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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-kings-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Athalie
Athalie était petite-fille dâOmri, fille dâAchab, sÅur de Joram dâIsraël, femme de Joram de Juda et mère dâAchazia. Elle avait dâautres fils dont le plus grand nombre, sans doute, car ils étaient quarante-deux (10:14), appartenaient à dâautres mères. Il nous est dit dâeux et de leur mère: «Athalie, cette méchante femme, et ses fils, avaient dévasté la maison de Dieu, et toutes les choses saintes de la maison de lâÃternel, ils les avaient aussi employées pour les Baals» (2 Chron. 24:7). Est-il donc étonnant que Dieu eût permis leur extermination par Jéhu?
LorsquâAthalie apprit la mort de son fils Achazia (les frères du roi avaient, comme nous lâavons vu, subi le même sort avant lui), cette femme ambitieuse, sans scrupules et sans affection naturelle, mit à mort tous les fils du roi, ses propres petits-fils, afin de sâassurer le royaume. Le jugement de Dieu passait comme un vent de tempête pour tout balayer en Israël et Juda. Les instruments de ce jugement étaient le zèle charnel de Jéhu, et lâiniquité du cÅur idolâtre dâAthalie. Lâun et lâautre produisent les mêmes résultats, le massacre et le meurtre; ces instruments, et surtout Athalie, sâimaginent accomplir par là leurs desseins, mais ne sont en fin de compte que lâépée de lâÃternel, pour revendiquer par cette extermination la sainteté de son caractère. Seulement Dieu brisera lâépée quand elle aura accompli son Åuvre, et montrera en la brisant quâil est un Dieu juste qui ne laisse pas le crime impuni.
La maison royale dâIsraël est détruite sans quâil en reste un seul homme, et Dieu recommence encore les essais de sa patience avec une nouvelle dynastie, celle de Jéhu. Mais il nâen est pas ainsi de la maison de Juda. Le Dieu fidèle tient sa parole, car il avait dit quâil donnerait à David «une lampe pour ses fils à toujours» (8:19). Il se conserve, dans la personne de Joas, un faible lumignon quâil nâéteint pas et par lequel une ère de bénédiction et de crainte de lâÃternel sera inaugurée pour le royaume de Juda. La longue patience de Dieu reculait encore le moment de rejeter ce peuple coupable.
Jehoshéba, fille de Joram de Juda et sÅur dâAchazia, femme du souverain sacrificateur Jehoïada, dérobe Joas au massacre des fils du roi, et cache six ans son neveu auprès dâelle dans la maison de lâÃternel, câest-à -dire dans la partie de la maison où demeuraient son mari et les sacrificateurs.
La présence de la semence de David manifeste ce qui était selon le cÅur de lâÃternel en Juda. Autour de lâoint se groupe et se concentre tout ce qui peut concourir à une restauration du peuple. Malgré tout le désordre, le lieu où lâÃternel faisait habiter son nom subsistait encore, et le roi y était en sûreté sous Sa garde. Et, de plus, un souverain sacrificateur fidèle pouvait marcher devant la face de son oint et régler toutes choses selon la pensée de Dieu dont il avait le secret, en lâabsence dâune royauté reconnue.
La septième année, vraie année de jubilé et de délivrance, Jehoïada montre le fils du roi aux officiers de lâarmée. Il les prépose, avec les plus minutieuses précautions, à la garde de cette personne sacrée, de ce précieux joyau, sans lequel la maison de David sâéteindrait. Cet objet inviolable, nul profane ne pourra lâapprocher sans encourir la mort; ses satellites lâaccompagneront à son entrée et à sa sortie. On sent que le cÅur de Jehoïada brûlait pour le fils de David, son unique espérance et celle du royaume; le perdre, câétait tout perdre, et il ne voulait à aucun prix se le laisser enlever.
Jehoïada nâest-il pas pour nous un exemple? Souffrirons-nous, en ces temps fâcheux, plus périlleux, malgré les apparences, que ceux dâAthalie, quâon touche parmi nous à la personne du Fils de Dieu? Entourons-le, chacun, ses armes à la main. Nos armes ne sont pas charnelles; elles sont lâépée de lâEsprit, la parole de Dieu. Serrons-nous autour de Lui, ne fussions-nous que quelques-uns, et Dieu sera avec nous, comme il le fut avec le groupe fidèle qui entourait Joas, et les efforts de lâennemi pour détruire le nom du saint Fils de Dieu et anéantir son témoignage seront déjoués.
Jehoïada, pour défendre la royauté, recourt aux armes de David. «Il donna aux chefs de centaines les lances et les boucliers qui avaient appartenu au roi David, et qui étaient dans la maison de lâÃternel» (v. 10). Il retournait ainsi à lâorigine de lâinstitution divine de la royauté. Ces armes étaient bonnes et conservées dans la maison de Dieu. De même, nous aussi, nous avons à défendre «ce qui était au commencement», avec la Parole «que nous avons entendue dès le commencement». Cette Parole, nous nâallons pas la chercher dans les arsenaux humains, mais dans le temple de Dieu. Elle y est cachée dans le lieu très saint, où lâEsprit de Dieu seul peut nous la révéler et nous la faire saisir.
Dès lors, on fait sortir Joas à lâentrée de la maison, dans le parvis. Le fils du roi a sur lui lâonction qui le consacre, la couronne, signe de sa dignité royale, et «le témoignage», cette loi dont le roi, assis sur le trône, devait faire une copie pour lui et dâaprès laquelle il apprenait à craindre lâÃternel et à garder ses statuts (Deut. 17:18-20).
Malgré la pauvreté environnante et lâenvahissement de lâapostasie, que manquait-il de fait à cette restauration? Le temple de Dieu, son habitation au milieu des siens, était là , le souverain sacrificateur, intermédiaire entre lâÃternel et le peuple, était là , le fils de David était là , sans doute reconnu seulement de quelques-uns, mais bientôt acclamé de tout un peuple; lâonction, le Saint Esprit, était là , et un faible résidu acclamait lâoint de lâÃternel et lâentourait, comme les hommes forts de David avaient jadis entouré le roi.
Pour Athalie (v. 13-16), la restauration de la royauté selon Dieu était une conspiration. Elle crie conspiration, comme Joram dâIsraël avait crié trahison. Ni lâun, ni lâautre, ne peuvent un instant faire valoir leurs droits. Joram tombe sous la verge de Dieu, Athalie ne peut revendiquer ces droits, quand le moment arrive où lâélu de lâÃternel est manifesté. Il en sera de même des ennemis de Christ devant les jugements et devant lâapparition de la gloire de son royaume. Mais quelle joie pour le cÅur de Jehoïada et de son épouse fidèle! Ils avaient attendu patiemment, pendant tout un cycle dâannées, le moment de lâÃternel pour la manifestation de son oint; ils ne sâétaient pas laissé décourager, ni pousser par lâimpatience, à se servir de moyens humains pour faire triompher la cause du roi. Pendant ces longues années, ils avaient vécu dans le secret avec lâobjet précieux de leur espérance, et recueillaient enfin les résultats glorieux de leur foi. Imitons leur patience. Notre Joas est encore dans le lieu secret du sanctuaire. Apprenons là , de jour en jour et dâannée en année, à le mieux connaître; quâil y grandisse à nos yeux; bientôt il apparaîtra et tous jouiront de cette vue, mais quelques-uns aujourdâhui, comme Jehoïada et sa femme, pour avoir vécu avec Lui, quand il était encore invisible, auront porté, en attendant sa gloire, les rayons de son aurore, comme lâétoile du matin levée dans leurs cÅurs!
«Et Jehoïada fit une alliance entre lâÃternel et le roi et le peuple, quâils seraient le peuple de lâÃternel, â et entre le roi et le peuple» (v. 17). Une alliance suppose deux parties: ici, sous la loi, elles sâengagent mutuellement, lâÃternel dâun côté, le roi et le peuple de lâautre. Câest comme si le roi répondait pour le peuple, et le peuple pour le roi, comme ne formant quâun tout vis-à -vis de lâÃternel. Mais cet engagement est rendu plus solennel encore par lâalliance entre le roi et le peuple. Tous deux sâengagent mutuellement à suivre le même chemin. «Et tout le peuple du pays entra dans la maison de Baal, et ils la démolirent; ses autels et ses images, ils les brisèrent entièrement; et ils tuèrent devant les autels Mathan, sacrificateur de Baal» (v. 18). Câest une communauté de zèle pour Dieu. Il nâest nul besoin des ruses et des artifices de Jéhu (10:18-27), pour extirper Baal de Juda. On voit ici lâaction puissante de lâEsprit de Dieu dans un peuple, bien plus bénie, en somme, que lâaction dâun seul homme, alors même que, de fait, il accomplit la volonté de Dieu. Jéhu avait conçu son plan tout seul et en confiait lâexécution aux coureurs et aux capitaines. Ici, le peuple tout entier, revendiquant son titre de peuple de lâÃternel, lié intimement au roi que Dieu lui a donné, extirpe Baal, sa maison et son culte, et pour 180 ans environ, jusquâà lâimpie Manassé, cette abominable idolâtrie disparaît de la maison de Juda.
Jéhu avait assemblé tout le peuple pour lui parler avec ruse, nâayant sans doute pas confiance en leurs dispositions. Ici, le peuple agit en vertu de lâalliance, et câest par là quâil faut commencer. Le zèle de Jéhu nâavait pas rétabli lâalliance, tout en détruisant Baal, et il ne va pas au delà . Lâancienne idolâtrie, les veaux de Jéroboam subsistent pour lui, tandis que la nouvelle est extirpée. Il en est toujours ainsi quand la chair a part aux réformes. Elle ne peut remédier à lâabandon de Dieu qui la caractérise dès lâorigine, sinon elle ne serait plus la chair. Lâhomme naturel, et cela se passe chaque jour sous nos yeux, peut bien extirper une idole, que ce soit le vin ou tout autre vice, mais pour faire paraître à la place, et mettre dâautant plus en relief, lâidolâtrie de lui-même, sa propre justice et son absence de conscience à lâégard de Dieu, dâun Dieu quâil prétend, comme Jéhu, servir avec zèle.
Athalie est conduite dans la maison du roi par le chemin de lâentrée des chevaux, pour y être mise à mort. Joas entre par un autre chemin, celui des coureurs, afin de sâasseoir paisiblement sur le trône de David. Il ne faut pas que le chemin de ce trône soit souillé par le sang. Il nâen fut pas ainsi de Jéhu vis-à -vis de Jézabel. Le sang de cette dernière rejaillit contre la muraille et contre les chevaux, et Jéhu, la foulant aux pieds, entra dans la maison pour manger et pour boire (9:33-34); aussi toute cette scène, quoique décrétée par Dieu, respire-t-elle «la furie» de celui qui en est lâauteur. En Juda, tout se passe dans le calme solennel et dans la conscience de la présence de Dieu, entretenue par le souverain sacrificateur. Câest avec lâÃternel que les âmes ont à faire, pour lui quâelles agissent, son honneur quâelles recherchent, car, sans ces mobiles, il ne peut jamais y avoir une purification ou une restauration complètes. En Juda, cette présence de Dieu, agissant sur la conscience du peuple, amène après la purification, un résultat béni: «Tout le peuple du pays se réjouit, et la ville fut tranquille» (v. 20). La joie et la paix sont le partage des âmes qui, pour plaire à Dieu et pour le servir, se sont séparées de ce qui le déshonore.