Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
Communion
Les deux chapitres précédents nous ont montré les changements importants produits dans les voies de Dieu envers Israël par lâétablissement, en Sion, de la royauté de David. Le roi y amène lâarche, associant ainsi le trône de Dieu à son gouvernement. Ce nâest pas encore, nous lâavons vu, un état de choses fondé à perpétuité, comme sous le règne de Salomon.
Câest pourquoi nous ne trouvons pas ici lâordre régulier du culte. David amène lâarche à Jérusalem, mais non pas les autres objets du tabernacle. Il dresse pour lâarche une tente, mais ce nâest pas la tente du désert. Ils placèrent lâarche de lâÃternel «en son lieu, dans la tente que David avait tendue pour elle» (6:17). Le tabernacle lui-même, avec lâautel, se trouvait autre part.
Dans le premier livre de Samuel, le tabernacle et lâarche sont à Silo. Lâarche est emmenée en captivité par les Philistins, mais quand elle remonte en grâce, elle ne retrouve pas sa place en Silo, dans lâendroit où lâon pouvait sâapprocher de Dieu par le sacrifice.
Dans le deuxième livre de Samuel, Silo disparaît, mais le tabernacle nâest pas transporté à Jérusalem. On le retrouve à Gabaon, sans quâil nous soit dit comment il y est arrivé. Une chose est certaine, câest que le tabernacle et lâautel de lâholocauste sont à Gabaon lorsque David amène lâarche sur la montagne de Sion: «Et David laissa là , devant lâarche de lâalliance de lâÃternel, Asaph et ses frères, pour faire le service devant lâarche continuellement, selon lâÅuvre de chaque jour... et Tsadok, le sacrificateur, et ses frères les sacrificateurs, devant le tabernacle de lâÃternel, au haut lieu qui était à Gabaon, pour offrir des holocaustes à lâÃternel sur lâautel de lâholocauste continuellement» (1 Chron. 16:37-41). Plus tard, lors de la peste de Jérusalem, quand David, sur lâordre de lâÃternel, bâtit un autel sur la colline de Morija et y sacrifie, il est dit: «Le tabernacle de lâÃternel, que Moïse avait fait dans le désert, et lâautel de lâholocauste, étaient en ce temps-là sur le haut lieu de Gabaon; et David ne put point aller devant cet autel pour rechercher Dieu, car il était épouvanté à cause de lâépée de lâange de lâÃternel» (1 Chron. 21:29, 30). Câest encore à Gabaon que Salomon sacrifiait au début de son règne: «Et le roi sâen alla à Gabaon pour y sacrifier, car câétait le principal haut lieu; Salomon offrit mille holocaustes sur cet autel» (1 Rois 3:4).
Tout cela nous montre, pendant le règne de David, un état de désordre ou plutôt de grande faiblesse quant au culte de lâÃternel. Silo était virtuellement abandonné depuis la ruine de la sacrificature (Ps. 78:60, 61); la maison de lâÃternel nâétait pas encore bâtie à Jérusalem et le culte était pour ainsi dire scindé entre lâarche de Sion et lâautel de Gabaon. Les autres ustensiles étaient restés dans le tabernacle. Ils sont mentionnés en 1 Rois 8:4. Gabaon étant une ville des fils dâAaron (Jos. 21:17), on peut supposer que, comme pour Nob (1 Sam. 21:6), les objets du sanctuaire sây trouvaient sous la garde des sacrificateurs.
Quoi quâil en soit, le culte de lâÃternel, sous le règne de David, était bien loin de ce quâil aurait dû être. Mais une chose suffisait à David, objet de tous ses désirs pendant ses afflictions (Ps. 132:1-8): il avait trouvé un lieu de repos pour le trône de lâÃternel des armées, pour lâarche de sa force. Là où David était établi, il avait maintenant avec lui le Dieu dâIsraël, car «le nom» (6:2) représente la personne. Sa ressource, précieuse entre toutes, au milieu de la dispersion des objets saints, en un temps de transition auquel allait succéder la gloire de son successeur, sa ressource, dis-je, était la présence de Dieu lui-même avec lui et avec son peuple Israël.
Câest aussi, dans le jour actuel, ce qui constitue la bénédiction des fidèles. LâÃglise est dans un état de ruine et de véritable désordre, mais une chose nous suffit: câest dâavoir la présence personnelle du Seigneur au milieu de nous. Ayant un tel privilège, comment nous laisserions-nous décourager par lâétat de choses qui nous entoure? Avec Lui, bien mieux que David, nâavons-nous pas le culte? Cette présence suffisait à remplir de joie et dâactions de grâces le cÅur du roi.
Au chap. 7, David habite dans sa maison: la puissance de Dieu lui a donné du repos de tous ses ennemis; sa royauté est proclamée, lâarche est avec lui. Alors, dans son affection pour lâÃternel, il désire lui bâtir un lieu permanent de repos. Lâarche pourrait-elle encore habiter «sous des tapis», dans une demeure de passage, quand David habite une maison de cèdres, solide et fondée dans sa beauté? Il fait part de son désir à Nathan, le prophète; désir dâun cÅur pieux, car il voulait voir la gloire établie en Israël. Nathan lâapprouve: «Va, fais tout ce qui est dans ton cÅur, car lâÃternel est avec toi» (v. 3).
Si David sâoccupait pieusement du repos de Dieu en Israël, ni lui, ni le prophète, ne connaissaient le moment que Dieu avait décrété pour cela. David ne devait pas faire ce qui était dans son cÅur; il lui fallait dépendre de Dieu et sâattendre à Lui. Nathan ne pouvait pas se fier à son don de prophète pour diriger David. Le roi, malgré sa piété, se trompe; le prophète, avec toutes ses lumières, fait erreur.
David est un homme qui dépend réellement de lâÃternel, mais en combien dâoccasions cette dépendance lui fait défaut! Il ne pouvait pas même se confier à son affection pour le Seigneur et venait de lâapprendre lors de la «brèche dâUzza»; il devait interroger Dieu, et pas plus que le roi, Nathan nâétait exempt de cette obligation. Il faut que chacun de nous, individuellement, ne dépende que de Dieu; les hommes les plus pieux ne peuvent Le remplacer. Lot marche un temps avec Abraham; hélas, quelle fut sa fin! Abraham marchait avec Dieu; considérons lâissue de sa conduite et imitons sa foi. Certes, nous pouvons écouter des conseils, en demander à ceux qui sont plus avancés que nous en connaissance, en sagesse, en vraie piété; câest ce que font les cÅurs humbles qui nâont pas confiance en eux-mêmes, â mais nous ne devons dépendre que de Dieu pour nos décisions et pour notre marche.
LâÃternel a compassion de son serviteur; il voit dans son cÅur le désir de lâhonorer et lui révèle sa pensée secrète. «Il arriva, cette nuit-là , que la parole de lâÃternel vint à Nathan, disant: Va, et dis à mon serviteur, à David: Ainsi dit lâÃternel: Me bâtirais-tu une maison pour que jây habite? Car je nâai pas habité dans une maison, depuis le jour où jâai fait monter les fils dâIsraël hors dâÃgypte, jusquâà ce jour; mais jâai marché çà et là dans une tente et dans un tabernacle» (v. 4-6). Jamais, dit-il, je nâai pris de repos jusquâici; jâai toujours été errant avec mon peuple. Tant que lâordre définitif nâest pas établi, je nâai pas dit un mot au sujet dâun lieu de repos à me bâtir.
Pourquoi cela? Câest que Dieu estimait quâil nâavait pas encore trouvé son repos définitif à Lui; il continuait dâagir; il sacrifiait son propre repos à celui de son peuple, à celui de son roi, et son activité se déployait encore en leur faveur, afin de les établir sur la montagne de son héritage, de les y planter, comme il était dit au cantique de Moïse: «Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage» (Ex. 15:17), et Dieu nâavait pas encore terminé ce travail. Il veut lâachever et prend le rôle de travailleur en faveur de ce misérable peuple; il laisse, pour ainsi dire, entièrement de côté ses intérêts à Lui, afin dâétablir définitivement son peuple dans un repos que rien ne viendra troubler, pour toujours. Le mot «pour toujours» caractérise toutes les bénédictions de ce chapitre (v. 13, 16, 24, 26, 29). Telle est la pensée de Dieu pour les siens.
Nous aussi, nous avons le Seigneur qui travaille à notre bénédiction. Nâa-t-il pas dit: «Mon Père travaille jusquâà maintenant, et moi je travaille»? (Jean 5:17). Il nâa pas encore cessé de travailler par son Esprit et sera à lâÅuvre jusquâau moment où «Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait» (Ãs. 53:11). Alors Dieu pourra avoir du repos, en donner à son peuple, à son Roi quâil établira Chef sur toutes choses; alors il se reposera Lui-même. «Le roi dâIsraël, lâÃternel, est au milieu de toi: tu ne verras plus le mal. En ce jour-là , il sera dit à Jérusalem: Ne crains pas! Sion, que tes mains ne soient pas lâches! LâÃternel ton Dieu, au milieu de toi, est puissant; il sauvera; il se réjouira avec joie à ton sujet: Il se reposera dans son amour, il sâégayera en toi avec chant de triomphe!» (Soph. 3:15-17). Voilà le repos de Dieu. Quand il aura introduit dans le repos tous les objets de son amour, quâil les aura autour de Lui, dans la gloire, sans changement désormais, sans quâaucun nuage puisse passer sur eux;
Quand le Seigneur verra ce que son cÅur réclame,
De son Åuvre à la croix le fruit mûr et parfait,
alors ce sera le repos de Dieu. Oui, il se reposera dans son amour. Le repos de la création a duré un jour et a été troublé; le repos de la rédemption ne le sera jamais et durera «pour toujours».
Le premier livre des Rois nous présente ce repos en type, dans le règne glorieux de Salomon, faible image de celui de Christ. Alors la justice et la paix régneront sur la terre après sâêtre «entrebaisées» sur la croix (Ps. 85:11). Et ce ne sera pas la fin. De nouveaux cieux et une nouvelle terre succéderont aux premiers et la justice y habitera quand son règne aura pris fin (2 Pierre 3:13).
Avant que ces choses aient lieu, nous trouvons dans notre livre une période de transition, où Dieu travaille pour amener le plein accomplissement de ses conseils.
Dieu dit à David ce quâil a fait pour lui: «Je tâai pris des parcs, dâauprès du menu bétail, pour que tu fusses prince sur mon peuple, sur Israël» (v. 8). Telle était son origine. «Jâai été avec toi partout où tu as marché; et jâai retranché tous tes ennemis de devant toi, et je tâai fait un grand nom, comme le nom des grands qui sont sur la terre» (v. 9). Dieu lâavait soutenu en grâce de son premier à son dernier pas; partout il avait été avec lui et avait voulu le rendre puissant et honoré.
«Et jâai établi un lieu à mon peuple, à Israël, et je le planterai, et il habitera chez lui, et ne sera plus agité; et les fils dâiniquité ne lâaffligeront plus comme au commencement, et depuis le jour où jâai établi des juges sur mon peuple Israël» (v. 10, 11). Quelle grâce, quelle tendre pitié pour ce peuple! Il lâappelle son peuple avec délices. Et quant à David: «Je tâai donné du repos de tous tes ennemis», mais je veux faire plus encore pour toi. Tu voudrais me bâtir une maison? Câest moi qui me mets à ton service pour tâen établir une, non pas une maison de cèdres, mais: «LâÃternel tâannonce quâil te fera une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu dormiras avec tes pères, je susciterai après toi ta semence, qui sortira de tes entrailles, et jâaffermirai son royaume. Lui, bâtira une maison à mon nom; et jâaffermirai le trône de son royaume pour toujours» (v. 13, 14). Est-ce seulement dans la personne de Salomon? Non, Dieu dirige les regards de David vers Christ, la postérité de David. Quelles pensées devaient remplir le cÅur du roi, en présence dâun tel honneur fait à sa race! Les promesses de la grâce vont jusquâau royaume éternel: «Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils». Le fils de David sera le Fils de Dieu! (Héb. 1:5). Quelle perspective pour le cÅur de David! Un fleuve de grâce coule vers lui et découlera de lui!
Après cela, Dieu parle à David de Salomon, non plus comme type de Christ, mais comme homme faillible auquel une responsabilité sera confiée comme tel; il peut tomber sous la discipline et sous le châtiment de Dieu. «Sâil commet lâiniquité, je le châtierai avec une verge dâhommes et avec des plaies des fils des hommes» (v. 14), mais sa descendance sera établie à toujours: «Ma bonté ne se retirera point de lui, comme je lâai retirée dâavec Saül que jâai ôté de devant toi. Et ta maison et ton royaume seront rendus stables à toujours devant toi, ton trône sera affermi pour toujours» (v. 15, 16).
Dieu a-t-il menti? La descendance de David semble avoir pris fin, les faibles vestiges de son trône paraissent tomber en poussière avec Zorobabel, qui ne mérite pas le titre de roi, et voici déjà que la voix de Zacharie crie à Zorobabel (Zach. 4:6-10). «Réjouis-toi avec transports, fille de Sion; pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; il est juste et ayant le salut, humble et monté sur un âne, et sur un poulain, le petit dâune ânesse» (9:9). Il nây a donc pas dâinterrègne... Mais le Messie, le vrai roi, est rejeté par son peuple! Sans doute, le trône est maintenant perdu et la promesse de Dieu à David ne sâest pas réalisée? Où est le roi? Où est la succession de la semence de David? Mais non, le trône existe! Avant que Dieu lâétablisse de nouveau sur la terre, il est établi dans les cieux. Le fils de David est allé «recevoir un royaume et revenir» (Luc 19:12). Il est reconnu chef de la partie céleste de son royaume, avant que la partie terrestre lui soit soumise à son tour. «Le roi est mort, vive le roi!» disent les hommes en acclamant le successeur du souverain décédé, mais le Christ est mort une fois; le Christ, son propre successeur, vit éternellement!
Depuis la croix de Christ et sa réjection par les Juifs, nous avons une parenthèse qui va de la formation de lâÃglise, jusquâau moment où le Seigneur lâenlèvera pour lâintroduire dans la gloire avec Lui. Câest seulement ensuite quâil revendiquera ses droits sur la partie terrestre de son royaume. Toutes «les grâces assurées de David» se réaliseront en Celui dont le royaume sera affermi à toujours.
Jâaime à donner pour titre à ce chapitre: «La Communion». Dieu y confie à David toutes ses pensées, non seulement au sujet de lui et de son peuple, mais au sujet de Christ. David «entre, sâassied devant lâÃternel», et en toute liberté, en toute confiance, sâadressant au Dieu des armées qui siège entre les chérubins, lui communique ses propres pensées, les pensées de la reconnaissance la plus profonde pour tout ce que Dieu a fait pour lui. Il se réjouit avec Dieu de ce que Dieu a le dessein dâaccomplir pour lui, son peuple et sa maison.
La première chose digne de remarque, câest lâhumilité du roi. Il nâa aucune pensée dâorgueil. La communion avec le Seigneur, au lieu dâélever lâhomme, lâabaisse à ses propres yeux. «Qui suis-je, Seigneur Ãternel! et quelle est ma maison, que tu mâaies amené jusquâici!» (v. 18). Comme il connaît bien son origine et sâen glorifie, parce quâelle exalte le Dieu qui lâa «pris dâauprès des parcs du menu bétail!»
Ne pouvons-nous pas dire les mêmes paroles, nous, tirés de si bas, pour avoir part à lâère glorieuse qui va sâouvrir? «Qui suis-je et quelle est ma maison que tu mâaies amené jusquâici! Et encore cela a été peu de chose à tes yeux, Seigneur Ãternel! et tu as même parlé de la maison de ton serviteur pour un long avenir» (v. 19). Tu as montré ta grandeur en me donnant un grand nom, à moi, un être misérable et sans valeur. Ah! ce nâest pas moi, câest Toi, dont la grandeur est magnifique! «Est-ce là la manière de lâhomme, Seigneur Ãternel?» (v. 19). «Et David, que pourrait-il dire de plus?» Il se tient devant Dieu, donnant libre cours aux sentiments qui le remplissent, mais sachant que ses paroles seront toujours trop faibles pour les exprimer. Ensuite (v. 23, 24) il bénit lâÃternel de ce quâil a fait pour son peuple.
Au v. 25 arrive la prière qui termine ce chapitre. On y trouve le caractère dâune vraie prière de communion: Fais ce que tu as voulu faire et ce que tu as dit. «Que la maison de ton serviteur David soit affermie devant toi..., car tu as révélé à ton serviteur, disant: Je te bâtirai une maison». «Quâil te plaise de bénir la maison de ton serviteur,... car toi, Seigneur Ãternel, tu as parlé» (v. 26-29).
Nous pouvons nous former sur cette attitude. Ayant reçu dans nos cÅurs les communications divines, éprouvons ce que sont les prières de cÅurs qui demandent à Dieu les choses que Lui-même nous a promises, car il aime à donner les choses que nous Lui demandons, à nous accorder selon nos pensées et nos désirs, parce quâétant le fruit de la communion avec Lui, elles sont ses pensées et ses désirs.