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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-john-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-13
Chapitre 1er
V. 1 et 2
Dans les versets 1 et 2, lâaccent est mis sur la vérité de la manière la plus forte possible. Lâépître elle-même nous donne des instructions sur lâaction nécessaire pour la défense de la vérité; et la première chose que nous trouvons, câest que toutes les relations et affections chrétiennes sont fondées sur la vérité, et doivent être gouvernées par elle. Lâamour propre aux chrétiens est «dans la vérité», puisquâil jaillit comme le fruit de ce que nous sommes nés de Dieu, comme la première épître nous lâa montré. Ãtant nés de Dieu, nous sommes «dans le Véritable», et lâamour selon la vérité jaillit dans nos cÅurs. Câest pourquoi lâamour que Jean portait à la dame élue et à ses enfants, trouve une place dans le cÅur de tous ceux qui, en tant que nés de Dieu, ont été amenés à la connaissance de la vérité.
V. 2
Mais cet amour ne provenait pas seulement de la connaissance de la vérité; il sâexprimait aussi «à cause de la vérité». La vérité est dâune importance majeure, car le monde est rempli dâerreur et dâillusion, et il nous faut être prêts à souffrir à cause de la vérité. Beaucoup ont souffert, allant même jusquâà la mort de martyr. Ici il nâest cependant pas question de souffrir pour la vérité, mais dâaimer à cause dâelle. Cela nous porte dans deux directions: lâamour doit être sincère, et sans la partialité tellement naturelle à la chair; il doit aussi être intolérant vis-à -vis du mal puisque la vérité et lâerreur sont incompatibles. Câest la seconde de ces deux considérations qui est traitée dans cette épître. La troisième épître traite de la première.
Les deux affirmations du verset 2, concernant la vérité, sont lourdes de sens. La vérité: 1) «demeure en nous», et 2) «sera avec nous à jamais». Nous associons ces deux pensées avec les deux déclarations suivantes: celle de la première épître, «lâEsprit est la vérité» (1 Jean 5:6), et la déclaration du Seigneur dans lâévangile, «Je suis la vérité» (Jean 14:6).
La vérité «demeure en nous» du fait que lâEsprit demeure en nous, et Il est la vérité. Il nâest pas mentionné dans cette courte épître, mais Il est implicite dans ces mots. Il est la vérité subjectivement, en nous; Il ne parle pas sur Lui-même ou de Lui-même, mais Il glorifie Christ qui est la vérité; et prenant de ce qui est à Christ, Il nous le communique (Jean 16:14-15). Câest pourquoi tout croyant en qui lâEsprit habite, a la vérité demeurant en lui, un immense privilège, qui nous préserve dans un monde dâerreur.
Ce fait nous conduit à la conclusion que la détection et le refus dâune mauvaise doctrine ne sont pas, en premier lieu pour le croyant, une question de facultés intellectuelles ou dâintelligence. Câest avant tout une question de ce que nous pouvons appeler lâinstinct spirituel. Les simples facultés intellectuelles ont régulièrement fait sâégarer même les vrais chrétiens. Toutes les erreurs qui ont affligé lâéglise pendant les vingt siècles de son histoire, ont été lancées en premier lieu par des hommes possédant une intelligence supérieure. Et dâun autre côté, quand certains cherchaient à imposer de faux enseignements à des croyants très peu cultivés, on a entendu ceux-ci dire: «Eh bien, je ne peux pas mâempêcher de sentir que câest tout faux, même si je ne comprend pas leurs idées et que je ne peux pas les critiquer». Ceci explique que lâapôtre ait écrit les instructions de cette épître à une simple dame et à ses enfants.
Câest aussi un fait, grâces à Dieu, que la vérité «sera avec nous à jamais», vu que Christ est la vérité objectivement, et que nous ne serons jamais séparés de Lui. La vérité et la grâce sont arrivées pleinement sur la scène quand le Seigneur Jésus est venu. En Lui tout ce que Dieu est, est pleinement révélé. En Lui la lumière et la vérité ont brillé sur toutes choses; les ténèbres, lâerreur et les fictions ont disparu. En tournant nos yeux sur Jésus, nous contemplons Celui en qui la vérité est personnifiée. La vérité est «avec nous» pour être considérée, et admirée avec adoration, et tout peut être testé par elle, en se servant dâelle comme dâun étalon de mesure.
Ceci est dâune très grande importance pour nous, dans le temps actuel, tandis que Satan le trompeur est encore en liberté. Mais nous aurons toujours besoin dâavoir la vérité personnifiée (Jésus) devant nos yeux, et Il sera toujours avec nous. Nâoublions pas que, pour les cas urgents actuels, Lui en tant que vérité est le test pour tout ce qui pourrait se présenter à nous en matière de doctrine, et que lâEsprit qui demeure en nous, et qui forme nos instincts, est aussi la vérité.
V. 3
Puisque Christ est la vérité objectivement devant nos yeux, toute erreur dont Satan est lâinstigateur est dirigée contre Lui, que ce soit directement ou indirectement. Ce nâest donc pas sans raison que Sa gloire est déployée si complètement au verset 3. Jésus est déclaré être non seulement Seigneur et Christ, mais aussi «le Fils du Père». Câest le seul endroit où lâon trouve cette expression telle quelle, bien quâIl soit fréquemment appelé le Fils de Dieu. Le Père de notre Seigneur Jésus Christ a beaucoup de [ou: plusieurs] familles, à la fois dans les cieux et sur la terre, comme nous le dit Ãphésiens 3:14-15, mais Il est le Seul à avoir la place suprême de Fils du Père, lâObjet suprême de Son amour: Voilà qui Il est; un peu plus loin dans lâépître nous verrons ce quâIl est devenu.
V. 4
Lâapôtre avait beaucoup de joie dâavoir trouvé des enfants de la dame élue marchant dans la vérité. Ils ne se bornaient pas à confesser la vérité, et à la détenir, mais ils marchaient en elle, câest-à -dire que leurs voies et leurs activités étaient gouvernées par la vérité. Câest ce que le Père lui-même a commandé: Sa vérité nous a atteints afin que nous soyons gouvernés par elle. Il ne faut rien moins que cela pour Lui plaire. Et maintenant, se tournant vers la dame élue elle-même, lâapôtre la supplie de poursuivre dans cette même direction, ayant en vue lâinstruction quâil va lui donner à lâégard de ceux qui ne propagent pas la vérité mais lâerreur.
V. 5
Tout dâabord cependant, au verset 5, il fait valoir le grand commandement que «nous nous aimions les uns les autres», ce commandement qui nous est déjà bien familier par la première épître. Il répète ici que ce nâest pas un commandement nouveau, quelque chose qui viendrait juste de paraître. Câest le commandement que nous avons eu dès le commencement, depuis le tout premier moment où la vraie lumière a commencé à briller en Christ. Lâamour de Dieu a été manifesté en Christ, et il réclamait et produisait lâamour chez ceux qui en étaient les bénéficiaires.
V. 6
Mais alors lâamour se manifeste pratiquement dans lâobéissance à la volonté de Dieu. Il peut y avoir de lâamour sur les lèvres sans quâil y ait dâobéissance dans la vie; mais lâamour dans le cÅur doit produire lâobéissance dans la vie. Et en particulier le commandement dâaimer implique que nous marchions, et que nous continuions à marcher dans tout ce qui, depuis le commencement, nous a été donné à connaître en Christ. Le danger qui menace maintenant est que, sous des prétextes variés et spécieux, certains soient entraînés à suivre et à obéir à des idées étrangères à ce qui était dès le commencement.
V. 7
Au verset 7, Jean parle très nettement. Plusieurs étaient «sortis» dans le monde, qui nâétaient rien dâautre que des séducteurs. Vous remarquerez quâil ne dit pas: «sortis dans lâéglise», mais «dans le monde». Il fait allusion apparemment au même genre de gens que ceux contre lesquels il nous mettait en garde au chapitre 2 de sa première épître. Ceux-ci, disait-il, «étaient sortis du milieu de nous», abandonnant toute prétention à être rattachés à lâéglise. Ils avaient tourné le dos, semble-t-il, à lâéglise de Dieu, et étaient allés dans le monde comme missionnaires dâune «lumière» plus grande quâaucune de celles que lâéglise avait jamais possédées. Influencés par les puissances des ténèbres, ils étaient devenus des hérauts de notions constituées dâun habile mélange de philosophies païennes et de vocabulaire chrétien. Ils parlaient encore de Christ, mais leur «Christ» nâétait pas le Christ de Dieu.
Tout au long des vingt siècles, des idées mortelles de ce genre ont été avancées, les formes les plus précoces étant celles auxquelles il est fait allusion ici: la négation que Jésus Christ soit venu en chair. Ce point particulier est aussi mentionné au début de 1 Jean 4. Quand nous avons considéré ce passage, nous avons vu que cette négation porte à la fois sur Sa déité et sur Son humanité; car le fait dâêtre venu «en chair» montre quâIl était effectivement un homme, et le fait quâIl existait pour «venir» de cette manière montre quâIl était plus quâun homme, quâil était Dieu même. La non confession de la vérité concernant Christ caractérisait ces propagandistes comme étant des trompeurs et des antichrists.
V. 8
Le verset 8 contient une parole salutaire pour tous ceux qui travaillent dans la Parole et dans la doctrine. Si les saints dont ils sâoccupent se détournent de la vérité, ils ne peuvent pas sâattendre à un plein salaire dans le jour qui vient. Leur récompense est liée à la fidélité et à la prospérité des saints. Dans cette note dâavertissement émise par Jean, il y a quelque chose qui nous rappelle les paroles remarquables prononcées par Paul selon Actes 20:31.
V. 9
Cependant le verset 8 est une parenthèse, le verset 9 faisant suite au verset 7. Ces trompeurs antichrétiens ne demeuraient pas dans la doctrine de Christ. Ils menaient en avant, pensaient-ils, vers des choses novatrices et meilleures. Nous avons ce genre de choses dans leur plein développement dans ce qui est connu comme le «Modernisme». Les Modernistes croient que la religion ou la théologie est une science humaine et que, comme toutes les sciences, elle ne doit pas rester figée, mais avancer avec son époque et avec lâaugmentation des connaissances humaines. Il mène donc en avant avec beaucoup de confiance vers ce quâil pense être une plus grande lumière. Aucune doctrine nâest sacrée pour le parfait Moderniste. Il nâest guère de doctrine de lâÃcriture quâil laisse intacte.
Certaines formes de modernisme ne pourraient guère être classées comme «Modernistes» dans le monde religieux, mais nâen sont pas moins pernicieuses dans ce domaine. Il se peut quâelles ne mènent en avant que sur certains points. Mais câest toute lâidée «dâaller en avant» qui est fausse. Sâil peut y avoir un développement sur certains détails de la foi, pourquoi pas sur tous?
Nous devrions bien progresser dans notre appréhension de la vérité, mais câest tout autre chose, et le chapitre 2 de la première épître le déclare clairement et y insiste avec force. Le petit enfant devrait devenir un jeune homme, et le jeune homme devrait devenir un père en son temps, au fur et à mesure de ce que sâaccroît notre compréhension de ce qui a été donné à connaître dès le commencement. La foi de Christ est divine. Elle est venue de Dieu et, par conséquence, ne peut pas être améliorée ni développée. Tenons ce fait très fermement.
Il est possible, bien sûr, de soutenir que la vérité est venue de Dieu, et cependant ne pas demeurer dans la doctrine de Christ, parce que la simple foi a sombré dans lâintellectualisme et les raisonnements. Ce danger menace spécialement ceux qui pensent plus à parler de la vérité quâà marcher en elle. Cela peut en effet conduire tout autant à sâéloigner de la doctrine de Christ.
Or un tel éloignement signifie que celui qui mène en avant nâa pas Dieu. Il nâa ni le Père ni le Fils, car il est impossible dâavoir lâUn sans lâAutre. Celui qui demeure dans la doctrine, câest-à -dire dans la vérité, a les deux.
V. 10-11
Pour quâil y ait obéissance au commandement «comme vous lâavez entendu dès le commencement, que vous y marchiez» (v. 6), il doit y avoir un refus catégorique de tout ce qui nie ou ne confesse pas la vérité quant à Christ; le verset 10 le dit clairement. Le refus du mal et de lâerreur nâest pas incompatible avec lâamour selon Dieu, il en est plutôt une expression. Même parmi les hommes, si le père ou la mère a un amour vrai pour lâenfant, cet amour sâexprimera autant dans le refus de tout ce qui pourrait le mettre en péril, quâen le nourrissant de tout ce qui est lui est bénéfique.
Ainsi même cette dame et ses enfants ne devaient rien avoir à faire avec lâhomme qui venait chez eux en nâapportant pas la vraie doctrine de Christ. Ils ne devaient pas le laisser entrer dans la maison, ni même le saluer. Ils devaient lui opposer le refus le plus complet. Il est très frappant quâune pareille action incombe à une dame et à ses enfants. Dâordinaire on penserait que de telles personnes ont moins de responsabilité à lâégard de tels sujets que les autres chrétiens. Ce que cela implique est évident: il y a là une responsabilité qui pèse sur chacun de nous individuellement, et on ne peut pas la mettre de côté impunément.
Il ne nous est pas demandé de juger lâétat spirituel de lâhomme qui vient, nous devons seulement juger la doctrine quâil apporte. Il ne sâagit pas de savoir sâil est bien instruit, ou non, quant aux détails, quâils soient dispensationnels, prophétiques, ou autres; mais il sâagit seulement de ceci: Apporte-t-il, ou non, la doctrine de Christ? Une femme chrétienne ou ses enfants est supposée être capable de discerner ceci, et agir en conséquence.
Remarquez aussi que lâhomme qui vient est un propagandiste, un prédicateur ambulant. Il vient à votre porte comme le héraut de quelque chose de meilleur que ce que vous avez connu. Le cas envisagé nâest pas celui dâun croyant ayant une faible compréhension, qui se laisse embrouiller dans ce qui est faux quant à Christ. Bien trop souvent de nos jours, alors quâun grand nombre dâerreurs sont diffusées, de vrais croyants font des confusions, vacillent et tombent sous lâinfluence de ce qui est faux. De tels croyants doivent être traités différemment, comme lâindiquent Galates 6:1, Jude 22, 23 et autres.
Quand lâhomme qui prêche un faux Christ vient à votre porte, le refus de cette personne et de sa doctrine ne saurait être trop entier. Même le saluer, câest participer à son mal. Nous ne devons pas nous prêter à la moindre association, si légère quâelle soit, avec une telle chose.
Ceci devrait nous dire à quel point la doctrine de Christ est extrêmement précieuse, et quel prix elle a. Câest la pierre dâangle de notre très sainte foi; si elle est ébranlée, tout sâécroulera en ruine. Elle doit être gardée à tout prix.
V. 12-13
Le verset 12 indique aussi ceci. Il y avait bien dâautres choses que lâapôtre avait à dire à la dame élue et à ses enfants â des choses, sans aucun doute importantes spirituellement. Il espérait pouvoir communiquer ces choses de vive voix dans un avenir pas très éloigné, â une manière de faire bien plus heureuse. Mais le sujet à propos duquel il écrivait ne souffrait aucun délai. Le papier et lâencre sont des moyens moins bons, mais il était urgent de les mettre en garde pour la défense de la vérité.
Pour finir, remarquez que, bien que Jean ne mentionne pas son nom; il parle de lui comme «lâancien». Cette épître nous fournit un exemple du genre de service rendu par les anciens aux temps bibliques. Ils exerçaient une surveillance spirituelle. Ils donnaient des conseils, par le moyen dâindications pratiques, à ceux qui étaient moins instruits dans les voies de Dieu. Ils paissaient le troupeau de Dieu.
Lâapôtre Jean par cette lettre brève, mais inspirée, faisait le pasteur vis-à -vis des âmes de la dame élue et de ses enfants, et les protégeait des ravages menaçants de quelques-uns des loups de Satan.