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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/revelation-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Chapitre 1er
Le livre de lâApocalypse
Occupons-nous maintenant de lâApocalypse même.
Ch. 1 v. 1-2 â Une révélation confiée par Jésus Christ à Jean comme témoignage
[1:1] Câest une révélation qui appartient à Jésus Christ : Dieu la lui a donnée, et lui lâa signifiée à Jean. Bien que Dieu sur toutes choses, béni éternellement [(Rom. 9:5)], [1:13] Christ est envisagé ici comme Fils de lâhomme, comme le Messie rejeté [5:6] ou lâAgneau, et ainsi Chef sur toutes choses [(Ãph. 1:22)]. [1:1] Le fait que la révélation lui est confiée, est important, parce que cela la constitue ainsi immédiatement, [1:2] le témoignage de Jésus et la parole de Dieu, [1:1] comme étant communiquée par Jésus, et lui étant donnée de Dieu. [1:2] Le témoignage de Jésus et la parole de Dieu viennent à Jean sous la forme dâune vision, et Jean rend témoignage de tout ce quâil a vu. Tout, dans cette révélation, est dâun caractère prophétique; ce nâest pas lâEsprit de Dieu, le messager du Père et de la grâce du Fils, envoyé à lâassemblée dans sa place propre â je veux dire, une communication inspirée et adressée directement à lâassemblée elle-même, pour elle-même, comme étant dans la place qui lui appartient en propre, mais câest une révélation prophétique faite à Jean touchant lâassemblée comme étant dans le monde et touchant le monde lui-même.
LâApocalypse présente la fin de lâassemblée sur la terre, et ce qui suit
[2:5] Lâassemblée étant déjà en décadence et le chandelier près dâêtre ôté, quel que fût le délai de grâce accordé, [1:3] le temps était proche, et le rejet de lâassemblée sur la terre doit être pris comme point de départ. Un autre système allait être établi. Lâapôtre nâavait point du tout sa face tournée vers les assemblées; elles étaient derrière lui. [1:7] La pensée de lâEsprit sâadresse à Christ prenant possession du royaume. [1:13] Cependant Christ était encore au milieu des assemblées, mais comme Fils de lâhomme, caractère dans lequel il juge le monde et en est lâhéritier. [1:12] Lâapôtre se tourne et le voit, mais comme il devait rapporter la manière dont Christ allait agir en jugement avec le monde, [1:19] il convenait de mentionner en passant « les choses qui sont ». [1:11] En les présentant dans sept églises contemporaines, il nâétait besoin dâaucune mention de temps; le résultat final était laissé comme sur le point de venir, car on était dans les derniers jours; cependant, sâil y avait du délai, lâoccasion était donnée dâoffrir, dans ces assemblées, un tableau complet de lâensemble de lâhistoire de lâÃglise. En cela, je vois la sagesse de lâEsprit et le caractère du ministère de Jean, exprimé par ces paroles du Seigneur : « Si je veux quâil demeure jusquâà ce que je vienne » [(Jean 21:22)].
Les lettres aux sept assemblées sont un tableau de lâhistoire de lâassemblée
[2:7, 11, 17, 29; 3:6, 13, 22] Tandis quâévidemment ces lettres aux assemblées sont dâune application universelle à chacun de ceux qui ont des oreilles pour écouter, et ne sâadressent pas à la conscience générale de lâÃglise, je ne doute cependant, en aucune manière, que les sept assemblées ne représentent lâhistoire de la chrétienté, de lâAssemblée sous la responsabilité de lâhomme. Ce qui le prouve, câest dâabord le fait que le jugement du monde vient immédiatement après ces épîtres (les assemblées étant « les choses qui sont » [(1:19)]), et ensuite le caractère de ce que présentent les sept assemblées, commençant par lâabandon du premier amour [(2:4)], et se terminant par lâexhortation à tenir ferme jusquâà ce que Christ vienne [(3:11)], puis le rejet final [(3:16)]. [1:11] Le choix du nombre sept, qui ne peut pas signifier une chose complète à un même instant donné, parce que les états décrits sont différents; [3:11] lâallusion à la venue de Christ, [3:10] et la mention faite, dans la lettre à Philadelphie, de la grande tribulation qui doit venir sur toute la terre; lâobjet clairement indiqué, dans lâavertissement à lâassemblée câest-à -dire la venue de Christ, le monde devenant alors la scène du jugement : tout cela ne laisse aucun doute sur le fait que les sept églises représentent des phases successives de lâhistoire de lâÃglise professante, bien quâelles ne soient pas exactement consécutives; la quatrième allant jusquâà la fin [(2:25)] ainsi que les trois phases qui suivent et se continuent dâune manière collatérale1.
1 Le contenu des lettres donne, de cela, des raisons morales. Nous verrons plus loin que la structure du livre le confirme.
Ch. 1 v. 4-9 â La présentation des auteurs en introduction du livre
Ch. 1 v. 4-5 â Caractères des personnes de la Trinité
[1:4] Mais quoiquâil soit ainsi parlé de lâAssemblée, Dieu lui-même apparaît ici (chapitre 1:4, 5), comme lâadministrateur du monde, même quand il sâadresse à lâAssemblée, [1:5] Christ, comme homme, lui étant assujetti dans ce dessein, [1:4] et le Saint Esprit étant mentionné comme lâagent direct de la puissance dans la septuple perfection selon laquelle elle est exercée. Ce nâest pas le Père et le Fils mais Dieu qui
et qui cependant embrasse dans son Ãtre le passé et le futur, qui nâest jamais en contradiction avec lui-même, accomplissant dans le temps tout ce quâil a annoncé lui-même dans le passé. La forme de lâexpression est ici toute particulière : « Celui qui est, et qui était, et qui vient ». Ce nâest pas simplement lâidée abstraite de Jéhovah qui était, et qui est, et qui vient. Dieu est dâabord présenté dans son existence présente absolue. « Celui qui est », le « Je suis » [(Ex. 3:14)] et ensuite, pour le rattacher à des voies précédentes (non pas à des relations actuelles), Jean déclare quâil est Celui « qui était », qui sâétait révélé dans les siècles passés à la terre ou aux hommes, aux Abraham et aux Moïse; et en même temps, il était Celui « qui vient »1, pour accomplir tout ce qui avait été révélé de lui-même et par lui-même. [1:5] Jésus Christ, dont il est parlé en dernier lieu comme de lâhomme en relation immédiate avec le témoignage de Dieu à la terre et avec le gouvernement de la terre, est présenté comme le témoin fidèle de Dieu, tel quâil lâavait été personnellement sur la terre; comme ressuscité dâentre les morts, mais sans quâil soit question ni de son ascension, ni de sa seigneurie comme chef de lâassemblée; et, enfin, dans le gouvernement non encore établi, comme le Prince des rois de la terre.1 erxomenoV et non o esomenoV
Ch. 1 v. 5-6 â La mention de Christ fait proclamer aux saints ce quâIl a fait
[1:5] Les saints expriment alors (versets 5, 6) la conscience propre quâils ont de ce que Christ a fait pour eux; [1:6] toutefois, câest en rapport avec le royaume, et non avec Christ comme son corps ou son épouse, ni en rapport avec les joies célestes qui leur sont propres, mais avec ce quâil y a de plus élevé quant à la gloire et à la position qui leur est donnée. Câest la conséquence nécessaire de la conscience quâils ont dâune relation si intime et si précieuse. [1:5] Quelle que soit la gloire de Celui avec lequel nous sommes en relation, câest ce quâil est pour moi, lâintimité de ma relation avec Lui, qui me vient au coeur quand sa gloire est proclamée. Quâun général victorieux passe en triomphe à travers une ville, le sentiment de son enfant ou de sa femme sera : câest mon père, câest mon époux. Ici, le sentiment, bien que du même caractère, est plus désintéressé : « à Celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ». Câest son amour pour nous qui est célébré, toutefois avec le sentiment personnel exprimé par le mot « nous ». Les saints savent ce quâil a fait pour eux [1:6] et, de plus, ce quâil les a fait être. Son amour est parfait. Roi et Sacrificateur sont ici ses caractères les plus élevés : lâun pour être le plus rapproché de Dieu en puissance ici-bas, et lâautre pour sâapprocher de Lui en haut. Il nous a faits rois et sacrificateurs pour son Dieu et Père : à Lui la gloire ! Telle est la pensée du saint quand on parle de Christ. [1:5] Il nous aime, il nous a purifiés [1:6] et il nous a donné une place avec Lui. Cela monte du coeur des saints, dès que son nom est prononcé. Câest la réponse du coeur quand il est proclamé, avant même que soit faite aucune communication, Quâil ait fait cela nâest pas dit, câest la conscience quâen ont les saints qui ouvre leurs bouches1.
1 Nous retrouverons la même chose à la fin quand la prophétie est close. Ici, nous avons ce quâil a été et ce quâil a fait pour les saints; là , ce quâil est pour lâavenir (voyez chapitre 22:17).
Ch. 1 v. 7 â Annonce au monde de lâapparition de Jésus
Quant aux autres, tout doit être dit. [1:7] La première chose qui est annoncée est son apparition au monde. Il nây a aucune communication directe à lâassemblée pour ce qui la concerne â ce nâest pas lâobjet du livre. Lâassemblée, comme nous lâavons vu, a la conscience de ce quâIl est sans que rien lui soit annoncé. « Il vient avec les nuées », tout oeil le verra, les Juifs aussi qui lâont percé, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Il va paraître pour le jugement.
Ch. 1 v. 8 â Christ et Dieu mêlés dans leurs caractères
Nous trouvons ensuite ce qui est si remarquable chez Jean, câest-à -dire comment Dieu et Christ se mêlent dans ce quâil exprime. [1:8] On ne peut dire si, au verset 8, il parle de lâun ou de lâautre. Câest Christ; mais câest Christ Jéhovah, le Tout-Puissant, le Seigneur, qui est, et qui était, et qui vient, le premier et le dernier (comparez le chapitre 22:12, 13).
Ch. 1 v. 9 â La position et le ministère de Jean
[1:6] Ainsi, nous avons les saints de ces jours-ci; [1:7] lâapparition de Christ pour le jugement; [1:8] il est Dieu, le premier et le dernier, lâalpha et lâoméga; câest le cercle complet de la position depuis les jours de Jean jusquâà la fin. [1:9] La position pratique que Jean prend avec tous les saints, est dâavoir part « au royaume et à la patience de Jésus Christ ». Il appartient au royaume, mais il doit attendre tandis que Christ attend, jusquâà ce que ses ennemis soient mis comme marchepied de ses pieds [(Ps. 110:1)]. Le nom générique donné au témoignage sâapplique à tout le ministère de Jean aussi bien quâà la prophétie, câest la parole de Dieu et le témoignage de Jésus; seulement, on aurait pu penser que la prophétie nâétait pas cette dernière chose, puisquâelle nâétait pas adressée à lâAssemblée par son chef touchant elle-même, mais lâesprit de prophétie est le témoignage de Jésus.
Ch. 1 v. 10-18 â La vision que Jean a de Christ
Ch. 1 v. 10 â Dieu dirige toutes les circonstances selon sa volonté
Telle est lâintroduction du livre. Entrons maintenant dans son contenu. [1:10] Jean fut en esprit dans la journée dominicale. Câest de sa place et de son privilège comme chrétien quâil est parlé ici, et non de la période prophétique dans laquelle lâEsprit allait lâintroduire1. Au jour de la résurrection â sa position propre â au jour où les chrétiens se rassemblent, lâapôtre, éloigné de la société des chrétiens, jouit cependant, quoique seul, de la puissance du Saint Esprit qui élève, dâune manière spéciale, son âme. Dieu lâemploie ainsi, ayant permis quâil fût banni dans ce but, pour ce quâil nâaurait pu communiquer dâune manière ordinaire à lâassemblée en vue de son édification. Lâempereur persécuteur pensait peu à ce quâil nous donnait en bannissant lâapôtre; de même quâAuguste, dans ses plans politiques, quand il ordonnait le recensement de son empire, ignorait quâil envoyait à Bethléhem un pauvre charpentier avec sa femme, afin que Christ naquît dans cette ville [(Luc 2:1, 4-5)]. Les Juifs qui, par respect pour leurs superstitions ou leurs ordonnances, demandaient que lâon rompît les jambes du brigand sur la croix, les soldats romains qui exécutaient cet ordre, ne savaient pas non plus quâils envoyaient au ciel ce compagnon de Christ [(Jean 19:31-32)]. Dieu et ses voies sont derrière la scène; mais câest lui qui fait tout mouvoir sur cette scène. Nous avons à apprendre cela et à le laisser agir, sans nous préoccuper beaucoup des mouvements affairés des hommes : ils ne font quâaccomplir les desseins de Dieu. Tout le reste périra et disparaîtra; nous nâavons quâà faire tranquillement Sa volonté.
1 Cette période est le jour du Seigneur, de lâÃternel; la journée dominicale est le dimanche, le premier jour de la semaine. (Note du traducteur).
Dieu donne lâhistoire de lâassemblée responsable, et du monde, sans notion de temps
[1:10] Jean entend derrière lui, sur la terre, la même voix qui plus tard lâappellera à monter dans le ciel [(4:1)] â la voix du Fils de lâhomme. Elle appelle son attention avec puissance [1:12] et, se tournant pour voir la voix, comme autrefois Moïse se détourna pour considérer le buisson [(Ex. 3:3)] , Jean voit, non pas lâimage de la présence de Dieu en Israël [(Ex. 3:2)], mais les vases de la lumière de Dieu sur la terre, un sommaire complet de tout ce témoignage, [1:13] et, au milieu des lampes, Christ, comme Fils de lâhomme. Dieu nous donne ainsi, dans lâApocalypse, toute lâhistoire, soit du monde, soit de ce qui est de Dieu dans le monde, depuis le premier déclin de lâassemblée [(2:4)] jusquâaux nouveaux cieux et à la nouvelle terre [(21:1)]. Mais il nâétait pas possible que Dieu mît de côté lâattente actuelle de Christ, ou quâil justifiât la pensée insouciante et coupable de lâassemblée, savoir : « Mon Maître tarde à venir » [(Luc 12:45)]. Câest pourquoi, comme toujours, cette histoire, et particulièrement celle de lâAssemblée, est donnée de manière à laisser entièrement en dehors la question de temps. Les phases morales successives de lâÃglise sont présentées dans des tableaux qui dépeignent lâétat dâassemblées existantes, choisies dans ce but, et commençant par son premier déclin [(2:4)] pour se terminer par son complet rejet [(3:16)]. Prises comme assemblées, le principe général de la responsabilité est en évidence, et lâassemblée est envisagée, non comme le corps de Christ béni dâune bénédiction qui ne peut faillir, mais comme pouvant être rejetée et mise de côté sur la terre [(2:5)]; car, évidemment, câest ce qui peut arriver à une assemblée locale et à lâassemblée visible extérieure.
Ch. 1 v. 12 â Les assemblées, témoignages de Dieu dans le monde
[1:12] Ces assemblées sont vues comme des lampes, ou porte-lumières distincts, câest-à -dire dans leur position de service ou plutôt de témoignage dans le monde. Elles sont présentées sous leur caractère propre, câest-à -dire comme étant de Dieu, placées par Lui dans le monde, elles sont dâor. Il peut les ôter [(2:5)], parce quâelles ne donnent quâune lumière obscure, ou que leur lumière, leur témoignage pour Dieu, nâest pas fidèle, mais ce qui est ôté était fondé sur la justice divine, établi originairement par une main divine.
Ch. 1 v. 13 â Le caractère de Jésus comme Fils de lâhomme
[1:13] LâEsprit sâoccupe tout dâabord du caractère de Celui qui marche au milieu des sept lampes dâor. En premier lieu, lâEsprit présente sa position actuelle, avant de montrer ce quâil était. « Je vis⦠quelquâun de semblable au Fils de lâhomme ». Il ne paraît pas ici comme la Tête du seul corps, ni même comme lâIntercesseur céleste; il est clair que nous ne le voyons pas non plus comme le Christ, ce qui est le caractère juif du Seigneur. On peut remarquer que tels sont aussi précisément les caractères que Jean laisse de côté, quand il parle du Seigneur dans le premier chapitre de lâévangile. Jean le voit ici revêtu dâun caractère dâune portée beaucoup plus étendue, comme établi sur toutes les oeuvres de la main de Dieu, et héritier de toutes les promesses et de tous les desseins de Dieu envers lâhomme, selon sa justice divine. Il nâest pas vu comme Fils de lâhomme dans son service. Sa robe descend jusquâaux pieds, et il a autour de la poitrine la ceinture de la justice divine. Tel est son caractère.
Ch. 1 v. 14-15 â Jésus vu comme lâAncien des jours, dans ses attributs de jugement
Ensuite, nous sont présentés ses qualités ou attributs. [1:14] Dâabord, il est lâAncien des jours. La même vérité se trouve au chapitre 7 de Daniel. [Dan. 7:13] Le Fils de lâhomme vient jusquâà lâAncien des jours, [Dan. 7:22] mais plus loin, dans le même chapitre, câest lâAncien des jours qui vient (verset 22). Le Fils de lâhomme est Jéhovah. Cela caractérise tout le témoignage. En Timothée (1° épître 6:15), nous lisons : « Jusquâà lâapparition de notre Seigneur Jésus Christ, laquelle le bienheureux et seul Souverain, le roi de ceux qui règnent et le seigneur de ceux qui dominent, montrera au temps propre », mais quand Christ apparaît, câest Lui qui est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs (Apoc. 19:16). [1:14] Dans cette gloire, il est revêtu des attributs du jugement : « Ses yeux, comme une flamme de feu », ce qui pénètre à travers tout et sonde tout, mais de plus, le feu est toujours lâemblème du jugement. Câest donc le caractère de ce qui sonde tout et met tout à nu. [1:15] « Ses pieds, semblables à de lâairain brillant », indiquent la fermeté de jugement qui rencontre le péché; car lâairain représente la justice considérée, non pas dâune manière intrinsèque en Dieu, quand on sâapproche de Lui, mais dans son action envers lâhomme responsable comme tel. Le propitiatoire était dâor [(Ex. 25:17)]; lâautel des holocaustes et la cuve étaient dâairain [(Ex. 27:2; 30:18)]. Mais devant le tabernacle, câétait un autel, câest-à -dire, en rapport avec le péché, un sacrifice pour lâhomme, bien que le feu fût là ; tandis quâici, nous avons la brûlante fournaise du jugement. Sa voix, « comme une voix de grandes eaux », avait le caractère de la puissance et de la majesté.
Ch. 1 v. 16 â La suprématie officielle du Fils de lâhomme
[1:16] Nous avons, ensuite, la suprématie officielle dans sa personne. Il tenait dans sa main droite, dans sa puissance, tout ce qui était autorité subordonnée quant à la lumière et lâordre, pour ce qui concerne lâassemblée. Il avait la puissance du jugement par la parole, et lâautorité suprême â représentée par le soleil â dans la plénitude de son caractère le plus élevé. Ainsi, nous le voyons avec sa gloire personnelle comme Jéhovah; ses attributs comme Juge Divin, et sa position officielle suprême.
Ch. 1 v. 17-18 â Jésus, mort et ressuscité, a vaincu la mort et soutient les siens
Mais il nâétait pas moins le Rédempteur, Celui qui, dans sa grâce, assure la bénédiction de ceux qui lui appartiennent. [1:17] Jean tombe à ses pieds comme mort, ainsi quâil arrive toujours dans la vision prophétique de Jéhovah, car il ne sâagit pas ici de lâEsprit dâadoption. Nous le voyons pour Daniel (chapitre 10 [v. 9]), et pour Ãsaïe, en esprit (chapitre 6 [v. 5]); mais la puissance du Seigneur soutient le saint; elle ne le détruit pas. Il met sa main droite sur Jean, il déclare être le premier et le dernier, Jéhovah lui-même, [1:18] mais, en même temps, Celui qui, dans son amour, a donné sa vie et a un pouvoir absolu sur la mort et sur le hadès; Celui qui en délivre et non qui y assujettit. Il est ressuscité; il est sorti de la mort et du hadès et il en tient les clefs, un plein pouvoir sur ces choses, un pouvoir divin pour soutenir contre elles. Lui qui a été mort et qui a repris vie, et qui maintenant, même comme homme, vit aux siècles des siècles, agit ainsi, non pas simplement dans la puissance de la vie divine en un homme, mais dans la puissance de la victoire remportée sur tout ce à quoi lâhomme était assujetti par le péché et lâinfirmité.
Ch. 1 v. 19-20 â Lâhistoire de lâAssemblée, les voies de Dieu et la gloire de Jésus, sujets de lâécrit de Jean
Telle est la position quâil prend respectivement vis-à -vis de Jean, son serviteur, et des assemblées. Nous verrons que lâétat des dernières assemblées met en évidence dâautres caractères quâaperçoit seulement le regard de la foi [(3:7, 14)]. Mais ceux qui sont tracés dans le chapitre 1, sont ceux que Jean avait vus, et quâil devait décrire. [1:19] Puis, quant aux faits prophétiques, il devait écrire les choses qui étaient, lâétat de ces diverses assemblées qui représentaient historiquement les divers états de lâÃglise : câest une histoire; puis il avait à écrire aussi les choses qui devaient arriver après celles-là , câest-à -dire quand lâhistoire de lâÃglise serait close sur la terre. Lâensemble de lâhistoire de lâAssemblée est donc, pour lâEsprit, le temps présent : « les choses qui sont ». Lâavenir était ce qui viendrait ensuite, les voies de Dieu envers le monde. Tandis que cela laissait, comme objet dâattente immédiate, la venue du Seigneur ou les événements prophétiques préparatoires, la période nâen restait pas moins indéfinie sâil y avait du délai, et il devait y en avoir, et lâattente, quoique prolongée, demeurait toujours une attente présente. [1:13] Nous pouvons remarquer que Christ paraît ici dans sa gloire personnelle, en même temps que nous voyons sa position relativement aux assemblées. Il nâest pas personnellement révélé comme Fils de lâhomme, câest-à -dire comme prenant la place de Fils de lâhomme; [1:14] seulement nous voyons Celui qui est lâAncien des jours, de manière à nous faire comprendre que câest lui qui était le Fils de lâhomme. Plus loin, dans lâApocalypse, il ne revêt pas son caractère personnel intrinsèque, mais une position ou un caractère relatifs. Cependant, lorsque le récit des choses futures est introduit, nous avons quelque chose dâanalogue à ce qui nous est présenté ici. [5:6] En rapport avec le monde, il est vu, comme lâAgneau, celui que le monde a rejeté, mais qui a sur le monde un droit de rédemption. Là , il est représenté avec sept cornes et sept yeux, câest-à -dire avec son pouvoir sur le monde, [1:20] de même quâici on le voit comme Fils de lâhomme, avec les sept étoiles dans sa droite.
Telles sont les choses que Jean a vues.