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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-23
3>1 Ã 9 Contre lâesprit de parti
Paul a commencé (1 Corinthiens 1:10) une sévère répréhension de lâesprit de parti qui régnait à Corinthe; il en a trouvé et attaqué la cause dans lâapplication de la sagesse humaine et de lâart humain à la prédication de lâÃvangile (1 Corinthiens 1:17); en reprenant maintenant ce sujet, il en appelle, ainsi quâil lâa déjà fait, (1 Corinthiens 2:1-5) à lâexemple et à lâexpérience de son propre ministère, tel quâil lui était prescrit par lâétat peu développé de lâÃglise de Corinthe; mais bientôt il généralise cet exemple en montrant que Dieu seul en JésusChrist est tout pour le fidèle, qui ne doit voir dans les ministres de la Parole que dâhumbles instruments; enfin, il rattache cette démonstration à ce qui précède, en rappelant encore une fois (versets 18-23) que la source des divisions est toujours dans lâestime exagérée de la sagesse humaine.
Ces mots : spirituels, charnels sont employés ici dans un sens un peu différent de celui quâils ont dans Romains 7:5-14; Romains 8:5 et suivants; Galates 6:1. Tout chrétien en qui est commencée lâÅuvre de la régénération nâest plus charnel, dans le sens absolu du mot, puisque lâEsprit de Dieu travaille en lui (Romains 8:9); et lâapôtre estime quâil en est ainsi de la plupart des membres de lâÃglise de Corinthe, puisquâil les appelle des enfants en Christ, par opposition à ceux quâil a nommés «â¯les parfaitsâ¯Â» (1 Corinthiens 2:6).
Mais ceux qui sont encore enfants en Christ, câest-à -dire nouveaux convertis, peu affermis dans la communion avec le Sauveur, ne sont pas tellement sous la domination de lâEsprit quâil nây ait en eux, et, il faut dire, hélas ! dans la plupart des chrétiens, des moments où la chair, le vieil homme, avec ses convoitises, exerce encore sur eux son empire, et où, par conséquent, ils peuvent être appelés charnels.
Paul emploie à dessein un terme si fort, précisément parce que les Corinthiens, à cause de leurs connaissances et de leurs dons, (1 Corinthiens 1:5-7; 1 Corinthiens 8:1) étaient tentés de se considérer eux-mêmes comme très spirituels et très avancés dans la vie chrétienne. Grande erreur, partout où ne règnent pas lâhumilité et la charité (1 Corinthiens 4:8).
Câest-à -dire les premiers éléments de lâÃvangile, et non «â¯la sagesse pour les parfaitsâ¯Â» (1 Corinthiens 2:6, note).
Et même les doctrines profondes de cette épître, comme 1 Corinthiens 2 et 1 Corinthiens 15, ne sont présentées à lâÃglise de Corinthe quâincidemment, et dans le but de réfuter les erreurs opposées.
Grec : «â¯Ne marchez-vous pas selon lâhomme ?â¯Â»
Cette dernière expression complète et explique le mot charnel; dâoù il faut conclure, puisque lâapôtre emploie ici indifféremment ces deux termes lâun pour lâautre, que le mot charnel ne doit point uniquement sâappliquer à de grossières passions, mais sâétendre à la nature humaine tout entière. «â¯Ce qui est né de la chair est chairâ¯Â». Câest pourquoi lâÃvangile demande que nous naissions de lâEsprit, que nous devenions de nouvelles créatures (comparer 1 Corinthiens 2:14, note).
Lâapôtre revient ici à ces partis de lâéglise de Corinthe, dans lesquels il montre à ses lecteurs la preuve du sévère jugement quâil prononce sur eux.
Entre les mots envie et querelles, on trouve encore, dans le texte reçu, des dissensions, ce qui nâest pas authentique.
(comparer 1 Corinthiens 1:12, note).
Le texte reçu porte ici, comme au verset 3 «â¯nâêtes-vous pas charnels ?â¯Â» Nous rétablissons la variante beaucoup plus autorisée : nâêtes-vous pas des hommes ? expression qui correspond à celle du verset 3 «â¯marcher selon lâhommeâ¯Â».
Les Corinthiens auraient dû être plus que des hommes, des chrétiens.
Paul avait fondé lâÃglise de Corinthe, quâApollos avait ensuite contribué à faire avancer dans la vie chrétienne; mais comme, dans la nature, toute vie et toute croissance viennent de Dieu, sans lequel lâhomme planterait et arroserait en vain, de même, dans le règne de la grâce, lâÅuvre de lâhomme disparaît en présence de lâÅuvre de Dieu.
On remarquera que la traduction du verset 5 diffère du texte reçu et de nos versions ordinaires; la vraie leçon y est rétablie.
La construction grecque de ce verset verset 9 rend beaucoup mieux lâidée que Dieu est tout, et lâhomme rien quâun instrument : «â¯car câest de Dieu que nous sommes coopérateurs, de Dieu que vous êtes le champ, de Dieu lâédificeâ¯Â».
Par ce dernier mot, lâapôtre abandonnant sa première image, prise de la culture des plantes, passe à une seconde, empruntée de lâarchitecture, quâil développe en détail dans les versets suivants.
Plan
3>III. Que nul donc ne mette sa confiance dans la sagesse des hommes
Câest se séduire soi-même que de sâestimer sage selon le siècle ; car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. (18-20)
Vous glorifier dans les hommes, câest méconnaître vos privilèges comme chrétiens. Puisque toutes les choses et tous les hommes sont à vous, vous à Christ seul, et Christ à Dieu lui-même. (21-23)
18 Ã 23 que chacun donc ne mette sa confiance dans la sagesse des hommes
En se croyant sage selon le monde, (versets 18-20) ou en mettant sa confiance et sa gloire dans les hommes qui ont cette prétention (versets 21, 22).
Lâapôtre jette ici un regard en arrière sur la grande pensée quâil a développée 1 Corinthiens 1:17 et suivants, concernant la sagesse de ce siècle, mise en opposition avec la folie de la croix. Son but, en le faisant, est de montrer que tout ce qui précède, même les deux dernières images, a rapport à lâesprit de parti quâil combat, et qui, à Corinthe, nâavait dâautre origine que la recherche de la sagesse humaine et des dons brillants sur lesquels elle sâappuie.
Toute sagesse qui sâélève à côté de la sagesse divine de Christ, sera confondue. Quiconque en a poursuivi le prestige trompeur, doit sâen dépouiller dâabord, devenir fou aux yeux du monde, pour trouver la vraie sagesse (1 Corinthiens 1:24, note).
Job 5:13. Donc il est plus sage quâeux; et ceux-là seuls deviennent sages, à qui il fait part de son Esprit (1 Corinthiens 2:10).
Psaumes 94:11, où on lit : «â¯les pensées des hommesâ¯Â», câest-à -dire de tous les hommes, sans en excepter les plus sages que lâapôtre nomme ici pour les prendre à partie.
Mettre sa gloire dans les hommes, ou, comme il y a littéralement se glorifier en eux, ce nâest pas seulement vouloir jouir de leurs dons ou de leur supériorité, mais câest mettre en eux sa confiance, se placer à leur égard dans un état de dépendance spirituelle (voyez sur le sens complet du mot, Romains 5:2; Romains 5:11; Galates 6:14).
Or, pour lâenfant de Dieu, câest là descendre au lieu de monter; car il est «â¯héritier de Dieu et cohéritier de Christ;â¯Â» il a part à tout ce que possède son Père céleste : tous les serviteurs de Dieu, quâils sâappellent Paul, Apollos, ou Céphas, sont à lui, car ils sont établis de Dieu pour son salut; le monde entier, la vie, la mort, toutes les puissances vivifiantes ou destructives du règne de la nature ou du règne de la grâce, tous les événements du présent ou de lâavenir, doivent servir au grand but de son salut, tout ayant été créé pour celui qui, en Christ est redevenu le roi de la création (comparer Romains 8:31-39; Matthieu 5:5, note).
Nâest-ce pas renier ces glorieux privilèges que de mettre sa confiance et sa gloire en un homme, fût-il même le plus excellent des hommes ?
Grec : «â¯Vous êtes de Christ, et Christ est de Dieuâ¯Â». En sâélevant ainsi des créatures au Créateur, lâapôtre indique à la fois la garantie et la couronne de tous les privilèges de lâenfant de Dieu quâil vient dâénumérer.
Ãtre de Christ doit suffire au chrétien pour quâil ne soit plus ni dâApollos, ni de Céphas, ni dâaucun homme; dâautant plus quâen appartenant à Christ, il appartient à Dieu lui-même, parce que Christ est lâimage du Dieu invisible, (Colossiens 1:15) la splendeur de sa gloire, (Hébreux 1:3) un avec le Père (Jean 10:30).
Le même rapport de communion et dâamour qui existe entre le Père et le Fils, est rétabli par le Médiateur entre le Père et ses enfants (Jean 17:21; Jean 17:22).
Quelques interprètes ont voulu voir dans ces dernières paroles un avertissement donné au parti de lâÃglise de Corinthe qui se réclamait exclusivement, et non sans orgueil, du nom de Christ. Paul voudrait élever leur pensée jusquâà Dieu, pour les ramener à lâunité suprême. Câest possible.