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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-14
Déclin dâAsa
Jusquâici, nous lâavons vu, le cÅur dâAsa avait été «parfait» dans deux directions. En présence de lâennemi il avait reconnu nâavoir aucune force et sâétait appuyé sur lâÃternel, pour la chercher en Lui. En présence de lâidolâtrie il avait fait preuve dâune vraie énergie pour purifier le pays et rétablir partout le culte de lâÃternel. Sur un seul point, obéissant sans doute à quelque pensée politique, il avait un peu ménagé les villes conquises sur Israël et peut-être aussi les Israélites qui sâétaient joints à Juda: il nâavait pas «ôté dâIsraël les hauts lieux». Ces ménagements nâont jamais pour le chrétien les résultats quâil en attendait.
Notre chapitre mentionne immédiatement les mesures prises par Baësha contre Juda, la 36ème année du règne dâAsa1. Baësha, privé de plusieurs de ses villes, bâtit Rama pour prévenir dorénavant tout contact, «afin de ne permettre à personne de sortir de chez Asa, roi de Juda, ou dâentrer vers lui» (v. 1). Ne pouvant attaquer Asa sans danger, il veut empêcher dorénavant que ses sujets ne le quittent pour se joindre au témoignage de Dieu, et quâAsa ne fasse parmi son peuple ce quâil considère comme une Åuvre de propagande dirigée contre lui et son influence. Ce principe se renouvelle en tout temps: ceux qui, comme Baësha, ont encore une profession de vraie religion, quoique mélangée dâerreurs mortelles, ne peuvent supporter près dâeux un témoignage qui attire les âmes. Asa offrait, hélas! par une certaine tolérance du mal une occasion à cette hostilité. Baësha ne pouvait-il pas penser: Asa se dit plus près de Dieu que nous et fait cependant les mêmes choses quand elles favorisent ses vues ambitieuses! Asa a peur de Baësha; depuis quâil sâest relâché en un point, il ne peut plus estimer le monde comme un système avec lequel il ne peut faire aucun compromis, auquel il ne peut demander aucune aide. Il se rend bien compte de son manque de force, comme lors de lâattaque de lâÃthiopien, mais il nâa plus la même assurance que toute sa force est en Dieu. Le grain de poussière dans les rouages avait fait son Åuvre et, quelque insignifiant quâil fût en apparence, il affaiblissait chez Asa la confiance en lâÃternel seul, comme source de sa force. Il se tourne vers le roi de Syrie; il appelle à son secours une puissance alliée dâÃphraïm et, par conséquent, son ennemie à lui. Câest de la diplomatie et, au point de vue humain sans doute, une bonne politique, comme le maintien des hauts lieux. Cela sâest fait de tout temps; on cherche à rompre une alliance et à mettre de son côté lâun des adversaires. Quand la foi sâest affaiblie, sâappuyer sur lâhomme paraît plus facile que de se confier simplement en Celui qui est notre colonne de Boaz. Quelle folie! surtout pour celui qui avait fait une fois lâexpérience de cette force miraculeuse!
1 Cette date pourrait être une simple faute de copiste.
Lâinfidélité dâAsa semble porter tout dâabord des fruits excellents. Ben Hadad accepte, comme tribut, lâargent et lâor tirés de la maison de lâÃternel, rompt son alliance avec Baësha et en profite pour saccager les villes dâÃphraïm et sâemparer des entrepôts de Nephthali. Baësha abandonne les travaux de Rama; Asa et son peuple en emportent les pierres pour en bâtir des forteresses contre Israël. Le roi semble avoir échappé à un grand malheur en suivant ce chemin, mais tout le bénéfice dâune marche de foi est perdu pour lui, et il va en faire la triste expérience. Ah! quâil était plus heureux quand il se sentait sans force et résistait cependant à lâinnombrable armée de Zérakh!
Alors Hanani, le prophète, est envoyé à Asa (v. 7-10). Plus tard Jéhu, fils de ce même Hanani, sera envoyé à Baësha, pour lui annoncer un jugement sans miséricorde (1 Rois 16:1-4). Ici Hanani annonce aussi le jugement mais, menant deuil et plein dâune pitié profonde, il est obligé de reconnaître que le cÅur dâAsa nâest plus parfait devant Dieu. Il fallait que le jugement commençât par la maison de Dieu, et par son peuple, car câest avant tout envers ceux qui le servent, quâIl se montre un Dieu saint.
Lâaccusation principale, portée par Hanani, est quâAsa ne sâest pas appuyé sur lâÃternel: «Parce que tu tâes appuyé sur le roi de Syrie, et que tu ne tâes pas appuyé sur lâÃternel, ton Dieu, à cause de cela, lâarmée du roi de Syrie est échappée de ta main. Les Ãthiopiens et les Libyens nâétaient-ils pas une armée nombreuse, avec des chars et des cavaliers en très grand nombre? Et quand tu tâappuyais sur lâÃternel, il les livra entre tes mains. Car les yeux de lâÃternel parcourent toute la terre, afin quâil se montre fort, en faveur de ceux qui sont dâun cÅur parfait envers lui» (v. 7-9).
Asa avait agi follement en cela; «désormais», ajoute le prophète, «tu auras des guerres». Il avait perdu sa force; maintenant il perd son repos, les deux grandes bénédictions du début de son règne. Mais au lieu de sâhumilier devant la parole de Dieu envoyée par le prophète, Asa sâirrite et emprisonne Hanani. Hélas! Avec lui, il emprisonne sa conscience. Le cÅur du roi nâétait plus parfait; il lâavait été quant aux idoles, mais pas quant au monde. On ne peut espérer la bénédiction quand, même en maintenant lâun des grands principes de la sainteté chrétienne, on abandonne lâautre. La joie, la paix, la force sont perdues. Et bien plus encore; en cherchant le secours et lâamitié du monde, Asa devient ennemi de la parole de Dieu, dans la personne de celui qui en est le porteur. Il descend plus bas encore: «Asa opprima quelques-uns du peuple», ceux sans doute qui restaient attachés au prophète et déploraient les voies de ce roi, jusquâalors si fidèle à lâÃternel. Ah! quâil est vrai que la pente est rapidement descendue, quand le cÅur nâest plus parfait devant Dieu!
Mais Dieu nâa pas encore tout dit. Asa, précisément parce quâil lui est cher, devient personnellement lâobjet de sa discipline. La trente-neuvième année de son règne il fut, pendant deux ans, «malade des pieds, jusquâà ce que son mal fût extrêmement grand». Chose triste à dire, la discipline ne porta pas ses fruits! Ayant perdu la communion avec Dieu, ayant rejeté sa parole, irrité contre le prophète et ceux qui lui sont fidèles, il tombe dans lâendurcissement moral: «Dans sa maladie aussi, il ne rechercha pas lâÃternel, mais les médecins». Ce qui lui était infligé pour rapprocher son cÅur de Dieu, lui sert de prétexte pour sâen éloigner encore davantage. Quand il sâagit de son propre salut il donne sa confiance à des instruments terrestres et faillibles. La grâce de Dieu ne parle plus à son cÅur; la repentance, ni lâhumiliation, ces fruits de la grâce, nây trouvent plus place. Quelle triste fin, plus commune quâon ne le pense, pour un croyant, jadis si fidèle!
«On lâenterra dans son sépulcre, quâil sâétait creusé dans la ville de David; et on le coucha dans un lit quâon remplit dâaromates et dâun mélange dâépices composé selon lâart du parfumeur; et on en brûla pour lui en très grande abondance» (v. 14). Dans sa mort, quoiquâon y prodigue lâencens, il nây a rien qui soit en bonne odeur à Dieu. Les aromates servent à couvrir ou à retarder la putréfaction dâun cadavre et lâencens du monde ne peut remplacer la faveur de Dieu. Nâen est-il pas souvent ainsi des chrétiens qui ont recherché les faveurs des hommes? Ceux-ci les louent après leur mort en proportion de la confiance quâils ont mise en eux et refusée à Dieu. Les panégyriques qui ne se seraient jamais élevés autour du cercueil dâun fidèle, abondent en raison de lâinfidélité mêlée de sa carrière. Un pareil encens nâest que le témoignage rendu aux faiblesses du croyant; et si le monde les apprécie, parce quâelles le disculpent à ses propres yeux, Dieu rejette tout son encens comme une mauvaise odeur devant Lui!