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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 3 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/3-john-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 3 John 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-15
Chapitre 1er
V. 1
Nous ne pouvons pas dire avec certitude si Gaïus, à qui lâépître est adressée, doit être identifié avec lâun ou lâautre de ceux qui portent ce nom et dont parle lâÃcriture. Le Gaïus dâ Actes 19:29 était de Macédoine. Le Gaïus dâ Actes 20:4 était de Derbe, une ville dâAsie mineure. Le Gaïus de 1 Corinthiens 1:14 était un Corinthien, et il était presque certainement le Gaïus de Romains 16:23, lâhôte de lâapôtre Paul. Ce Gaïus peut très bien avoir vécu jusquâà être très âgé, et exercer encore lâhospitalité quand Jean écrivait. Sâil en était ainsi, il nous présente un tableau très heureux de quelquâun qui ne sâest pas lassé à faire le bien.
V. 2
Quoi quâil en soit, le Gaïus de notre épître nous est présenté comme un saint caractérisé par la prospérité spirituelle. Jean rend témoignage au verset 2 de ce que son âme avait prospéré au point quâil ne pouvait que désirer que sa santé physique soit égale à sa santé spirituelle. Il y a des périodes de lâannée où nous exprimons nos vÅux et désirs lâun pour lâautre. Faisons-nous souvent, en vérité, de pareils vÅux? Pas souvent, il est à craindre! Nous nous rencontrons et nous enquérons: «comment allez-vous?», et considérant quâil va de soi que la question concerne notre corps, nous répondons gaiement (en règle générale): «très bien, merci». Si la question était: «Comment va votre âme?», que répondrions-nous?
V. 3
Lâassurance que Jean avait quant à la prospérité spirituelle de Gaïus ne provenait pas de contacts personnels, car ils étaient éloignés lâun de lâautre et communiquaient par lettre. Elle provenait du témoignage dâautrui. Certains frères étaient arrivés dans la localité de Jean, et lui avaient parlé de Gaïus. Ce quâils en avaient dit rendait témoignage au fait que la vérité demeurait en lui, et quâelle sâexprimait dans sa vie, car il marchait dans la vérité. Ce qui est en nous se manifeste extérieurement dans nos activités.
Le Seigneur Lui-même avait posé le principe que «de lâabondance du cÅur, la bouche parle» (Matt. 12:34). Nous trouvons ici un autre principe de vie qui va avec: ce qui demeure en nous caractérise notre marche. Si le mensonge de Satan demeure en nous, nous ne pouvons que marcher de manière fausse et malhonnête vis-à -vis de Dieu. Quand la vérité est en nous par lâEsprit de Dieu (comme nous lâavons vu à propos de 2 Jean 2), nous marchons dans la vérité, même si nous marchons au milieu de ce monde malhonnête. La marche dâun chrétien doit être lumière au milieu des ténèbres, et vérité au milieu de lâerreur.
V. 4
Dans la seconde épître, Jean nous dit quâil sâétait fort réjoui de trouver des enfants de la dame élue marchant dans la vérité. Ici il va même un stade plus loin en disant quâil nây a pas de plus grande joie que ceci. Gaïus semble être inclus dans lâexpression «ses enfants». Si cela signifie quâil a été converti par le moyen de Jean, cela voudrait dire quâil nâest pas un des autres Gaïus mentionnés dans lâÃcriture. Cependant ici, Jean utilise probablement ce terme de manière pastorale, comme il le fait de toute évidence dans sa première épître (2:1; 3:7; etc.). Il avait un intérêt paternel à lâégard de tous les saints entrant dans la sphère de son ministère. Pierre avertit les anciens de ne pas agir «comme dominant sur des héritages» (1 Pierre 5:3). Par son exemple, Jean nous montre que la vraie attitude dâun ancien est celle dâun père rempli dâamour et de sollicitude pour ses enfants. Cela aurait été bien si ceux qui ont exercé des responsabilités parmi les croyants avaient suivi ses pas.
V. 5-7
Dans les versets 5, 6 et 7, nous découvrons ce qui avait poussé lâapôtre à écrire ainsi. Les frères qui étaient venus et avaient témoigné de la vérité qui était en Gaïus, étaient à lâévidence dâhumbles ouvriers au service du Seigneur, envers lesquels il avait exercé lâhospitalité et quâil avait aidé à poursuivre leur voyage. Lâamour quâil leur avait montré, et le service quâil leur avait rendu, simplement parce quâils servaient le Seigneur et étaient sortis en Son Nom, étaient une preuve claire de la vérité qui était en lui, dâautant plus quâils lui étaient étrangers.
La fin du verset 5 pourrait laisser supposer quâil était question de deux classes de personnes: 1) les frères, et 2) les étrangers. La meilleure lecture attestée apparaît être cependant: «envers les frères, et cela [envers ceux-là même qui sont] étrangers». Câétait juste de servir les frères qui lui étaient bien connus; mais servir des frères qui lui étaient complètement inconnus, simplement parce quâils servaient le même Maître, câétait vraiment agir «fidèlement». La vérité, câest que les saints sont un, et que le Nom du Seigneur Jésus lie entre eux tous ceux qui servent ensemble en Son Nom, et cet amour est la puissance qui cimente dans le cercle chrétien. Gaïus était fidèle à cette vérité. Elle était en lui, et il marchait en elle.
Non seulement ces frères étaient sortis pour le Nom, mais ils prenaient aussi une place de dépendance de leur Maître. Ils ne prenaient rien des Gentils (ou: des nations), bien quâils circulaient parmi eux et leur prêchaient la parole. Ils montraient clairement quâils ne cherchaient aucun profit dâordre matériel pour eux-mêmes, mais quâils cherchaient à donner à leurs auditeurs ce qui serait un gain spirituel pour eux. En ceci, ils étaient imitateurs de lâapôtre Paul, qui lui-même était imitateur du Seigneur qui a dit: «Il est plus heureux de donner que de recevoir» (Actes 20:33-35).
Ces frères étaient donc ceux que Gaïus avait reçus chez lui, leur offrant une hospitalité dâamour, bien quâà leur arrivée ils lui étaient inconnus. Non seulement il avait pourvu à leur entretien, mais il leur a fait la conduite dans leur voyage «dâune manière digne de Dieu». Il parait donc quâil avait dû les traiter avec une bonté supérieure! Sâil leur avait fait la conduite dâune manière digne dâun prince, cela aurait été magnifique, mais il lâavait fait dâune manière digne de Dieu! Il les considérait évidemment selon la vraie lumière. Même sâils paraissaient être insignifiants en eux-mêmes, ils étaient serviteurs de Christ, identifiés au Nom qui est au-dessus de tout nom. Gaïus les recevait comme tels. Il les voyait, non à la lumière de quelque appréciation personnelle, ou défaut dâappréciation personnelle, mais à la lumière de ce quâils étaient comme petits serviteurs dâun illustre Maître; et Gaïus marchait ainsi dans la vérité, et prouvait que la vérité demeurait en lui.
Lâexemple de Gaïus est fixé devant nous dans les Ãcritures non pas seulement pour que nous lâadmirions, mais pour que nous le suivions. En outre, ce nâest pas simplement quelque chose que nous pouvons éventuellement faire, quelque chose à quoi nous avons droit et qui est permis, et à quoi aucun Diotrèphe nâa le droit de sâopposer: câest quelque chose que nous devons faire si nous voulons marcher dans la vérité. Notez au verset 8 lâusage du mot «devons». Il nâest pas dit: Nous avons la possibilité de recevoir, mais «nous DEVONS recevoir de tels hommes». «Devons» est un mot qui exprime une obligation, non pas quelque chose de facultatif. Ce sont de «tels hommes» que nous devons recevoir, câest-à -dire ceux qui viennent vraiment en Son Nom. Si nous ne recevons pas de TELS hommes, nous ne marchons pas dans la vérité.
V. 8
Dâun autre côté, en recevant de tels hommes, «nous coopérons avec la vérité». Câest une affirmation très encourageante, spécialement pour ceux dâentre nous qui peuvent ne pas posséder de dons éclatants. Il y a le danger toujours présent que celui qui a un talent aille le cacher dans la terre et ne fasse rien. Or, bien que nous nâayons pas le don qui nous qualifierait pour être des prédicateurs de la vérité, ou des actifs propagateurs de la vérité dâune manière ou dâune autre, nous pouvons quand même prendre notre part et devenir des coopérants de la vérité, en nous identifiant avec ceux qui sont des serviteurs plus actifs, en les aidant et en prenant soin de leurs besoins.
Il est fréquent que nos véritables convictions et attitudes se voient très bien dans de tout petits détails. Aux jours dâautrefois, Rahab montra quâelle croyait vraiment au Dieu dâIsraël et quâelle adoptait son parti en recevant les espions en paix. Au jugement des nations vivantes qui est encore à venir, selon Matthieu 25, ceux qui sont les brebis, les bénis de Dieu, révèlent lâétat de leur cÅur par ce quâils ont reçu les messagers du Fils de lâhomme, qui les considère comme Ses frères. Et aujourdâhui, ceux qui sortent dans le monde avec la vérité, doivent être reçus, si nous aussi sommes de la vérité et si nous coopérons avec elle.
Câest lâinverse de lâinstruction contenue dans la seconde épître. Là , le croyant doit refuser lâaccès de sa maison à celui qui nâapporte pas la vérité, et il ne doit pas sâidentifier en quoi que ce soit avec lui. Ici le frère, même étranger, mais qui porte diligemment la vérité pour le Nom, doit être reçu, et nous sommes heureux dâêtre identifiés avec lui à cause de la vérité quâil apporte. Dans les deux cas, la vérité est le test, et toutes considérations dâordre simplement personnel sont mises de côté.
V. 9-10
Dans les versets 9 et 10, nous trouvons un exposé du triste état de choses dans une certaine assemblée, ce qui a contraint lâapôtre à écrire de cette manière. Rien nâest dit quant à la localisation de cette «assemblée». Ce nâétait probablement pas là où Gaïus vivait. Diotrèphe y était un frère en vue, et il est très possible que Démétrius mentionné au verset 12 y était aussi. Diotrèphe ne voulait en aucun cas recevoir ces frères. Il prenait une position très dure contre eux, interdisant aux autres de les recevoir, et même les excluant de lâassemblée. Il rejetait aussi les directives de lâapôtre, cherchant à renverser lâautorité apostolique par des paroles malveillantes.
Il semblerait que le cas de Diotrèphe soit celui dâun ancien ou surveillant local dominant sur lâhéritage de Dieu, lâassemblée, exactement ce qui est interdit dans lâépître de Pierre; et quelquâun agissant ainsi ne pouvait que prendre une position dâinsubordination par rapport à lâautorité apostolique. Quelquâun qui allait à lâencontre de ce que Pierre avait écrit des années auparavant, nâallait pas maintenant sâincliner devant ce qui était écrit par Jean.
Pourquoi Diotrèphe agissait-il ainsi? Lâexcuse très probable était que ces frères qui voyageaient nâavaient pas dâautorisation, et quâil tenait à ce qui était ordonné et officiel. Mais le motif sous-jacent de son attitude et de son action est démasqué par ces mots: «qui aime à être le premier parmi eux». Le travail de ces hommes était en quelque sorte un défi à la place quâoccupait Diotrèphe, et quâil aimait occuper. Il ne pouvait donc pas les tolérer.
Maintes et maintes fois lâEsprit de Dieu a travaillé hors des structures officielles, et cela mérite dâêtre noté. Il en était ainsi des prophètes que Dieu suscitait en Israël. Il en a été ainsi au plus haut degré dans le cas du Seigneur Lui-même. Il était considéré comme un parvenu non officiel par les chefs religieux de son temps, et Son autorité était fortement contestée (voir Matt. 21:23). Paul aussi a commencé sa carrière dâune manière non officielle comme Galates 1:15-23 en rend témoignage. Le fait est que le Seigneur suscite des serviteurs selon Son plaisir souverain, et ne demande ni permission ni conseil à personne. Tous les réveils ou renouveaux de ces derniers temps ont été marqués par ce même fait. Lâéglise officielle nâa pas aidé, quand elle ne sây est pas opposée.
Il mérite dâêtre remarqué que, soit dans cette épître soit dans la précédente, le seul test proposé quant à ceux qui professent être serviteurs du Seigneur, est celui de la vérité. Lâapportent-ils ou ne lâapportent-ils pas? Si les apôtres avaient entrepris dâautoriser et dâenvoyer des prédicateurs de la Parole, ou sâils avaient nommé un comité pour le faire, la présence ou lâabsence dâautorisation aurait été le test. Nous vivons dans un monde où les autorisations humaines de ce genre abondent, et le résultat est évident. Les hommes ayant la bonne autorisation foisonnent, mais ils nâapportent pas la vérité. Ils utilisent lâautorisation pour accréditer lâerreur quâils propagent, ce qui est un mal épouvantable.
Câest une idée très répandue que lâhomme doit accréditer le message â Un Tel est dûment ordonné, donc ce quâil dit doit être juste. Ou bien cela peut prendre la forme suivante: Un Tel est si bon, si sérieux, si doué, si spirituel, quâil ne peut se tromper. Mais le principe est faux en entier. Le vrai principe est justement le contraire. Le message accrédite lâhomme. Les paroles du Seigneur en Luc 9:49-50 énoncent pratiquement ce principe, et il est clairement et définitivement arrêté dans les deuxième et troisième épîtres de Jean. Lâhomme nâest pas le test pour la vérité: la vérité est le test pour lâhomme. Combien il est donc important dâêtre bien établi dans la vérité afin de pouvoir lâutiliser comme test.
Lâaction de Diotrèphe ne manquait nullement dâénergie. Il ne recevait pas ces frères étrangers, et empêchait les autres de le faire. Il ne les voulait pas dans lâassemblée. Et de plus il ne voulait pas recevoir lâapôtre, au moins quant à son autorité, et parlait contre lui avec malveillance. Il est très possible quâil considérait que sa vigueur était une preuve de fidélité à lâordre et à la dignité. Mais cela nâavait pour racine que le vieux pharisaïsme de lâamour de la position et de la prééminence. Le fidèle, câétait Gaïus, non pas lui (voir v. 5).
Il se peut que chasser ces frères de lâassemblée nâait pas été une excommunication en bonne et due forme, puisque câétait une action personnelle et non pas de lâassemblée; mais de toute évidence, il ne leur accordait plus aucune place ni aucune liberté dans lâassemblée. De la même manière, lâexpression «ne nous reçoit pas» ne veut probablement pas dire quâil ne recevait pas Jean pour la fraction du pain, car Jean était loin. Cela signifie quâil nâacceptait pas son autorité dâapôtre, et faisait de son mieux par des paroles malveillantes pour saper son autorité dans lâesprit des autres.
V. 11
Or tout ceci nâétait que du «mal» comme le verset 11 lâindique, et nous ne devons pas lâimiter. Nous croyons solennellement que «débiter de méchantes paroles» contre les serviteurs du Seigneur est une plaie douloureuse de nos jours. Câest une astuce classique dans les controverses de noircir le caractère de celui dont on ne peut pas réfuter les arguments, mais câest doublement méprisable quand on se le permet parmi ceux qui ont à combattre pour la vérité. Abstenons-nous en, et imitons ce qui est bien.
Dans la dernière partie du verset 11 nous avons un nouvel exemple de la manière abstraite de raisonner de lâapôtre quant au bien et au mal; nous ferons bien de la laisser agir dans toute sa force dans nos consciences. Comment nous situons-nous à cet égard? Sommes-nous de Dieu ou ne Lâavons-nous pas vu?
V. 12
Démétrius est placé devant nous comme un exemple quâil est bon de suivre. Tous savaient quâil faisait le bien, et Jean lui-même en rendait témoignage. Mais par-dessus tout, la vérité elle-même lui rendait témoignage. La vérité nous présente un étalon de référence infaillible quant à ce qui est bon, et si le cas de Démétrius était examiné à la lumière de la vérité, la vérité elle-même rendait un bon témoignage en sa faveur. Nous serons tous examinés finalement à la lumière de la vérité quand nous nous tiendrons devant le tribunal de Christ. Que sera-t-il rapporté de nous? du bien ou du mal?
V. 13-14
Notre petite épître se termine de manière très similaire à la deuxième épître. Avec Gaïus comme avec la dame élue, les conversations en tête à tête étaient bien préférables à une communication par lettre. Mais de même quâil y avait urgence à fortifier la dame élue contre les approches subtiles du mal, et cela ne souffrait aucun délai, il était tout aussi urgent de confirmer Gaïus dans son Åuvre dâhospitalité et de soutien de ceux qui étaient dans le bien et dans la vérité, justement quand dâautres les rejetaient.
V. 15
En conclusion lâapôtre parle des frères qui étaient avec lui, et de ceux qui étaient avec Gaïus, en les qualifiant dâ«amis». Ceci nous renvoie au chapitre 15 de son évangile où nous trouvons le Seigneur disant: «Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande» (Jean 15:14); et encore: «Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que jâai ouï de mon Père» (Jean 15:15). Le saint obéissant est introduit dans cette merveilleuse intimité, et il peut donc être reconnu comme un ami de Christ.
En contraste avec Diotrèphe volontaire et désobéissant, il y avait ceux qui étaient effectivement les amis de Christ, et ceux-là étaient reconnus comme amis par lâapôtre et par tous ceux qui marchaient dans la vérité.
En terminant, chacun de nous fera bien de se poser la question: Si lâapôtre Jean était parmi nous aujourdâhui, me reconnaîtrait-il comme AMI?