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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-15
Chapitres 14 Ã 16 â Asa
Repos et force
Nous abordons le récit de lâheureux règne dâAsa, amené par la pure grâce de Dieu, comme il est dit de lui en 1 Rois 15:4: «à cause de David, lâÃternel, son Dieu, lui donna une lampe à Jérusalem» dans la personne dâAsa. Tout est bénédiction pour Asa dans la première partie de son règne, et nous allons en voir la cause, mais aussi nous trouverons au chap. 16 la cause de son déclin.
On rencontre beaucoup de piété chez Asa. Il ôte de Juda toute trace dâidolâtrie, jusquâaux hauts lieux que les rois, ses prédécesseurs, et même Salomon, avaient tolérés, quoiquâil nâentre pas dans le dessein des Chroniques de mentionner la faute de ce dernier. Nous verrons au chap. 15 quâAsa ne garda pas jusquâà la fin cette attitude énergique. Mais il fut, en Juda, le premier roi qui, au début de son règne, jugea les hauts lieux et les abattit, tandis que Jéroboam en avait fait une institution religieuse pour les dix tribus, et y avait même établi une sacrificature spéciale (11:15), à lâencontre du culte de lâÃternel à Jérusalem. Telle est toujours la conséquence de lâabandon du Dieu qui sâest révélé dans sa Parole. Lâhomme ne peut pas vivre sans religion; sâil nâa pas celle du vrai Dieu, il en inventera une fausse pour satisfaire sa conscience et répondre à ses instincts. Lâathéisme lui-même est une religion qui livre lâhomme, pieds et mains liés, à la superstition, câest-à -dire au culte des démons et à lâanarchie. Quand la volonté de lâhomme est devenue son dieu, Satan sâempare de lui et triomphe. Quel trouble, quelle agitation, quelle désespérance, quelle mortelle tristesse sâemparent de lâinsensé qui a dit dans son cÅur: «Il nây a pas de Dieu!» Et, en revanche, quel repos dans la séparation du mal et dans le culte du Dieu saint, du vrai Dieu! La Parole insiste ici sur ce point: «De ses jours, le pays fut en repos pendant dix ans» (v. 1). «Le royaume fut tranquille devant lui» (v. 5). «Le pays était tranquille... lâÃternel lui donna du repos» (v. 6). «LâÃternel... nous a donné du repos tout à lâentour» (v. 7).
Quel usage Asa fit-il de ce repos? Il nâagit pas comme David qui pensait à se reposer lorsque les siens allaient en campagne; au contraire, il se servit de la tranquillité que Dieu lui accordait, pour se défendre contre lâennemi du dehors: «Il dit à Juda: Bâtissons ces villes, et entourons-les de murailles et de tours, de portes et de barres, pendant que le pays est devant nous; car nous avons recherché lâÃternel, notre Dieu: nous lâavons recherché, et il nous a donné du repos tout à lâentour. Et ils bâtirent et prospérèrent» (v. 6-7).
Quel enseignement lâattitude dâAsa nous donne! Quand Dieu nous accorde du repos, câest afin que nous puissions déployer toute notre activité pour nous prémunir contre les attaques de lâennemi. Ce dernier ne tardera pas à revenir. Nos moyens de défense et nos forteresses sont la Parole et rien que la Parole. Utilisons les temps où nous ne sommes pas assaillis par la tourmente pour nous fonder sur la Parole et y puiser notre force de résistance. Cependant les villes fortifiées dont lâentrée est interdite à lâennemi ne suffisent pas; Asa possède une armée aguerrie. «Et Asa avait une armée de 300 000 hommes de Juda, portant le bouclier et la pique, et de 280000 de Benjamin, portant lâécu et tirant de lâarc, tous des hommes forts et vaillants» (v. 8). Pour ne pas subir une défaite dans le combat, il faut porter les armes de la main droite et de la main gauche, et savoir avant tout se servir de lâépée à deux tranchants qui est la parole de Dieu. Ce nâest quâà cette condition que nous pouvons, après avoir tout surmonté demeurer fermes quand le combat se présente.
Lâattaque de Zérakh, lâÃthiopien, passée sous silence dans le premier livre des Rois, se produit alors. Que va faire Asa? Il est dans le même cas que son père vis-à -vis de Jéroboam (13); avec 580 000 hommes il lui faut combattre Zérakh qui en a un million sous ses ordres. Mais au lieu de se fier comme Abija aux mérites de sa religion pour gagner la bataille, Asa sâest assis dâavance et a délibéré sâil peut avec 10 000 hommes résister à celui qui vient contre lui avec 20 000. Le résultat de sa délibération ne lui laisse aucun doute; il sort au-devant de lâennemi. Quelle est donc la source de son assurance? Son bon droit? Sa religion, lui donnant la certitude, comme à son père Abija, que Dieu doit être avec lui? Ce nâest point là quâest le secret dâAsa. Asa est un homme de foi, ayant appris avec Dieu quâil ne peut avoir aucune confiance dans la chair, mais quâen dehors de lui existe une source de force à laquelle il peut immanquablement recourir. Sa relation quotidienne avec le temple de Dieu à Jérusalem la lui avait fait connaître; il avait sous les yeux, à lâentrée du sanctuaire, cette colonne de Boaz qui signifiait: «En Lui est la force!» Aussi avec quelle assurance, au moment dâen venir aux mains, il sâadresse à lâÃternel! «Ãternel! il nây a pas de différence pour toi, pour aider, entre beaucoup de force et point de force. Aide-nous, Ãternel, notre Dieu! car nous nous appuyons sur toi; et câest en ton nom que nous sommes venus contre cette multitude. Tu es lâÃternel, notre Dieu; que lâhomme nâait point de force contre Toi!» (v. 11) Câest dans cet esprit quâAsa entreprend la lutte; il reconnaît beaucoup de force à lâennemi, à lui-même aucune, mais il sâavance au nom de lâÃternel sâappuyant sur lui, nullement inquiet de sa propre faiblesse, parce que la puissance de Dieu sây développe. Tout ce passage est la leçon de notre force; le plus puissant ennemi nâa aucune force contre Dieu, et il suffit de la foi pour en faire lâexpérience. Satan lui-même a dû le reconnaître quand sa haine sâest attaquée à Christ: sur la croix où il croyait sâêtre enfin débarrassé de lui il a trouvé la puissance de Dieu dans la faiblesse de Dieu.
Les Ãthiopiens sâenfuirent; «ils ne purent reprendre leur force». Câest quâIsraël était, non pas lâarmée dâAsa, mais lâarmée de Dieu: «Ils furent abattus devant lâÃternel et devant son armée» (v. 13). Cette victoire dâAsa ne fut pas seulement la défaite de lâennemi, mais une conquête positive de villes, de butin, de troupeaux, de richesses (v. 14-15). Câest ainsi que toute victoire sur lâEnnemi, basée sur le jugement de nous-mêmes, est pour nous la source dâacquisitions nouvelles et précieuses, puisées dans le trésor des richesses insondables de Christ.
Après la victoire, Asa et son peuple «retournèrent à Jérusalem». Là , dans la cité de Dieu, auprès du temple de lâÃternel, dans la communion avec Lui, ils vont renouveler leur force.
Lâhistoire profane ne nous dit rien de ce combat mémorable. Zérakh et son million dâhommes est une fable aux yeux des incrédules. Les monuments, nous disent-ils, ne mentionnent pas ce combat extraordinaire. Pour le croyant, ce silence est bien simple. Asa ne peut proclamer sa propre victoire sur lâÃthiopien; câest à Dieu, dont elle est la victoire, à lâenregistrer; on ne peut donc trouver ce document que dans la Parole écrite. Et pensez-vous que Zérahk proclamera sa défaite? Avez-vous jamais trouvé une inscription dâÃgypte, de Syrie, de Moab ou de lâAssyrie où leurs rois enregistrent une défaite? De ce côté-là , silence absolu. Le roi de Moab proclamera plus tard ses victoires (pierre de Moab), mais non la défaite qui les a précédées. Telle est la confiance quâon peut mettre en lâauthenticité de lâhistoire écrite par lâhomme.