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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Abija
Les événements relatés dans ce chapitre sont passés sous silence dans le chap. 15 du premier livre des Rois. Ce dernier se borne à mentionner quâil y eut guerre entre Roboam et Jéroboam tous les jours de sa vie et quâil en fut de même entre Abija et Jéroboam. Il ajoute quâAbija «marcha dans tous les péchés de son père, que celui-ci avait pratiqués avant lui; et son cÅur ne fut pas parfait avec lâÃternel, son Dieu, comme le cÅur de David, son père. Toutefois, à cause de David, lâÃternel, son Dieu, lui donna une lampe à Jérusalem, établissant son fils après lui, et faisant subsister Jérusalem; parce que David avait fait ce qui est droit aux yeux de lâÃternel, et ne sâétait détourné de rien de ce quâil lui avait commandé, tous les jours de sa vie, excepté dans lâaffaire dâUrie, le Héthien» (1 Rois 15:3-5). Dans ce dernier passage, câest à cause de David que Dieu donne un successeur pieux à Abija dans la personne dâAsa, son fils, et aussi à cause de Jérusalem que Dieu avait choisie comme la cité de son Oint. Ici, rien de semblable. Comme toujours, dans cette partie des Chroniques, câest, en dépit de tout, la grâce qui domine. Tout au plus la conduite dâAbija est-elle caractérisée au v. 21, en ce quâil imite la marche du roi Salomon, telle que le livre des Rois nous la fait connaître: «Et Abija... prit 14 femmes et engendra 22 fils et 16 filles».
La bataille entre Abija et Jéroboam, omise dans le livre des Rois, nous offre une instruction sérieuse et solennelle quant à la condition morale dâAbija. Jéroboam, le double plus fort quâAbija, avait 800 000 hommes dâélite contre 400 000 de Juda. Nous trouvons la même proportion en Luc 14:31: «Quel est le roi qui, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne sâasseye premièrement et ne délibère sâil peut, avec 10 000 hommes, résister à celui qui vient contre lui avec 20 000?» Seulement Abija ne sâassied pas ici pour calculer. Il compte sur sa religion qui est la vraie pour résister à Jéroboam avec sa fausse religion. Son discours sur la montagne de Tsemaraïm, car il avait déjà envahi le territoire des dix tribus, le prouve. Lâargument quâil oppose à Jéroboam (v. 5-12) est composé de cinq points dans lesquels Juda est parfaitement justifié.
Nâen est-il pas ainsi de nos jours? On peut, par exemple, être protestant, posséder la Parole, avoir la connaissance du vrai Dieu, savoir parfaitement ce qui manque au catholicisme, religion semi-idolâtre, être capable dâen réfuter victorieusement les erreurs, posséder lâensemble des vérités qui constituent le christianisme â et cependant être très éloigné de Dieu, sans force pour résister aux 20000. Câest quâon ne sâest pas assis premièrement pour délibérer sur ses propres forces. Tout ce quâalléguait Abija était insuffisant et ne pouvait lui faire remporter la victoire. Il lui fallait autre chose: une conscience atteinte; le sentiment de sa propre culpabilité, non pas en se comparant aux autres et à leurs erreurs, mais en ayant affaire pour lui-même avec Dieu.
La suite de ce récit le prouve. Les 800 000 hommes de Jéroboam peuvent envelopper entièrement les 400 000 dâAbija. La conséquence en est que Juda est perdu; il aurait dû commencer par là . «Et Juda se tourna, et voici, la bataille était contre eux, devant et derrière; et ils crièrent à lâÃternel, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes; et les hommes de Juda jetèrent des cris» (v. 14-15). Ce nâest quâen partant de ce point: Je suis perdu que les trompettes au son éclatant peuvent sonner contre lâennemi (v. 12). Au lieu, de se confier en ses trompettes contre ses adversaires il faut crier à lâÃternel pour soi-même, et ce nâest quâalors que les trompettes peuvent retentir, câest-à -dire que le témoignage peut être efficace. Le salut ne peut venir que de Lui et non pas des formes les plus orthodoxes de la religion. Il nous faut toujours commencer par notre propre état et non par celui des autres; nous trouvons alors que la croix est notre seule ressource et, lâayant trouvée pour nous-mêmes, nous pouvons lâappliquer à tous ceux qui en ont un aussi urgent besoin que nous. «Je tâai invoqué des lieux profonds, ô Ãternel!» dit le Psalmiste. «Seigneur! écoute ma voix; que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications. à Jah! si tu prends garde aux iniquités, Seigneur, qui subsistera? Mais il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craintâ¦Â» et seulement alors il sâécrie: «Israël, attends-toi à lâÃternel... Lui rachètera Israël de toutes ses iniquités» (Ps. 130).
Sâil en est ainsi pour le témoignage, il en est de même pour le combat. Dès que, nous sentant perdus, nous avons crié à lâÃternel, la victoire est à nous. Juger les autres ne peut nous sauver nous-mêmes; le secret de la victoire est dans la conviction que le péché nous ôte toute force et nous rend incapables de résister à lâennemi. Cette victoire nâest pas due à un effort de notre part, puisque nous sommes incapables; elle ne peut provenir que de Dieu même: «Dieu frappa Jéroboam et tout Israël, devant Abija et Juda. Et les fils dâIsraël sâenfuirent devant Juda, et Dieu les livra en leurs mains» (v. 15-16). Dès ce moment les fils de Juda ne sâappuyèrent plus sur leur religion: «Ils furent affermis, car ils sâappuyaient sur lâÃternel, le Dieu de leurs pères» (v. 18). Toute la force de Jéroboam tomba dès lors, «et lâÃternel le frappa, et il mourut» (v. 20).
Le sentiment de leur complète impuissance procure à Abija et à son peuple une chose plus importante même quâune victoire; ils recouvrent Béthel, Jeshana et Ãphron â mais avant tout Béthel, lâendroit où le Dieu fidèle avait fait des promesses à Jacob. En effet, le moyen dâacquérir les promesses de Dieu, câest de commencer par se reconnaître perdu et de crier à lâÃternel. Notre infidélité nous a séparés du lieu des promesses, mais si nous nous reconnaissons perdus et crions à Dieu, nous les retrouvons toutes, car Christ nous les a acquises, lui, le oui et lâamen de toutes les promesses de Dieu. Sans Béthel, Juda était comme décapité moralement. De plus, Béthel était le lieu où lâon ne pouvait se présenter devant lâÃternel sans avoir enterré ses faux dieux (Gen. 35:2-4). Câétait donc une restauration momentanée de ce pauvre peuple et de son triste roi â restauration bien partielle, car Abija nâen continua pas moins (v. 21) à suivre une voie qui avait entraîné la division du royaume.