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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/2-kings-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-41
Verset 1
Osée, en Israël (730-722) (1-6)
Dâaprès 2 Rois 15.30, Osée conspira contre Pékach et devint roi à sa place déjà dans la quatrième année dâAchaz. Ici (verset 1), il semble nâêtre devenu roi que dans la douzième. Peut-être le trône lui fut-il disputé huit ans. Une période dâanarchie nâa pas lieu de surprendre dans ce temps de dissolution.
Verset 3
Salmanasarâ¯: un successeur de Salmanasar II, mentionné à propos de Jéhu (voir note historique à la fin du chapitre 14). Câétait, dâaprès les inscriptions cunéiformes, Salmanasar IV, le successeur immédiat de Tiglath-Piléser II. Le nom de Salmanasar signifieâ¯: Salman (nom dâune divinité assyrienne) fait grâce.
Monta contre lui. Peut-être, vers la fin des huit ans pendant lesquels le trône lui avait été disputé, Osée sâétait-il adressé au roi dâAssyrie et avait-il par sa protection obtenu lâaffermissement de son pouvoir. Salmanasar pouvait dans ce cas lâenvisager comme son vassal et exiger de lui un tribut annuel, tandis quâOsée se considérait encore comme indépendant. Cependant, à lâapproche de Salmanasar, il consentit à payer le tributâ¯; mais en même temps il sâadressait au roi dâÃgypte pour quâil le soutînt dans la révolte quâil méditait.
Verset 4
Soâ¯: le premier roi de la vingt-cinquième dynastie, qui était de race éthiopienneâ¯; le Sabakou des Grecs, Schabaké des inscriptions égyptiennes, Schabé des inscriptions cunéiformes. Le nom hébreu So peut se lire Sévé ou Sava, ce qui rapproche sa prononciation de celui que lâon trouve dans les documents profanes.
Lâenferma⦠On pourrait voir ici lâindication anticipée de la fin de la guerre quant à la personne dâOsée et dans ce qui suit, le détail de la manière dont cette fin a été amenée. Mais une inscription assyrienne raconte que Salmanasar cita Osée à comparaître devant lui à Ninive et là lâemprisonna, après quoi il ne reparut plus. Il faut donc admettre que tout ce qui suit, lâenvahissement du royaume dâIsraël, le siège et la prise de Samarie, la déportation des dix tribus, eurent lieu en lâabsence, mais pourtant nominalement sous le règne dâOsée, à qui lâon nâavait pas donné de successeurâ¯; voir Maspéro, page 390.
Verset 6
Dâaprès 2 Rois 18.9, le siège de Samarie commença la septième année dâOsée, en sorte que les trois ans de ce siège (verset 5) ne sont pas des années complètes.
Le roi dâAssyrie prit Samarie. Dâaprès les inscriptions assyriennes, le roi dâAssyrie qui prit Samarie se nommait Sargon. Sargon fut lâun des rois les plus belliqueux quâait eus lâAssyrie, le fondateur de la race des Sargonides le conquérant de Samarie. Il est vraisemblable que Salmanasar mourut pendant le long siège de Samarie ou devant Tyr, que les Assyriens assiégeaient en même temps et qui se défendit plus longtemps encore. Sargon est lâune des plus grandes figures de lâhistoire ancienne et son siècle fut pour lâAssyrie quelque chose de semblable à ce que celui de Périclès fut pour la Grèce. Voir sur ce roi Ãsaïe 20.1, note. Voici la manière dont Sargon raconte le résultat de la prise de Samarieâ¯: Jâai déporté 27280 des habitants de cette ville, jây ai pris 50 chars de guerre que je me suis réservésâ¯; jâai livré le reste de ses richesses à mes soldats. Jâai établi sur elle mon lieutenant et je lui ai imposé le tribut quâelle payait sous le roi précédent.
En Assyrie. LâAssyrie embrassait alors la Mésopotamie, la Babylonie, le pays dâElam et la Médie.
On peut voir dans ce qui suit quatre ou bien trois localités, selon que lâon fait des mots le fleuve de Gozan une localité particulière ou une simple détermination de la précédente. 1 Chroniques 5.26 parle pour le premier sens.
Chalach nâest point le Calach de Genèse 10.11â¯; câest probablement un district de lâAssyrie septentrionale, touchant à lâArménie, que Strabon appelle Calachène sur le Chabor. Ce fleuve doit être voisin de la localité précédenteâ¯; ce ne peut donc être le Kébar de Mésopotamie, près duquel demeurait Ãzéchiel (Ãzéchiel 1.1). Câest un fleuve plus petit de lâAssyrie septentrionale, qui se jette dans le Tigre au nord de Ninive et porte encore aujourdâhui le nom de Khabour.
Le fleuve de Gozan, dâaprès 1 Chroniques 5.26, devait se trouver encore plus à lâest que les localités précédentes et que la Médie elle-même. Câest probablement le Késel-Osen qui se jette dans la mer Caspienne. Notre note sur Ãsaïe 37.12 incline à lâidentifier plutôt avec le Gozan de Mésopotamie, mais probablement à tort.
Les villes de la Médie. Ce dernier terme confirme le sens que nous venons de donner à Gozan et à Chabor. Il prouve que ce fut dans les contrées formant lâextrémité orientale de lâAsie antérieure que les populations des dix tribus furent transportées. Que sont-elles devenuesâ¯? On ne les retrouve sûrement nulle part. Un avenir semble pourtant leur être encore réservé dans plusieurs prophéties.
Verset 7
Ce morceau est destiné à justifier le jugement de Dieu sur le peuple des dix tribus, en montrant par quelle opiniâtreté dans le mal il a fini par le rendre inévitable, comparez le morceau correspondant Juges 2.7 et suivants et le parallèle pour le peuple de Juda, 2 Rois 24.3 et suivants.
Versets 7 à 17 â La cause du châtiment
Comparez Exode 20.2.
Verset 8
Les coutumes des nationsâ¦â¯: le culte des faux dieux.
Que les rois dâIsraël avaient introduites. Il sâagit du culte des veaux dâor introduit par Jéroboam.
Verset 9
Les tours de gardeâ¯: les petites tours isolées, élevées pour garder les vignes, etc.
Verset 10
Comparez 1 Rois 14.23.
Verset 11
Otées. Israël méritait donc à plus forte raison le même châtiment.
Verset 13
Aux sommations de la loi. Dieu avait ajouté les avertissements des prophètes.
Verset 15
Devinrent vanité. La vanité, ce sont les faux dieux qui nâont aucune réalité. Voir Jérémie 2.8, note.
Verset 18
Tout ce qui précède renferme les considérants du jugement. Ici se trouve, si nous ne nous trompons, la proposition qui répond au comme du verset 7. Câest le tableau du châtiment répondant à celui des fautes qui lâont provoqué.
Verset 19
Juda non plus⦠Ce verset et le suivant sont une parenthèse, destinée à rappeler quâil nây a pas eu de partialité en Dieu. Sâil a permis la ruine de Samarie, il a aussi permis celle de Juda.
Verset 20
Toute la race dâIsraël. Lâauteur revient au royaume des dix tribus, qui, après une déportation partielle (2 Rois 15.29), fut enfin balayé tout entier.
Verset 24
Origine du peuple samaritain et de son culte hybride (24-41)
On a attribué, dâaprès Esdras 4.2, cette mesure à Asarhaddon, lâun des successeurs de Sargon. Mais il nâest pas vraisemblable quâon ait attendu si longtemps (26 ans) pour repeupler le pays. Ce passage dâEsdras prouve simplement, ainsi quâEsdras 4.10, quâil y a eu plusieurs immigrations, qui ont contribué à former le peuple des Samaritains et dont la principale a sans doute été celle quâa fait exécuter Asarhaddon.
Cutha, ou Cuth, verset 30. Ce nom figure souvent dans les inscriptions assyriennes. On est assez dâaccord aujourdâhui pour identifier Cutha avec la colline Tell-Ibrahim, toute couverte de débris, un peu à lâest de Babylone. Le dieu adoré là sâappelait Nergal, ce qui concorde avec le verset 30. Cependant Josèphe place Cutha dans les contrées de la Perse et de la Médie. Les rabbins appellent volontiers les Samaritains Cuthéens, ce qui prouve que cette peuplade formait la principale portion des nouveaux habitants de la Samarie.
Avvaâ¯: sans doute le même nom quâIvva (2 Rois 18.34â¯; 2 Rois 19.13). La situation est inconnueâ¯; comparez Ãsaïe 37.13.
Hamath est la ville bien connue de ce nom sur lâOronte (Ãsaïe 10.9, note).
Sépharvaïmâ¯: Ãsaïe 36.19, note.
Dans les villes de la Samarie. Pour la première fois le nom de Samarie désigne ici, non la ville, mais la contrée de ce nom.
Verset 25
Des lionsâ¯: Lévitique 26.22, note. Il sâécoula un certain temps jusquâà ce que les colons fussent arrivés de si loin et une grande partie du pays restait encore inhabitée. De là cette multiplication des bêtes féroces, dans laquelle lâauteur voit, ainsi que le virent les colons eux-mêmes, une dispensation divine.
Verset 26
Chaque pays était envisagé comme appartenant à un dieu qui châtiait ceux qui négligeaient son culte.
Verset 27
Un des prêtresâ¯: un prêtre de ces veaux dâor sous la figure desquels on avait jadis adoré lâÃternel. Les veaux dâor avaient été transportés en Assyrie (Osée 10.5), mais le prêtre pouvait enseigner la religion de Jéhova quâils étaient censés représenter.
Quâil aille, littéralementâ¯: quâils aillent, lui et sa famille.
Verset 28
Comment ils devaient craindreâ¦â¯; quelle espèce de culte ils devaient lui rendre.
Verset 29
Et chaque nation fit son dieuâ¯: se fit des images de son ancien dieu et ils les placèrent dans les maisons des anciens hauts-lieux, où les Israélites avaient adoré lâÃternel.
Verset 30
Succoth-Benoth. Ce doit être le nom dâune divinitéâ¯; il signifie Tentes des filles. On a pensé quâil venait de ce que ces espèces de temples étaient des lieux de prostitutionâ¯; mais câest ici un nom de dieu, comme Nergal, Asima et les autre noms. Câétait une idole dont le nom est inexpliqué. Il a quelque rapport avec le nom de la divinité féminine babylonienne Zêr-banit.
Nergal (la planète Mars), le dominateur de la grande cité, câest-à -dire du Schéol, le rendez-vous des mortsâ¯; primitivement identique avec Adarâ¯; la personnification de lâardeur du soleilâ¯; il était représenté sous la forme dâun lion ailé, tel que ces colosses à corps de lion, à ailes dâaigle et à tête dâhomme qui se trouvent à lâentrée des palais et des temples assyriens et quâon appelait des Nergals. Chose remarquable, il paraît par les inscriptions quâen Canaan le dieu Nergal portait le nom de Scharappou, mot auquel correspond probablement le terme biblique de séraphin. Ce qui est dieu chez les païens est une puissance naturelle au service de Dieu chez les Israélites.
Asima. On lâa rapproché de lâEsculape phénicien, qui se nommait Esmoun. Les habitants de Hamath étaient voisins de la Phénicie.
Verset 31
Nibchazâ¯: les Sabéens nomment le dieu du royaume de la nuit Nébaz.
Tharthakâ¯: chez les anciens Mèdes ce nom est celui dâun démon.
Adrammélec. Ce nom signifieâ¯: Adar (le dieu Saturne) est roi. Comparez Ãsaïe 37.38.
Anammélecâ¯: Anu est roi. Anu était lâune des principales divinités babyloniennes, le dieu du ciel, fondateur des villes, protecteur des armées. Le culte quâon offrait à ces deux dernières divinités ressemblait au culte affreux de Moloch (2 Rois 16.3â¯; 2 Rois 17.17).
Verset 32
Lâauteur jette ici un coup dâÅil sur la religion samaritaine en général et sur lâétrange mélange de monothéisme israélite et de polythéisme païen qui la caractérisait. Il veut sans doute justifier lâantipathie quâelle inspira dès le commencement à Israël. Ce passage est extrêmement difficile.
Tirés du peuple entierâ¯: 1 Rois 12.31.
Dâun côté ils adoraient lâÃternel, de lâautre ils avaient des prêtres quelconques qui faisaient le service sur les hauts-lieux.
Verset 33
à la multitude des lieux de culte se joignait celle des divinitésâ¯: Jéhova et les faux dieux des pays dâoù les colons païens étaient venus.
Verset 34
Et, ajoute lâauteur, cela nâa pas changé jusquâau moment où il écritâ¯: même mélange de cérémonies religieuses qui ne sâaccordent ni avec les anciens cultes des idoles, ni avec la loi de lâÃternel. Ils ne sont, comme nous disons vulgairement, ni chair ni poisson.
Verset 35
On ne peut donc les identifier avec les vrais Israélites, malgré leur prétention de faire partie du peuple de Dieu.