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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Pardon, Discipline et Restauration
Un certain temps sâétait écoulé depuis la faute de David. La guerre contre Ammon, commencée au chapitre précédent qui, à lui seul, embrasse les événements de près dâune année, cette guerre continuait encore. Le siège de Rabba nâétait pas achevé, et nous savons quâà cette époque, le siège dâune ville pouvait durer des années. Pendant toute cette période, la conscience de David était restée muette, quoique son péché fût sur lui, et le fruit de sa transgression devant ses yeux.
LâÃternel intervient alors, après avoir longtemps attendu la repentance; Nathan le prophète, porteur de sa parole, vient de sa part réveiller lââme du roi. â Comme ce chapitre diffère du 7°! En un temps de prospérité et de joie, tout entier au service de lâÃternel, David nâavait quâune pensée: bâtir une maison à son Dieu. Une première fois, le Seigneur lui avait envoyé Nathan pour lui annoncer que le moment nâen était pas venu, mais aussi pour lui ouvrir les trésors de sa grâce, car son but était de réjouir lââme de David. Aujourdâhui la scène a changé. Le prophète lui est envoyé pour le placer dans la lumière dâun Dieu saint et juste, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal et qui doit le juger.
Nathan parle en parabole, et David aveuglé ne voit pas que ce récit le concerne. Il y avait, dit le prophète, deux hommes dans une ville, lâun riche, lâautre pauvre; lâun possédant du gros et du menu bétail, lâautre, une seule petite brebis quâil chérissait. Un voyageur entra chez lâhomme riche qui, pour épargner son propre bétail, prit la brebis de lâhomme pauvre et lâapprêta pour lâhomme qui était venu chez lui.
Ayons lâÅil sur un tel voyageur, car nous sommes tous exposés à recevoir sa visite dans nos maisons. Assurément, quand il se présente, mieux vaut lui fermer la porte. Ce voyageur, câest la convoitise, une convoitise passagère, non pas de celles quâon loge et nourrit habituellement chez soi. Ce voyageur était entré chez le roi, sachant quâil y trouverait de quoi se nourrir. Nos cÅurs aussi, contiennent toujours les éléments voulus pour succomber aux tentations de Satan. David, oubliant la dépendance de Dieu, avait cru pouvoir se reposer, au lieu de servir et de combattre. Ces éléments suffisaient pour que le voyageur se fît ouvrir la porte, et marquât son passage de désordres et de ruines.
«La colère de David sâembrasa fort contre lâhomme; et il dit à Nathan: LâÃternel est vivant, que lâhomme qui a fait cela est digne de mort; et il rendra la brebis au quadruple, parce quâil a fait cette chose-là et quâil nâa pas eu de pitié» (v. 5, 6). Le cÅur, la conscience de David sont en mauvais état et cependant son jugement reste juste. Quoiquâétant lui-même sous le joug du péché, il le juge sévèrement chez les autres. Quand il ne sâagit pas de nous-mêmes, nous avons souvent un discernement clair et complet du mal chez autrui, sans que nos propres cÅurs soient jugés (Matt. 21:41).
«Et Nathan dit à David: Tu es cet homme!» Quel subit effondrement! David a prononcé sa propre sentence; il est digne de mort! Ce coup atteint nécessairement son cÅur, mais il descend jusquâaux couches profondes de sa conscience. Placé soudain dans la lumière, un pécheur qui ne connaît pas Dieu peut être convaincu, avoir la bouche fermée, sans que cette conviction pénètre plus avant, mais, pour lâenfant de Dieu, un tel état ne peut être que momentané.
LâÃternel rappelle maintenant à David tout ce quâil a fait pour lui: «Je tâai oint pour roi sur Israël, et je tâai délivré de la main de Saül, et je tâai donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je tâai donné la maison dâIsraël et de Juda; et si câétait peu, je tâeusse ajouté telle et telle chose» (v. 7, 8). Les trésors de ma grâce étaient à toi, et tu as péché en présence de mon amour! «Pourquoi as-tu méprisé la parole de lâÃternel, en faisant ce qui est mauvais à ses yeux?» En quoi lâavait-il donc méprisé? Dieu lâavait comblé de bénédictions, et il leur avait préféré la satisfaction de ses convoitises!
Le même jugement est prononcé contre Ãli (1 Sam. 2:30), parce quâil avait honoré ses fils plus que Dieu. Il craignait lâÃternel, mais lâavait méprisé en laissant ses fils fouler aux pieds son sacrifice et son offrande quâil avait commandé de faire dans sa demeure. Aussi lâÃternel lui dit: «Ceux qui me méprisent seront en petite estime». Nous trouvons la même vérité en Luc 16:13: «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra lâun et aimera lâautre, ou il sâattachera à lâun et méprisera lâautre: vous ne pouvez servir Dieu et les richesses». Avoir comme objets de convoitise les choses que ce monde peut offrir, câest mépriser Dieu. Lââme sâen doute généralement fort peu, mais Dieu lâestime ainsi. «Parce que tu mâas méprisé», répète-t-il au v. 10.
David avait préféré le péché à Dieu. Quelle chose affreuse! Nos consciences ne nous disent-elles rien! Chaque cÅur naturel a des convoitises qui lâattirent. Par «convoitises», il ne faut pas entendre seulement les souillures du monde, mais «la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, lâorgueil de la vie», la vanité, les plaisirs, lâambition. Ces choses trouvent un facile accès dans le cÅur du chrétien, et combien de jours et dâannées se passent souvent sans que nous leur fermions la porte? Chaque fois que nous lâouvrons à cet hôte, nous méprisons le Seigneur lui-même. De là le jugement de Dieu sur son serviteur.
Les grâces accordées à David, étaient terrestres; les nôtres sont «des bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ». Ces choses ont-elles un tel prix pour nos cÅurs, quâils nâaient plus aucun asile à offrir «au voyageur»? La discipline et le jugement du Seigneur tomberont sur nous, dans la mesure où nous accueillons ou rejetons cet hôte.
Le prophète annonce à David trois choses: «Lâépée ne sâéloignera pas de ta maison, à jamais». Dieu nâa pas révoqué cette parole de sang. Puis (v. 11, 12): Tu as semé pour la chair, tu en récolteras la corruption. Ces deux choses qui, dès lâorigine, ont caractérisé le monde assujetti au péché (Gen. 6:11), allaient devenir les hôtes habituels de la maison du pauvre roi coupable.
Avant de nous exposer au gouvernement de Dieu en discipline, souvenons-nous que ce gouvernement est inflexible. Nous ne pouvons éviter les conséquences de nos actes, de notre conduite; toute la parole de Dieu nous le prouve. La première épître de Pierre nous montre que, même sous lâéconomie de la grâce, les principes du gouvernement de Dieu sont immuables. Sans doute, lââme dâun chrétien qui tombe doit être restaurée, mais dans ce monde il nâest pas délivré des conséquences de son acte.
David en a fait lâamère expérience jusquâau bout de sa carrière, quoique son âme, pleinement restaurée, ait pu recommencer à chanter sur la harpe les «doux cantiques dâIsraël». La discipline elle-même devient alors un thème nouveau pour célébrer les richesses de la grâce.
Nathan ne dit quâun mot: «Tu es cet homme», pour convaincre David. Celui-ci ne dit quâun mot en la présence de Dieu: «Jâai péché contre lâÃternel». Quand lââme a vu cela, elle a fait un pas immense. Lorsquâun chrétien est tombé et que Dieu a mis à nu son péché, lâon trouve habituellement chez lui la confession de sa faute: «Jâai péché». Mais quâimporte cela, une fois ce péché mis en lumière? David dit: «Jâai péché contre lâÃternel», non pas: Jâai péché contre Urie, ou contre la femme dâUrie. Nos péchés contre les autres peuvent nous être pardonnés par ceux que nous avons offensés; nous pouvons remédier, dans une certaine mesure, à nos péchés contre nous-mêmes, mais quâavons-nous à dire, quand nous avons péché contre lâÃternel? On dit: «Jâai péché»; on est honteux de son péché, parce que les hommes le voient, mais câest autre chose quand on est convaincu que ce quâon a fait a été «mauvais aux yeux de lâÃternel».
Ayant produit cette conviction complète de péché, Dieu ne fait pas attendre longtemps son pauvre serviteur coupable. Il ne lui dit de nouveau quâune parole: «Aussi lâÃternel a fait passer ton péché». Il ne dit pas: LâÃternel fera, mais «a fait passer ton péché». Il sâétait occupé à lâavance du péché de son serviteur; il a pourvu à ce quâil fût ôté de dessus lui et quâil nâen fût plus question devant Dieu. Câest ce que nous trouvons à la croix de Christ.
Nathan dit ensuite à David: «Tu ne mourras pas; toutefois, comme par cette chose tu as donné occasion aux ennemis de lâÃternel de blasphémer, le fils qui tâest né mourra certainement. Et Nathan sâen alla dans sa maison» (v. 14, 15). «Tu as donné occasion aux ennemis de lâÃternel de blasphémer». Telle est la conséquence que le monde tire de nos fautes. Satan emploie chacun de nos péchés pour produire, dans le cÅur des hommes, une aversion ouverte contre Dieu et contre Christ. Voilà , dit le monde, où les conduit leur religion; et Dieu est blasphémé. Satan excite les convoitises chez un chrétien, non seulement pour pouvoir lâaccuser, mais pour produire chez les hommes témoins de sa chute, de lâaversion contre Christ, afin quâils ne se tournent pas vers Lui pour obtenir le salut.
La violence et la corruption dans sa maison avaient été annoncées à David comme fruit de son péché. La troisième chose est la mort de son enfant. La mort sâabat, non pas sur lui, coupable, mais sur son fils chéri. Il faut que le jugement de Dieu atteigne, dâune façon visible et immédiate, aux yeux de tous, la maison du roi. Lâenfant tombe malade: le pauvre père est dans lâaffliction, le jeûne, les supplications. Sâil était possible que Dieu lui fît grâce! Non, la discipline doit avoir son cours. Quel supplice pour ce cÅur, dont la tendresse était extrême, devant la victime innocente de sa faute!
Lâenfant meurt. David se lève de terre, se lave, sâoint dâhuile et change de vêtements. Câest comme un nouvel homme, commençant une nouvelle carrière. Il entre dans la maison de lâÃternel et se prosterne. Est-ce pour mener deuil? Non, mais pour reconnaître la justice, la sainteté, lâamour de Dieu, la revendication de son caractère dans la discipline. David se relève restauré; il peut entrer dans sa maison et se faire servir à manger. Après sâêtre courbé devant Dieu, il est en chemin pour retrouver la communion avec Lui.
Ses serviteurs lui disent: «Quâest-ce que tu fais? Tu as jeûné et tu as pleuré à cause de lâenfant, pendant quâil était en vie; et quand lâenfant est mort, tu te lèves et tu manges». David répond: «Tant que lâenfant vivait encore, jâai jeûné et jâai pleuré, car je disais: Qui sait: lâÃternel me fera grâce, et lâenfant vivra? Mais maintenant quâil est mort, pourquoi jeûnerais-je? Pourrais-je le faire revenir encore? Moi, je vais vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi» (v. 21-23). «Je vais vers lui». David est satisfait maintenant de porter, jusquâau bout de sa carrière, le sceau de cette discipline dont la mort de son fils est le témoin. «Lui ne reviendra pas vers moi». Cette joie ne peut être la part de David, mais il accepte comme nécessaire, le chemin de la mort, dans lequel il aura à marcher désormais pour retrouver son fils.
Le roi peut maintenant consoler Bath-Shéba. La grâce coule de nouveau vers lui. Il a un fils quâil nomme Salomon (le pacifique) et que Dieu fait appeler par Nathan du nom de «Jedidia» (le bien-aimé de lâÃternel). La grâce introduit Bath-Shéba, que sa souillure empêchait dâavoir part aux bénédictions, dans la lignée du Messie (Matt. 1:6). Elle devient la mère du roi de paix et de gloire. La grâce aime à se montrer envers des êtres déchus quâelle associe à Christ, pour manifester dans les siècles à venir quâelles sont ses «immenses richesses».
Pour se rendre compte de la manière dont lââme de David fut restaurée, il est nécessaire de considérer le Ps. 51. Dâautres Psaumes font allusion aux mêmes circonstances, mais, selon notre habitude, nous ne citons dans ces méditations que les Psaumes, dont le titre fait allusion aux événements qui les ont occasionnés. Tel est le Ps. 51: «Psaume de David; lorsque Nathan le prophète vint à lui, après quâil fut entré vers Bath-Shéba». Ce Psaume, prophétique comme tous les Psaumes, dépasse de beaucoup les circonstances de la vie de David. Ainsi: «Fais du bien, dans ta faveur, à Sion; bâtis les murs de Jérusalem» (v. 18), a trait à des événements futurs. La «coulpe du sang» nâest pas seulement le meurtre dâUrie, mais celui du Messie. David lui-même, comme nous le verrons dans la suite de cette histoire, est le type du résidu de Juda, placé sous la colère gouvernementale de Dieu. Ce même Psaume peut aussi être employé dans la prédication de lâÃvangile pour décrire lâétat dâun pécheur, revenant à Dieu, comme le fils prodigue, et disant: «Jâai péché contre le ciel et devant toi»; mais, ce que nous cherchons ici, ce sont les sentiments individuels produits dans lââme du croyant, privé de la communion par sa chute, et ayant perdu la joie de son salut.
Deux pensées dominent dans le cÅur de David au début de ce Psaume; la première, câest que la grâce est la seule ressource de sa transgression (v. 1); la seconde, quâil a péché contre Dieu seul (v. 4) (parole sortie, comme nous lâavons vu, de la bouche de David en présence du prophète), «afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges». Jâai péché, dit le roi, en sorte que la justice contre le péché soit manifestée. à Dieu! tu trouves moyen, par mon péché, de te justifier toi-même. Tu te justifies en montrant que tu ne supportes pas le péché. Pour moi, câest la condamnation absolue, mais toi, tu sauras en tirer ta gloire! Ce sont là des sentiments dignes dâun saint que Dieu amène jugé et humilié en sa présence.
Ensuite le Psaume nous montre trois états du cÅur chez le croyant restauré. Ces trois états et leurs conséquences sont dépeints dans les trois divisions de ce Psaume.
(v. 2-8). Premier état du cÅur, décrit par ces mots: «Voici, tu veux la vérité dans lâhomme intérieur, et tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon cÅur». «La vérité dans le cÅur», Dieu veut tout dâabord la produire, en nous introduisant devant Lui quand nous avons péché. Souvent lââme juge un acte et ne va pas plus loin, mais ce nâest pas encore toute la vérité dans le cÅur. David juge son acte: «Car je connais mes transgressions, et mon péché est continuellement devant moi» (v. 5); mais il juge encore son état: «Voici, jâai été enfanté dans lâiniquité, et dans le péché ma mère mâa conçu» (v. 7). Il ne lui suffit pas de juger son péché; il juge le péché en lui, ce quâil a été dès sa naissance. Il ne se contente pas de dire: «Jâai outragé Dieu», mais il remonte à la source de cet outrage et comprend que la raison de tout ce mal était dans son cÅur. La sagesse consiste à discerner ces choses.
(v. 9-15). La vérité dans le cÅur a porté ses fruits: un second état du cÅur en est la conséquence: «Crée-moi un cÅur pur, ô Dieu! et renouvelle au dedans de moi un esprit droit» (v. 10). De quelle manière ce cÅur pur pouvait-il être produit? «Purifie-moi du péché avec de lâhysope, et je serai pur; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige» (v. 9). Il parle de lâhysope avec lequel on faisait aspersion du sang sur le lépreux, puis du lavage dâeau. Sous la loi, à chaque péché, lâaspersion du sang devait être renouvelée; pour nous, le sacrifice a été offert une fois pour toutes; mais en outre, lââme du croyant a besoin continuellement du lavage dâeau par la Parole, appliqué par notre Souverain Sacrificateur aux souillures contractées pendant la marche: «Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige». â Mais, pour avoir un cÅur pur, il faut autre chose que notre purification personnelle: «Cache ta face de mes péchés, et efface toutes mes iniquités» (v. 11); il est nécessaire que Dieu lui-même ne sâen souvienne plus. Pour un saint de lâAncien Testament, ce nâétait pas une chose faite, et nous ne pourrions nous exprimer de la même manière que ce v. 11; mais, quand nos cÅurs ont été purifiés de toute iniquité, nous nous présentons devant Dieu avec la conscience quâil ne sâen souvient plus. La conséquence en est le retour de la joie du salut, et lâesprit dâaffranchissement qui nous soutient.
Aux v. 16-21, nous trouvons un troisième et dernier état de cÅur, état qui, depuis sa chute et son relèvement, caractérisera désormais David jusquâà la fin de sa carrière. «Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. à Dieu! tu ne mépriseras pas un cÅur brisé et humilié» (v. 19). Ce qui le brise, câest de se trouver en présence de «la coulpe du sang» (v. 16), de penser quâil a versé le sang du juste Urie, image prophétique du sang de Christ versé par Israël, et qui reste sur ce peuple et ses descendants jusquâau moment où le résidu retournera à Lui, le cÅur brisé et humilié. Nous aurons, par la suite, à revenir sur ce sujet; mais nâoublions pas que Dieu nous discipline pour nous amener, par degrés, du cÅur vrai et du cÅur pur, au cÅur brisé, seule condition qui nous convienne en présence de la croix, seul sacrifice que Dieu accepte avec celui de la louange (v. 17), seul état du cÅur qui ne nous expose pas à des chutes nouvelles.