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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (5)
versets 1-33
La conduite de Joab sâexplique dâun côté par la connaissance quâil a de lâapaisement qui sâest fait dans le cÅur de David, et, de lâautre par le désir de se préparer un ami en Absalom, successeur probable du roi.
Comme Nathan, il cherche à agir sur lui par le moyen dâune histoire fictive.
Thékoa : voir lâintroduction à Amos.
Et que nous détruisions ainsi lâhéritier. Ces mots sont plutôt lâexpression de la pensée secrète des parents que la reproduction de leurs propres paroles.
Une fois le meurtrier mis à mort, lâhéritage leur revenait.
Le charbon vif : le feu entretenu sur le foyer est le symbole de la conservation de la race.
Le sens est : Si la violation de la loi, qui ordonne la punition du meurtrier, a des conséquences fâcheuses, ce sera sur moi quâelles tomberont, et non pas sur toi et sur le pays. Cette parole peut être interprétée ou comme un vÅu : Que ce soit sur moi et non sur toi que retombent les conséquences ! Ou comme une expression de crainte : Toi en tout cas tu nâen souffriras pas; mais moi je vais être exposée à la vengeance de mes parents irrités. Le verset suivant parle plutôt pour cette seconde explication.
Après avoir demandé au roi la permission de lui parler avec franchise, elle sâenhardit à faire lâapplication de la mansuétude du roi au cas dâAbsalom. Le roi a autorisé le retour du fils de la veuve qui nâ aura rien à craindre en rentrant chez elle. Pourquoi dans une affaire qui concerne le bien du peuple entier, lâexil dâAbsalom, nâagirait-il pas de même ?
Elle veut dire sans doute : Quand Dieu nous conserve la vie, câest pour que nous en profitions en nous hâtant dâaccomplir ce qui ne pourra plus se faire après notre mort.
Loin de lui : loin de la présence de Dieu qui habite en Israël.
On pourrait entendre ce verset : En te suppliant ainsi en faveur dâAbsalom, jâai voulu prévenir un malheur, car le peuple murmure contre son exil. Mais la suite fait plutôt penser quâaprès avoir jeté dans le cÅur de David la pensée quâil lui importait, elle nâinsiste pas et se hâte au contraire de revenir à son propre cas. Son entourage la menace pour avoir fait échapper le meurtrier; câest pourquoi elle a eu recours au roi qui peut seul empêcher la destruction de sa race et lui rendre la tranquillité. En revenant ainsi à sa propre affaire, elle se donne lâair de nâavoir eu en vue que ce qui la concerne elle-même.
Lâange de Dieu : lâange de lâalliance, qui veille continuellement sur le peuple. Voir Genèse, appendice du chapitre 21. David est aussi juste et impartial que cet être divin; il entend les justes plaintes de ses sujets et rend à chacun selon le bien ou le mal qui a été fait.
Le roi nâest pas dupe de toute cette ruse; il a fort bien compris à quoi tendait cette scène, et il comprend aussi que cette pensée nâa pu venir que dâun homme intéressé à ce qui concerne la famille royale.
à droite ni à gauche : Tu ne tâécartes pas dâun cheveu de la ligne du vrai.
Lâange de lâÃternel est présenté au verset 17 au point de vue de sa justice; il lâest ici au point de vue de sa toute-science à laquelle rien nâéchappe.
Il paraît que cet entretien avait lieu dans une de ces assemblées publiques où le roi rendait la justice au peuple. Joab et les grands étaient présents.
Voir 2 Samuel 13:39, note.
Il ne vit point la face du roi. Malheureusement ce nâétaient plus là que des demi-mesures, qui ne pouvaient avoir aucun effet salutaire.
Deux cents sicles, poids du roi. Deux cents sicles ordinaires feraient environ 3 kg. La riche chevelure dâune femme nâen pèse au plus que deux. Il semble donc quâil doive y avoir exagération dans ce chiffre. On a supposé que, par un léger changement dans la lettre qui signifie 20, cette lettre était devenue celle qui signifie 200. Cela nâest pas impossible. Mais le poids se réduirait alors à 500 g, ce qui nâaurait rien de bien extraordinaire. On pourrait plutôt penser que le mot poids du roi désigne un sicle inférieur à celui du sanctuaire, comme le sicle babylonien qui pesait le tiers du sicle hébreu, ce qui conduirait à un poids de 1 à 1,5 kg.
Trois fils. Comme Absalom dit (2 Samuel 18:18) : Je nâai pas de fils, il faut admettre quâils étaient morts jeunes.
Il ne voulut point venir : sans doute en vertu dâune défense faite par David à ses serviteurs.
Et joab se leva. Ce nâétait pas désobéir à David, car il venait pour lâaffaire de son champ, et câétait bien là lâeffet sur lequel Absalom avait compté.
Sâil y a quelque iniquité. Il envisage le meurtre dâAmnon comme une punition légitime que David aurait dû consommer lui-même. Câétait vrai, et David avait été par sa faiblesse le premier coupable.
Le roi embrassa Absalom. Cette réconciliation ne reposait sur rien de sérieux, Absalom nâayant témoigné aucun repentir. Lâimpunité dâAbsalom, amenée par celle dâAmnon, augmente lâorgueil et lâaudace de celui-ci.