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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
3>1 à 8 Point de procès !
La dernière pensée chapitre précèdent, concernant le devoir de lâÃglise de juger ses propres membres, et non ceux du dehors, la distinction tranchée que Paul établit ainsi entre les uns et les autres, distinction quâil rend ici encore plus profonde en appelant les uns des injustes, tandis quâil nomme les autres des saints, (1 Corinthiens 1:2, note) tout cela le conduit naturellement à reprendre, avec une grande énergie dâexpressions, lâusage coupable où étaient, à ce quâil paraît, les chrétiens de Corinthe de porter leurs différends devant des juges païens.
Au lieu de cela, lâapôtre ordonne aux membres de lâÃglise qui auraient entre eux quelque difficulté à aplanir, de prendre parmi leurs frères des arbitres, et de souffrir plutôt une injustice que de se livrer à un procès toujours scandaleux, et pour les croyants, et pour les infidèles (verset 7). Ce reproche retombait en même temps sur toute lâÃglise, dont la discipline relâchée tolérait de tels désordres chez ses membres.
Grec : «â¯Etes-vous indignes des moindres jugements ?â¯Â» câest-à -dire, de les prononcer entre vos frères. Au jugement du dernier jour, lorsque Christ aura parfaitement affranchi ses rachetés du péché et de la mort, il les rendra participants de son autorité et de tous ses privilèges.
Un avec lui, ils prendront part au jugement quâil prononcera sur lâerreur et le péché, avec dâautant plus de connaissance de cause quâils en avaient éprouvé eux-mêmes toute la puissance; mais aussi la puissance de la grâce, que le monde aura rejetée.
Voir sur cette doctrine les passages suivants : Matthieu 19:28; Luc 16:9; Daniel 7:18; Daniel 7:22; Daniel 7:27; Apocalypse 2:26-27; Apocalypse 20:4.
Or, comme tous les caractères essentiels du chrétien dans lâétat futur de perfection doivent avoir leur racine en lui dès cette vie, lâapôtre tire de là la conclusion quâils sont dignes dâexercer des jugements moindres, la fonction dâarbitres entre leurs frères pour des choses de si peu de valeur.
Câest à tort quâon a voulu entendre par ce jugement des saints simplement lâhumiliation et la condamnation que leur conduite ferait, par contraste, éprouver au monde (comme Matthieu 12:41; Matthieu 12:42; Hébreux 11:7); car cette pensée nâaurait plus aucun rapport avec le jugement quâils sont appelés à exercer entre leurs frères, lorsque ceux-ci ont ensemble des différends.
Le principe ici posé par lâapôtre est dâune application universelle : les chrétiens ne devraient avoir recours, dans le cas où leurs intérêts se trouvent en conflit, quâà un arbitrage fraternel. Bien que, par lâinfluence générale du christianisme sur la société, le pouvoir judiciaire soit devenu bien différent de ce quâil était chez les païens, il appartient cependant tout entier au domaine de la loi, et non de lâÃvangile.
Les plus humbles chrétiens, (verset 4) éclairés par lâEsprit de Dieu, trouveront dans leur conscience les règles de lâéquité mieux que le juge qui prononce dâaprès un code.
Les anges tombés (2 Pierre 2:4).
Voir la note précédente. Câest la même pensée, mais qui fournit à lâapôtre un argument plus fort encore.
Grec : «â¯Les méprisésâ¯Â». Paul pousse ainsi sa pensée jusquâà lâextrême pour la rendre plus pénétrante : «â¯Prenez pour juges ceux qui sont méprisés dans lâÃgliseâ¯Â», plutôt que des païens qui leur sont bien inférieurs encore.
Dâautres proposent de traduire cette phrase par une question, ce que le grec permet : «â¯Quand vous avez des jugements pour les affaires de cette vie, prenez-vous pour juges ceux qui sont méprisés dans lâÃglise ?â¯Â»
Combien moins devez-vous prendre des infidèles !
Ces mots : je le dis à votre honte, peuvent se rapporter à ce qui précède ou à ce qui suit : Quoi ! dans une Ãglise comme la vôtre, qui se glorifie de ses dons et de ses membres distingués, pas un nâest assez sage pour servir dâarbitre ! et vous allez en jugement contre des frères, et cela devant les infidèles !
Tout procès entre des chrétiens est en soi, et sans la circonstance aggravante de le plaider devant des infidèles, un défaut (grec : un «â¯manqueâ¯Â» de sagesse, de charité, de vie chrétienne).
Le devoir prescrit par Jésus (Matthieu 5:39 et suivants) est de souffrir plutôt un tort, une perte. Et au lieu de cela, câest vous qui les causez, qui les causez à vos frères ! à honte (verset 5) Bien plus, il y a là un danger de perdition (verset 9) !
Ne soyez point dans lâerreur, séduits par des mensonges, tels que : Dieu est trop bon pour punir; la grâce couvrira ces péchés, quand même nous y persévérerions !
Ceux qui commettent le péché contre nature. Les efféminés sont ceux qui se prêtaient à ce péché.
Lâapôtre nomme spécialement les vices qui étaient les plus répandus dans les grandes villes, ce qui ne veut point dire quâil en supposât lâexistence dans lâÃglise de Corinthe. Quoi quâil en soit, la pensée bien claire de lâapôtre est que la persistance dans lâun ou lâautre de ces vices exclut infailliblement du royaume de Dieu ou plutôt est une preuve quâon nây a dès maintenant aucune part.
Vous étiez cela, dit lâapôtre littéralement : puis, par ménagement pour ses lecteurs, et ne voulant pas supposer que tous eussent vécu dans ces vices grossiers, il ajoute : quelques-uns de vous. Mais cette précaution de sa charité nâen dit pas moins clairement quâaucun nâen était entièrement pur avant sa conversion.
Le mot lavés exprime la purification intérieure, dont lâeau du baptême avait été le signe lors de leur conversion et de leur admission dans lâÃglise; sanctifiés indique la continuation de cette Åuvre par lâEsprit de Dieu, et la consécration du cÅur et de la vie à Dieu; justifiés désigne cet acte de la grâce divine qui sâaccomplit objectivement par le sacrifice de Jésus-Christ, et subjectivement dans le pécheur au moment où il croit dâune foi vivante au Sauveur.
Dans ces paroles qui rappellent lâétat naturel du pécheur et toute lâÅuvre de son salut, se trouvent les plus puissants motifs dâhumilité, dâune part, et dâautre part, de persévérance : lavés, comment retourneriez-vous à vos souillures ? sanctifiés, vous allez poursuivre, dans tous les replis de votre cÅur, jusquâaux derniers restes de votre corruption naturelle; justifiés, ne trembleriez-vous pas dâattirer sur votre conscience de nouvelles condamnations ?
Les mots : au nom du Seigneur Jésus et par lâEsprit de notre Dieu, sâappliquent également à ces trois phases du salut en lâhomme : Jésus (dont le nom indique tout lâêtre, toute lâÅuvre) est le seul Médiateur des grâces de Dieu, depuis la première à la dernière; et le SaintEsprit rend seul vivant et réel en nous tout ce que Christ a fait pour nous sauver; il nous unit à Jésus, et ainsi nous revêt de sa justice et de sa vie divine.
Plan
3>III. Donc, nâabusez pas de la liberté chrétienne
La maxime : Toutes choses me sont permises est vraie, mais dans les limites de la charité ; elle est applicable à lâusage des aliments et des organes qui les reçoivent, car les uns et les autres seront détruits. (12, 13 a)
Il en est tout autrement de lâimpudicité : car le corps appartient au Seigneur, qui le ressuscitera et le rendra à sa sainte destination (vers. 13 b, 14 ; nos corps sont les membres de Christ : qui oserait en faire les membres dâune personne impure en devenant un avec elle, tandis quâil doit être un avec le Seigneur ? (15-17)
Ce péché, plus quâaucun autre, souille le corps ; or, vous savez que ce corps est le temple du Saint-Esprit. (18, 19)
Rachetés à un grand prix, vous nâêtes plus à vous-mêmes, mais tout en vous doit servir à la gloire de Dieu. (20)
12 à 20 donc, nâabusez pas de la liberté chrétienne
Ces mêmes paroles reviennent avec un léger changement 1 Corinthiens 10:23. Ce principe de liberté chrétienne, vrai en lui-même : toutes choses me sont permises, paraît avoir été la maxime favorite de quelques membres de lâÃglise de Corinthe, peut-être surtout de ceux qui se réclamaient du nom de Paul, (1 Corinthiens 1:12) et ils en abusaient en lâappliquant à des pratiques qui étaient des péchés.
Paul ne nie pas la vérité de cette maxime, il lâadopte au contraire; mais il fait sentir à ses lecteurs que, comme toute vérité exagérée ou déplacée devient une erreur, cette maxime, ainsi faussée, pouvait autoriser les plus coupables abus.
Aussi lâapôtre, sans la nier, la rectifie dans lâapplication par deux autres principes qui lui servent de contre-poids : dâabord, il faut que lâusage de la liberté soit toujours dirigé par lâamour du prochain, câest-à -dire par ce qui lui est avantageux, qui lâédifie (câest ce qui se trouve développé 1 Corinthiens 8 et suivants); ensuite, si lâon entend par liberté simplement lâautorisation de choisir entre le bien et le mal, au lieu dây voir lâaffranchissement du péché, elle ne tarde pas à se transformer en une honteuse servitude.
Paul, quant à lui, proteste contre cette déplorable conséquence. Il dit :
Prendre des aliments est donc simplement obéir à un besoin naturel, une chose indifférente en elle-même, et à laquelle peut sâappliquer la maxime de la liberté chrétienne; elle a si peu de rapport à la vie morale, que lâapôtre ajoute : Dieu détruira lâun et lâautre; toutefois, puisque les aliments et les organes qui les reçoivent sont destinés a périr, que serait-ce, si tu y mettais la jouissance de ton âme ! Garde-toi donc de lâabus (1 Corinthiens 7:31).
Ici Paul, faisant un pas de plus, et abordant un sujet quâil avait à cÅur de traiter avec tout le sérieux quâil mérite, montre, par un tout autre exemple, comment la maxime : «â¯Toutes choses me sont permisesâ¯Â», comprise et mal appliquée, peut nous faire passer des choses indifférentes à celles qui sont en opposition directe avec la volonté de Dieu (1 Thessaloniciens 4:3-5).
Ce motif : Le corps est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps est expliqué par les versets suivants.
Lâidée manichéenne, que les péchés de la chair sont indifférents, attendu quâils nâatteignent pas lâesprit, pouvait exister déjà alors, surtout à Corinthe, ville fameuse dans lâantiquité par la corruption de ses mÅurs. Lâapôtre réfute cette erreur en développant cette profonde pensée chrétienne, que câest tout lâhomme, lâesprit, lââme et le corps, (1 Thessaloniciens 5:23) qui doit être sanctifié, rendu à sa destination par la résurrection du corps, (verset 14) et ainsi vivre tout entier dans une éternelle communion avec le Seigneur, pour qui il a été créé.
Deux arguments profonds et décisifs pour la pureté du corps, comme condition de la vie chrétienne :
Genèse 2:24. Il paraît étrange, au premier abord, que lâapôtre applique ici des paroles qui ne concernent que le mariage; mais câest précisément par là quâil donne une nouvelle force à son argument.
Ce qui, dans le mariage, nâest quâune suite de lâintime union des âmes, et se trouve sanctifié par lâinstitution divine que rappellent ces paroles de la Genèse, devient, dans le cas que combat lâapôtre, un rapport tout charnel, qui, au lieu dâêtre élevé par lââme, rabaisse lââme par sa communion avec un être souillé.
Les paroles de la Genèse restent alors vraies, mais dans un sens inverse, qui transforme en malédiction la bénédiction mise par Dieu sur le mariage.
Pour compléter le contraste, (verset 16) on aurait attendu : «â¯une même chair avec lui;â¯Â» mais comme le Seigneur est Esprit (comparez Romains 1:4, note) tout lâhomme devient spirituel par une communion vivante avec lui; le corps doit arriver par degrés jusquâà cette spiritualité qui sera sa perfection dans une autre économie (1 Corinthiens 15:44-46; Philippiens 3:21).
La première sentence de ce verset, prise en un sens absolu, ne serait pas exacte; il y a dâautres péchés auxquels le corps participe, lâintempérance dans le manger et le boire, par exemple, et même la colère; mais aucun ne le souille autant que lâimpudicité, et la seconde partie du verset, expliquée par ce qui précède, (versets 16, 17) donne la mesure de la première.
Puis, verset 19 indique, à lâextrême opposé, le lien vivant de la communion du chrétien avec Dieu. Ainsi la pensée de lâapôtre monte, grandit, se généralise jusquâau verset 20, qui touche à lâéternelle destination du racheté de Christ.
Le corps fait partie intégrante de lâêtre humain.
Si le Saint-Esprit est en lâhomme, son corps lui sert de temple; il participe à cette gloire aussi bien que son âme; il doit devenir lâinstrument sanctifié de la volonté de Dieu, et glorifier Dieu.
Déjà , par la création, cette destination était assignée à lâhomme; Dieu était son légitime possesseur; combien plus après que Dieu lâa racheté de la domination du péché, et cela à un précieux prix, le sang de Christ ! (1 Pierre 1:19; Matthieu 20:28)
Quels motifs lâapôtre produit ainsi contre le péché ! Quelle morale ! De ces sublimes hauteurs, il peut jeter un regard triomphant sur les souillures quâil a combattues.
Le texte reçu ajoute aux derniers mots de ce chapitre : «â¯Et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieuâ¯Â». Ces paroles ne sont pas authentiques.