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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-34
1 Rois 16:9 à 2 Rois 8:29
D’Achab en Israël et de Josaphat en Juda jusqu’à l’avènement de Jéhu.
D’après la critique rationaliste actuelle, qui ne reconnaît ni le monothéisme national de l’époque mosaïque, ni celui du temps de David et de Salomon, ce serait le royaume des dix tribus avec son idolâtrie qui serait le vrai continuateur de l’ancienne religion Israélite, et Juda qui aurait fait œuvre de séparation. Ce renversement total de la relation entre les deux royaumes est un démenti donné à toute l’histoire d’Israël, telle qu’elle nous a été conservée par les écrivains sacrés dont nous avons étudié jusqu’ici les écrits. Et non seulement cela, mais il suffit d’ouvrir les écrits des prophètes pour constater qu’à leurs yeux la relation était précisément l’inverse de ce que prétend cette critique. Comparer, par exemple :
Du reste, la prompte décadence du royaume des dix tribus et ses révolutions constantes, avec lesquelles contraste le caractère général de stabilité politique et religieuse de Juda, sont des faits qui suffisent à prouver que celui-ci était sur la ligne droite, tandis que l’autre s’en était complètement écarté.
Le caractère de cette période est le rapprochement entre les deux familles royales de Juda et d’Israël. Pendant ces années le royaume d’Israël prend une sorte de prépondérance sur celui de Juda, dont l’histoire est racontée d’une manière assez abrégée. C’est le temps où, en face de la forme nouvelle d’idolâtrie qui s’établit en Israël, le culte de Baal, Dieu suscite au sein des dix tribus les deux grands prophètes, Élie et Élisée, dont l’histoire est racontée avec les plus grands détails. Il est probable que des ouvrages particuliers sur ces deux hommes de Dieu existaient déjà et qu’ils ont été insérés, en tout ou en partie, dans nos livres des Rois.
16.29 à 22.40 - Achab en Israël (918-897)
3>29 à 34
Ce premier morceau indique la révolution religieuse qui se produisit en Israël par l’influence de la femme d’Achab, Jézabel, princesse phénicienne. Le culte des veaux d’or n’était qu’une demi-idolâtrie, puisque c’était toujours Jéhova qui en était l’objet. Dès maintenant, c’est un autre dieu qui est substitué à l’Éternel, et le peuple des dix tribus se livre ainsi à un culte proprement païen. Il paraît que ce culte était célébré avec une grande pompe, puisqu’il est parlé au chapitre 18 de 450 prophètes de Baal, la divinité masculine des Phéniciens (le soleil), et de 400 prophètes d’Astarté, la divinité féminine correspondante. Achab avait même fait élever, à son retour de Tyr, après son mariage, un temple à Baal dans sa résidence de Samarie. C’était la rupture complète de l’alliance d’Israël avec l’Éternel. Cette rupture s’accentua encore plus ouvertement par la persécution des prophètes de l’Éternel, d’après 1 Rois 18:13.
Jézabel, la chaste, Ethbaal, avec Baal, l’Ithobal des Grecs.
Ce petit trait montre ce que devint promptement le peuple sous un tel roi. Josué, après la prise de Jéricho, avait prononcé une malédiction sur les enfants de celui qui tenterait de relever cette forteresse. Nous ne savons si Hiel agit de son propre chef ou sur l’ordre d’Achab. Quoi qu’il en soit, il se moquait ainsi de la menace du Dieu de Josué.
Ses portes. Les portes impliquent une muraille et une ville fermée et fortifiée.
Fonda sur… L’expression bâtit sur signifie que la mort de ses deux fils accompagna la construction de ces deux édifices.