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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-13
Je rappelle que cette épître nous parle dans ces premiers chapitres de lâÃglise ou de lâAssemblée, comme maison de Dieu, non pas des églises, comme les hommes les ont faites, dans leur désobéissance à la parole de Dieu. Or quoique, dans cette maison, confiée à la responsabilité de lâhomme, toute sorte de mauvais éléments aient été introduits, nous avons cependant à nous conduire dans cette Ãglise responsable, dont nous faisons partie, dâune manière qui soit à lâhonneur de Christ et du Dieu dont elle est la maison. Il y a là un certain ordre à observer. Câest pourquoi, nous trouvons ces mots dans la première épître à Timothée, où la maison responsable est encore en bon état: «Afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est lâassemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité» (3:15). Beaucoup de désordre sâétait, en revanche, glissé, comme nous lâavons vu, au milieu des Corinthiens. Au lieu de considérer les dons divers comme étant au service de la maison de Dieu, ils en usaient pour se glorifier eux-mêmes: sâenflant «pour lâun contre un autre», exaltant lâhomme, formant des sectes. Câest quâils étaient charnels et quâau lieu de se bien conduire, ils ne rendaient témoignage quâau désordre. Mais Dieu sâest servi de ce désordre même, pour nous enseigner tous quant à lâordre qui convient à sa maison.
Notre chapitre signale un scandale supporté par lâassemblée de Corinthe, un cas de fornication tel quâil nâen existait pas de semblable parmi les nations. Lâapôtre nâen dit que deux mots, tellement il lui répugne dâentrer dans les détails. Les Corinthiens, tout en sachant beaucoup de choses â car si vous parcourez les chap. 5 et 6, vous trouverez continuellement ces mots: «Ne savez-vous pas?» qui indiquent toujours la certitude chrétienne â en ignoraient dâautres, et avaient à apprendre la manière de se conduire à leur égard. Il en était ainsi pour le cas scandaleux qui sâétait passé parmi eux. Si vous ouvrez lâAncien Testament aux chap. 17 à 21 du Deutéronome, vous y trouvez une parole, répétée continuellement: «Ãtez le mal du milieu de vous»; mais pour ôter le mal, il fallait que lâassemblée dâIsraël lapide de telles gens; elle devait donc les retrancher par la mort corporelle. Sâil sâagissait de lâassemblée chrétienne, les Corinthiens savaient bien quâils ne pouvaient le faire; mais quoi donc? â Une chose, avant tout, quâils savaient et ne faisaient pas, parce quâils étaient remplis dâorgueil: Ils préféraient passer le mal sous silence, plutôt que de sâhumilier; aussi lâapôtre leur dit: «Vous êtes enflés dâorgueil, et vous nâavez pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous» (v. 2). Ce quâils avaient à faire, câétait de se diriger, non dâaprès une connaissance quâils nâavaient pas encore, mais dâaprès celle quâils avaient. Ils ne savaient pas encore comment ôter le méchant, mais ils devaient sâhumilier, afin quâil soit ôté.
Câest une leçon importante pour nous, bien-aimés. Quand nous avons reçu de la part de Dieu, ne fût-ce que la connaissance dâune de ses pensées, nous devons nous y conformer sans restriction, et Dieu nous enseignera ce qui nous manque encore. Lâhumiliation était-elle de saison? Les Corinthiens ne le savaient-ils pas? Cette vérité sâapplique à tous les cas. Si nous, chrétiens, nous obéissions tous à lâégard des choses auxquelles nous sommes parvenus, nous marcherions dans le même chemin, et le Seigneur nous révélerait ce qui nous manque encore. Sans doute, nous nâaurions pas tous la même connaissance, mais jamais la connaissance dâune vérité, toute incomplète quâelle soit, ne nous conduira, si nous y obéissons, dans un autre chemin que dans celui de Dieu. Avec une connaissance très limitée, je pourrai marcher dans le même sentier que mon frère qui en a beaucoup plus que moi.
Si les Corinthiens avaient agi de cette manière, ils auraient mené deuil, en attendant que Dieu leur révèle ce quâils avaient à faire pour se purifier du mal. Mais leur orgueil les faisait penser à eux-mêmes et à leur réputation, et ainsi, en présence du mal le plus affreux, ils ne pouvaient être purifiés. Dieu ne leur demandait pas dâexercer une discipline quâils ne connaissaient pas encore, mais de mener deuil, et cela, ils devaient le savoir.
Quand il sâagissait de lâexercice de cette discipline, lâapôtre pouvait user au milieu dâeux de lâautorité spéciale qui lui avait été confiée (v. 3-5). Il aurait pu â et il lâavait déjà décidé, si lâobéissance à Dieu ne se manifestait pas chez les Corinthiens â livrer un tel homme à Satan. Lâapôtre Pierre, avec cette même puissance, avait retranché Ananias et Sapphira qui avaient menti au Saint Esprit. Ici, il sâagissait de livrer le fornicateur à Satan, câest-à -dire de laisser lâEnnemi faire de lui sa proie, jusquâà la destruction du corps, afin que lâesprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus. Malgré son affreux péché, cet homme était considéré comme appartenant à la maison de Dieu, mais lâapôtre pouvait disposer de lui. Cet acte nâétait confié à personne dâautre quâà un apôtre; et nous ne pouvons dire, quand nous exerçons la discipline envers celui qui a péché, que nous le livrons à Satan. Dans la première épître à Timothée, lâapôtre dit lâavoir fait lui-même, et sans quâon le voie uni à lâassemblée pour cela (1:20). Quand il sâagissait de blasphèmes contre la personne de Christ, il nâavait pas hésité un instant, afin que cet homme apprenne à ne pas blasphémer; mais sâil avait résolu de le faire à lâégard du fornicateur, il ne semble pas ici avoir exécuté la chose, et voici pourquoi: sâil lâavait fait, la conscience des Corinthiens nâaurait pas été en jeu, et il fallait avant tout la réveiller au sujet du mal (v. 6). Ce manque de conscience est toujours le caractère des chrétiens qui marchent selon la chair. Leur «vanterie» nâétait pas bonne. Combien dâhumiliations ceux auxquels le Seigneur a confié un témoignage pourraient éviter, sâils ne pensaient pas à eux-mêmes et ne nourrissaient par leur orgueil; et que de fois, nous étant estimés quelque chose, nous avons été jetés dans la poussière, comme lâétaient les Corinthiens à ce moment-là .
«Ne savez-vous pas quâun peu de levain fait lever la pâte tout entière?» Ce passage qui se retrouve en Gal. 5:9, à propos des ordonnances de la loi, est employé ici au sujet de la chair. Un péché, toléré dans lâassemblée, exerce son influence corruptrice sur tout lâensemble, et le légalisme agit de même. Aussi lâapôtre dit: «Ãtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain»; câest ainsi que Dieu nous voit, en vertu de lâÅuvre de Christ. Tout cela est une allusion à la Pâque et à la fête des pains sans levain, en Exode 12. Le sang de lâagneau pascal avait été mis sur les poteaux et le linteau des portes, et quand lâange destructeur avait passé, il avait épargné les fils dâIsraël, parce que Dieu voyait le sang. Mais ce nâétait pas la pâque qui était la fête; elle en était le point de départ. Vous le voyez au chap. 28:16, des Nombres: «Au premier mois, le quatorzième jour du mois, est la Pâque à lâÃternel. Et le quinzième jour de ce mois, est la fête», la fête des pains sans levain. De même ici, v. 7, 8: «Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée: câest pourquoi célébrons la fête».
Il ne sâagit pas dans ce passage de la Cène, mémorial de la mort de Christ; nous la trouvons au chap. 11 de cette épître. Ceux qui ont compris la valeur du sang de Christ, savent quâen vertu de ce sang, ils sont sans levain devant Dieu, et peuvent se présenter à Lui, revêtus, comme Christ, dâune sainteté parfaite, mais ils doivent chercher soigneusement à correspondre, dans leur marche ici-bas, au caractère quâils possèdent en sa présence, et ils sont capables de le faire. Ils ont à célébrer les sept jours des pains sans levain en traversant ce monde. Le nombre sept est toujours, dans la Parole, le nombre de la plénitude, et correspond ici au temps complet de notre marche ici-bas. Si nous avons compris le but de Dieu, en nous rachetant par le sang de Christ, quelle pensée pour nous, que notre vie soit une fête perpétuelle, une fête de sainteté pratique selon Dieu, et pour Dieu!
Lâapôtre ajoute au v. 9: «Je vous ai écrit dans la lettre, de ne pas avoir de commerce avec des fornicateurs». On a pensé, dâaprès ces paroles, que lâapôtre avait écrit une première lettre, maintenant perdue. Cette pensée est fausse, et nous en avons la preuve au chap. 4:6, où lâapôtre leur dit ne pas élever leurs pensées au-dessus de ce qui est écrit; mais en outre, ce mot: «Je vous ai écrit», se retrouve constamment dans 1 Jean, pour désigner lâépître même que lâapôtre leur adressait. Il en est de même ici; câest dans notre épître que lâapôtre montre aux Corinthiens quâils ne pouvaient pas avoir de commerce avec les fornicateurs. Cela ne signifiait pas, ajoute-t-il, quâils ne devaient avoir aucun commerce avec les fornicateurs de ce monde. Nous y sommes continuellement en contact avec le mal, sinon il nous faudrait être «ôtés du monde» â mais «si quelquâun appelé frère est fornicateur», etc., nous ne devons pas avoir de commerce avec lui. Câétait un des caractères de la discipline que les Corinthiens ne connaissaient pas, et lâapôtre les renseigne maintenant sur ce quâils avaient à faire.
Nous devons obéir à cette parole, comprendre que si quelquâun a été retranché de lâassemblée, nous ne pouvons pas même manger «avec un tel homme», afin que, réalisant lâexclusion dans laquelle il est placé, il soit forcé de retrouver la communion avec lâassemblée. Il a été mis dehors comme méchant et garde ce caractère jusquâà son retour.
Il ne sâagissait pas, pour lâassemblée, dâexercer un jugement judiciaire sur cet homme, mais dâôter le levain du milieu dâelle, en vue de la pureté de la maison de Dieu dans ce monde. Si les Corinthiens ne lâavaient pas fait, ils auraient perdu tout droit à être lâassemblée de Dieu à Corinthe. Nous sommes, hélas! souvent appelés à exercer cette discipline: ne lâexerçons pas comme lâacte dâun tribunal, mais dans un but dâamour, pour que le chrétien en chute retrouve la communion quâil a perdue et que, lâEsprit de Dieu agissant par lâhumiliation dans son âme, il soit ramené à la place dont il a fallu le priver. Dâautre part, nâagissons jamais, envers le retranché, avec ce faux amour que lâon constate si souvent, en maintenant des relations fraternelles avec lui, qui trahissent notre indifférence quant au mal, et empêchent, de fait, la discipline de produire son effet sur sa conscience. Cela ne signifie pas que nous nâayons à nous enquérir des effets produits par lâexclusion, que nous ne devions pas surveiller avec sollicitude les premiers symptômes dâun retour au bien, et encourager dans ce chemin celui qui est tombé, afin que lâÅuvre de restauration soit complète. Nous voyons dans la seconde épître que lâexhortation, écoutée par les Corinthiens, avait produit un grand zèle dans leur cÅur, quâils sâétaient enfin humiliés de leur orgueil, et quâun travail béni de restauration sâétait accompli dans lââme du retranché. Alors lâapôtre change de langage, et exhorte lâassemblée à le recevoir de nouveau, afin quâil ne fût pas consumé par une trop grande tristesse.