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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-10
3>1 à 4 Le témoignage apostolique concernant la Parole de la vie
Les quatre premiers versets ne forment quâune seule phrase, dans laquelle lâapôtre donne essor aux sentiments de son cÅur débordant de reconnaissance.
Il désigne par un pronom neutre, quatre fois répété, le grand sujet dont il va parler : la manifestation de la vie en Celui quâil appelle la Parole de la vie (verset 1); puis, dans une parenthèse où les pensées se pressent également, il affirme que la vie a été manifestée (verset 2), et enfin il déclare quel est le but de son écrit : associer ses frères à la vie quâil possède dans la communion du Père et du Fils (versets 3, 4).
La Parole de la vie est celle que Jean caractérise dans le prologue de son Ãvangile : câest Dieu se révélant et sâunissant à notre humanité en la personne de son Fils.
Ce Fils de Dieu, Jean préfère ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur lâardent amour dont son cÅur brûle pour lui. Dans la suite de lâépître, il mettra souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était; et par ce pronom neutre il désigne tout ce quâimpliquent ces termes dâune portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement (Comparer, sur le sens de ces mots, Jean 1:1 et suivants, notes).
Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, est pour Jean dâune certitude absolue, car il lâa ressentie dans son être entier : il déclare lâavoir perçue par tous ses sens.
Ce que Dieu a révélé, lâapôtre lâa entendu : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie ont retenti à ses oreilles et pénétré dans son esprit. Il a vu de ses yeux : ceux-ci éclairés par la lumière dâen haut, ont reconnu en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes (Jean 1:16; Jean 1:17); il sâest arrêté longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes, et par cette contemplation il est devenu toujours plus un avec lui. Enfin, telle était la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean lâa touché de ses mains.
Et il nâa pas été seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime a été faite par tous ceux qui ont suivi Jésus aux jours de sa chair. Câest en leur nom que lâapôtre parle quand il dit : nous.
Arrivé là , Jean sâaperçoit quâil nâa pas dit encore comment la Parole de la vie est parvenue jusquâà lui. Il ouvre donc une parenthèse (verset 2), pour déclarer (comme dans lâÃvangile où il suit la même marche, Jean 1:1-3 comparez Jean 1:14) que la vie a été manifestée en Jésus-Christ, quâelle a été ainsi vue et sâest communiquée à ceux qui ont cru, de sorte que le témoignage quâils en rendent est celui dâhommes tout remplis de cette vie, quâils annoncent comme la vie éternelle qui était auprès du Père.
Enfin, reprenant sa pensée (verset 3), Jean proclame hautement que son but, toute sa mission est dâannoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits (verset 4), dâen rendre témoignage, de lâannoncer à vous aussi (Codex Sinaiticus, B. A, C), afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous (voir la note suivante).
De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, sâest communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même quâelle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à dâautres.
Il les attire ainsi dans une même communion dâesprit et de cÅur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par lâégoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux; remontant jusquâà la source dâoù elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ, et par lui, à Dieu son Père.
Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que lâÃvangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien quâils lâont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé.
Tout ce qui émane de Jésus-Christ, toute communion avec lui, est une source de vie et de joie; cette joie devient plus accomplie à proportion que notre communion avec lui devient le partage dâun plus grand nombre de nos frères. «â¯Nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit accomplieâ¯Â».
Tel est le texte de Codex Sinaiticus, B; tandis que dâaprès le texte de A, C, majuscules : «â¯afin que votre joie soit accomplieâ¯Â», lâapôtre voudrait dire quâil est animé du saint désir de faire part à ses lecteurs de la joie que procure le salut.
Au reste, ces paroles sont un écho de celles du Maître (Jean 15:11; Jean 16:24) et une preuve que sa promesse, faite en des heures de tristesse, nâa pas trompé les disciples.
Plan
3>A. Conditions de la communion avec Dieu
La marche dans la lumière
Le message dont le Maître a chargé ses apôtres, câest que Dieu est lumière. Si nous disons être en communion avec Dieu et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons. Mais si nous marchons dans la lumière, nous jouissons du double bienfait de la communion fraternelle et du pardon de nos péchés, grâce au sacrifice de Jésus. (5-7)
Nos péchés
a) Devoir de les confesser. Nous nous trompons nous-mêmes en les niant. Si au contraire nous les confessons, nous pouvons attendre de la fidélité et de la justice de Dieu quâil nous les pardonnera et nous purifiera de toute iniquité ; tandis que, si nous prétendons nâavoir point de péché, nous donnons un démenti à Dieu et repoussons sa révélation en Jésus-Christ. (8-10)
b) Ne point pécher, et, si nous avons péché, regarder à Jésus-Christ, notre avocat et notre propitiation. Le but de ces lignes est dâamener les lecteurs à ne point pécher. Si lâun dâeux pèche, nous avons un intercesseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est propitiation pour nos péchés et pour ceux de tous les hommes. (2.1, 2)
Dieu est lumière, la vie dans sa communion chapitres 1.5 à 2.27
5 Ã 2.2 Conditions de la communion avec Dieu.
Deux fois, Jean dit : (versets 2, 3) nous annonçons.
Le mot que nous traduisons par message est un substantif de même racine que ce verbe, et signifie ce qui est annoncé, prêché. Le texte reçu porte : la promesse. Cette leçon est condamnée par les principaux documents (B, A, majuscules). On ne peut dâailleurs appeler promesse la vérité annoncée : Dieu est lumière.
La leçon que nous suivons et qui est admise dans toutes les éditions modernes a le sens de nouvelle (Rilliet, Oltramare, Segond), ou plutôt encore de message (Pau-Vevey, Stapfer, Oltramare révisé, révision synodale). Ce message, les apôtres lâont entendu de lui, de Jésus-Christ, le Fils du Père (verset 3) et son parfait révélateur.
Lâapôtre vient dâénoncer (verset 3) que la prédication apostolique a pour but et pour effet dâamener lâhomme pécheur à la communion avec Dieu.
Mais à quelle condition peut-il obtenir et conserver cette communion ? Dans sa réponse, Jean sâélève à la plus grande hauteur, et puise ses motifs dans la nature même de Dieu. Dieu est lumière; il est vérité parfaite, pureté parfaite, sainteté parfaite.
Lâapôtre redit la même chose dans un sens négatif pour la rendre plus sensible : (grec) il nây a en lui aucunes ténèbres, aucune ombre ni dâerreur ni de mal. Quelle sera la conséquence de ce fait, quant à notre communion avec lui ? Elle est exprimée au verset suivant.
En déclarant que cette grande vérité : Dieu est lumière, il lâa entendue de Jésus-Christ, Jean ne veut pas dire que celui-ci lâait énoncée dans ces mêmes termes. Mais toute la révélation de Dieu en Christ a été la manifestation de la lumière de Dieu au sein des ténèbres de ce monde. Jésus sâest appelé lui-même «â¯la lumière du mondeâ¯Â».
Dans sa sainteté et dans son amour resplendissait la lumière qui est lâessence même de Dieu (Jean 14:10). Dieu est lumière parce quâil est «â¯amourâ¯Â» (1 Jean 4:8; 1 Jean 4:16).
Comparer sur ces mots lumière et ténèbres, pris dans un sens moral : (Jean 1:4-5; Jean 3:19-21; Jean 8:12; Jean 11:9-10; Jean 12:35-36; Romains 13:12; 2 Corinthiens 6:14; Ãphésiens 5:8 et suivants; 1 Thessaloniciens 5:4; 1 Thessaloniciens 5:5)
Grec : «â¯Nous ne faisons pas la véritéâ¯Â».
Le Dieu qui est lumière a créé lâhomme à son image pour refléter comme un miroir sa lumière, ses perfections, et lâa régénéré en Jésus-Christ pour la même fin.
Quiconque donc demeure en communion vivante avec Dieu, est, par degrés, toujours plus entièrement pénétré de cette lumière, jusquâà ce que les ténèbres soient vaincues et dissipées. Prétendre à cette communion et marcher dans les ténèbres, est une contradiction et un mensonge.
Seulement cette expression : marcher dans les ténèbres, ne signifie pas tomber involontairement dans quelque faute, quelque péché; car, à ce prix, nul ne serait en communion avec Dieu; mais elle signifie soustraire sciemment et volontairement à la lumière divine quelque partie de notre être ou de notre vie, par une secrète préférence pour lâerreur et le péché (Jean 3:19 et suivants) Ainsi profonde horreur pour tout péché reconnu tel, vigilance et combat pour lâéviter, voilà ce qui découle nécessairement de la communion avec le Dieu qui est lumière.
Dans lâexacte mesure où ils marchent dans la lumière comme Dieu lui-même est dans la lumière, dans la mesure où la vérité, la sainteté, lâamour qui sont lâessence de Dieu, se reflètent dans leur vie, les chrétiens ont communion les uns avec les autres.
Dâaprès verset 6, on attendait : «â¯Nous avons communion avec lui (Dieu)â¯Â», et dans A et quelques Pères on lit en effet : avec lui. Mais cette pensée est si évidente, que Jean la sous-entend pour ne mentionner que ce fruit de notre union avec Dieu, la communion des croyants les uns avec les autres. Ils ne la réaliseront que sâils marchent dans la lumière, car lâerreur et le péché agissent sur les relations des hommes entre eux comme le dissolvant le plus actif (Jean 17:21).
Cette purification par le sang de Jésus (le texte reçu porte Jésus-Christ, contre Codex Sinaiticus, B. C), que Jean enseigne avec toute lâÃcriture (1 Jean 2:2; 1 Jean 4:10), nâest pas lâeffet de la première appropriation que le pécheur se fait du sacrifice de Christ, et par lequel il est justifié et réconcilié avec Dieu, car il sâagit, dans notre passage, dâhommes qui marchent dans la lumière et sont déjà en communion avec Dieu.
Mais Jean leur montre, dans la puissante et perpétuelle efficace du sacrifice de la croix, un moyen de conserver cette communion, en obtenant toujours de nouveau le pardon des fautes dans lesquelles ils tombent journellement. Câest pourquoi il emploie le verbe au présent : son sang nous purifie, indiquant lâaction permanente du sacrifice de Christ. Cet immense privilège leur est assuré, si dâautre part ils sont sincères dans leurs efforts pour se tourner constamment vers la lumière.
Du reste, le sang de Jésus, le sacrifice de la croix, en tant quâil est un moyen de pardon et de réconciliation avec Dieu, est en même temps un moyen de purification intérieure du péché, ou de sanctification, et de la sorte il contribue aussi à affermir lââme dans la communion avec Dieu.
Pour que le sang de Jésus nous purifie de tout péché (verset 7), il faut que chacun de ces péchés soit reconnu et confessé dans une humble repentance.
Il nây a point dâexception à cette loi du règne de Dieu, qui est fondée aussi bien dans la nature de Dieu que dans celle de lâhomme.
Lâapôtre sâadresse à des chrétiens qui déjà marchent dans la lumière et sont en communion avec Dieu : si, aveuglés sur eux-mêmes, sur la nature du péché et les conditions de la vraie sainteté, ils sâimaginent lâavoir atteinte, ils se séduisent eux-mêmes (verset 8); ils font Dieu menteur, car il déclare tout le contraire (verset 10); ils nâont ni la vérité ni sa parole en eux-mêmes (versets 8, 10).
En effet, cette vérité, cette parole, si elles étaient vivantes en eux, les convaincraient de péché en faisant ressortir par un contraste criant la souillure naturelle de leur cÅur et de leurs pensées (Marc 7:21), en rendant leur conscience plus sensible aux moindres transgressions de la loi divine (Psaumes 19:13), en leur reprochant tous les moments quâils passent loin de Celui qui leur a dit : «â¯Demeurez en moi, hors de moi vous ne pouvez rien faireâ¯Â» (Jean 15:4; Jean 15:5).
Mais autant lâapôtre rabaisse lâorgueil du chrétien qui se croit exempt de tout péché, autant il relève lâhumilité de celui qui poursuit et condamne le péché avec une sincère et profonde repentance : il prend à témoin le Dieu fidèle et juste; Dieu est incapable de faillir à aucune de ses promesses; ses perfections mêmes sont une garantie quâil fera toujours cette double Åuvre de grâce dans une âme vraiment humiliée : Il lui pardonnera les péchés et la purifiera de toute injustice, câest-à -dire de tout ce qui en elle nâest pas conforme à la justice à lâordre voulu de Dieu et constitué par la loi morale qui est lâexpression de la volonté divine (comparer Matthieu 5:20).