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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-66
Dédicace du temple
Le temple ayant été édifié et tous ses ustensiles mis en place, il faut que Celui pour lequel Salomon a établi toutes ces choses, vienne lui-même habiter sa maison et que son trône y soit transporté. Le temple était bâti sur la montagne de Morija à la place où David avait érigé son autel dans lâaire dâOrnan, Jébusien. Jusquâici lâarche avait habité sous des tapis en Sion, la ville de David. Salomon, avec tous les hommes dâIsraël, tous les anciens, tous les chefs de tribus et les sacrificateurs, sâemploie à la faire monter de là dans le temple. Ce nâest plus «lâélite dâIsraël» (2 Sam. 6:1), comme au temps de David; le peuple entier assiste à cette fête complète et définitive. Définitive en effet, puisque la dédicace du temple a lieu dans les grands jours de la fête des tabernacles qui clôt toute la série des fêtes juives (Lév. 23). Câétait en effet «la fête» par excellence, «la fête au mois dâEthanim, qui est le septième mois». Cette fête comprenait proprement sept jours, suivis dâun huitième qui était «le grand jour de la fête» (Jean 7:37). Elle avait lieu après la moisson et la vendange, figures du jugement. Elle était le symbole anticipé de ce merveilleux règne de Christ où le peuple habitera en joie et en sécurité sous ses tentes, en souvenir des épreuves, à jamais passées, du désert. Câest la joie millénaire, après les quarante années de châtiment que la rébellion du peuple avait attirées sur lui.
Le huitième jour, le grand jour, le nouveau jour, le jour de la résurrection et de la nouvelle création, est ajouté à la fête parce que ceux qui seront ressuscités auront une part spéciale à cette joie. Câest le jour céleste sâajoutant aux jours terrestres. Quand David ramena lâarche en la cité de David, câétait bien plutôt une «fête des trompettes» (2 Sam. 6:15), préparation du jour solennel de Salomon. Ici, le jour même sâest levé dans sa gloire. Les sacrificateurs en ont fini avec lâétat, misérable en somme, de Gabaon. Tous les ustensiles du lieu saint, lâautel, et jusquâà la tente (v. 4, 64), sont maintenant réunis au lieu où lâarche se trouve. Câest la fin du tabernacle; il nâen est dès lors plus parlé. En cette grande fête, le souvenir du Dieu dont la tente sâétait associée au pèlerinage dâIsraël, demeure seul. Dieu a enfin trouvé un lieu de repos définitif au milieu de son peuple1.
1 Remarquons seulement quâen tout ceci, nous sortons proprement de lâenseignement du premier livre des Rois, pour entrer dans celui du second livre des Chroniques. De fait, notre chapitre omet les paroles: «Lève-toi, pour entrer dans ton repos, toi et lâarche de ta force»; il omet le cantique millénaire: «Célébrez lâÃternel, car il est bon, car sa bonté demeure à toujours» (conf. 2 Chron. 6:41; 7:3, 6). Il ne fait mention du huitième jour que pour nous dire quâen ce jour Salomon renvoya le peuple (1 Rois 8:66), tandis que le second livre des Chroniques insiste sur la fête solennelle du huitième jour après la première semaine de dédicace de lâautel, et la deuxième semaine de la fête (2 Chron. 7:8-10). Tout cela nous montre clairement que Dieu a un but différent dans les deux récits. La fête du premier livre des Rois est nécessairement incomplète, puisque le roi responsable occupe le premier plan; celle du second livre des Chroniques est complète, puisque ce livre nous présente le roi selon les conseils de Dieu, type, par conséquent, bien plus complet de Christ. Le repos en 1 Rois est plutôt la fin dâune période de lâhistoire du roi responsable. Dieu montre que la période de la grâce, ayant été complète sous David, Il peut se reposer définitivement sous Salomon, à une seule condition, câest que le roi soit fidèle.
En ce jour sont offerts des sacrifices innombrables, holocaustes, offrandes de gâteau et sacrifices de prospérités (v. 64). La joie de la communion domine surtout: Salomon offre, rien que pour le sacrifice de prospérités, vingt-deux mille bÅufs et cent vingt mille moutons, et lâautel dâairain étant trop petit pour toutes ces offrandes, il sanctifie pour les sacrifices le milieu du parvis.
Lâarche de lâalliance est introduite en son lieu, avec les chérubins tirés du propitiatoire, qui sont les témoins de cette alliance, avec les chérubins debout, rejoignant leurs ailes, qui en sont les gardiens. Du côté de lâÃternel, rien ne manquait; tout était assuré; Dieu veillait fidèlement à lâexécution de sa volonté; mais à quoi cela servait-il sous lâancienne alliance, si le peuple, pris à partie, y était infidèle? Il nâen sera plus ainsi quand lâÃternel fera avec Israël une nouvelle alliance, toute de grâce, inconditionnelle, et où la responsabilité du peuple nâentrera nullement en ligne de compte.
Les chérubins couvraient non seulement lâarche, mais ses barres. Du côté de Dieu, le repos que donnait lâalliance était tout aussi assuré que lâalliance elle-même. Les barres de lâarche, témoins des pérégrinations de cette dernière à travers le désert, sont désormais inutiles et ne serviront plus; elles restent, comme témoins du passé, dans le lieu même du repos. En 1 Rois, nous avons déjà dit pourquoi on ne trouve pas de voile, comme en 2 Chroniques, mais, dans les deux cas, «les bouts des barres se voyaient depuis le lieu saint, sur le devant de lâoracle, mais ils ne se voyaient pas du dehors» (v. 8). Câétait manifestement le repos de Dieu, et il avait dâautant plus de prix quâil était accompagné du souvenir permanent de ce qui lâavait précédé. Seulement, pour être assuré de ce repos et en jouir, il fallait entrer dans le lieu saint. Ceux de dehors ne pouvaient sâen rendre compte. Le repos définitif avec Dieu est le partage de ceux qui demeurent avec Lui, des sacrificateurs qui habitent dans sa maison.
Dâautres choses encore caractérisaient la traversée du désert, en rapport avec lâarche; des bénédictions y étaient précieusement conservées. La cruche dâor qui contenait la manne et la verge dâAaron qui avait fleuri, ne se trouvaient plus dans lâarche, au moment où Salomon lâintroduisit dans le temple de Dieu (v. 9; cf. Héb. 9:4). Dans le désert, Dieu se faisait connaître comme un Dieu de miséricorde malgré la sévérité de la loi, cachant sous le propitiatoire la loi qui condamne, établissant la grâce à lâombre des chérubins, attributs du jugement divin; gardant sous ses yeux, avec cette loi terrible, la gloire dâun Christ descendu ici-bas comme le vrai pain du ciel, pour nourrir son peuple, mais ressuscité et revêtant son humanité (la manne) dâun corps glorieux (la cruche dâor), maintenant caché dans le lieu le plus secret du tabernacle, gardant aussi la verge de la sacrificature, seule capable (à lâencontre de Coré) de conduire le peuple sain et sauf à travers le désert. Ces deux objets, la manne et la verge dâAaron, ne seront plus nécessaires sous le régime millénaire, comme nous le voyons ici en figure. Lâalliance sera gardée, Dieu étant la seule partie contractante; la sacrificature nâaura plus Aaron, mais Melchisédec pour type, et ses fonctions seront de bénir; la gloire de Christ homme, au lieu dâêtre cachée dans le sanctuaire, sera manifestée aux yeux de tous en la personne du vrai Salomon.
«Et il arriva que, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, la nuée remplit la maison de lâÃternel; et les sacrificateurs ne pouvaient pas sây tenir pour faire le service, à cause de la nuée, car la gloire de lâÃternel remplissait la maison de lâÃternel» (v. 10, 11). Frappante image de ce qui ne pouvait être obtenu, même sous le régime le plus glorieux de la loi. La présence de Dieu excluait celle des sacrificateurs. Dans le sanctuaire céleste, les sacrificateurs pourront se tenir en présence de la gloire, y habiter et y avoir part, mais même ce que nous avons déjà maintenant en Esprit, ne pourra être égalé dans le temple millénaire.
Câest ce que Salomon commence par établir au v. 12: «LâÃternel a dit quâil habiterait dans lâobscurité profonde». Lâaccès nâétait pas ouvert. Le régime du temple de Jérusalem restait le même que celui du tabernacle. Le voile, sâil nâest pas mentionné ici, nâen subsiste pas moins (2 Chron. 3:14). Cependant Salomon savait que ce nâétait pas le dernier mot des conseils de Dieu, et il lui avait bâti une maison, un lieu fixe, afin quâil y demeurât à toujours (v. 13).
Après avoir tourné sa face vers Dieu, le roi la tourne vers la congrégation dâIsraël. Il remplit le rôle de Melchisédec tandis que la sacrificature aaronique ne peut se tenir dans le sanctuaire. Il bénit toute la congrégation dâIsraël, ensuite (v. 15) il bénit lâÃternel. Il rappelle que les grâces assurées de David sont le point de départ de la gloire de son royaume, alors même que cette gloire va dépendre de lâalliance légale. Dieu avait accompli envers le roi de gloire tout ce quâil avait promis au roi rejeté et souffrant. On trouve ici en Salomon, comme en Christ, lâaccomplissement de toutes les promesses, parce que David, le roi rejeté, objet de la faveur spéciale de Dieu, avait marché ici-bas, nâayant quâun but et quâune pensée: trouver un lieu de repos pour le trône glorieux de lâÃternel. Christ, à travers toute son affliction, nâavait à cÅur que de glorifier Dieu, là où le péché lâavait déshonoré. à cause de cela, le Père lâaimait et lâa prouvé en lâélevant dans la gloire.
Cette magnifique maison avait été bâtie pour y loger lâarche de lâalliance (v. 21). La responsabilité du peuple allait être mise à lâépreuve sous un nouveau régime, inconnu jusquâalors, celui de la gloire, mais où les tables de la loi restaient la règle de cette responsabilité. Il en sera de même dans le millénium, seulement Satan sera lié pendant la durée de ce règne; les hommes ne seront plus séduits par ses ruses, et le règne de justice les forcera à se plier à ses exigences.
(v. 22-30). Salomon remplit réellement ici le rôle de sacrificateur. Il se tient devant lâautel, en face de toute la congrégation dâIsraël. Là , il étend les mains vers les cieux et prend le caractère dâintercesseur. Il est bien, comme nous lâavons dit, le type de Melchisédec, roi de justice et roi de paix. Comme Melchisédec, il reconnaît et proclame en lâÃternel, Dieu dâIsraël, le Très-haut, possesseur des cieux et de la terre. Il reconnaît que Dieu garde son alliance (Israël ne lâavait pas gardée) et sa bonté (v. 23). Sans cette dernière, garder son alliance, était la condamnation définitive du peuple. Toutefois cette bonté même était selon lâalliance de la loi: Dieu la gardait envers ceux qui «marchaient devant Lui de tout leur cÅur».
Et maintenant il supplie Dieu de tenir à David ce quâil lui a promis (v. 25). Toute la fidélité de Dieu envers les siens dépend de ce quâil a promis à Christ. On entrerait ici sur le terrain de la grâce pure, sâil nây avait pas un si. «Tu ne manqueras pas, devant ma face, dâun homme assis sur le trône dâIsraël, si seulement tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant moi comme tu as marché devant moi». Comme ce «si seulement» nous condamne tous! Il a condamné absolument le sage Salomon, à bien plus forte raison nous, chétifs. Sous le régime de la responsabilité pour acquérir quoi que ce soit de lâÃternel, nous sommes condamnés dâavance. Il va sans dire que la grâce aussi entraîne une responsabilité pour ceux qui appartiennent à son régime, mais cette responsabilité est tout autre. Elle peut se traduire par ces mots: «Soyons ce que nous sommes», tandis que la responsabilité légale dit: «Devenons ce que nous devons être».
Mais, ajoute Salomon (v. 27): «Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre?» Même dans le millénium, cela ne sera pas. Dieu, comme tel, habitera au-dessus de la terre dans son Assemblée, la nouvelle Jérusalem. Pour quâil habite sur la terre avec les hommes, il faut attendre les cieux et la terre éternels dâApoc. 21:3. Salomon, sachant ces choses, demande à Dieu que «son nom soit là », ce nom qui représente pour la foi sa personne elle-même. Il demande que, du lieu de son habitation dans les cieux, Dieu écoute le roi, son serviteur, et son peuple Israël, quand ils se tourneront vers Sa maison. Il exprime en même temps le sentiment que lâun et lâautre ont besoin de pardon: «Ãcoute et pardonne!»
Salomon entre ensuite dans lâénumération des cas divers où ces prières et cette intercession sâadresseraient à lâÃternel.
Un autre trait caractéristique: Salomon remonte, dans sa supplication, au-delà de David, jusquâà Moïse. Plus le peuple de Dieu sâest éloigné de Lui, plus la foi retourne à ce qui fut établi au commencement. Les voies de Dieu envers son peuple peuvent se modifier suivant la fidélité ou lâinfidélité de ce dernier, en sorte quâune manière dâagir de Dieu peut convenir à une période de son histoire et ne pas convenir à lâautre, mais les conseils de Dieu ne changent jamais; ses desseins restent dâéternité. Câest ce qui fait dire à lâapôtre, à la fin de sa carrière, quand déjà la ruine de lâÃglise était manifeste: «Paul, esclave de Dieu, et apôtre de Jésus Christ, selon la foi des élus de Dieu et la connaissance de la vérité qui est selon la piété, dans lâespérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles» (Tite 1:1, 2). Câest aussi ce qui fait dire à Salomon: «Tu les as mis à part en les séparant de tous les peuples de la terre pour être ton héritage, selon ce que tu as dit par ton serviteur Moïse, quand tu fis sortir dâÃgypte nos pères, ô Seigneur Ãternel!» (v. 53). Il en est toujours ainsi. La foi, dans les temps les plus sombres, trouve son refuge assuré dans «ce qui était dès le commencement» (1 Jean 1:1; 2:7, 13, 14, 24; 2 Jean 5, 6). «Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous!»
(v. 54-66). Salomon était à genoux devant lâÃternel pour intercéder en faveur du peuple; il se relève maintenant pour bénir toute la congrégation dâIsraël. Il loue Dieu avant tout, de ce quâil a donné du repos à son peuple, repos qui dépend de celui dans lequel lâÃternel vient dâentrer, Lui et lâarche de sa force. Le roi reconnaît lâaccomplissement absolu de toute la parole de Dieu; «Pas un mot de toute sa bonne parole quâil prononça par Moïse, son serviteur, nâest tombé à terre» (v. 56). Il présente ses propres paroles dâintercession, comme un motif pour que Dieu bénisse son peuple, et le résultat de cette bénédiction doit être «que tous les peuples de la terre sachent que lâÃternel, lui, est Dieu, quâil nây en a pas dâautre» (v. 60). La chose sera réalisée dans le règne millénaire de Christ vers lequel toute cette histoire, comme nous lâavons souvent remarqué, nous reporte constamment. Seulement, pour que cette bénédiction ait lieu, il faut que «le cÅur dâIsraël soit parfait avec lâÃternel, notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et pour garder ses commandements». Toujours la condition légale, à laquelle il était impossible au roi et au peuple faillibles de satisfaire, et qui a trouvé son accomplissement en Christ seul.