Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
Chapitres 17 Ã 20 â Josaphat
Lâenseignement de la loi
Le règne de Josaphat offre bien des particularités instructives. Dâabord, comme ses prédécesseurs, il «se fortifie contre Israël». Le vrai moyen dâêtre en paix avec lâadversaire est dâorganiser la résistance contre lui dâune manière efficace. Dès lors Satan nous laisse en repos, mais nous ne devons jamais le traiter autrement que comme adversaire. La suite de lâhistoire de Josaphat nous apprend quâil ne garda pas toujours cette attitude, et cela à son grand dommage. Ãtre en paix avec le roi dâIsraël, tout en se défendant de lui, est tout autre chose que rechercher son alliance, comme Josaphat le fit plus tard à sa confusion. Au début de son règne tout est conforme aux pensées de Dieu: «Et lâÃternel fut avec Josaphat, car il marcha dans les premières voies de David, son père, et ne rechercha point les Baals, mais il rechercha le Dieu de son père, et marcha dans ses commandements, et non comme faisait Israël. Et lâÃternel affermit le royaume dans sa main; et tout Juda fit des présents à Josaphat, et il eut beaucoup de richesses et de gloire. Et il prit courage dans les voies de lâÃternel, et de plus, il ôta de Juda les hauts lieux et les ashères» (v. 3-6).
Le premier livre des Rois (22:44) semble nous dire le contraire: «Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de lâencens sur les hauts lieux». Ce passage, en apparence contradictoire, semble confirmé par notre livre même, qui dit: «Seulement, les hauts lieux ne furent pas ôtés, et le peuple nâavait pas encore disposé son cÅur à rechercher le Dieu de ses pères» (20:33). Cela prouve seulement quâau début de son règne Josaphat entreprit cette abolition et la maintint personnellement, mais que le peuple, dont la conscience nâétait pas atteinte, retomba bien vite dans ces pratiques idolâtres, contre lesquelles Josaphat, affaibli par son alliance avec le roi dâIsraël, ne sut pas réagir en faisant valoir son autorité pour conduire le peuple dans la voie du bien. Il en avait été de même pour Asa: Nous avons vu, au chap. 14:5, quâil «ôta de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les colonnes consacrées au soleil», puis, chap. 15:17, que «les hauts lieux ne furent pas ôtés dâIsraël». Dâautre part encore, quâil «fit disparaître les choses abominables de tout le pays de Juda et de Benjamin, et des villes quâil avait prises de la montagne dâÃphraïm» (15:8), puis, au premier livre des Rois (22:47) quâil était resté dans les jours dâAsa des hommes voués à la prostitution et que Josaphat «les extermina du pays». Tout cela sâexplique aisément, et souvenons-nous que Dieu ne se contredit jamais. Sous le règne de ces rois, la purification nâétait que partielle et temporaire; partout le mal renaissait, la conscience du peuple nâayant jamais été réellement atteinte.
Mais ces v. 3 à 6 nous apprennent encore une autre vérité, en accord avec le caractère des Chroniques. Ce livre qui met la grâce en avant comme seul moyen de maintenir la descendance royale, lors de la pleine décadence de la royauté, fait toujours ressortir le bien que la grâce a produit, ne fût-ce que pour un moment, et montre quâelle couvre une multitude de péchés. Il en est autrement quand il sâagit de la responsabilité, comme dans le livre des Rois. Dieu dévoile alors le mal dans toute son étendue et nous montre pourquoi lâexécution du jugement était nécessaire.
Ici donc, la fidélité de Josaphat est spécialement notée et Dieu la fait ressortir, non seulement pour exalter sa propre grâce, mais pour nous montrer les conséquences de la fidélité et du retour à Dieu. La force et le repos en avaient été la suite au commencement du règne dâAsa; lâaffermissement du royaume, la paix, les richesses et la gloire, furent les conséquences de la fidélité de Josaphat (v. 5).
Mais Josaphat ne se borne pas à se séparer du mal; il a à cÅur dâétablir le bien, et celui-ci ne peut lâêtre que par la connaissance des pensées de Dieu. Il fallait que la loi, la parole de Dieu, fût enseignée en tout lieu et que le peuple se familiarisât avec elle. Chefs, lévites, sacrificateurs, sây emploient partout avec un grand zèle (v. 7-9). Israël, avec sa religion mixte, ne semble pas avoir été gagné par la connaissance de la loi quâil voit en Juda, et, de fait, la même chose a lieu dans tous les temps. Il est plus difficile de convaincre de la vérité ceux qui, au milieu de lâerreur, en ont conservé quelques restes, parce que cette connaissance, toute mélangée quâelle soit, maintient chez eux lâillusion quâils possèdent la vérité. Les nations, au contraire, qui nâavaient ni lien, ni relation avec le peuple de Dieu, sont convaincues par la puissance que la Parole possède, et sây soumettent. Elles reconnaissent le peuple de Dieu; il y eut même des Philistins qui sâempressèrent de se déclarer tributaires du roi de Juda (v. 10-11). De même, quand les Corinthiens prophétisaient, on voyait les incrédules tomber sur leurs faces et reconnaître que Dieu était réellement au milieu de lâassemblée (1 Cor. 14:25). La fidélité à la parole de Dieu amena lâaffermissement du royaume de Josaphat. Outre toute sa prospérité, il possédait une armée immense comparée à celle dâAsa, son père. Lâun des chefs, Amasia, «sâétait volontairement donné à lâÃternel» (v. 16), et Dieu lui en rend témoignage. Il était sans doute un des fruits de lâenseignement de la loi en Juda. Le besoin de se vouer au Seigneur naît dans le cÅur quand on a goûté combien il est bon, et la révélation de cette bonté nous est donnée dans la Parole (1 Pierre 2:2-3). Alors on en reconnaît lâautorité et lâon sait quâIl a le droit dâattendre lâentière consécration de nos cÅurs.