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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
Force et purification
à cette période de lâhistoire dâAsa, Azaria, fils dâOded, le prophète, vient encourager et exhorter le roi. Les prophètes de Juda, comparés à ceux dâIsraël, se distinguent par leur grand nombre. Même Osée et Amos, prophètes dâIsraël, ont une mission spéciale pour Juda. Il est vrai quâÃlie et Ãlisée, ces grands prophètes, furent envoyés exclusivement à Israël, mais leur ministère fut très particulier. Quand pullulaient déjà les prophètes de Baal et les faux prophètes, ils faisaient des miracles au milieu dâun peuple apostat, tombé dans lâidolâtrie. Leurs miracles étaient donnés pour les incrédules et non pour ceux qui rendaient hommage au vrai Dieu. Câest à peine, nous lâavons remarqué dâautre part, si lâon voit un prophète de Juda faire un miracle comme, par exemple, celui du cadran dâAchaz. Les premiers prophètes de Juda parlent; leurs successeurs écrivent leurs prophéties. Sous Roboam, le prophète Shemahia, sous Abija le prophète Iddo, sous Asa dâautres prophètes, nâécrivent pas encore; ce nâest que depuis le règne dâOzias que paraissent les grands et les petits prophètes avec leurs écrits. En Israël, Ãlie est un prophète de jugement, Ãlisée apporte la grâce au milieu de la scène jugée; les prophètes de Juda annoncent les jugements, mais exhortent les rois et le peuple à la repentance pour trouver miséricorde, car ils insistent sur la grâce. Ce nâest que dans leur prophétie écrite quâils prédisent un jour futur où les conseils de Dieu sâaccompliront à lâégard de la royauté; la prophétie orale ne va pas si loin et annonce des événements prochains, tandis que la prophétie écrite a une autre portée: «Aucune prophétie de lâÃcriture nâest dâune interprétation particulière».
Ici, la prophétie dâAzaria ou plutôt dâOded, son père, dont il est le porte-parole (v. 8), a le caractère de toute prophétie parlée. Elle sâadresse dâabord au roi, puis aux deux tribus restées fidèles, Juda et Benjamin. Azaria présente les conditions de lâalliance légale: «LâÃternel est avec vous quand vous êtes avec lui; et si vous le cherchez vous le trouverez, et si vous lâabandonnez il vous abandonnera» (v. 2). Il était nécessaire que des deux côtés cette alliance fut observée; du côté de lâÃternel elle lâest toujours, car il est fidèle, tandis quâIsraël, sâil était infidèle, tombait nécessairement sous le jugement dâun Dieu qui devait lâabandonner. Azaria rappelle ensuite les jours dâautrefois où le peuple tout entier avait été infidèle; faisant particulièrement allusion à la période des Juges, où, par la désobéissance dâIsraël, avait régné le plus complet désordre: «Pendant bien des jours il nây eut pour Israël ni vrai Dieu, ni sacrificateur pour enseigner, ni loi; et, dans leur angoisse, ils se retournèrent vers lâÃternel, le Dieu dâIsraël, et le cherchèrent, et ils lâont trouvé... En ces temps-là , il nây avait point de paix pour ceux qui sortaient et qui entraient, car il y avait beaucoup de troubles parmi tous les habitants du pays, et nation se brisait contre nation, et ville contre ville, car Dieu les troublait par toutes sortes dâangoisses» (v. 3-6). Dieu, la sacrificature, la loi, avaient disparu, pour ainsi dire; chacun était loi à lui-même. Câétait le règne de lâiniquité. Alors le peuple, dans son angoisse, avait crié à lâÃternel et sâétait retourné vers lui, combien de fois! Et chaque fois ils avaient trouvé Dieu comme un Libérateur. Il nây a «point de paix» dans lâabandon de Dieu, point de repos, ni de paix pour les méchants, dit Ãsaïe, mais trouble sur trouble; au contraire, du moment que le roi revient, comme avait fait Asa, il y a paix et repos (cf. 14:1).
Azaria ne parle pas des dix tribus; Juda et Benjamin sont considérés par lui comme le peuple de Dieu; Israël est déjà définitivement abandonné comme témoin de lâÃternel, quoique des siècles doivent encore sâécouler avant son rejet final.
Après lâexhortation nous trouvons lâencouragement: «Vous donc, fortifiez-vous, et que vos mains ne soient point lâches; car il y a une récompense pour ce que vous ferez» (v. 7). Nâavons-nous pas, nous aussi, quoique étant sous le régime de la grâce, à prendre garde à cette exhortation? Selon le gouvernement de Dieu, caché maintenant, mais qui ne subsiste pas moins dans toute sa réalité, il y a une récompense actuelle, et non pas seulement future, de nos actes. Cette récompense est la paix, le repos, la force. Câest ce quâavait éprouvé Asa, mais la suite de son histoire nous montrera combien il avait besoin â et nous tous avec lui â dâêtre exhorté.
Aussitôt quâAsa eut entendu les paroles de la prophétie «il se fortifia». Nous trouvons ici un nouveau caractère de la force, qui ne consiste pas, comme précédemment, dans la victoire sur les Ãthiopiens, mais dans la purification pratique. Asa «fit disparaître les choses abominables de tout le pays de Juda et de Benjamin, et des villes quâil avait prises de la montagne dâÃphraïm» (v. 8). Il en est de même pour nous: Tout ce qui est abominable aux yeux de Dieu, toute souillure, doivent être résolument bannis de nos vies, afin que nous puissions jouir dâune communion sans mélange avec lui. Cela ne peut avoir lieu que par la force, lâénergie de la foi, cette énergie appelée «vertu» par lâapôtre Pierre. La vie chrétienne ne comporte pas le laisser-aller. «Fortifiez-vous», nous dit le prophète. Nous avons à notre disposition la force, la puissance de lâEsprit de Dieu, basée sur Sa parole. Rien ne nous manque; mettons donc notre force à profit.
Asa ne se borne pas à purifier, comme il lâavait fait précédemment (14:3-5), les villes de Juda, il fait aussi disparaître les choses abominables «des villes quâil avait prises de la montagne dâÃphraïm». à la suite de la victoire du roi, Dieu avait étendu sa sphère dâaction (14:14), et il était maintenant responsable dây faire adopter les mêmes principes de sainteté que sur le territoire de Juda. Mais cela ne suffisait pas: Asa «renouvela lâautel de lâÃternel» (v. 8). Je ne doute pas quâil ne sâagisse ici, comme en plusieurs autres passages, du renouvellement des sacrifices réguliers offerts selon la loi, sur lâautel. Cet autel, érigé par Salomon, était alors en son entier et nâavait pas besoin dâêtre renouvelé, comme lorsque lâimpie Achaz lui en substitua un autre (2 Rois 16). En un mot, le culte de lâÃternel, selon les prescriptions de la Parole, ce culte, déjà négligé sous les règnes précédents, était rétabli selon les pensées de Dieu. Partout où nous trouvons une vraie et énergique séparation des souillures du monde, le culte des enfants de Dieu ne tarde pas à revenir en honneur.
Un autre résultat de la fidélité dâAsa fut le rassemblement dâIsraël: «Il assembla tout Juda et Benjamin, et les étrangers qui étaient avec eux, dâÃphraïm, et de Manassé, et de Siméon; car beaucoup dâIsraélites passèrent à lui quand ils virent que lâÃternel, son Dieu, était avec lui» (v. 9). Le culte étant rétabli, lâunité dâIsraël est réalisée dans la faible mesure qui peut appartenir à un temps de division et de ruine; la vue de la faveur manifeste de Dieu envers son peuple fidèle, agit sur la conscience de ceux qui faisaient partie, jusque-là , des dix tribus et se trouvaient, par leur origine, associés à lâidolâtrie de Jéroboam.
«Et ils se rassemblèrent à Jérusalem, le troisième mois de la quinzième année du règne dâAsa; et ils sacrifièrent à lâÃternel, en ce jour-là , du butin quâils avaient amené, sept cents bÅufs et sept mille moutons» (v. 10-11). Les résultats de la victoire sont consacrés ici à lâÃternel et il devrait toujours en être ainsi. Si nos succès nous conduisent à nous reposer sur nous-mêmes, à être satisfaits de nous, à augmenter notre bien-être, la victoire sera un piège et nous détournera de Dieu au lieu de nous rapprocher de lui.
Le renouvellement de lâalliance, suite du réveil provoqué par la parole prophétique, est accompagné dâune grande joie, car «ils avaient recherché lâÃternel de toute leur âme, et ils lâavaient trouvé» (v. 15). Chaque renouvellement de lâalliance accompagne un vrai travail de conscience chez le peuple. Il lâavait rompue, le reconnaît et sâen humilie: il y revient et la bénédiction se fait immédiatement sentir. Il en fut de même sous Ãzéchias, Joas, Esdras, Néhémie â alliance, faut-il ajouter, chaque fois violée de nouveau, car lâhomme qui ne se connaît pas encore, doit apprendre ce quâil est, sur le pied de sa responsabilité. Quoiquâil en soit, la joie est la conséquence de toute restauration, même partielle et temporaire. «Ils avaient trouvé lâÃternel» et jamais, aux temps les plus sombres de lâhistoire de lâhomme, il ne sâest caché à ceux qui le cherchaient. Trouver lâÃternel! quel trésor, et comment ne pas se réjouir! Quel repos quand on lâa trouvé! «LâÃternel leur donna du repos tout à lâentour». Au chapitre précédent nous avons vu la force qui suit le repos, dans notre chapitre le repos qui suit la force, et câest ainsi que, dans une vie fidèle, la force et le repos se renouvellent continuellement lâun par lâautre.
Asa ne se borne pas à repousser publiquement le mal; il purifie sa propre maison. Ces deux choses doivent sâaccomplir ensemble, sinon notre vie chrétienne ne serait quâune vaine apparence. «Même à Maaca, sa mère, le roi Asa ôta sa position de reine, parce quâelle avait fait un simulacre pour ashère; et Asa abattit son simulacre, et le broya, et le brûla dans la vallée du Cédron» (v. 16). En réalité, Maaca était grandâmère dâAsa, probablement appelée à la régence avec le titre de reine lors de la mort dâAbija. Avec quelle énergie Asa passe sans en tenir compte, par-dessus les liens naturels, quand il sâagit de lâhonneur de son Dieu! Rien ne lâarrête; il ôte à Maaca tout espoir dâexercer une influence quelconque sur le peuple de Dieu et la traite aux yeux de tous comme une ennemie de lâÃternel. Puissions-nous lâimiter! Nous nâavons que trop de disposition à traiter Satan avec ménagement quand il sâagit du péché dans nos propres familles, et cela nous oblige souvent à user des mêmes procédés quand il sâagit de la famille de Dieu. On excuse le mal tout en le blâmant; on cherche à ne pas lâébruiter pour ne pas, comme on pense, produire du scandale; on supporte des doctrines contraires à la parole de Dieu et à lâhonneur de Christ, pour ne pas froisser ceux qui les mettent en circulation et peut-être nous tiennent de près, et ainsi le mal sâétend et souille beaucoup de gens. Si le peuple avait vu Asa tolérer lâidolâtrie dans sa propre maison, tout en la condamnant partout ailleurs, nâaurait-il pas été entraîné à suivre son exemple, et, tout au moins, à ne pas y regarder de trop près?
Toutes ces décisions furent à la louange dâAsa, cependant il manqua dans un seul détail, insignifiant en apparence. La Parole nous dit (14:5) quâil «ôta de toutes les villes de Juda les hauts lieux», mais nous apprenons, au v. 17, quâils «ne furent pas ôtés dâIsraël», câest-à -dire comme je le pense, des villes dâIsraël quâil avait conquises (v. 8). Cela semblait avoir peu de conséquence, car il avait fait disparaître de ces mêmes villes toutes les choses abominables. Mais, quand il sâagit de la séparation du mal, rien nâest indifférent. Sans doute, Asa nous est dépeint comme ayant eu «un cÅur parfait tous ses jours» (v. 17), un cÅur intelligent quant à ce qui convenait à la sainteté de lâÃternel, mais sans le réaliser pleinement en pratique. Cette tolérance des hauts lieux était un grain de sable, comparée à lâensemble de son activité, mais un grain de sable peut arrêter la machine la mieux construite, une paille dans une poutre de fer produira la rupture du pont le plus solide; et toute la sécurité de Juda était établie sur la fidélité scrupuleuse dâAsa à son Dieu. Câest depuis ce moment, quâaprès dix ans de repos et de prospérité, nous constatons le déclin chez cet homme de Dieu. Jusquâici la conduite fidèle dâAsa avait été lâaimant pour attirer à lâÃternel, non seulement Juda, mais Israël dans une certaine mesure, alors que, sans cette conduite, les voies relâchées dâÃphraïm auraient apporté un élément corrupteur au milieu des deux tribus. Dans son zèle, Asa nâavait pas été un homme aimable selon la chair; son attitude vis-à -vis de sa grand-mère le prouve, car il aurait pu se borner à supprimer son idole, sans proclamer publiquement sa déchéance. Chose honorable à lâactif dâAsa; il savait que lâamabilité mondaine ne gagne jamais les cÅurs à Dieu et ne sourit quâaux cÅurs charnels. Lâamour est tout autre chose que lâamabilité; il vient de Dieu et rayonne de Lui, sur tous les hommes, en passant par le cÅur de celui qui lâaime. Lâamabilité est un caractère agréable du cÅur naturel, qui nâa pas une source divine et ne produit jamais rien pour Dieu.
Ce que nous avons vu jusquâici était lâeffet de la grâce dans le cÅur du roi. Dieu lâavait préparé dès longtemps pour quâil fût un instrument béni, une lampe à Jérusalem, à cause de David. Le chapitre suivant nous montrera comment cette lampe perdit sa clarté.