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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Nouvelles victoires
Après le chapitre 7 qui est, au moral, le point culminant de toute lâhistoire de David, le chap. 8 relate une série de victoires. Les victoires de notre chapitre ont pour point de départ la communion de David avec son Dieu, comme celles du chap. 5 étaient le fruit de sa dépendance et de son obéissance. Quand nous sommes en communion avec Lui, Dieu nâa pas besoin de nous discipliner, comme il le fit dans le cas dâUzza. La communion nous permet de marcher en avant, certains dâêtre dans le chemin de Dieu, sans avoir besoin dâune instruction spéciale qui nous le fasse connaître, et nous pouvons réaliser cette parole: «Je tâinstruirai, et je tâenseignerai le chemin où tu dois marcher; je te conseillerai, ayant mon Åil sur toi». Notre chemin devient celui de Dieu, parce que nos pensées ne diffèrent pas des siennes. Aussi est-il dit à deux reprises dans ce chapitre: «LâÃternel sauvait David partout où il allait1» (v. 6, 14).
1 Il faut aussi remarquer que les victoires du chap. 5 suivent lâétablissement de la royauté en Sion, et celles du chap. 8, lâétablissement du trône de Dieu au même lieu. Dans le premier cas, Dieu revendique vis-à -vis des nations le caractère et la dignité de son oint, dans le second, sa propre gloire comme Dieu dâIsraël. Les nations devront se courber sous cette double suprématie. Je ne doute pas que des événements pareils ne précèdent lâétablissement définitif des bénédictions millénaires.
Comme le Seigneur à la fin, quand il jugera les nations, David leur applique diversement le jugement, soit selon le caractère de ses ennemis, soit suivant la façon dont ils se sont conduits envers son peuple.
Il frappe dâabord les Philistins et les subjugue (v. 1), en sâemparant de leur capitale MéthegAmma1, et ces ennemis jurés dâIsraël sont privés par là de ce qui était le boulevard de leur force.
1 «Le frein de la capitale».
Moab est lâennemi orgueilleux, sâélevant contre Dieu et contre son oint, le peuple cruel et sans pitié pour Israël. David en détruit les deux tiers, mais il fait grâce à un résidu auquel il conserve la vie: «Il en mesura... un plein cordeau pour les laisser vivre». «Ils devinrent serviteurs de David: ils lui apportèrent des présents» (v. 2).
De même les Syriens de Damas, venus au secours dâHadadézer, roi de Tsoba, vaincus par la puissance de David, «devinrent ses serviteurs: ils lui apportèrent des présents» (v. 3-6).
Aux v. 13-14, Ãdom est entièrement subjugué. En 1 Chron. 18:12, câest par la main dâAbishaï, frère de Joab; au Ps. 60, par Joab lui-même. Quels que soient les instruments employés, la victoire est attribuée ici à David. Ãdom est la seule de toutes les nations, renaissant à la fin pour le jugement, dont aucun «reste» ne sera conservé. Dieu le jugera sans merci pour la manière dont il sâest comporté vis-à -vis de son peuple, car il était le plus méchant et le plus ardent à le vouloir détruire. Nâavait-il pas jadis «refusé de laisser passer Israël par ses limites» pour entrer en Canaan? (Nomb. 20:21). «Ãternel!» dit le résidu affligé de Babylone, «souviens-toi des fils dâÃdom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient: Rasez, rasez, jusquâà ses fondements!» (Ps. 137:7). Le prophète Abdias, dont lâunique sujet est le jugement dâÃdom, dit: «La maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph, une flamme; et la maison dâÃsaü sera du chaume; et elles y mettront le feu et la dévoreront; et il nây aura pas de reste de la maison dâÃsaü, car lâÃternel a parlé» (v. 18); tandis que toutes les autres nations conserveront un «reste». Ainsi sâaccomplira à la fin cette parole terrible de lâÃternel: «Jâai haï Ãsaü» (Mal. 1:3), car, dit Abdias, «lâÃternel a parlé».
Un autre événement a lieu, au v. 9 de notre chapitre. Tohi, roi de Hamath, apprenant que David avait frappé Hadadézer qui était continuellement en guerre avec lui, envoie au roi son fils Joram avec des vases dâargent, dâor et dâairain. Tohi reconnaît de sa libre et franche volonté la délivrance que Dieu a opérée par David et nâoffre pas ses présents par contrainte (conf. v. 2, 6).
Tout ceci nous montre que les nations auront des caractères très divers au temps de la fin. Les unes seront brisées avec une verge de fer et forcées de se soumettre; dâautres se donneront lâapparence de la soumission, comme il est dit: «Les fils de lâétranger se sont soumis à moi en dissimulant» (Ps. 18:45; 2 Sam. 22:45); dâautres enfin, non pas comme un Tohi isolé, mais une grande foule que personne ne pourra dénombrer (Apoc. 7:9, 10), se soumettant au joug du Christ, accepteront sa victoire comme leur délivrance.
Tout le butin de la victoire sur lâennemi (v. 11, 12), aussi bien que les offrandes volontaires de Tohi sont consacrés par David à lâÃternel. Il ne sâen attribue quoi que ce soit. à quoi ces richesses serviront-elles? 1 Chron. 18:7, 8, nous montre quâelles furent apportées à Jérusalem et que, de la grande quantité dâairain, Salomon fit pour le temple de lâÃternel «la mer dâairain, et les colonnes, et les vases dâairain». Au chapitre 6, David avait donné au trône de lâÃternel la place qui lui était due dans le gouvernement du royaume. Dès lors, sa seule pensée câest que le fruit de toutes ses victoires soit employé à orner lâhabitation définitive et immuable de son Dieu au milieu dâIsraël. Les victoires du chap. 5 avaient servi à lâaffermissement du trône de David; celles du chap. 8, à la glorification du trône de Dieu qui siège entre les chérubins.
Deux ou trois Psaumes se rattachent, dâune manière spéciale, aux événements de ce chapitre. Il est intéressant de voir comment les chants prophétiques de David sont le fruit de ses expériences personnelles ou sây relient, mais aussi comment ces expériences ne sont quâun faible facteur dans le cours prophétique des événements, une image atténuée des souffrances de Christ et des gloires qui suivront.
Le Psaume 60, se rapportant à notre chapitre, nous prouverait, si cela était nécessaire, que ces événements ne sont pas simplement lâhistoire de David, mais représentent en type lâétablissement futur, sur la terre, du royaume de Christ.
La suscription de ce Psaume1 nous annonce quâil est un «témoignage de David pour enseigner; quand il fit la guerre contre les Syriens de Naharaïm (Mésopotamie) et contre les Syriens de Tsoba, et que Joab revint et frappa les Ãdomites dans la vallée du Sel, au nombre de douze mille». Le début de ce Psaume est remarquable: «à Dieu! tu nous as rejetés, tu nous as dispersés, tu tâes irrité; ramène-nous. Tu as fait trembler la terre, tu lâas fendue: répare ses brèches, car elle chancelle. Tu as fait voir à ton peuple des choses dures, tu nous as donné à boire un vin dâétourdissement» (v. 1-3). Aucune circonstance du second livre de Samuel ne correspond à ces paroles, mais câétait bien là lâhistoire dâIsraël dans le premier livre. à la suite de son infidélité sous la sacrificature et sous la royauté de Saül, Israël avait, en effet, bu le vin dâétourdissement à la fin de ce livre; il le boira, bien plus mortel encore, sous lâAntichrist.
1 Le second livre des Psaumes, auquel appartient le Ps. 60, a trait aux circonstances futures du résidu quand il sera chassé de Jérusalem, et nous amène jusquâà lâétablissement du royaume de David et à la victoire sur les nations. Le Ps. 72 termine ce livre par le règne de Salomon établi sur son peuple comme roi de justice et de paix.
«Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité, afin que tes bien-aimés soient délivrés» (v. 4, 5). Quelle est cette bannière! Câest David, comme nous le voyons en Ãsaïe 11:10. «Et, en ce jour-là il y aura une racine dâIsaï, se tenant là comme une bannière des peuples: les nations la rechercheront, et son repos sera gloire». Cette bénédiction nâest que partielle dans notre chapitre: elle aura son plein accomplissement en «Jéhovah-Nissi» (lâÃternel mon enseigne), en Christ, vraie racine dâIsaï, avant son établissement comme vrai Salomon dans son règne. Lui sera la bannière autour de laquelle Israël se rassemblera pour marcher de victoire en victoire. «Afin que tes bien-aimés soient délivrés»: en effet, ces victoires du vrai David seront la délivrance du résidu dâIsraël.
(v. 6). «Dieu a parlé dans sa sainteté: je me réjouirai; je partagerai Sichem et je mesurerai la vallée de Succoth». Sichem, Succoth, nous rappellent le commencement de lâhistoire dâIsraël, dans la personne de Jacob, son père (Gen. 33:17-20). Ce sont les premiers endroits où il sâétablit quand, après avoir erré en pays étranger, il rentre sur la terre de la promesse. Il en sera de même pour le résidu dâIsraël, entourant le vrai David, et rentrant à sa suite en possession de son pays.
(v. 7). «Galaad est à moi, et Manassé est à moi, et Ãphraïm est la force de ma tête; Juda est mon législateur». Toutes les tribus dâIsraël reconnaîtront le vrai roi.
(v. 8). «Moab est le bassin où je me lave; sur Ãdom jâai jeté ma sandale. Philistie, pousse des cris de triomphe à mon sujet!» Le Messie ayant été reconnu, les trois grands ennemis de notre chap. 8 sont subjugués; la Philistie reconnaît hautement la suprématie de lâoint de lâÃternel.
Aux v. 9-12, le résidu demande: «Qui me conduira dans la ville forte! Qui me mènera jusquâen Ãdom?» et répond: «Ne sera-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as rejetés et qui nâes pas sorti, ô Dieu, avec nos armées». Un plus grand que David, leur Messie, Dieu lui-même, sera là pour les conduire. Ce Psaume, provoqué par les expériences de David et les faits de son histoire, sâapplique donc dâune manière positive à la personne du Seigneur Jésus.
Nous retrouvons ce même Ps. 60, en partie du moins, au Ps. 108:7-14, du cinquième livre. Les premiers versets (v. 1-5) sont empruntés au Ps. 57:7-11 du deuxième livre. Le Ps. 57 fut composé lors de la fuite de David devant Saül, dans la caverne. Aux v. 7 à 11, David se réjouit des résultats de la délivrance que lâÃternel a opérée en sa faveur. Il passe en quelque sorte du premier au second livre de Samuel et dit: «Mon cÅur est affermi, ô Dieu! je chanterai et je psalmodierai... Ãveille-toi, mon âme! Ãveillez-vous, luth et harpe! Je mâéveillerai à lâaube du jour. Je te célébrerai parmi les peuples, ô Seigneur! je chanterai tes louanges parmi les peuplades; car ta bonté est grande par-dessus les cieux, et ta vérité atteint jusquâaux unes. Ãlève-toi, ô Dieu! au-dessus des cieux; que ta gloire soit au-dessus de toute la terre».
Les vers. 6-13 du Ps. 108 sont les mêmes quâau Ps. 60, mais la pensée y diffère de celle de ce dernier; câest-à -dire que David remporte la victoire, afin que lâÃternel soit célébré parmi les nations et aussi que ses bien-aimés soient délivrés, tandis quâau Ps. 60, il nâest question que de la délivrance de ses bien-aimés.
Les circonstances du cinquième livre des Psaumes, dont le Ps. 108 fait partie, sont le retour dâIsraël dans son pays, non pas encore sous le règne de Salomon, type de Christ pendant le millénium, mais sous le règne de David, le roi de grâce, et en des temps troublés (comme en 2 Sam. 8) par lâapparition de lâAssyrien qui veut sâemparer de la terre dâIsraël, à lâaube de la période millénaire. Lorsque tous les ennemis sont défaits et que le roi «a poussé, des cris de triomphe sur la Philistie» (conf. Ps. 60:10), le résidu demande qui le conduira jusquâen Ãdom (vers. 10). Ãsaïe 63:1-6, nous donne la réponse: «Qui est celui-ci qui vient dâÃdom ...? Jâai été seul à fouler le pressoir, et dâentre les peuples pas un homme nâa été avec moi... Car le jour de la vengeance était dans mon cÅur, et lâannée de mes rachetés était venue... Et jâai foulé les peuples dans ma colère».
Ce sera la dernière des victoires successives du Messie sur ses ennemis: tout seul, il les foulera aux pieds.
Combien il est intéressant de rapporter toute lâhistoire de lâAncien Testament à son antitype, et de ne pas sâen tenir aux enseignements moraux que lâon peut en tirer, car la Parole tout entière nous parle du Seigneur Jésus. Câest Lui quâil nous faut y chercher avant tout. Si nous étudions la Parole avec prière, sous le regard du Seigneur, elle nous amène nécessairement à la connaissance de sa Personne. Nous avons besoin dâêtre occupés de Lui, avant tout. Alors la gloire de son royaume, sa victoire sur les nations, la reprise de ses relations avec son peuple, seront pour nous dâun immense intérêt, bien que ces choses ne nous concernent pas personnellement. Nous nous réjouirons à la pensée de le voir occuper la place qui lui est due, car lâÃternel établira ce règne de gloire sur la terre pour Celui qui a accompli lâÅuvre merveilleuse de la rédemption, Åuvre par laquelle Dieu a été pleinement glorifié, et nous a sauvés pour toujours.
Nous sommes arrivés ici à lâune des divisions du livre. Cette division est marquée par les v. 15 à 18 de notre chapitre. Nous les retrouverons avec quelques modifications, au chap. 20:23-26. Ces versets nous présentent lâordre du règne de David, et le chap. 8 termine proprement lâhistoire de lâétablissement du roi comme type du Messie. Mais la présence de Joab à la tête de lâarmée, lâexercice de la sacrificature par deux souverains sacrificateurs, nous prouvent que lâordre définitif nâest pas encore fondé, comme il le sera sous le règne de Salomon.