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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-23
En contraste avec la description merveilleuse quâil a faite dâun chrétien, lâapôtre apprécie maintenant en détail lâétat de ceux auxquels il écrit. Deux choses caractérisaient les Corinthiens: Premièrement, ils étaient charnels. Cela ne veut pas dire quâils ne fussent pas des enfants de Dieu. Lâhomme étranger aux pensées de Dieu nâest pas appelé un homme charnel, mais un homme animal (2:14), un homme actionné seulement par son âme créée et dirigé par sa volonté naturelle, mais auquel manque la vie divine et lâEsprit de Dieu. Un homme charnel peut être un croyant, mais avec les traits de la chair (Rom. 7:14) qui caractérise le vieil homme. On ne pourrait pas dire dâun enfant de Dieu quâil est un homme dans la chair; mais, quoique né de nouveau, il peut porter les caractères du vieil homme, au lieu dâêtre un homme spirituel. Ses pensées sont aux choses de la terre; il juge, estime, comprend, pratique les choses, comme le font les hommes. Câest pour cela que Paul dit: «Ne marchez-vous pas à la manière des hommes?» Et encore: «Nâêtes-vous pas des hommes?» Nâavez-vous pas les mêmes principes que les hommes? Jamais les chrétiens, sinon comme blâme, ne sont appelés de ce nom, tandis quâil caractérise le monde: Ce qui est réservé aux hommes, câest de mourir une fois (Héb. 9:27). Ce monde est composé de deux familles: la famille du diable, les hommes; et la famille de Dieu, les saints. Un saint a été séparé, par la grâce, du milieu des hommes pour appartenir à Dieu, et ainsi toute la famille de Dieu est composée de saints. Câest le nom dont les croyants sont constamment appelés dans le Nouveau Testament. Mais ces saints peuvent marcher dâune manière charnelle, et les Corinthiens auraient dû être profondément humiliés, en pensant que, comme rachetés, ils avaient reçu toutes les bénédictions spirituelles sans réserve, et quâils se conduisaient, non pas comme des saints, mais comme des hommes. Dans leur marche, ils étaient «de petits enfants en Christ».
Un pécheur, au moment où il arrive à la connaissance de Dieu le Père, par la conversion, est un petit enfant: câest son état normal. Il connaît le Père, il est désormais en rapport avec Lui; mais ce petit enfant est appelé à grandir et à se développer; les Corinthiens, en revanche, étaient restés à une connaissance élémentaire de Christ. Ils pensaient, agissaient, parlaient comme des enfants. Ãtait-ce un état désirable? Nous pouvons apprécier cela dans lâordre de la nature. Une personne, arrivée à un âge respectable, dont les goûts, les occupations, le langage et la manière dâagir, seraient ceux dâun petit enfant, et qui ferait à cinquante ans ce quâelle faisait à trois ans, serait justement considérée comme atteinte dâidiotie. Il en est de même pour les enfants de Dieu qui ne font pas de progrès spirituels et se contentent toute leur vie dâun christianisme élémentaire, caractérisé par le pardon de leurs péchés.
Vous trouvez un état différent dans lâépître aux Hébreux. Ceux-ci, après avoir progressé dans la connaissance de Christ, étaient revenus en arrière à lâétat de petits enfants, et avaient ainsi perdu la faculté dâentrer dans des vérités plus hautes (Héb. 5:12), semblables à des vieillards, arrivés jadis au plein épanouissement de leur intelligence et qui tomberaient dans lâenfance. Lequel de ces deux écueils est plus grave que lâautre? Je les crois, pour ma part, également blâmables.
Il avait donc fallu que lâapôtre donnât une nourriture très simple à ces Corinthiens, quâil ne leur parlât que de Jésus Christ crucifié. Il ne pouvait leur parler de tout ce qui a suivi la croix, de la gloire céleste dans laquelle le Seigneur se trouvait, et eux en Lui. Il était obligé de leur présenter des notions élémentaires, sans lesquelles leur condition enfantine ne pouvait prendre fin.
Leur état charnel se montrait dans leurs divisions, leurs sectes, leurs partis et leurs querelles. Lâun disait: Moi, je suis de Paul; lâautre, dâApollos, choses qui se rencontrent bien plus souvent encore parmi nous, chrétiens dâaujourdâhui. Que signifient les préférences pour tel prédicateur plus instruit, plus éloquent, plus littéraire, si ce nâest quâon est «des hommes»? On juge dans ces matières comme les hommes, comme le monde étranger à lâEsprit de Dieu. On oublie que Dieu choisit ses instruments, et que nous avons à les recevoir comme venant de Lui. Lâapôtre cite comme exemple le caractère quâApollos et lui avaient au milieu des Corinthiens (v. 5-8). Ils étaient des serviteurs. Dans son champ, Dieu avait confié à lâun le travail de planter, à lâautre celui dâarroser; la fonction de tous deux concourait au même but. Un seul pouvait faire prospérer leur travail; ni Apollos, ni Paul, nâétaient rien; câétait Dieu qui donnait lâaccroissement. Si les serviteurs du Seigneur pensent être quelque chose, ils perdent toute la valeur de ce que Dieu leur a donné à accomplir. Lâapôtre montre ensuite que chacun recevra sa récompense selon son propre travail. Tel chrétien peut avoir reçu un don éminent; il est récompensé, non pas pour ce don, mais pour la manière dont il sâest acquitté de sa tâche; non pour ses qualités, mais pour son propre travail. Dieu seul en juge et personne nâen peut juger.
Après avoir présenté les caractères des serviteurs de Dieu, Paul dit: «Car nous sommes collaborateurs de Dieu; vous êtes le labourage de Dieu, lâédifice de Dieu» (v. 9). Il met lâaccent sur le mot Dieu, car tout dépend de Lui. Lâapôtre passe immédiatement de lâimage dâun champ à celle dâun édifice, à la maison de Dieu. Ici, nous entrons dans ce qui fait le grand sujet de ces chapitres: lâordre et lâorganisation de la maison de Dieu. Elle ne nous est pas présentée ici comme un édifice qui sâaccroît jusquâà ce que la dernière pierre y soit ajoutée et quâil soit achevé dans la gloire â mais comme la maison de Dieu, dont la construction a été confiée à notre responsabilité. En effet, nous avons une responsabilité quant à la manière dont nous travaillons à cet édifice, et en particulier ceux auxquels Dieu a confié une fonction spéciale dans ce travail. Il nây a quâun fondement; câest Christ. Paul lâavait posé comme un sage architecte; mais ensuite, Dieu appelle ses ouvriers à continuer sur ce fondement lâédification de sa maison. Vous trouvez ici deux classes dâouvriers. La première édifie sur le fondement de lâor, de lâargent, des pierres précieuses. Ce sont autant de doctrines apportées à lâédification de la maison de Dieu, mais, en même temps, autant de personnes formées par ces doctrines et ajoutées par le ministère des ouvriers du Seigneur.
Les uns apportent de lâor. Dans la Parole, lâor est toujours lâemblème de la justice divine. Câest un sujet dâune immense importance à présenter aux âmes, quâil nây a point de justice dans lâhomme pécheur, et que Dieu seul justifie de sa propre justice. â Dâautres apportent de lâargent. Lâargent représente toujours, dâune part la Parole, de lâautre la sagesse de Dieu, deux choses inséparables. Si vous édifiez les hommes sur la parole de Dieu, quel bon ouvrage vous accomplirez! Nâayant plus la pensée de sâappuyer sur la sagesse humaine, ils sâadresseront à la Parole, et recevront dâelle seule les vérités dont ils ont besoin. â Les pierres précieuses sont lâimage des gloires à venir. Occupées des gloires qui leur sont réservées, sorties de la poussière terrestre pour penser aux choses dâen haut, où Christ est assis à la droite de Dieu, les âmes seront fondées par les ouvriers du Seigneur, de manière à être placées hors de lâatteinte du mal.
Hélas! il y a dâautres matériaux, du bois, du foin, du chaume. Tous peuvent être détruits par le feu, les uns un peu plus, les autres un peu moins rapidement, mais, en fin de compte, tout devient la proie de lâincendie. Quand un serviteur de Dieu, au lieu de mettre les âmes en rapport avec Dieu, les asservit à son autorité, ou les place sous le joug de la loi, comme moyen de se concilier la faveur divine; quand il leur promet la perfection dans la chair, ou fait appel à leur volonté pour acquérir le salut et la sainteté â doctrines largement répandues aujourdâhui â câest autant de bois, de foin, de chaume, quâil ajoute à lâédifice. Combien dââmes introduites par ces doctrines dans la maison de Dieu, nâont pas même une étincelle de vie divine! Au jour où le jugement tombera sur cette maison, tout ce qui est précieux résistera au feu, et toute autre chose sera consumée sans quâil en reste rien.
On trouve ici de bons ouvriers qui font du bon ouvrage; de vrais ouvriers â et lâon en rencontre partout un grand nombre â qui font du mauvais ouvrage, pensant obtenir de bons résultats avec de mauvais matériaux. Ils ne seront pas perdus, pour ce travail-là ; mais du moment que leur maison brûlera, il ne leur restera dâautre alternative que la fuite. Semblables au juste Lot, ils seront sauvés comme à travers le feu.
Chers amis, nous tous qui sommes appelés à travailler pour le Seigneur, gardons-nous dâintroduire dans la maison de Dieu autre chose que des âmes, établies sur des principes divins, non sur les principes des hommes. Imitons les chefs des tribus dâIsraël qui, pour bâtir le temple, offrirent volontairement cinq mille talents dâor, dix mille talents dâargent, et autant de pierres précieuses quâils en purent rassembler (1 Chron. 29:6-9).
à la fin de ce passage, nous trouvons une troisième catégorie dâouvriers qui courent au-devant dâun sort terrible. Il y a dans lâédifice, devenu la chrétienté, des hommes qui introduisent des doctrines délétères, attaquent lâinspiration des Saintes Ãcritures, la sainteté et la divinité de la personne de Christ, nient lâexistence de Satan, prêchent lâuniversalisme qui renverse la croix du Sauveur. Je ne chercherai pas à dresser le catalogue de ces abominables erreurs, mais je demande quel sera le sort des hommes qui les propagent dans lâÃglise. «Ne savez-vous pas, dit lâapôtre, que vous êtes le temple de Dieu et que lâEsprit de Dieu habite en vous? Si quelquâun corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes». Ces doctrines, largement répandues de nos jours, sont des signes de la fin, la preuve que nous avançons rapidement vers lâapostasie finale. Quand le jour du jugement se lèvera, il détruira tout ce mal et, du même coup, ceux qui ont travaillé, par leur enseignement, à corrompre le temple de Dieu.
Lâapôtre revient ensuite (v. 18-22) au danger que couraient les Corinthiens dâestimer la sagesse des hommes. Il cite Job 5:13, pour montrer que toute cette sagesse ne peut arriver à un résultat. Dieu «prend les sages dans leurs ruses». Leur sagesse est un piège dans lequel ils se prennent et où Dieu les confond. Ils ont la prétention dâavoir la lumière, et cette lumière nâest que ténèbres; dâêtres sages, et leur sagesse nâest que folie, tandis que les pauvres, les chétifs, les humbles sont sauvés, élevés et assis à toujours (Job 36:7). Lâapôtre cite encore le Ps. 94:11, pour montrer que Dieu «connaît les raisonnements des sages, quâils sont vains». Contredirons-nous ce que Dieu sait et nous déclare? Plaçons-nous donc du côté de Dieu et ne nous glorifions pas dans les hommes, pas même en un Paul, ou un Apollos, ou un Céphas. Dieu nous les a donnés pour maintenir conjointement la sagesse et la vérité de Dieu. Ils ne sont quâun moyen de nous faire dépendre de Christ seul, et Christ nous conduit à Dieu. Toute autre chose, monde, vie, mort, choses présentes, ou choses à venir, nous appartient, parce que nous sommes à Christ, auquel toutes choses sont assujetties.