Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Peter 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-peter-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Peter 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Je vous écris déjà , bien-aimés, cette seconde lettre; et, dans lâune et dans lâautre, je réveille votre pure intelligence, en rappelant ces choses à votre mémoire, afin que vous vous souveniez des paroles qui ont été dites à lâavance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres. (v. 1, 2)
Lâapôtre a pour but de réveiller la pure intelligence des saints, une intelligence qui vient de Dieu, en leur rappelant ces choses par ses deux épîtres. Ce nâest pas une révélation nouvelle quâil leur donne, mais il leur rappelle les choses que les saints prophètes de lâAncien Testament leur avaient dites dâavance au sujet des temps de la fin ainsi que le saint commandement que le Seigneur et Sauveur leur avait donné par ses apôtres, en vue des derniers temps, afin quâils fussent sur leurs gardes en présence des temps périlleux de la fin. Ainsi prophètes et apôtres étaient parfaitement dâaccord sur le caractère des derniers jours que nous traversons, tandis que câest précisément le contraire qui est annoncé dans la chrétienté dâaujourdâhui. Pauvre monde trompé par lâennemi, et prêtant lâoreille à toutes les voix qui lui annoncent une amélioration graduelle de lâétat actuel des choses, et de lâétat des hommes au milieu de ces circonstances.
Sachant tout dâabord ceci, quâaux derniers jours des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie selon leurs propres convoitises et disant: Où est la promesse de sa venue? Car, depuis que les pères se sont endormis, toutes choses demeurent au même état dès le commencement de la création. (v. 3, 4)
Ce qui caractérisait avant tout le monde des derniers jours, câétait la moquerie. Ces gens marchaient, selon leurs propres convoitises, dans la moquerie, disant: Où est la promesse de Sa venue? La moquerie nâest pas lâattaque, sous forme de plaisanterie, des vérités divines; mais, du moment que la Parole était laissée de côté, ce que suppose ce terme de «moquerie», où était la preuve de la promesse de sa venue? Il nây en avait aucune. La moquerie est tout simplement lâabandon de la Parole. Elle avait pour origine le fait que les hommes ne voulaient pas abandonner leurs convoitises. Comment pourraient-ils les maintenir, si le monde courait à sa perte?
Si la venue du Seigneur était réelle, la fin devait, en effet, être proche. Mais cette venue était-elle réelle? En faisant abstraction de la Bible, les choses avaient-elles changé dès le commencement de la création? Que disait la science? Ne prouvait-elle pas, affirmaient ces moqueurs, quâaucun cataclysme général nâavait eu lieu depuis le commencement de la création?
Car ils ignorent volontairement ceci, que, par la parole de Dieu, des cieux subsistaient jadis, et une terre tirée des eaux et subsistant au milieu des eaux, par lesquelles le monde dâalors fut détruit, étant submergé par de lâeau. Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa Parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies. (v. 5-7)
Leur ignorance volontaire était que, selon la parole de Dieu, le monde subsistait autrefois tiré des eaux et que le déluge arriva, submergeant toutes choses, dès que lâéquilibre des éléments fut rompu. Mais un nouveau cataclysme est suspendu sur le monde. Les cieux et la terre actuels sont réservés pour le feu selon la Parole à laquelle ces gens ne croient pas. Tel sera le jugement sous lequel ces hommes impies, qui se sont moqués de Dieu, devront périr.
Mais nâignorez pas cette chose, bien-aimés, câest quâun jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment quâil y a du retardement; mais il est patient envers vous, ne voulant pas quâaucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. (v. 8, 9)
Quant au temps où ces choses auront lieu, il ne faut pas oublier que, devant le Seigneur, le temps ne compte pas. Quant aux promesses faites aux siens, Dieu ne tarde pas, mais il est plein de patience envers le monde et nous, ses rachetés, nous pouvons partager sa patience, car il ne veut pas quâaucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. Voilà pourquoi il attend.
Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur; et, dans ce jour-là , les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les Åuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement. (v. 10)
Les gens dont lâapôtre parle se moquaient de la promesse de sa venue autant, sans doute, pour ce qui concernait les saints, car ils parlaient des pères qui sâétaient endormis (v. 4), que pour ce qui concernait le monde. Ils niaient la venue du Seigneur pour ses bien-aimés, et niaient aussi sa venue en jugement sur le monde. Or câest ce second acte qui constitue le sujet spécial de la seconde épître de Pierre. Mais, dit lâapôtre, le jour du Seigneur, ce second acte de sa venue, quand il viendra, non plus pour enlever les saints à sa rencontre, mais quand il viendra avec eux pour exercer le jugement sur le monde, ce jour, dit-il, viendra comme un voleur. Cela est déclaré quant au protestantisme dégénéré en Apoc. 3:3. Câest le jugement des vivants décrit en Apoc. 19:11-18. Seulement, quand lâapôtre aborde le sujet du jugement, il étend cet événement jusquâau moment où, après le millénium, dont il ne dit pas même un mot ici, les cieux passeront avec un bruit sifflant et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les Åuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement. Rien ne restera de toutes les Åuvres que les hommes ont accumulées sur la terre, espérant sans doute quâil en survivrait quelque témoignage durable. Rien! car le jugement atteindra le tout. Comme explication de cette omission complète du millénium dans ce passage, il est bon de rappeler que ce sujet a été traité en détail comme une révélation spéciale faite à lâapôtre, dans le premier chapitre de cette épître où lâapôtre montre aux chrétiens, auxquels il sâadresse, avec quel soin il leur avait fait connaître, comme témoin oculaire, la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il était ainsi dâautant plus autorisé à rejoindre dans notre passage la venue du Seigneur avec le jour du Seigneur.
Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles gens devriez-vous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu, à cause duquel les cieux en feu seront dissous et les éléments embrasés se fondront. (v. 11-12)
Après avoir fait mention de ces moqueurs incrédules, lâapôtre se tourne maintenant vers les saints auxquels cette épître est adressée. Quel effet, leur dit-il, doit produire sur vous le fait que toutes choses doivent se dissoudre? Cette vérité nâaura-t-elle pas dâinfluence sur vous (comme aussi sur nous tous) en produisant chez vous une conduite sainte et la piété, deux choses sur lesquelles les deux épîtres de Pierre insistent en représentant le chrétien comme nâayant rien dans ce monde, et marchant vers lâavenir éternel quâil nâatteindra que lorsque Jésus sera manifesté. Câest ainsi, dit lâapôtre, que vous êtes appelés à attendre et à hâter la venue du jour de Dieu. Entre la venue du Seigneur et le jour de Dieu, il nây a pour vous aucun intervalle. à Sa venue vous serez entrés enfin dans la pleine réalisation des choses invisibles. Ce qui pour vous jusquâici nâétait quâun salut dââmes, sera devenu la jouissance et lâentrée en possession dâun présent éternel!
Câest pour amener ce jour de Dieu, ce temps éternellement présent, que les éléments embrasés se fondront; le règne de mille ans nâétant quâun intermède merveilleux destiné à établir le royaume de Christ et lâexécution absolue de toutes les promesses. Câest à ces temps éternels que vous êtes, que nous sommes tous destinés; câest pour les hâter que nous tous avons à marcher comme appartenant au jour de Dieu.
Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite. (v. 13)
Dieu nous a fait une promesse qui ne peut nous tromper. à ces temps éternels appartiennent de nouveaux cieux et une nouvelle terre (non pas une terre millénaire nettoyée) que nous attendons et dans lesquels la justice habite. Cette justice régnera pendant le règne de mille ans; pour nous elle habitera dans lâéternité; pour Dieu dont lâexistence est au-dessus de toutes ces choses, elle habite dans le temps éternel. En ce temps tout correspondra parfaitement à toutes les exigences de la sainteté de Dieu, à lâabsence absolue de péché, au caractère du Dieu éternel!
Câest pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés sans tache et irréprochables devant lui, en paix. (v. 14)
La conséquence pour nous, câest que, attendant que toutes choses doivent se dissoudre et aspirant aux choses définitives, nous devons être trouvés en accord avec elles: sans tache: pureté parfaite; irréprochables: communion parfaite; en paix: sans quâune question puisse être soulevée entre nous et Dieu. Combien nous sommes éloignés dâune telle perfection pratique, et cependant Dieu lâattend de nous, et nous y encourage. Aussi jâaime cette expression: «Ãtudiez-vous à être trouvés». Arrivés au but, supporterons-nous que Dieu admette en Sa présence ce qui ne serait pas parfait et ne correspondrait pas de tout point à son caractère?
Et estimez que la patience de notre Seigneur est salut, comme notre bien-aimé frère Paul aussi vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée, ainsi quâil le fait aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction. (v. 15-16)
Telle est donc notre condition pratique devant une apparence de retardement. La parole de Dieu tout entière prononce à nos oreilles et dans nos cÅurs ce mot: salut, et cela est dâautant plus remarquable que cette épître nous parle avec une sainte indignation du caractère des méchants de la fin. Nous nous réjouissons donc dâêtre en pleine communion avec la pensée du Seigneur. Ici lâapôtre exprime la même communion de pensées sur ce sujet avec le «bien-aimé frère Paul». Ce dernier avait écrit aux Hébreux, à ces mêmes croyants, selon la sagesse qui lui était donnée et ses écrits en général contenaient des choses difficiles à comprendre, tordues par les ignorants et les mal affermis, à leur propre destruction, comme ils le faisaient avec les autres Ãcritures. Ainsi les écrits de Paul faisaient partie des Ãcritures, mais il y en avait aussi dâautres, telles que les Ãvangiles, les Actes, Jacques, Jude, Jean et lâApocalypse. Ce passage a dâautant plus dâimportance quâil réduit à néant toutes les idées rationalistes sur le prétendu antagonisme entre les deux apôtres Pierre et Paul.
Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à lâavance, prenez garde, de peur quâétant entraînés par lâerreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté; mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. à Lui la gloire, et maintenant et jusquâau jour dâéternité! Amen. (v. 17, 18)
Les croyants, sachant ces choses, sont exhortés, à leur tour, à nâêtre pas entraînés par lâerreur des pervers et à ne pas perdre la fermeté qui les avait caractérisés jusquâalors. Le moyen de résister et de ne pas rester stationnaires, car la station est déjà un recul, câétait de croître dans deux directions: l° dans la grâce, 2° dans la connaissance de cette chose merveilleuse: la personne de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Câétait ce que David lui-même avait désiré: «Jâai demandé une chose à lâÃternel, je la rechercherai: câest que jâhabite dans la maison de lâÃternel, tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de lâÃternel, et pour mâenquérir diligemment de lui dans son temple» (Ps. 27:4). Lâapôtre termine par cette précieuse doxologie: «à Lui la gloire, et maintenant et jusquâau jour dâéternité. Amen!» introduisant ainsi ses frères bien-aimés dans la jouissance des choses éternelles!