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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
En pleine déchéance
Les prophètes de lâÃternel se multiplient sous ces règnes néfastes. Nous avons vu dâabord Akhija, le Silonite, prophétisant à Jéroboam quâil serait roi sur les dix tribus (1 Rois 11:29), puis annonçant au même roi la mort de son fils et lâanéantissement de sa race (chapitre 14). Après lui, Shemahia, le prophète de Roboam, engageant le roi et son peuple à ne pas combattre leurs frères, les fils dâIsraël (1 Rois 12:22; 2 Chron. 11:2); seule chose qui convînt à ceux qui gardaient encore la lampe de David. Eux, les témoins de lâÃternel, devaient accepter la division comme conséquence de leur péché, et sâen remettre à Dieu qui saurait y remédier quand son jugement, après avoir eu son cours, aurait porté des fruits. Et câest pourquoi Akhija avait dit à Jéroboam: «Jâhumilierai la semence de David à cause de cela, seulement pas à toujours» (11:39). Avant ces prophètes, Jehdo, le voyant, avait prophétisé sous le règne de Salomon contre Jéroboam (2 Chron. 9:29), sans parler de Nathan, dont le rôle fut si marqué aux jours de David et au début du règne de son fils1. Enfin Azaria, fils dâOded, encourage Asa, roi de Juda, à restaurer le culte du vrai Dieu, après sa victoire sur Zérakh, lâÃthiopien (2 Chron. 15:1, 8).
1 Voyez encore sur Jehdo 2 Chron. 12:15; 13:22.
Tous ces prophètes étaient proprement des prophètes de Juda, car même Akhija, le Silonite, prophétise dâabord à Jéroboam, près de Jérusalem, et ne se trouve sur le territoire des dix tribus que par le fait de la division du royaume. Il en est de même de «lâhomme de Dieu de Juda» qui prophétise contre Jéroboam au chapitre 13. Nous ne parlons pas du «vieux prophète» de ce même chapitre 13, retenu à Béthel par son infidélité.
Hanani, prophète de Juda (2 Chroniques 16:7), prophétise contre Asa qui avait appelé à son secours Ben-Hadad, roi de Syrie, contre Baësha, roi dâIsraël. Malgré la réussite apparente de cette ligue, Hanani annonce au roi quâil aurait désormais des guerres et non le repos espéré dans lâalliance avec le monde. Le pieux Asa, irrité de la répréhension divine, sâoppose à lâÃternel en jetant son prophète en prison!
Après Hanani apparaît Jéhu, son fils. Il est prophète en Israël aussi bien quâen Juda. Il prophétise contre Baësha, roi dâIsraël, ennemi dâAsa, mais aussi contre Josaphat, roi de Juda, ami dâAchab (2 Chron. 19:2; 20:34), car deux choses sont également coupables aux yeux de lâÃternel, la haine du monde contre ses enfants, lâamitié de ses enfants pour le monde.
Jéhu prophétise contre Baësha qui a frappé la maison de Jéroboam, annonçant quâil lui arrivera ce qui est arrivé à ce dernier: «Celui de la maison de Baësha qui mourra dans la ville, les chiens le mangeront, et celui de sa maison qui mourra dans les champs, les oiseaux des cieux le mangeront» (v. 4; conf. 14:11). Cependant Baësha, comme Jéroboam, «sâendort avec ses pères» et «le reste de ses actes, et ce quâil fit, et sa puissance, cela nâest-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois dâIsraël?» (v. 5, 6). La mention des chroniques des rois dâIsraël, ou de celles des rois de Juda, revient très souvent dans ces livres. Ces chroniques se rédigeaient au cours du règne de tous les souverains dâalors, soit Juifs, soit gentils. Elles nâont rien à faire avec la parole de Dieu. Ce quâil nâa pas plu à lâÃternel de consigner ou dâinterpréter, se trouvait consigné là . Ces chroniques se sont perdues; peut-être en retrouvera-t-on des fragments quelque jour. Le croyant nâen a nul besoin; la parole de Dieu lui reste; câest là , dans le récit de Dieu, quâil trouve tout ce qui lui est nécessaire, ainsi que lâappréciation divine des hommes, des faits et des choses. Certains actes peuvent être relatés dans des écrits non inspirés, et même avec une grande exactitude, mais ces actes ne sont jamais accompagnés que dâune appréciation humaine. Bien plus, des hommes de Dieu, des prophètes, des voyants, peuvent être employés à rédiger des chroniques, à confectionner des registres généalogiques, à écrire des commentaires (2 Chron. 12:15; 13:22); ces écrits ne sont pas la parole inspirée de Dieu. Malgré leur intérêt humain, ils nâont aucune importance pour la manifestation de la vérité de Dieu. Aussi ont-ils disparu, tandis que la parole de Dieu restait.
Quand ils existaient, ils rendaient témoignage à la divinité de cette Parole et à la réalité des faits qui y étaient consignés; maintenant quâils ont disparu, ils nâont dâautre témoignage que leur mention dans les écrits sacrés. Au milieu de la ruine et de la disparition des choses, la parole de Dieu reste, seul monument, seul document inébranlable!
Lâhistoire des rois dâIsraël devient de plus en plus sombre et tragique. La malédiction de Dieu repose sur cette race apostate. Ela, fils de Baësha, règne deux ans (v. 8); Zimri, qui avait une haute position dans lâarmée, le tue à Thirtsa, pendant quâil buvait et sâenivrait. Ainsi commence à sâaccomplir la parole de Jéhu, le prophète, car «aussitôt quâil sâassit sur son trône, Zimri frappa toute la maison de Baësha; il ne lui laissa pas un seul mâle, ni ses parents, ni un ami» (v. 11). Cet acte dâextermination sâaccomplit en quelques jours, car Zimri régna sept jours à Thirtsa (v. 15). Et ces sept jours lui suffisent pour faire «ce qui est mauvais aux yeux de lâÃternel, en marchant dans la voie de Jéroboam et dans son péché quâil fit pour faire pécher Israël» (v. 19). Quand le cÅur de lâhomme est éloigné de Dieu, chacun de ses actes en porte lâempreinte, et câest ainsi quâun monceau dâiniquités peut sâaccumuler dans un si court espace de temps.
Le peuple, campé devant Guibbethon, le jour de lâusurpation de Zimri, choisit Omri, chef de lâarmée, pour roi. Ces faits-là se renouvellent toujours dans la décadence des empires. Quand le peuple est sans Dieu, la volonté de Celui-ci nâest tenue pour rien. Ce quâil avait établi au commencement est abandonné; le règne est à qui possède la force, et comme la force réside dans lâarmée, lâempire est à la merci de la puissance militaire. Conspiration dâun côté, révolution soldatesque de lâautre.
Un autre fait caractérise la décadence du royaume. Israël est divisé contre lui-même, et comment subsistera-t-il? Thibni est élu roi par la moitié du peuple, tandis que lâautre moitié suit Omri. Ce dernier prévaut: Thibni meurt, Omri règne. Il règne douze ans en tout, six ans à Thirtsa. Il bâtit Samarie et fait pis que tous ceux qui avaient été avant lui. Il sâendort avec ses pères et est enterré à Samarie.
Achab, fils dâOmri, commence à régner, du vivant encore dâAsa, roi de Juda, car toutes les catastrophes mentionnées dans les chap. 15 et 16 ont lieu sous le règne de ce dernier. Autant le règne des prédécesseurs dâAchab avait été court (Nadab, un an, Ela, deux ans, Zimri, sept jours), Omri excepté, autant celui dâAchab est prolongé (22 ans). Achab a du temps devant lui pour ne faire que le mal. Il suit le culte idolâtre de Jéroboam, mais il fait pis encore: il épouse Jézabel, fille dâEthbaal, roi des Sidoniens, et se prosterne devant Baal, auquel il bâtit un autel et un temple à Samarie. Il dresse une image de lâAstarté phénicienne et provoque à colère lâÃternel, le Dieu dâIsraël (v. 29-33).
Et câest en des jours pareils que ce Dieu, provoqué à la colère, va manifester sa puissance en témoignage contre le mal, mais aussi pour délivrer ce misérable peuple qui sâétait asservi volontairement aux démons. Quel Dieu que le nôtre! Il choisit le moment où lâhomme lâa entièrement rejeté pour «se montrer Dieu, lui seul», comme nous le verrons dans la suite. Mais nous, chrétiens, nâavons-nous pas contemplé ce que Dieu est à la croix de Christ?
Avant dâaborder lâhistoire dâÃlie, un détail est ajouté: «Du temps dâAchab, Hiel, le Béthélite, bâtit Jéricho; il la fonda sur Abiram, son premier-né, et posa ses portes sur Segub, son plus jeune fils, selon la parole de lâÃternel, quâil avait dite par Josué, fils de Nun» (v. 34). Cinq cent trente-deux ans sâétaient écoulés, et lâÃternel nâavait pas oublié sa parole (Jos. 6:26), détail dâautant plus remarquable quâil est destiné à prouver aux yeux des hommes, lâautorité infaillible de toutes les paroles que Dieu a prononcées. Israël était idolâtre, le nom de lâÃternel était déshonoré, le mal le plus affreux sâétalait au grand jour, en ce temps dâapostasie. Pourquoi Dieu nâintervenait-il pas? Pourquoi ne pas écraser lâimpie? Câest quâil est un Dieu dâinfinie patience et il le prouve. Il accomplit sa parole quand, après cinq siècles, lâhomme aurait pu penser, et a pensé sans doute quâil nâen tiendrait plus compte. Une désobéissance amène, à la lettre, le jugement annoncé. Ce fait se passe aux yeux de tous; parlera-t-il à la conscience du peuple et de son roi?
Et câest un homme de Béthel qui bâtit Jéricho! Il nây a plus de crainte de Dieu devant les yeux dâIsraël. Les menaces de Dieu sont aussi méprisées que ses promesses. Ce fait nous est présenté à cette place comme étant moralement le dernier trait de lâétat individuel aux temps de lâapostasie, car, historiquement, il a lieu pendant les vingt-deux années du règne dâAchab.