérable reste, déjà à moitié consumé, leur restait encore (v. 4-11). «Et vous nâêtes pas revenus à moi, dit lâÃternel!» Cinq fois ce terme douloureux de reproche se répète. Rien nâavait pu les amener à la repentance. Ils nâavaient pas entendu lâappel: «Ãcoutez cette parole», nâavaient pas compris que Dieu leur parlait par ces événements, et ne sâétaient pas convertis. Le monde dâaujourdâhui est-il meilleur quâIsraël? La chrétienté a-t-elle prêté lâoreille à tant dâavertissements partiels qui se répétaient, au cours des années? Il a fallu, comme jadis, que «le lion rugît». Si le berger arrache encore quelques restes à lâennemi, si le sauveteur retire encore quelque tison de lâincendie, lâensemble de la nation ne revient pas à Dieu. Que lui sera-t-il fait et quel sera son sort? il ne lui reste quâune chose: «Prépare-toi à rencontrer ton Dieu. Car voici, Celui qui forme les montagnes et qui crée le vent, et qui déclare à lâhomme quelle est sa pensée, qui de lâaube fait des ténèbres, et qui marche sur les lieux hauts de la terre â lâÃternel, le Dieu des armées, est son nom!» (v. 12, 13). Quel sera, dans ce moment-là , le sort des hommes? Israël avait-il pu supporter, malgré toute sa préparation, la présence de Dieu assis sur le Sinaï? (Ex. 19:11, 15). Ãpouvantés et tout tremblants, ils auraient voulu que la parole ne leur fût pas adressée! Lorsquâils se préparent à le rencontrer, leur sentence est déjà prononcée dâavance. Dieu les jugera non seulement dâaprès leurs actes, mais dâaprès lâétat de leur cÅur, lui qui en connaît les intentions et qui «déclare à lâhomme quelle est sa pensée»; et quand ce jour se lèvera pour Israël, pour lâhomme, ce sera lâaube des ténèbres éternelles (voyez Joël 2:2).