Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Le chap. 5 nous avait entretenus de la discipline nécessaire pour que la sainteté de la maison de Dieu puisse être maintenue. Les Corinthiens devaient ôter «le méchant du milieu» dâeux-mêmes. Au chap. 6, lâapôtre aborde un autre mal, habituel parmi les Corinthiens et qui, hélas! ne se rencontre que trop souvent aujourdâhui. Un frère faisait tort à un autre et, pour régler leur différend, ils allaient devant un tribunal humain. Lâapôtre les reprend avec tout le sérieux possible. Il leur parle de choses quâils savaient, mais quâils avaient oubliées, non pas de celles quâils ignoraient encore; mais ils possédaient assez de vérités pour pouvoir se diriger, dâune manière qui honore le Seigneur Jésus, dans le monde. «Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde?» Comment vous feriez-vous juger par ce dernier que vous jugerez vous-mêmes? Et sâil est jugé par vous dâun si grand jugement, êtes-vous indignes de juger des affaires de cette vie? Il ne sâagit pas là de la vengeance exercée par le Seigneur, quand il sortira du ciel avec ses armées, mais dâun tribunal, dâun jugement judiciaire. Le Seigneur, comme cela nous est montré en beaucoup de passages, viendra sâasseoir sur le trône de sa gloire pour juger les nations, et nous serons associés avec lui dans ce jugement.
Et de plus, «ne savez-vous pas que nous jugerons les anges?» On entend souvent appliquer cette parole aux anges «qui nâont pas gardé leur origine», et qui sont réservés dans des chaînes éternelles, «sous lâobscurité, pour le jugement du grand jour»; â ou encore à Satan et à ses anges qui seront jetés dans le feu éternel préparé pour eux (Matt. 25:41). Mais il sâagit ici du fait que le trône judiciaire et gouvernemental est confié aux saints, et que ce trône est au-dessus des anges. Sâil y a quelque acte de gouvernement envers les anges, Dieu nous y emploiera. Ils sont envoyés comme serviteurs en faveur de ceux qui vont hériter du salut. Il nâest pas question de leur donner une position de suprématie, mais, au contraire, ils sont soumis à la suprématie de ceux que le Seigneur a associés à son gouvernement.
«Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? et nous ne jugerions pas les affaires de cette vie? Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, établissez ceux-là pour juges qui sont peu estimés dans lâassemblée». Le mot peu estimés ne signifie pas quâil nous faille choisir pour cela des frères qui soient dans un faible état spirituel. Ceux qui sont peu estimés sont ceux qui nâont pas dans lâassemblée la place spéciale quâoccupaient, par exemple, «Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes» (Gal. 2:9). Ces chrétiens peu estimés, nâayant pas un don spécial, étaient néanmoins des hommes sages, car lâapôtre dit: «Ainsi il nây a pas dâhomme sage parmi vous, pas même un seul, qui soit capable de décider entre ses frères?» Il fallait que de tels hommes aient beaucoup de prudence, dâhonnêteté, de bon sens, mais ils nâétaient pas des hommes en vue. Remarquez combien cela atteignait la conscience des Corinthiens. Leur grande prétention était la sagesse selon lâhomme; ils ne pouvaient assez exalter ceux quâils estimaient avoir, sous ce rapport, une position supérieure à dâautres, et quand arrivaient les difficultés les plus ordinaires de la vie, il nây avait pas même un seul de tous leurs sages pour juger entre deux frères qui se disputaient! Oh! si nous avions davantage le sentiment de ces choses, quand nous voyons â comme cela peut arriver, car la chair est partout la même dans les assemblées des saints â surgir une difficulté entre les frères! Si nous comprenions que ces fonctions nâincombent pas aux frères estimés pour leurs dons, et que ce nâest pas à eux à régler ces différends!
Ici, lâapôtre exhorte les deux parties. Il dit à celui à qui lâon fait tort: «Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt faire tort?» à celui qui fait tort: «Vous faites des injustices et vous faites tort, et cela à vos frères!» Les deux sont jugés, lâun parce quâil nâa pas supporté lâinjustice, lâautre parce quâil lâa faite; cependant, au sujet du dernier, il ajoute: «Ne savez-vous pas que les injustes nâhériteront point du royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni fornicateurs ... ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux ... nâhériteront du royaume de Dieu». Comme cela est sérieux, bien-aimés! Ces cas dâinjustice, dâoutrages, dâivrognerie, sont-ils donc inconnus dans les assemblées des chrétiens? Lâapôtre les assimile au fornicateur, dont il avait parlé au chapitre précédent. Ils nâhériteront pas plus du royaume de Dieu que lui. Tous tombent sous le jugement de lâassemblée et sont considérés comme des méchants.
De telles paroles ont de quoi nous effrayer, et cela est juste. Ne pas hériter du royaume de Dieu, câest être exclu de sa présence; câest ne pas entrer dans le ciel, câest être laissé sur la terre pour le jugement. Il ne faut pas oublier, et nous en avons ici un exemple, que jamais la parole de Dieu nâatténue la responsabilité chrétienne. Mais il y a une ressource, la grâce, et nous le savons tous, sans quoi nous ne pourrions subsister. Les chrétiens non affranchis se servent de ces paroles pour se prouver à eux-mêmes quâune fois sauvés ils peuvent être perdus de nouveau. Ce nâest en aucune manière ce que la Parole nous dit; mais, quand elle nous place en présence de notre responsabilité, nous apprenons que, si nos actes ne nous laissent aucun espoir dâéchapper au jugement, nous avons dans le cÅur de Dieu les ressources de la grâce. Notre conscience est atteinte, lâhumiliation est produite; comme Pierre, nous pleurons amèrement, et nous disons à Dieu: Ton jugement est juste! Alors Dieu nous répond comme à David: «Jâai fait passer lâiniquité de ton péché». Il se plaît alors à nous montrer que là où lâinjustice de lâhomme a tout perdu, où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé.
Après avoir terminé ce sujet, lâapôtre aborde au v. 12 la seconde partie de ce chapitre. Il traite en deux versets de la liberté chrétienne. «Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses». Câest de là que découle notre devoir comme chrétiens. Sâil nâest pas avantageux pour mes frères que jâuse de ma liberté, je ne dois pas en user. Jamais le Seigneur nâa fait une chose qui nâait pas été avantageuse pour dâautres. «Les viandes pour lâestomac, et lâestomac pour les viandes; mais Dieu mettra à néant et celui-ci et celles-là ». Je nâaurai dans le ciel, ni viandes, ni organe qui les digère. Il y a, dans ce monde, des choses dont jâai pleine liberté dâuser, mais qui ne durent pas. Partant de là , lâapôtre montre quâil y a dâautres choses qui durent: «Or le corps nâest pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps». Le corps dure. La conscience de toutes les nations païennes ne leur disait rien au sujet de la fornication, mais, lors de leur conversion, un immense changement avait eu lieu: leur corps avait été racheté, aussi bien que leur âme et leur esprit. Aussi leur dit-il: «Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ?» (v. 15). Quel honneur donné au corps du chrétien! Il fait désormais partie de Christ. Et lâapôtre ajoute: «Mais Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera par sa puissance». Il ne restera rien de nos corps mortels et corruptibles dans ce monde. Par une puissance de vie qui les fera sortir incorruptibles du sépulcre, nous aurons des corps glorieux, mais ce seront nos corps. Du moment que, par la foi et le don du Saint Esprit, je fais partie de Christ, mon corps est un de ses membres. Nous ne pouvons assez penser à cela. Nous faisons tout entiers partie de Lui, comme nouvelles créatures, les choses vieilles étant passées, et il met un honneur sur notre corps, parce quâil lâa racheté, comme tout le reste, au prix de son sang sur la croix. Au commencement du christianisme, de faux docteurs enseignaient aux chrétiens à ne pas épargner le corps et à ne pas lui rendre un certain honneur (Col. 2:23), tandis que le Seigneur lui donne, au contraire, une grande valeur, puisquâil le ressuscitera incorruptible.
Lâapôtre ajoute (v. 18): «Fuyez la fornication: quelque péché que lâhomme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps». Contre son propre corps! Introduirai-je la souillure dans le corps de Christ, dont le mien est un membre? Comme cela devrait frapper nos esprits, nos cÅurs, nos consciences! Est-il possible que, uni si intimement à Christ, je puisse traiter légèrement la souillure? Cette exhortation est dâune importance capitale pour les jeunes gens qui commencent dans le chemin de la foi, et sont exposés plus que dâautres aux convoitises de la jeunesse. Quâils méditent ce chapitre, afin de se mettre en garde de compromettre la pureté du corps de Christ, sans parler de la manière dont ils sâexposent, par leur conduite, au jugement de Dieu et à la discipline de lâassemblée.
Lâapôtre ajoute: «Ne savez-vous pas» â mentionnant toujours les choses quâils devaient connaître â «que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu?» Ainsi, non seulement notre corps est un membre de Christ, mais il est un temple du Saint Esprit. LâEsprit, don que nous avons reçu directement de Dieu, peut, en vertu de la rédemption, habiter dans ce temple. Le Seigneur Jésus, lui-même, a appelé son corps un temple, et, ayant été affranchis du péché par Lui, nous avons le droit de considérer nos corps de la même manière que Lui considérait le sien. Naturellement, en lui-même, il était lâÃtre saint, ce que nous ne sommes nullement, mais il nous a si complètement purifiés par son Åuvre, que le Saint Esprit peut venir habiter dans nos corps. Contristerai-je donc cet hôte divin par ma conduite, en marchant comme le monde, moi qui en ai été retiré par le sang de Christ, et vivrai-je comme ceux dont le corps est le domicile de Satan? Puis-je tolérer quelque impureté que ce soit, là où lâEsprit de Dieu habite? De plus: «Vous nâêtes pas à vous-mêmes; car vous avez été achetés à prix». Je ne mâappartiens plus je ne puis plus faire ma volonté dans ce monde; le Seigneur mâa acheté (et à quel prix!) afin que je lui appartienne à Lui seul, et que je le serve. Et lâapôtre conclut: «Glorifiez donc Dieu dans votre corps».
Ainsi se termine ce chapitre si important, comme du reste tous ces chapitres qui contiennent une telle quantité dâexhortations pratiques pour notre vie journalière. Dieu veut que nous marchions dans une vraie séparation pratique du mal, jusquâau moment béni où nous nâaurons plus à veiller sur nous-mêmes, ou a serrer nos vêtements autour de nos reins, avec la ceinture de la sainteté et de la justice, mais où nous pourrons, comme on lâa dit, les laisser flotter librement dans un milieu dâune pureté absolue, autour de Celui qui nous a acquis pour Lui, à toujours!