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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-john-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-10
Chapitre 1er
V. 1-2
Il est important de ne pas confondre les expressions «dès le commencement» du début de lâépître et «au commencement» du début de lâévangile. Dans lâévangile, il sâagit de lâaffirmation de lâexistence éternelle et de la déité de la Parole, et nous remontons au commencement, et même au-delà du commencement de toutes les choses dont il peut être dit quâelles ont eu un commencement. Dans lâépître, nous sommes occupés du fait que toute vérité chrétienne commence avec la révélation arrivée jusquâà nous en Christ dans Son incarnation. Câest ceci qui était le commencement de la vraie manifestation de Dieu et de la vie éternelle. Câest ceci qui était la base de tout lâenseignement apostolique. Les antichrists mettaient en avant leurs enseignements séducteurs dont lâorigine se trouvait simplement dans leurs propres esprits insensés. Les apôtres déclaraient ce qui était dès le commencement, et non pas quelque chose introduit depuis.
Dans les versets 1 et 2, le Seigneur Jésus nâest pas mentionné personnellement, car lâaccent est plutôt mis sur ce qui nous a été présenté en Lui. Il était «la Parole de vie». En Jean 1, Il est «la Parole», et comme tel Il crée, de telle sorte que la création peut au moins exprimer quelque chose de Dieu. Il devient aussi chair et habite au milieu de nous pour pouvoir être pour nous la pleine expression de Dieu. Ici au début de lâépître, la pensée est similaire, mais plus limitée. La Vie est le point essentiel: Il était «la vie éternelle, qui était auprès du Père», et elle nous a été manifestée en Lui. Câest en Lâayant Lui que nous avons la vie; mais en premier lieu, il faut voir le plein caractère de la vie telle quâelle a été manifestée en Lui.
La vie était la vie éternelle, mais elle était aussi «auprès du Père». Cette déclaration, selon ce quâil nous est dit, donne le caractère de la vie, de sorte quâil ne sâagit pas simplement dâune déclaration du fait que la vie était auprès du Père, mais plutôt du fait que câétait une vie telle que celle-là . Elle était auprès du Père dans la mesure où Lui qui est la Source de cette vie, était auprès du Père, et en Lui elle nous a été manifestée. Il est devenu chair pour quâelle soit manifestée.
Par le fait de Son incarnation, Il sâest placé à la portée de trois des cinq sens dont lâhomme est pourvu. Il a pu être entendu, vu et touché. Entendu vient en premier, car dans notre condition déchue, lâouïe est la faculté à laquelle Dieu sâadresse spécialement. «La foi est de ce quâon entend, et ce quâon entend par la parole de Dieu» (Rom. 10:17). Ainsi donc en premier lieu, les apôtres ont entendu la Parole de Vie, et par là , ils ont été capables de Le [La] comprendre.
Mais ensuite ils Lâont aussi vu de leurs yeux, et ils lâont même contemplé. Il y avait eu autrefois des manifestations fugitives de cette Personne grandiose, comme «lâAnge de lâÃternel», mais il nâavait pas été alors possible de Le contempler car Il nâétait visible que brièvement. Maintenant, venu en chair, câétait tout différent. Les apôtres ont passé des années avec Lui, et ont pu Le scruter attentivement. Ils Lâont regardé longuement et sérieusement, même sâils nâont pas compris correctement tout ce quâils observaient avant de recevoir le don du Saint Esprit.
Ils sont aussi entrés en contact physique avec Lui. Leurs mains Lâont effectivement touché. Câest la garantie de ce quâIl nâétait pas une simple manifestation de lâEsprit. Il a été parmi eux dans un corps humain réel, fait de chair et de sang. Après Sa résurrection, Il a séjourné parmi eux dans Son corps ressuscité, fait de chair et dâos, et nous nous souvenons quâIl leur a spécialement commandé de Le toucher pour quâils se rendent compte quâIl nâétait pas un Esprit après Sa résurrection.
Tout ceci établit donc de manière incontestable quâil y a eu devant eux cette manifestation réelle de la vie éternelle. Jean 1:18 montre quâIl a fait connaître le Père; Colossiens 1:15 montre que Dieu a été parfaitement représenté en Lui comme Son image; Hébreux 1:2-3 montre que, comme Fils, Il est la Parole, et quâIl est lâexpression [lâempreinte] et le resplendissement de lâÃtre et de la gloire de Dieu. Nous trouvons ici (1 Jean 1) quâIl a fourni la seule manifestation vraie et objective de la vie éternelle. Il est remarquable que, tout comme nous avons quatre évangiles qui font ressortir différents aspects de Sa vie, nous avons aussi ces quatre passages qui font ressortir différents aspects de tout ce qui a été révélé en Lui.
La raison pour laquelle Jean insistait sur ce point dans ces premiers versets de lâépître, câétait que les docteurs anti-chrétiens le dépréciaient, ou même le niaient tout à fait. Ils étaient appelés des «Gnostiques» parce quâils se targuaient dâêtre «ceux qui savent». Ils préféraient leurs propres impressions subjectives et leurs spéculations philosophiques aux faits objectifs établis en Christ. Or pour les apôtres comme pour nous, tout commence par des faits bien établis. La foi qui a été une fois enseignée aux saints, est enracinée et établie sur des faits. Nous ne saurions être trop clairs ni trop insister sur ce point. Ce qui est produit subjectivement dans les saints (comme nous le verrons) est strictement en accord avec ce qui a été manifesté objectivement en Lui.
V. 3-4
La manifestation en a tout dâabord été faite aux apôtres. Le «nous» des premiers versets les représente. Mais dans la phrase «ce que nous avons vu et entendu, nous vous lâannonçons», le «vous» représente les saints en général. La manifestation qui a été faite devant les apôtres les a introduits dans la «communion ⦠avec le Père et avec son Fils Jésus Christ». Ils nous ont fait connaître ce qui a été manifesté, pour que nous puissions être introduits dans cette même communion merveilleuse. Le Père et le Fils nous ont été révélés. La vie éternelle en relation avec le Père et le Fils nous a été manifestée par eux. Les choses du Père et du Fils ont été révélées. Rien ne pouvait être plus merveilleux que ceci: rien de plus absorbant une fois que nous commençons à nous en saisir par le Saint Esprit; rien de plus propre à remplir nos cÅurs dâun bonheur qui demeure. Il nâest pas surprenant que lâapôtre ajoute: «Nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie» (1:4).
Le verset 4 établit tout à fait clairement que la communication de ces choses par les apôtres nous a été faite par les Ãcritures: «Nous vous écrivons ces chosesâ¦Â». Les apôtres avaient entendu, vu et touché. Il nous faut lire. Nous rendons grâce à Dieu pour les Saintes Ãcritures qui nous apportent la connaissance de ces choses pour notre joie.
V. 5-7
Au v. 5, Jean commence son message. Par quoi commence-t-il? Par ce grand fait que «Dieu est lumière» et non pas, comme nous aurions pu nous y attendre, par le fait que «Dieu est amour». Si la manifestation de Dieu avait eu lieu dans un domaine de pureté et de lumière sans souillure, lâaccent aurait été mis sans aucun doute sur Son amour. Mais comme la manifestation a été faite dans ce monde, tellement souillé par le péché et rempli de ténèbres, lâaccent est mis avant tout sur la lumière.
Qui peut définir la lumière? Les hommes ont formulé des théories pour rendre compte de la lumière de la création, mais ils ne peuvent pas réellement lâexpliquer. Qui donc pourra expliquer la Lumière qui nâa pas été créée? Nous savons que la lumière est nécessaire pour que la vie existe sous quelque forme que ce soit, même les plus humbles. Nous savons quâelle est source de ce qui est sain, quâelle illumine et expose toutes choses, et que lâobscurité sâenfuit là où elle pénètre. En Dieu il nây a pas du tout de ténèbres, car lâobscurité représente ce qui échappe à lâaction de la lumière, ce qui est caché et péché.
Non seulement Dieu est Lui-même lumière, mais, comme le verset 7 nous le dit, Il est «dans la lumière». Autrefois lâÃternel avait dit «quâil habiterait dans lâobscurité profonde» (2 Chron. 6:1); et le fait que Salomon Lui construise une maison nâa pas modifié cela, car Sa présence continuait à se trouver dans le lieu très saint où régnait lâobscurité. Ceci fut changé par la venue du Seigneur Jésus, car en Lui Dieu se mis en pleine lumière. Le Dieu qui est lumière est maintenant dans la lumière.
Ce fait est utilisé comme test au v. 6. Nous avons dans ce verset le premier de plusieurs tests proposés. La présence de nombreux faux docteurs avec leurs prétentions variées et vantardes rendait ces tests nécessaires; et nous remarquerons quâaucun dâeux nâest basé sur des considérations élaborées ou forcées. Ils sont dâun genre tout simple, et basés sur la nature fondamentale des choses. Ici, par exemple, le fait que Dieu est lumière et quâIl est dans la lumière est un critère qui teste toute affirmation dâêtre en communion avec Lui. Une telle personne ne peut marcher dans les ténèbres car, comme nous le lisons ailleurs: «quelle communion a la lumière avec les ténèbres?» (2 Cor. 6:14). Il nây a pas du tout de communion entre les deux. Elles sont diamétralement opposées.
Ce qui est en cause ici, nâest pas de savoir si nous marchons toujours selon la lumière que nous avons reçue. Nous sommes tous défaillants à cet égard, à un moment ou à un autre, à notre honte. «Marcher dans les ténèbres» câest marcher dans lâignorance de la lumière qui a brillé en Christ. Il vaut la peine ici de se reporter à Ãsaïe 50:10-11: «Quiconque marche dans les ténèbres et nâa pas de lumière» doit «se confier dans le nom de lâÃternel et sâappuyer sur son Dieu». Cependant même aux jours dâÃsaïe, certains préféraient allumer un feu et marcher à la lueur du feu et des étincelles quâils avaient allumées. Câétait la même chose aux jours de Jean, et cela le reste encore de nos jours. Il y a encore bien trop de faux docteurs qui préfèrent les étincelles quâils font jaillir eux-mêmes plutôt que la lumière de la révélation divine. Il sâensuit quâeux et leurs disciples sont dans les ténèbres malgré toutes leurs prétentions, et ils nâont pas de communion avec Lui.
Le vrai croyant marche dans la lumière où Dieu est pleinement révélé. La lumière lâa scruté, bien sûr; il ne pouvait pas en être autrement. Mais il marche avec bonheur dans la lumière parce quâil a appris dans cette lumière que «le sang de Jésus Christ Son Fils nous purifie de tout péché». Toute tache de souillure exposée par la lumière est ôtée par le Sang.
Le verbe «nous purifie» est au présent. Certains en ont déduit que le sang doit être appliqué continuellement. Mais le temps présent est aussi utilisé pour indiquer la nature ou le caractère des choses, tout comme nous disons: le liège flotte, le feu brûle, le savon lave. Telles sont leurs natures respectives. Ces propriétés leur appartiennent. Telle aussi est la nature du sang de Christ de purifier de tout péché. Câest une propriété intrinsèque, et bénie. Lâidée que le Sang doive être appliqué continuellement ou de manière répétée est contredite par lâenseignement de Hébreux 9:23 à 10:14. Nous sommes «purifiés une fois pour toutes» par «une seule offrande» de manière à ce que nous nâayons plus «aucune conscience de péchés».
V. 8-9
Non seulement il y a des hommes qui professent avoir communion avec Dieu alors quâils marchent encore dans les ténèbres, mais il y en a qui vont jusquâà dire: Nous nâavons pas de péché. Aucun test nâest proposé vis-à -vis de cette méchante prétention. Il nây en a pas besoin car ils seraient forcément vite découverts. Ces gens se trompaient eux-mêmes et Jean le leur dit clairement. Ils ne tromperaient guère quelquâun dâautre; et si même ils y arrivaient pour un moment, la tromperie serait vite dissipée par la manifestation bien trop évidente du péché en eux. Si certains se laissent aller à de telles prétentions si hautes et sans fondement, ils ne montrent pas que le péché nâest pas en eux, ils ne font que manifester clairement que la vérité nâest pas en eux.
On a peine à imaginer que des vrais croyants se séduisent eux-mêmes de cette manière, sauf pour un temps très bref. La seule attitude vraie et honnête pour nous, câest de confesser nos péchés, et de le faire tout de suite. Il est vrai bien sûr pour le non-croyant, que la seule chose honnête à faire lorsque la conviction de péché lâatteint, câest de confesser ses péchés; alors le pardon, plein et éternel, lui sera accordé. Cependant il sâagit ici du croyant. Il est dit: «Si nous confessons â¦Â». Le péché dâun croyant ne compromet pas ni ne renverse le pardon éternel quâil obtient quand, comme pécheur, il se tourne vers Dieu en se repentant. Il compromet néanmoins sa communion avec Dieu, comme nous venons de le lire. La communion sera suspendue jusquâà ce quâil confesse le péché qui lâa interrompue.
Quand nous confessons un péché, Dieu est fidèle et juste pour tout ce que Christ est, et a fait, et le péché est pardonné, en sorte que la communion peut être restaurée. Câest ce quâon peut appeler le pardon paternel, à distinguer du pardon éternel que nous obtenons quand nous sommes pécheurs.
Non seulement Il pardonne, mais Il purifie aussi de toute iniquité. La confession honnête du péché par un croyant non seulement lui assure le pardon, mais elle a aussi un effet purificateur. La confession du péché signifie le jugement dans nos propres cÅurs et dans nos pensées de ce que nous confessons. Et cela signifie la purification de son influence et la délivrance de son pouvoir.
V. 10
Une troisième prétention apparaît au verset 10. Certains peuvent aller jusquâà se faire des illusions et à dire quâils «nâont pas péché». Un test leur est proposé à ce sujet, à savoir la Parole de Dieu. Faire une déclaration aussi déraisonnable nous place en opposition à la Parole de Dieu et Le fait menteur. Il déclare clairement que nous avons péché, ce qui clôt le débat. Nous ne pouvons pas contredire Sa Parole, et avoir malgré tout Sa Parole habitant en nous.
Autan il est sûr que nous sommes dans la lumière, autant nous saurons que nous avons péché et que le péché est encore en nous. Mais nous connaîtrons aussi la valeur du sang de Christ et son pouvoir purificateur, ainsi que la restauration qui est la nôtre après une confession honnête. Ainsi la communion dans la lumière avec le Père et Son Fils, est établie pour nous, et aussi maintenue. Nous sommes rendus capables de connaître la vie qui a été manifestée et de nous réjouir en elle, et dans tout ce qui, dès le commencement, a été mis en évidence dans le précieux Fils de Dieu.
Notre joie étant complète sur de tels sujets, nous ne nous sentirons pas enclins à courir après les hommes qui voudraient nous attirer avec leurs prétendues améliorations et extensions de «ce qui était dès le commencement». Les étincelles quâils déploient devant nous peuvent être fort belles, mais ce sont eux qui les ont allumées, et elles sâévanouissent dans les ténèbres.