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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-41
V. 1-6 â Osée, roi dâIsraël
Nous voici arrivés au dernier acte de lâhistoire dâÃphraïm, autrement dit des dix tribus. Osée, meurtrier de Pékakh, règne neuf ans à Samarie. Tout en faisant ce qui est mauvais aux yeux de lâÃternel, sa conduite vis-à -vis de Lui est moins profane que celle de ses prédécesseurs; seulement, il ne tient pas compte des jugements de Dieu qui avait annoncé, par tous ses prophètes, lâasservissement dâIsraël à lâAssyrie. Dâannée en année, le roi Osée avait envoyé des présents au roi dâAssyrie (v. 3), suivant lâexemple de lâun de ses prédécesseurs Menahem qui, par des présents, sâétait déclaré vassal de Pul, afin que ce dernier établît le royaume entre ses mains (15:19-20). Plus tard, Tiglath-Piléser était monté contre Pékakh et, comme nous lâavons vu, avait transporté en Assyrie les tribus dâau delà du Jourdain. Pékakh nâavait évidemment pas suivi, comme Menahem, la règle de soumission à lâAssyrie, ce qui expliquerait les motifs politiques de cette transportation qui ne nous sont pas donnés dans la Parole, tandis que le motif divin nous est indiqué par un mot des Chroniques: «Dieu réveilla lâesprit de Tiglath-Piléser, et il les transporta» (1 Chron. 5:26). Ici, les procédés habituels des rois dâAssyrie envers Israël sont mis au jour. «Shalmanéser, roi dâAssyrie, monta contre lui, et Osée devint son serviteur, et lui envoya des présents» (v. 3). La menace dâune invasion par un ennemi plus fort que lui, oblige Osée à se soumettre, bien à contre-cÅur sans doute, à ce vasselage. Mais ces présents ne lui servent guère. «Ils sont montés vers lâAssyrien», dit Osée, le prophète, «un âne sauvage se tient isolé. Ãphraïm a fait des présents à des amants. Quand même ils ont fait des présents parmi les nations, maintenant je les assemblerai, et ils commenceront à être amoindris sous le fardeau du roi des princes» (Osée 8:9-10).
«Et le roi dâAssyrie découvrit quâOsée conspirait; car Osée avait envoyé des messagers à Sô, roi dâÃgypte, et il nâenvoyait pas de présents au roi dâAssyrie, comme il avait fait dâannée en année» (v. 4). En effet, cette conduite double et suspecte du roi est mentionnée par le prophète: «Ãphraïm se repaît de vent, et poursuit le vent dâorient; tout le jour il multiplie le mensonge et la dévastation; et ils font alliance avec lâAssyrie, et portent de lâhuile en Ãgypte» (Osée 12:2), et encore: «Ãphraïm est devenu comme une colombe niaise, sans intelligence; ils appellent lâÃgypte, ils vont vers lâAssyrie» (Osée 7:11). Aussi, découvrant la conspiration du roi, Shalmanéser «lâenferma dans une prison et le lia» (v. 4). «Le roi périt», selon la prophétie dâOsée (10:7), sans que les circonstances de sa mort nous soient rapportées. Le roi dâIsraël, une fois prisonnier, «le roi dâAssyrie monta par tout le pays, et monta à Samarie, et lâassiégea trois ans» (v. 5; cf. 18:9); mais ce ne fut pas Shalmanéser en personne qui sâempara de la ville, car il est dit: «Ils la prirent au bout de trois ans» (18:10). En effet, dans lâintervalle, Sargon (Ãsaïe 20:1) avait succédé à Shalmanéser, ou du moins, était à la tête de lâarmée pendant un court interrègne. Le sort de la ville rebelle fut terrible, selon la parole de Michée, qui prophétisa «au sujet de Samarie et de Jérusalem»: «Je ferai de Samarie un monceau dans les champs, des plantations de vigne; et je ferai rouler ses pierres dans la vallée, et je découvrirai ses fondements. Et toutes ses images taillées seront mises en pièces; et tous ses présents de prostitution seront brûlés au feu; et je mettrai en désolation ses idoles; car câest avec un présent de prostituée quâelle les a rassemblées, et elles redeviendront un présent de prostituée» (Michée 1:6-7). Osée nous décrit aussi cet événement: «Samarie portera son iniquité, car elle sâest révoltée contre son Dieu; ils tomberont par lâépée, leurs petits enfants seront écrasés, et on fendra le ventre à leurs femmes enceintes» (Osée 13:16).
«Et le roi dâAssyrie... transporta Israël en Assyrie, et les fit habiter à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes» (v. 6). On a supposé quâune partie des dix tribus sâétait enfuie en Ãgypte à ce moment-là . Nous ne pensons pas que le passage dâOsée (8:13): «Ils retourneront en Ãgypte», puisse être interprété de cette manière. Ce même prophète avait dit: «Ils appellent lâÃgypte, ils montent vers lâAssyrie» (7:11): puis: «Ãphraïm a fait des présents à des amants» (8:9); puis encore: «Ãphraïm retournera en Ãgypte, et mangera en Assyrie ce qui est impur» (9:3). Tout cela sâaccorde complètement avec la conspiration dâOsée, comme aussi cette autre parole: «Il ne retournera pas dans le pays dâÃgypte, mais lâAssyrien sera son roi» (11:5). «Descendre en Ãgypte» ne signifie pas nécessairement sây enfuir, mais y chercher du secours, comme il est dit en Ãsaïe 31:1: «Malheur à ceux qui descendent en Ãgypte pour avoir du secours».
Quant aux passages dâ Osée 8:13 et 9:3, il faut bien remarquer que le prophète associe continuellement lâiniquité de Juda avec celle dâÃphraïm: «Les peuples seront rassemblés contre eux, quand ils seront liés pour leurs deux iniquités. Et Ãphraïm est une génisse dressée, qui aime à fouler le blé; et jâai passé sur son beau cou: je ferai tirer le chariot à Ãphraïm; Juda labourera, et Jacob hersera» (10:10-11); comme il les réunit aussi, après quâils auront été au comble de lâasservissement, dans la même bénédiction future (10:13). Cette remarque fait comprendre que: «Ils retourneront en Ãgypte», au chapitre 8:13, sâapplique à Juda, moralement associé à Israël. Ce qui le prouve, câest le verset suivant: «Israël... bâtit des palais, et Juda multiplie les villes fortes» (v. 14), mais bien plus encore: «Voici, ils sâen sont allés à cause de la dévastation: lâÃgypte les rassemblera, Moph (ou Noph, Memphis), les enterrera» (9:6). Or nous savons, dâaprès le récit de Jérémie (43, 44:1), que les transfuges de Juda sâenfuirent devant le roi de Babylone et se réfugièrent en Ãgypte, et entre autres à Noph, forçant le prophète à les y accompagner, et que là , il prophétisa contre eux, quand ils se croyaient à lâabri de leur oppresseur (cf. 2 Rois 25:26)1.
1 à part cette explication, nous nâavons pas lâintention de résoudre les difficultés historiques contenues dans ces livres. Câest ainsi que nous laissons de côté, pour la plupart, les questions chronologiques. Dâautres ont répondu aux objections de la soi-disant «haute critique» à leur sujet.
V. 7-41 â Récapitulation divine de lâhistoire dâIsraël
Dieu récapitule maintenant, lui-même, cette longue histoire dâIsraël, qui commence à lâExode et se termine à notre chapitre. Non pas quâelle soit close définitivement; elle ne lâest quâen ce qui concerne ce peuple et ses rois, envisagés comme responsables. Les entrailles du prophète Osée, émues des compassions divines, annoncent sa restauration future. «Mon cÅur est changé en moi; toutes ensemble, mes compassions se sont émues. Je ne donnerai pas cours à lâardeur de ma colère, je ne détruirai pas de nouveau Ãphraïm; car je suis Dieu, et non pas un homme â le Saint, au milieu de toi; et je ne viendrai pas avec colère. Ils marcheront après lâÃternel. Il rugira comme un lion; car il rugira, et les fils accourront en émoi de lâOccident, ils accourront en émoi de lâÃgypte comme un oiseau, et, comme une colombe, du pays dâAssyrie; et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit lâÃternel» (Osée 11:8-11). Ce même Dieu, qui leur avait donné un roi dans sa colère et lâavait ôté dans sa fureur (13:11), dit: «Je les délivrerai de la main du shéol, je les rachèterai de la mort» (13:14), et encore: «Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement, car ma colère sâest détournée dâeux. Je serai pour Israël comme la rosée; il fleurira comme le lis, et il poussera ses racines comme le Liban. Ses rejetons sâétendront, et sa magnificence sera comme lâolivier, et son parfum comme le Liban: ils reviendront sâasseoir sous son ombre, ils feront vivre le froment, et ils fleuriront comme une vigne; leur renommée sera comme le vin du Liban» (14:4-7).
Du v. 7 à 18 de notre chapitre, Dieu montre ce quâil avait fait pour Israël depuis que, les délivrant dâÃgypte, il les avait introduits en Canaan (v. 7). Il parle ensuite de ce quâeux avaient fait, agissant dâabord «en secret» contre lâÃternel, marchant suivant lâidolâtrie des nations que Dieu avait dépossédées devant eux, et dans les statuts que les rois dâIsraël, à commencer par Jéroboam I, avaient établis, en fondant et maintenant la religion nationale des veaux de Dan et de Béthel. De plus, ils avaient érigé partout, dans leurs villes fortes, et jusquâauprès des tours de garde, observatoires isolés, des hauts lieux et des idoles mâles et femelles, avec plus de débordement que Juda qui sâétait contenté de conserver les hauts lieux, consacrés autrefois au culte de lâÃternel, et en avait fait des places de pratiques idolâtres (v. 8-13). LâÃternel avait rendu témoignage contre eux et contre Juda par tous les prophètes. Les avaient-ils écoutés? Non, ils avaient abandonné les commandements de lâalliance pour se livrer à lâaffreuse apostasie, décrite sous toutes ses faces aux v. 14-17. Enfin, dans sa colère, Dieu les avait ôtés de devant sa face et il «nâen était resté que la seule tribu de Juda», sans doute pour peu de temps, mais Dieu la reconnaissait encore, selon la parole dâOsée: «Ãphraïm mâentoure de mensonge, et la maison dâIsraël de fraude; mais Juda marche encore avec bien et avec les vrais saints» (Osée 12:1).
Aux v. 19-20, Dieu mentionne Juda comme en passant. Ce dernier avait suivi les statuts établis par les dix tribus, aussi lâÃternel rejeta toute la semence dâIsraël, mais du v. 21 au v. 24, il revient à Ãphraïm et à sa séparation de la maison de David. Câétait là , sans doute, un jugement de lâÃternel contre Salomon, et comme tel ordonné de Dieu, mais, dâautre part, câétait le fruit du mauvais cÅur dâIsraël, pour lequel le temple de Dieu à Jérusalem avait peu dâimportance, quand il pensait à devenir une nation indépendante de Juda. Peut-être, néanmoins, Israël nâaurait-il pas songé, malgré cela, à se forger de toutes pièces une nouvelle religion, si les vues politiques de Jéroboam, entièrement étranger à toute crainte de Dieu, nâavaient forcé son peuple à entrer dans cette voie. «Jéroboam avait détourné violemment Israël de suivre lâÃternel, et les avait fait commettre un grand péché» (v. 21). Mais, dâautre part, «les fils dâIsraël marchèrent» (ils étaient donc coupables eux-mêmes) «dans tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne sâen détournèrent point» (v. 22). Aussi Israël fut transporté en Assyrie. On voit ici, v. 24, et au v. 6, lâimmense extension quâavait prise ce royaume. Le monarque assyrien fit venir des gens de Babel et autres lieux pour remplacer les déportés dans les villes de la Samarie.
Ces nations idolâtres, transportées dans la terre dâIsraël, ne craignaient pas lâÃternel. Il envoya contre elles des lions qui les tuaient. Malgré la désolation présente, Dieu avait souci du pays de son héritage; il revendiquait ses droits sur lui et ne se les laissait pas enlever. Il ne voulait pas quâil retombât sous la malédiction dont il lâavait délivré en exterminant les Cananéens. Quelle que fût la ruine, il ne fallait pas que le nom de lâÃternel fût entièrement arraché du pays dâIsraël, et cela en vue de lâavenir, car le résidu, le vrai Israël, doit hériter la terre.
Décimés par les lions, ces pauvres païens ignorants qui assimilaient le Dieu dâIsraël à leurs faux dieux, comprennent ce jugement. Ils sont plus intelligents que le peuple de lâÃternel (v.26). Le roi dâAssyrie leur fait envoyer lâun des sacrificateurs transportés, pour «leur enseigner la coutume du dieu du pays»; mais ce sacrificateur lui-même avait soutenu lâaffreux mélange des idoles avec la religion du vrai Dieu et ne peut leur enseigner que sa propre corruption, en sorte que, dâun côté, ils «apprennent à craindre lâÃternel», tandis que, de lâautre, chacun se fait ses dieux et les place «dans les maisons des hauts lieux que les Samaritains avaient faites» (v. 29).
Une religion corrompue â ce fait si évident a cependant besoin que lâon y insiste particulièrement â ne peut conduire les hommes dans la vérité et les formera toujours sur son modèle. Aussi est-il dit: «Ils craignaient lâÃternel, et se firent dâentre toutes les classes du peuple des sacrificateurs des hauts lieux, qui offraient des sacrifices pour eux dans les maisons des hauts lieux» (v. 32). Jéroboam nâavait-il pas fait de même à lâégard de la sacrificature? Ce quâils apprennent du sacrificateur de Samarie les engage dans le même chemin, seulement, ils vont un peu plus loin, et les sacrificateurs quâils établissent à la façon de Jéroboam deviennent, tout simplement, des sacrificateurs de leurs idoles (v. 32; cf. v. 29). La parole de Dieu répète quâils «craignaient lâÃternel, et... servaient leurs dieux selon la coutume des nations dâoù ils avaient été transportés» (v. 33), mais elle ajoute, au v. 34: «Jusquâà ce jour, ils font selon leurs premières coutumes: ils ne craignent pas lâÃternel, et ils ne font pas selon leurs statuts et selon leurs coutumes, ni selon la loi et selon le commandement que lâÃternel avait commandés aux fils de Jacob, quâil nomma Israël» (v. 34). Nâoublions pas que la crainte de lâÃternel, ce premier pas dans la voie de la sagesse, ne peut pas sâallier avec lâidolâtrie du monde, pas davantage avec les idoles des païens quâavec celles du monde actuel qui, en rejetant Christ, a reconnu la domination de Satan. Ceux qui, en apparence, le craignent, de fait ne le craignent pas réellement, sâils ne lui obéissent pas, car le craindre, câest lui obéir. Dieu ne souffre pas de mélange.
Remarquez, dans tout ce passage, combien la crainte de lâÃternel, ce commencement de la sagesse, avait été placée sur la conscience à la fois du peuple (v. 35-40) et des nations. LâÃternel avait dit à Israël: «Vous ne craindrez point dâautres dieux» (v. 35, 37, 38). Vous craindrez lâÃternel, «et vous vous prosternerez devant lui» (v.36). «Vous craindrez lâÃternel, votre Dieu, et il vous délivrera de la main de tous vos ennemis» (v.39). Dans ce court passage, le mot «craindre lâÃternel» revient jusquâà onze fois! De cette ordonnance élémentaire, tout le reste dépendait et dépend encore!
Quant à ces nations, en leur faisant sentir son déplaisir par lâattaque des lions, lâÃternel leur avait, pour ainsi dire, imprimé une direction vers lui, puis, suivant envers elles le même principe qui lâavait dirigé envers son peuple, il les avait laissées à leur propre responsabilité. Pas plus quâIsraël, elles nâen avaient tenu compte, mais lequel de ces deux partis était le plus coupable? Quand les captifs de Juda furent réintégrés dans leur pays pour recevoir le Christ, ils méprisaient profondément les Samaritains et nâavaient point de relations avec eux (Jean 4:9). Mais ils allaient plus loin, et disaient à leur Messie: Tu es un Samaritain! (Jean 8:48). Câest ainsi que lâhomme religieux juge les autres hommes, lui qui est sous le même jugement, et câest ainsi quâil juge Dieu! Jésus rejeté accepte ce nom, pour montrer dans une parabole que, malgré cette position de déshonneur qui lui était faite, lui seul était le dispensateur de la grâce, en contraste avec lâhomme religieux, que sa propre justice empêchait dâêtre le prochain du malheureux Israël, tombé entre les mains des nations qui lâavaient pillé!