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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-39
Thamar, palmier; elle était fille de Maaca, princesse syrienne de Guessur
Amnon : fils dâAhinoam, la première femme de David; lâaîné des fils de David.
Lâaima. Lâexemple de son père paraît avoir exercé sur lui sa pernicieuse influence.
Elle était vierge. Les jeunes filles habitaient dans des appartements séparés de ceux des hommes; les femmes mariées jouissaient dâune plus grande liberté.
Parmi les infâmes en Israël. Les crimes de ce genre, communs chez les païens, étaient sévèrement condamnés par la loi (Lévitique 18:9-11; Lévitique 20:17; Deutéronome 27:22).
Il ne refusera pas : de me donner à toi en légitime mariage. On a objecté à cette parole les articles de la loi que nous venons de citer. Mais, fille dâune étrangère, Thamar pouvait les ignorer et en tout cas penser que la volonté du roi suffirait pour légitimer une pareille union, peut-être en usage chez le peuple dâoù elle sortait, comme chez dâautres nations de lâOrient. Dâailleurs la loi elle-même se rapportait plutôt à des cas dâimpureté entre des personnes très rapprochées quâà un mariage proprement dit, car dans le même contexte (Lévitique 18:7) une défense semblable est appliquée à la relation dâun fils avec sa mère, ce qui évidemment ne saurait se rapporter au mariage proprement dit.
Ce subit changement de sentiment est un trait dâune grande vérité psychologique, et qui montre combien avait été extérieure la passion dâAmnon. On doit lâexpliquer par la honte profonde quâéprouvait le coupable et lâimpression intolérable produite sur sa conscience par la vue de lâobjet de sa faute.
Il y avait encore un moyen de réparer le premier mal, par le mariage. Mais la chasser, câétait la stigmatiser comme coupable de ce qui sâétait passé et faire peser lâopprobre sur le reste de sa vie.
La main sur sa tête : comme un symbole de la main de Dieu qui sâappesantit sur elle (Jérémie 2:37). Toute cette conduite de Thamar est une accusation contre Amnon qui prétend rejeter la faute sur elle.
Est-ce quâAmnon, ton frère⦠? Cette question prouve quâil sâétait douté de quelque chose, et le silence de Thamar confirme ses soupçons.
Câest ton frère : Ne divulgue pas la honte de ta famille.
Ne prends pas la chose à cÅur : Ne pense pas à te venger ! Absalom se réserve de la venger lui-même.
Très irrité. Mais tout en resta là . Il aurait dû, dâaprès la loi, punir le coupable de mort (Lévitique 18:9). Mais le souvenir de sa propre conduite le paralysait. Cette impunité ne fit que rendre plus implacable la haine dâAbsalom.
Les tondeurs. Sur la fête qui se célébrait à cette occasion, voir Genèse 38:12 et 1 Samuel 25:4.
Baal-Hatsor (Tell-Azour, à 8 km au nord de Béthel ?), près dâÃphraïm. Dans Josèphe (Guerre Juive, IV, 9, 9), il est parlé dâun Ãphraïm près de Béthel, qui dâaprès Eusèbe était à 10 km et dâaprès Jérôme à 24 km au nord-est de Jérusalem; comparez Jean 11:54. Dans 2 Chroniques 13:19, il est parlé dâune ville dâEphron, près de Béthel. Le domaine dâAbsalom était donc probablement à quelques lieues au nord de Jérusalem.
Nous nâirons pas tous. Il paraît par ce qui suit que David ne refusait pas seulement pour lui et ses officiers, mais aussi pour Amnon lui-même; de là la prière dâAbsalom au verset 26.
Le bénit : le congédia en le bénissant.
Pourquoi irait-il avec toi ? Cette parole semble trahir quelque inquiétude; cependant lâabsence de toute manifestation de haine de la part dâAbsalom pendant ces deux ans le rassure ainsi quâAmnon. Celui-ci dâailleurs se sentait entouré de tous ses frères et de leurs gens.
Nâest-ce pas moi⦠? Je prends tout sur moi.
Jonadab : le même quâau verset 3. Il veut probablement gagner les bonnes grâces du roi, comme il avait gagné celles dâAmnon. Il avait deviné le plan dâAbsalom.
De la montagne : on ne peut préciser laquelle. Les expressions de ce verset, quoique très précises en elles-mêmes, sont obscures pour nous.
Thalmaï : son grand-père; voir 2 Samuel 3:3.
On a traduit dans ce sens : Le roi David languissait après Absalom, parce quâavec le temps sa colère au sujet de la mort dâAmnon sâétait apaisée et son amour pour Absalom réveillé. La suite sâaccorderait bien avec ce sens; Joab entrerait dans le désir de David et, par lâintervention de la femme de Thékoa, chercherait à lui ôter tout scrupule. Mais le verset 24 du chapitre suivant sâoppose à ce sens. Comment, si David avait eu un si grand désir de revoir Absalom, lui eût-il interdit pendant deux ans entiers (verset 28) de reparaître devant lui ? Il vaut donc mieux traduire avec dâautres comme nous lâavons fait, ce qui est également possible.