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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Jude 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/jude-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Jude 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Chapitre 1er
Lâapostasie dans lâAssemblée
Lâépître de Jude développe lâhistoire de lâapostasie de la chrétienté, [v. 4] depuis les premiers éléments qui sâinsinuaient dans lâAssemblée pour la corrompre, [v. 15] jusquâà son jugement, à lâapparition de notre Seigneur; [v. 4] apostasie morale qui changeait la grâce de Dieu en dissolution. En Jean, ils étaient sortis [(1 Jean 2:19)]; ici, ils sâétaient glissés en corrompant. Cette épître est très courte, et renferme des leçons présentées très brièvement et avec la rapidité énergique du style prophétique, mais elle a une immense importance et une portée étendue.
Le mal qui sâest infiltré au milieu des chrétiens ne cessera pas jusquâà ce que le jugement le détruise.
Nous lâavons déjà remarqué, il y a cette différence entre lâépître de Jude et la seconde de Pierre, que Pierre parle de
, Jude dâ , de lâabandon par lâAssemblée de son état primitif devant Dieu. Lâabandon de la sainteté de la foi est le sujet que Jude traite. Il ne parle pas de séparation extérieure. Il considère les chrétiens comme un nombre de personnes, professant une religion sur la terre, et étant primitivement fidèles à ce quâils professaient. Certaines personnes sâétaient glissées parmi eux, à leur insu. [v. 12] Elles mangeaient sans crainte avec les chrétiens dans leurs agapes; [v. 14] et, quoique le Seigneur vienne, accompagné de ses saints (en sorte que les vrais fidèles auront déjà été enlevés), [v. 15] cependant, dans le jugement, ces personnes sont encore censées être dans la même catégorie â « pour convaincre », dit-il, « tous les impies dâentre eux » (vers. 15). Ils peuvent bien être en rébellion ouverte au moment du jugement, mais câétaient des individus qui avaient fait partie de lâensemble des chrétiens; câétaient vraiment des apostats, des ennemis laissés en arrière.[v. 19] Quand il est dit : « Ceux-ci sont ceux qui se séparent eux-mêmes », ce nâest pas dâune séparation ouverte dâavec lâAssemblée visible quâil sâagit, car lâapôtre parle dâeux comme étant au milieu dâelle; mais ils se mettent à part au milieu dâelle, comme plus excellents que dâautres, comme les pharisiens parmi les Juifs. Jude signale ces hommes, comme étant au milieu des chrétiens, et se présentant comme tels. Le jugement tombe sur cette catégorie de personnes, puisque lâenlèvement des saints les laisse en arrière pour le jugement.
Vers. 1-2
[v. 1] En commençant, Jude signale la fidélité de Dieu et le caractère de ses soins pour les saints, [ Jean 17:17] qui répondent à la demande de Jésus dans sa prière au chapitre 17 de lâévangile de Jean. [v. 1] Ils étaient des appelés, sanctifiés par Dieu le Père et conservés en Jésus Christ (vers. 1). Heureux témoignage, qui exalte la grâce de Dieu ! « Père saint, » dit notre Seigneur, « garde-les » [(Jean 17:11)] : or ceux-ci étaient sanctifiés par Dieu le Père et gardés en Jésus Christ. Lâapôtre parle en vue de lâabandon de la sainte foi par plusieurs; il sâadresse à ceux qui étaient gardés.
Vers. 3-4
[v. 3] Il avait pensé leur écrire du salut commun à tous les chrétiens; mais il trouvait nécessaire de leur écrire pour les exhorter à tenir ferme, à combattre pour la foi, une fois donnée aux saints. [v. 4] Car déjà on corrompait cette foi par la négation des droits de Christ à être Seigneur et Maître; et ainsi, en lâchant la bride à la volonté propre, on abusait de la grâce, et on la changeait en un principe de dissolution. Voilà les deux éléments de ce mal que les instruments de Satan introduisaient, la réjection de lâautorité de Christ (non pas Son nom), et lâabus de la grâce pour satisfaire leurs convoitises. Dans les deux cas, câétait la volonté de lâhomme quâon affranchissait de tout ce qui la bridait. Lâexpression de «
indique ce caractère de Dieu. « Seigneur », ici, nâest pas le mot généralement employé; câest despothV, câest-à -dire « maître ».Ensuite, ayant signalé le mal qui sâétait insinué secrètement au milieu des chrétiens, lâépître montre à ceux-ci que le jugement de Dieu est exécuté contre ceux qui ne marchent pas selon la position dans laquelle Dieu les avait primitivement placés.
[v. 4] Le mal nâétait pas seulement que certains hommes sâétaient glissés au milieu des chrétiens â ce qui était déjà en soi-même, un immense mal, parce que lâaction du Saint Esprit est ainsi entravée parmi les chrétiens â mais, quâen définitive, lâensemble du témoignage devant Dieu, le vase qui contenait ce témoignage, deviendrait (comme cela avait été le cas déjà pour les Juifs) corrompu à un tel point quâil appellerait sur lui le jugement de Dieu. Et il sâest corrompu.
Vers. 5-7
[v. 5] Nous trouvons donc ici le grand principe de la chute du témoignage établi par Dieu dans le monde, par le moyen de la corruption du vase qui le contient et qui en porte le nom. En signalant la corruption morale comme caractérisant lâétat des professants, Jude cite, comme exemple de cette chute et de son jugement, le cas dâIsraël qui tomba dans le désert (à lâexception de deux hommes, Josué et Caleb), [v. 6] et celui des anges qui, nâayant pas gardé leur état primitif, sont réservés, dans des chaînes de ténèbres, pour le jugement du grand jour (vers. 5, 6).
[v. 7] Ce dernier exemple en suggère un autre à Jude, savoir, celui de Sodome et de Gomorrhe, qui présente lâimmoralité et la corruption comme la cause du jugement. Lâétat de ces villes est un témoignage perpétuel de leur jugement ici-bas.
Vers. 8-10
[v. 8] Ces hommes impies, ayant le nom de chrétiens, ne sont que des rêveurs; car la vérité nâest pas en eux. Les deux principes que nous avons signalés se développent en eux, savoir la souillure de la chair et le mépris de lâautorité. Le dernier se manifeste sous une seconde forme, savoir, la licence de la langue, la volonté propre qui se manifeste dans les injures contre les dignités. [v. 9] Tandis que, dit le texte, Michel lâarchange nâosait pas injurier même le diable, mais dans la gravité de quelquâun qui agit selon Dieu, il en appela au jugement de Dieu lui-même (vers. 8-9).
Vers. 11
[v. 11] Ensuite, Jude résume les trois genres ou caractères du mal et de lâéloignement de Dieu. En premier lieu, il signale celui de la nature; lâopposition de la chair au témoignage de Dieu et à son vrai peuple; lâessor que cette inimitié donne à la volonté de la chair. En second lieu, il parle du mal ecclésiastique, de lâenseignement de lâerreur pour une récompense, quand on sait cependant que cet enseignement est contraire à la vérité et contre le peuple de Dieu. Troisièmement, il montre lâopposition ouverte, la rébellion contre lâautorité de Dieu, dans son vrai Roi et Sacrificateur.
Vers. 12-15
[v. 12] Au temps où Jude a écrit son épître, ceux que Satan introduisait dans lâAssemblée pour en étouffer la vie spirituelle et pour amener le résultat que lâEsprit contemple prophétiquement, demeuraient au milieu des saints et prenaient part à ces festins pieux, où ceux-ci se rassemblaient en témoignage de leur amour fraternel. Ces hommes étaient des « taches » dans leurs « agapes », paissant sans crainte dans les pâturages des fidèles. Le Saint Esprit les dénonce énergiquement. Ils étaient doublement morts, par nature et par leur apostasie; sans fruit, portant du fruit qui dépérissait comme hors de saison; déracinés; [v. 13] jetant partout lâécume de leur infamie; des étoiles errantes réservées pour les ténèbres. [v. 14] Dès longtemps lâEsprit avait annoncé, par la bouche dâÃnoch, le jugement qui sâexécuterait contre eux. Ce passage présente un côté bien important de lâenseignement qui est donné ici, savoir : que le mal qui sâétait insinué au milieu des chrétiens, continuerait et serait trouvé encore quand le Seigneur reviendrait pour le jugement. Le Seigneur viendrait avec les myriades de ses saints [v. 15] pour exécuter le jugement sur tous les impies parmi eux, à cause de leurs actes dâiniquité et des paroles impies quâils ont prononcées contre Lui (vers. 14-15). Il y aurait un système continu de mal, depuis le temps des apôtres jusquâà ce que le Seigneur vienne. Câest là un témoignage solennel de ce qui doit se produire parmi les chrétiens.
Vers. 16
[v. 16] Il est tout à fait remarquable de voir lâécrivain inspiré, identifier les fauteurs de licence avec les rebelles qui seront lâobjet du jugement au dernier jour. Câest le même esprit, la même oeuvre de lâennemi, bridée pour le moment, qui mûrira pour le jugement de Dieu. Pauvre Assemblée ! Toutefois, ce nâest que la marche universelle de lâhomme. Seulement, la grâce ayant pleinement révélé Dieu et délivré de la loi, il en résulte maintenant, ou la sainteté du coeur et de lââme et les délices de lâobéissance sous la loi parfaite de la liberté, ou la licence et la rébellion ouvertes. En ceci, le proverbe est vrai, que la corruption de ce qui est le plus excellent est la pire des corruptions. Il faut ajouter ici, que lâadmiration des hommes, pour tirer dâeux du profit, est un autre trait caractéristique de ces apostats. Ce nâest pas à Dieu quâils regardent.
Vers. 17-19
[v. 17] Or, les apôtres avaient déjà averti les saints que [v. 18] ces moqueurs viendraient, marchant selon leurs propres convoitises, [v. 19] sâélevant, nâayant pas lâEsprit, mais étant dans lâétat de la nature (vers. 17-19).
Vers. 20-23
[v. 20] Ensuite, vient lâexhortation pratique pour ceux qui étaient gardés. Selon lâénergie de la vie spirituelle et par la puissance de lâEsprit de Dieu, ils devaient, par grâce, sâédifier et [v. 21] se garder dans la communion de Dieu (vers. 20-21). [v. 20] La foi, pour le croyant, est une très sainte foi; il lâaime, parce quâelle est telle; elle le met en relation et en communion avec Dieu lui-même. Ce quâil a à faire, dans les circonstances pénibles dont lâapôtre parle (quel que soit le degré de leur développement), câest de sâédifier dans cette très sainte foi. [v. 21] Il cultive la communion avec Dieu et profite, par grâce, des révélations de son amour. Le chrétien a une sphère de pensée à lui, où il se met à couvert du mal qui lâentoure et croît dans la connaissance de Dieu, de qui rien ne peut le séparer. Sa part à lui est toujours plus évidente, plus le mal augmente. [v. 20] La communion avec Dieu est dans le Saint Esprit, dans la puissance duquel il prie et qui est le lien entre Dieu et son âme; et ses prières sont offertes selon lâintimité de cette relation, et animées par lâintelligence et lâénergie de lâEsprit de Dieu.
[v. 21] Ainsi, les chrétiens se gardaient dans la conscience, la communion et la jouissance de lâamour de Dieu. Ils demeuraient dans son amour, dans le temps de leur séjour ici-bas; mais comme but, ils attendaient la miséricorde du Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle (vers. 21). [v. 24] En effet, quand on voit ce que sont les fruits du coeur de lâhomme, on sent quâil faut que ce soit Sa miséricorde qui nous présente sans tache devant sa face, dans ce jour-là , pour la vie éternelle avec un Dieu de sainteté. [v. 21] Sans doute, câest sa fidélité immuable; mais, en présence de tant de mal, on pense davantage à la miséricorde. Comparez ce que Paul dit, en pareille circonstance, en 2 Tim. 1:16. Câest la miséricorde qui a fait la différence entre ceux qui tombent et ceux qui restent debout (Comparez Exode 33:19). [v. 22] Il faut distinguer aussi entre ceux qui sont entraînés. Il y en a qui sont seulement égarés par dâautres; [v. 23] il y en a quelques-uns chez qui lâon voit lâaction des convoitises dâun coeur corrompu; et, dans ce cas, nous devons montrer de la haine contre tout ce qui témoigne de cette corruption, comme contre une chose qui est insupportable.
Vers. 24
[v. 24] LâEsprit de Dieu, dans cette épître, ne présente pas lâefficacité de la rédemption. Il sâoccupe des ruses de lâennemi, de ses efforts pour allier lâessor de la volonté de lâhomme avec la profession de la grâce de Dieu, et pour amener ainsi la corruption de lâAssemblée et la chute des chrétiens, en les mettant sur le chemin de lâapostasie et du jugement. La confiance est en Dieu, câest à Lui que lâécrivain sacré sâadresse, en terminant son épître, lorsquâil pense aux fidèles auxquels il écrit. « à celui, dit-il, qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez, et de vous placer irréprochables devant sa gloire, avec abondance de joie ».
Croître dans la perfection en Christ
Il est important de remarquer de quelle manière lâEsprit de Dieu parle, dans les épîtres, dâune puissance qui peut nous garder de toute chute et irréprochables; de sorte quâune pensée seulement de péché nâest jamais excusable. Ce nâest pas que la chair ne soit pas en nous, mais le Saint Esprit agissant dans le nouvel homme, il nâest jamais nécessaire que la chair agisse ou influe sur notre vie (comp. 1 Thess. 5:22). Nous sommes unis à Jésus : il nous représente devant Dieu, il est notre justice. Mais en même temps, Celui qui, dans sa perfection, est notre justice, est aussi notre vie; de sorte que lâEsprit cherche la manifestation de cette même perfection, la perfection pratique, dans la vie de tous les jours. Celui qui dit : « Je demeure en Lui », doit marcher comme Lui a marché [(1 Jean 2:6)]. Le Seigneur dit aussi : « Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » [(Matt. 5:48)].
Il y a progrès en ceci. Christ ressuscité est la source de cette vie en nous, qui remonte vers sa source, et qui considère le Christ ressuscité et glorifié, à qui nous devons être conformes en gloire, comme son objet et son but (voyez Phil. 3). Mais lâeffet de cela, câest que nous nâavons pas dâautre but : « Je fais une chose ! » Ainsi, quel que soit le degré de réalisation, le motif est toujours parfait. La chair nâentre pour rien, comme motif, et, dans ce sens, nous sommes irréprochables.
LâEsprit, donc â puisque Christ, qui est notre justice, est notre vie â lie notre vie au résultat final dâun état irréprochable devant Dieu. La conscience sait, par la grâce, que la perfection absolue est nôtre, parce que Christ est notre justice; mais lââme, qui se réjouit de cela devant Dieu, a la conscience de lâunion avec Lui, et cherche la réalisation de cette perfection selon la puissance de lâEsprit par lequel nous sommes ainsi unis au Chef.
Vers. 25
[v. 25] à Celui qui peut accomplir cela, en nous gardant de toute chute, notre épître attribue toute gloire et toute domination, dans tous les siècles.
Ce quâil y a de particulièrement frappant dans lâépître de Jude, câest quâil suit la corruption de lâAssemblée depuis lâentrée imprévue de quelques-uns jusquâà son jugement final, et montre que cette corruption nâa pas cessé, mais passe par ses phases variées jusquâà ce jour.