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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-62
Ch. 9 v. 1-6 â La mission des douze en Israël, en témoignage définitif
[9:2] Au chap. 9, le Seigneur charge les douze de la même mission en Israël, que celle quâil avait remplie lui-même. [9:1-2] Ils prêchent le royaume, guérissent les malades et chassent les démons. Mais il y a ceci dâajouté, que leur oeuvre prend le caractère dâune mission finale; non pas dans le sens que le Seigneur ait cessé de travailler, puisquâil a envoyé les soixante et dix [(10:1)]; mais finale dans ce sens quâelle devenait un témoignage définitif envers le peuple, sâil la rejetait. [9:5] Les douze devaient secouer la poussière de leurs pieds en sortant des villes dâoù on les repousserait. Ceci se comprend, au point où nous sommes arrivés dans cet évangile, et se répète avec plus de force encore lors de la mission des soixante et dix, dont nous parlerons au chapitre suivant [(10:10-11)], et qui a lieu après la manifestation de la gloire de Jésus aux trois disciples [(9:28-29)]. [9:6] Mais le Seigneur, aussi longtemps quâil se trouvait présent, continuait lâexercice de la puissance en grâce, car câétait ce quâil était personnellement ici, et la bonté souveraine en Lui était au-dessus de tout le mal quâil rencontrait ici-bas.
Ch. 9 v. 7-18 â La puissance de Jésus rassasie son peuple, mais toujours dans la dépendance de Dieu
[9:7] Mais reprenant notre chapitre, nous voyons par ce qui suit le vers. 7, que le bruit des oeuvres merveilleuses de Jésus était parvenu jusquâaux oreilles du roi. Israël était donc sans excuse, car pour peu quâil y eût de la conscience, celle-ci était saisie par lâeffet de la puissance de Jésus : [9:11] le peuple aussi le suivait. [9:10] Retiré à lâécart avec ses disciples revenus de leur mission, [9:11] le Seigneur est bientôt entouré de la foule; il se montre le serviteur en grâce de ces gens auxquels il prêche malgré leur incrédulité, et dont il guérit les malades. Mais il veut leur donner une preuve nouvelle et toute spéciale de la puissance et de la présence divine qui se trouvait au milieu dâeux. Il avait été dit que, dans le temps de la bénédiction dâIsraël par lâÃternel, lorsquâil ferait fleurir la corne de David, lâÃternel rassasierait ses pauvres de pain (Ps. 132 [v. 17, 15]); [9:17] et Jésus le fait maintenant. Mais il y a plus ici. Nous avons vu que, dans tout cet évangile, Jésus exerce cette puissance dans son humanité par lâénergie illimitée du Saint Esprit. De là une bénédiction merveilleuse pour nous, accordée selon les conseils souverains de Dieu, par la sagesse parfaite de Jésus dans le choix de ses instruments. [9:16] Il veut que ce soient les disciples qui distribuent le pain; et toutefois, câest bien sa puissance à Lui qui accomplit le miracle, [9:13] car les disciples ne voyaient rien au-delà de ce que leurs yeux pouvaient mesurer. â [9:17] Puis sâil est lâÃternel qui rassasie, [9:18] dans la nature quâil a revêtue, il prend toujours place sous la dépendance : il se retire avec ses disciples, et là , loin du monde, il prie (vers. 18). Et comme dans les deux circonstances remarquables1, celle de la descente du Saint Esprit [(3:21)] et celle du choix des douze [(6:12)], ici sa prière est également une occasion de manifester sa gloire, la gloire qui lui était due, mais que le Père lui donnait comme étant homme, une gloire liée toutefois à la souffrance et à lâhumiliation que, dans son grand amour, il subissait volontairement.
1 Remarquez aussi ici que ses prières ne sont pas offertes seulement à lâoccasion des actes de puissance ou des témoignages rendus à la gloire de sa personne en réponse à ses prières. [9:22] Son entretien avec les disciples sur le changement qui allait sâaccomplir dans les dispensations de Dieu, cet entretien dans lequel il parle de ses souffrances [9:21] et leur défend de dire quâil est le Christ, [9:18] est également introduit par la prière. Retiré avec eux dans un lieu éloigné du bruit du monde, il présente ses requêtes à Dieu. Lâabandon de son peuple pour un temps, préoccupe son coeur autant que la gloire. Au reste, il épanche son coeur avec Dieu, quel que soit le sujet qui le préoccupe selon les voies de Dieu.
Ch. 9 v. 19-26 â La gloire de Jésus, au-delà de celle du Messie, se manifesterait, mais après la souffrance
[9:19] Lâattention du peuple avait été attirée sur le Sauveur, mais elle ne dépassait pas les spéculations de lâesprit humain. [9:20] En Jésus, la foi des disciples reconnaissait sans hésitation le Christ (vers. 20); [9:21] mais il ne devait plus être annoncé comme tel : [9:22] il fallait que le Fils de lâhomme souffrît. Des conseils plus importants, une gloire plus excellente que celle du Messie, devaient se réaliser, mais au travers de la souffrance [9:23] que les disciples devaient partager, comme épreuves de la part des hommes, en suivant Jésus. [9:24] Et dans ce cas, en perdant la vie pour Lui, on la gagnerait; car il sâagissait, en suivant Jésus, de la vie éternelle de lââme, non pas seulement du royaume. [9:26] Du reste, celui qui était maintenant rejeté reviendrait dans sa propre gloire, savoir comme Fils de lâhomme (selon le caractère quâil prend dans cet évangile), dans la gloire du Père, en tant que Fils de Dieu, et dans celle des anges, comme lâÃternel, le Sauveur, au-dessus desquels il prenait place (il en était digne tout en étant homme, puisquâil les avait créés). Le salut de lââme, la gloire de Jésus reconnue selon ses droits, tout était pour les disciples un avertissement de le reconnaître, lors même quâil était méprisé et méconnu.
Ch. 9 v. 27-36 â La manifestation de la gloire de Jésus sur la montagne
Ch. 9 v. 27 â Jésus fortifie la foi des siens
[9:27] Or Jésus fortifie la foi de ceux dont il voulait faire des colonnes (comp. Gal. 2 [v. 9]), et celle de tous par leur moyen; et il déclare que quelques-uns ne goûteraient point la mort quâils nâeussent vu le royaume de Dieu.
Ch. 9 v. 29-33 â La gloire du royaume céleste se lie à la mort de Christ
On remarquera ici que cette manifestation de la gloire du royaume et du Sauveur avait lieu en faveur de personnes qui ne savaient pas ce que câétait que la mort qui était un gain [(Phil. 1:21)] à cause de la possession sentie de la vie éternelle, en faveur de ceux qui ne savaient pas non plus attendre Jésus pour les recevoir lui-même dans le ciel. [9:28] à la suite de cette déclaration du vers. 27, on trouve, huit jours plus tard, Jésus retiré sur une montagne avec les trois disciples Pierre, Jacques et Jean, pour prier. [9:29] Là il est transfiguré; il paraît dans la gloire et les disciples le voient; [9:30-31] mais Moïse et Ãlie partagent la gloire avec Lui, parce que les saints de lâAncien Testament ont en Christ, et par sa mort, une part à la gloire du royaume. Moïse et Ãlie sâentretiennent avec Lui de cette mort (vers. 31). Ils avaient parlé dâautre chose dans leur temps; ils avaient ou établi la loi, ou agi pour y ramener le peuple, afin dâintroduire la bénédiction. Mais, dès quâil est question de la gloire nouvelle, tout dépend de la mort du Christ et de cela seul : et tout le reste disparaît. [9:36] « Et la voix sâétant fait entendre, Jésus se trouva seul » (vers. 30-36). [9:31] La gloire du royaume céleste et la mort sont placées immédiatement en rapport; [9:33] Pierre ne voit que lâintroduction de Christ dans une gloire égale à celle de Moïse et dâÃlie, en liant celle-ci dans son esprit à ce que chacun des deux était pour un Juif, et en y associant Jésus. [9:36] Câest alors que ces deux hommes de Dieu disparaissent entièrement et que Jésus reste seul : [9:35] les disciples doivent lâécouter, Lui seul. Le rapport de Moïse et dâÃlie avec Jésus dans la gloire dépendait du rejet de leur témoignage par le peuple auquel ils sâétaient adressés.
Ch. 9 v. 34-35 â Le Père révèle le Fils dans la gloire nouvelle où les disciples sont introduits
Or ce nâest pas tout. LâÃglise proprement dite nâest pas en scène ici; [9:34] mais le signe de la gloire excellente ou de la présence de Dieu, se montre, savoir la nuée où lâÃternel demeurait en Israël. Jésus y introduit les disciples comme témoins : [9:36] Moïse et Ãlie disparaissent; [9:34] et Jésus ayant introduit ses disciples tout près de la gloire, [9:35] le Dieu dâIsraël se manifeste comme le Père, reconnaissant Jésus comme le Fils en qui il trouve ses délices. Tout est ainsi changé dans les relations de Dieu avec lâhomme : car le Fils de lâhomme mis à mort sur la terre est reconnu dans la gloire excellente comme Fils du Père. Les disciples le connaissent ainsi par le témoignage du Père, ils sont en communion avec Lui; ils sont comme introduits dans la gloire où le Père reconnaissait lui-même Jésus pour son Fils, et où le Père et le Fils se trouvent. LâÃternel se fait encore connaître comme le Père en révélant le Fils. [9:34] Et les disciples se trouvent associés sur la terre avec le séjour de gloire dâoù lâÃternel lui-même avait de tout temps protégé Israël. [9:35] Jésus y était avec eux, Lui, le Fils de Dieu. Quelle position, quel changement pour eux ! Câest en effet la transformation en gloire céleste de ce qui était le plus excellent dans le judaïsme, la transformation qui sâopérait dans ce moment pour rendre toutes choses nouvelles1.
1 Il sâagit du déploiement du royaume et non de lâÃglise dans les lieux célestes. [9:34] Je pense que les mots « ils entraient » doivent se rapporter à Moïse et à Ãlie. Mais la nuée couvrit aussi les disciples. Cependant nous sommes transportés au-delà de cette scène terrestre. Le mot « couvrit » est le même que les 70 emploient en parlant de la nuée qui vint remplir le tabernacle [(Ex. 40:34-35)]. [Matt. 17:5] En Matthieu nous apprenons que câétait une nuée lumineuse. Il sâagissait donc du Shekina de gloire qui avait été avec Israël dans le désert â je pourrais lâappeler, la demeure du Père. [9:35] La voix du Père en sortait. [9:34] Câest là quâils entrent, et câest cela qui, en Luc, remplit les disciples de frayeur. Dieu avait parlé à Moïse depuis la nuée [(Ex. 33:9)]; maintenant les disciples y pénètrent. Ainsi, outre le royaume, nous trouvons ici la vraie demeure des saints. Luc seul nous montre ce côté-là . [9:29] Nous y voyons le royaume, [9:30-31] Moïse et Ãlie dans la même gloire que le Fils, [9:32] dâautres hommes vivants sur la terre, [9:34] mais aussi la demeure éternelle des saints.
Les saints dans la gloire avec Christ
Ch. 9 v. 28-31 â Les rapports des saints avec Jésus, dans la gloire du royaume
Le profit que lâon peut tirer personnellement de ce passage est grand en ce quâil nous révèle, dâune manière frappante, lâétat céleste et glorieux. [9:31] Les saints sont dans la même gloire que Jésus; ils y sont avec lui, ils sâentretiennent familièrement avec lui de ce qui est le plus près de son coeur â de ses souffrances, de sa mort; et ils sâen entretiennent avec les sentiments produits par les circonstances qui affectent le coeur. Au lieu de recevoir le royaume à Jérusalem la bien-aimée, Jésus devait y mourir : et les saints sâen entretiennent avec lâintelligence des conseils de Dieu, car les faits eux-mêmes nâétaient pas encore arrivés. Tels sont les rapports des saints avec Jésus dans le royaume : [9:29] car jusquâici, il nâest question que de la manifestation de la gloire telle que le monde la verra, [9:31] en y joignant les entretiens des glorifiés avec Jésus. [9:28] Les trois se trouvaient sur la montagne.
Ch. 9 v. 34-36 â La communion des disciples avec le Père et le Fils
Mais les trois disciples sont conduits plus loin : [9:34] ils entrent dans la demeure du Père, [9:35] ils sont enseignés de Lui; le Père leur communique, par le Fils, ses propres affections. Moïse et Ãlie ont rendu témoignage à Jésus et seront glorifiés avec Lui, [9:36] mais Jésus reste seul pour lâÃglise. Or ceci est plus que le royaume : câest la communion avec le Père et avec son Fils Jésus, sûrement incomprise alors, mais qui lâest maintenant par le Saint Esprit. [9:34] Quelle merveille que cette entrée des saints dans la gloire magnifique, le Shekina, la demeure de Dieu, [9:35] et que ces communications faites par le Père, des affections quâil porte à son Fils; câest plus que la gloire ! [9:36] Toutefois Jésus reste invariablement lâobjet qui remplit la scène pour nous.
Lâintimité avec Jésus dès ici-bas
[9:44] Et quant à notre position ici-bas, remarquons que le Seigneur, avec ses disciples sur la terre, parle aussi intimement de sa mort quâil le fait avec Moïse et Ãlie (vers. 44). Ceux-ci ne sont pas plus intimes avec Lui que Pierre, Jacques et Jean. Quelle douce et précieuse pensée ! Le ciel nâest pas si loin de nous que nous le croyons1.
1 Remarquez aussi que [9:29] si Jésus fait voir à ses disciples la gloire du royaume [9:34] et lâentrée des saints dans lâexcellente gloire où se trouvait le Père, [9:31] Jésus descendit aussi sur cette terre pour y trouver la croix et la puissance de Satan, là où nous avons à marcher.
Ch. 9 v. 37-45 â La grâce agit encore tant que Jésus est parmi les hommes
[9:37] Ce qui suit (v. 37 et suiv.) montre le contraste de tout ceci avec lâétat des choses au bas de la montagne. [9:40] Les disciples sont incapables de profiter de la puissance de Jésus déjà manifestée, pour chasser celle de lâEnnemi, ce qui justifie Dieu dans ce quâil révélait de ses conseils sur la montagne, [9:41] et, pour introduire lâaccomplissement de ceux-ci, amène la mise de côté du système juif. [9:42] Mais cela nâempêche pas lâaction de la grâce de Jésus pour délivrer les hommes, [9:41] tandis quâil était encore avec eux, jusquâà ce quâil soit ôté lui-même et que finalement lâhomme le rejette. â [9:43] Maintenant, se soustrayant à lâétonnement sans fruit du peuple, [9:44] Jésus insiste auprès des siens sur son rejet et son crucifiement, [9:48] en poussant lâapplication de ce principe jusquâà lâanéantissement de soi-même et à lâhumilité qui accepte ce qui est petit.
Ch. 9 v. 46-62 â Lâégoïsme de la chair â Lâappel de la grâce pour suivre Christ
Lâégoïsme en contraste avec le dévouement de Jésus â Lâappel de Jésus en contraste avec la volonté de lâhomme
Le reste du chapitre, depuis le vers. 46, nous présente les différents traits de lâégoïsme et de la chair, placés en contraste avec le dévouement et la grâce manifestés en Christ, et tendant à empêcher le croyant de marcher sur les traces de Jésus. Les vers. 46-48, 49, 50 et 51-56 en présentent des exemples1. â Ensuite, vers. 57-62, lâEsprit de Dieu place devant nos yeux le contraste entre [9:57] la volonté illusoire de lâhomme [9:59] et lâappel efficace de la grâce; la découverte de la répugnance de la chair en présence dâun appel réel, et la nécessité de lâabnégation absolue de tout pour pouvoir y répondre2.
1 Ces trois passages indiquent successivement chacun une espèce dâégoïsme : [9:46-48] lâégoïsme personnel, [9:49] lâégoïsme de corps (celui qui se rattache à un corps auquel on est associé), [9:54-55] et lâégoïsme qui se revêt dâune apparence de zèle pour le Christ, mais qui ne porte pas son image, égoïsme plus subtil que les autres, et qui est plus difficilement aperçu de lâhomme.
2 [9:57] Remarquez que lorsque la volonté de lâhomme agit, [9:58] il ne sent pas les difficultés, mais il nâest pas qualifié pour lâoeuvre. [9:59] Quand il y a un appel véritable, les obstacles se font sentir.
Ch. 9 v. 49-50 â Le danger de lâégoïsme dâun corps constitué pour suivre Jésus
[9:49] Au vers. 49, nous trouvons Jean interrogeant Jésus et lui disant : « Maître, nous avons vu quelquâun qui chassait des démons en ton nom, et nous le lui avons défendu, parce quâil ne te suit pas avec nous ». [9:50] Le Seigneur, en réponse à lâesprit qui, oublieux de la croix, cherche ici-bas lâagrandissement dâun corps ou dâune compagnie, exprime aux disciples ce quâil ne se cachait pas à lui-même, ce qui était la vérité devant Dieu, savoir que tous étaient tellement contre eux que celui qui ne lâétait pas se montrait par là -même déjà pour eux : « Ne le lui défendez pas, car celui qui nâest pas contre vous est pour vous ». Une autre raison donnée ailleurs (Marc 9:40 [et v. 39]), nâest pas répétée ici, lâEsprit se bornant à ce sujet, au point de vue de lâévangile qui nous occupe.
Ch. 9 v. 51-56 â Jésus, venu en grâce, supporte les rejets plutôt que de se venger
[9:51] Ensuite (vers. 51 et suiv.), Jésus dresse sa face pour monter à Jérusalem, [9:52] et étant entré dans une bourgade des Samaritains, [9:53] il nây est pas reçu. [9:54] Aux yeux des disciples, les Samaritains, repoussant le Messie, méritaient dâêtre détruits par le feu du ciel; [9:55] mais Christ nâétait pas descendu du ciel pour perdre la vie des hommes, mais pour les sauver. Rejeté, il ne juge personne, il ne se venge pas; [9:56] il supporte lâinsulte et va ailleurs.
Ch. 9 v. 57-62 â La consécration entière et exclusive à Jésus de celui qui est appelé
[9:57] Enfin (vers. 57 et suiv.) quelquâun veut servir Jésus ici-bas; [9:58] mais Jésus nâa pas où conduire celui qui est ainsi disposé. [9:60] En attendant, et à cause de son amour que rien nâaffaiblissait, la prédication du royaume était pour Jésus la seule affaire. Lâhomme mort à Dieu pouvait sâoccuper des morts : celui qui était appelé et qui vivait, ne devait sâoccuper que dâune chose, savoir du royaume pour en rendre témoignage, et sâen occuper sans arrière-pensée, distrait de toute autre chose par lâurgence de celle-là . [9:62] Celui qui avait mis la main à la charrue ne devait pas regarder en arrière; le royaume, en présence de lâinimitié et de la misère de lâhomme, et de tout ce qui était contre lui, demandait que lââme, par la puissance de Dieu, fût entièrement absorbée par les intérêts de Dieu. Lâoeuvre de Dieu, en présence du Christ rejeté et de toutes les conséquences de ce fait, exigeait une consécration absolue.