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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-39
Amnon
Lââme de David est restaurée, sa conscience purifiée, son cÅur humilié; â malgré cela, il faut que les voies du gouvernement de Dieu à son égard aient leur cours. Ce que Nathan a prédit: «Lâépée ne sâéloignera pas de ta maison, à jamais... je susciterai de ta propre maison un mal contre toi... je ferai cette chose-là devant tout Israël et devant le soleil», tout cela doit infailliblement sâaccomplir: David en subira la nécessité, avec un cÅur brisé.
Les choses rapportées dans ce chapitre sont odieuses. Câétait «une infamie en Israël» (v. 12, 13). La parole de Dieu les relate, parce quâelle est «la vérité», et nous dépeint lâhomme tel quâil est, dans toute sa laideur, pour nous faire horreur de sa corruption. Ces faits affreux dâimmoralité et de violence sont le fait de deux fils de David, Amnon et Absalom, aussi éloignés de Dieu lâun que lâautre. Un ami, parent et conseiller, Jonadab, se trouve là pour pousser Amnon dans le bourbier (v. 4, 5); ce même homme connaîtra plus tard le complot dâAbsalom sans sây opposer (v. 32).
Combien sont courtes et vaines les délices du péché! à peine a-t-on trempé ses lèvres dans la coupe, que déjà lâon en goûte lâintolérable amertume! «Amnon haït Tamar dâune très grande haine, car la haine dont il la haït était plus grande que lâamour dont il lâavait aimée» (v. 15). Il a immédiatement horreur de cette pauvre victime involontaire de son acte infâme. Il juge tout, excepté lui-même. Absalom, violent et fourbe, se venge par le fratricide du déshonneur de sa sÅur.
Cependant, chez David restauré, une chose me frappe, comme étant dâune application plus générale. Il manque dâun certain discernement spirituel qui nâétait pas dans son caractère avant sa chute. Déjà tout était en règle entre son âme et Dieu quand, au chap. 12:26-31, il était allé faire le siège de Rabba. Le jugement des fils dâAmnon était juste et selon les pensées de Dieu, mais il semble que David mêle ses impressions personnelles, soit à la victoire, soit à la vengeance. Son sens spirituel nâa plus le ressort dâautrefois. Il prend la couronne du roi et la met sur sa tête, tandis que jadis (ch. 8:11; conf. 1 Chron. 20:2) il avait consacré à lâÃternel tous les trésors des nations. Il exerce sur le peuple une vengeance cruelle, dont 1 Chron. 20:3, qui nous présente le roi selon les conseils de Dieu, omet au moins une partie. Jamais en dâautres temps David nâavait fait de telles choses.
Mais il y a plus. Dans notre chapitre 13, toutes les intentions bienveillantes de David, ses désirs de concorde entre ses enfants, tournent contre lui. Il agit involontairement en sens inverse de ce quâil faudrait. Ainsi câest lui qui, au v. 7, envoie Tamar dans la maison dâAmnon. Plus tard, quand Absalom mûrit la pensée du meurtre, David cherche dâabord à résister, pensant que, sâil cède à la prière de son fils, il pourrait en résulter du mal; mais il cède, envoyant, pour sauvegarder Amnon, ses autres fils avec lui. Tout cela ne dénote peut-être pas un jugement spirituel bien affiné.
Le v. 39 nous apprend en outre que le méchant Absalom était le fils du cÅur de David. «Le roi David languissait dâaller vers Absalom, car il était consolé à lâégard dâAmnon, parce quâil était mort». Dans le chapitre suivant, David se laisse facilement persuader de faire rentrer Absalom à Jérusalem, et cette décision est la cause immédiate de tous les désastres qui surviennent ensuite. Sans doute, Dieu accomplit par là ses desseins, mais tous ces faits nous offrent une sérieuse instruction. Quand un croyant est tombé en se livrant à sa propre volonté, son âme, même restaurée, a perdu un certain ressort spirituel; sâil lui est arrivé de mépriser ou de considérer comme peu importante la communion avec le Seigneur et quâil lâait perdue, il lui faut un certain temps pour retrouver lâintelligence spirituelle qui accompagne cette communion. Câest comme si la chute avait amené chez le croyant un arrêt de croissance spirituelle.
Toute âme qui sâexpose à la discipline du Seigneur et à celle de lâAssemblée, en donne fréquemment lâexemple. Elle peut être restaurée, retrouver la communion de Dieu et des saints; une force secrète a fui sous lâaction du péché, et peut-être ne la retrouvera-t-elle jamais.
Que Dieu nous donne dâestimer sa communion comme une chose très précieuse, si précieuse que nous soyons jaloux de ne pas la perdre, ainsi que la force et le discernement qui lâaccompagnent.