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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-42
Ch. 10 v. 1-16 â La mission des soixante-dix
Ch. 10 v. 1-12 â Le caractère particulier de la mission des soixante-dix, fondée sur la gloire révélée de Jésus et son rejet
[10:1] Nous trouvons au chap. 10, la mission des soixante-dix, mission importante dans son caractère pour le développement des voies de Dieu. En effet, ce caractère est différent à quelques égards de celui du commencement du chap. 9 [(v. 1-6)], parce que la mission des soixante-dix est fondée sur la gloire de Jésus manifestée dans le chap. 9 [(v. 29-36)]. Cela tranche nécessairement davantage la question des relations du Sauveur avec les Juifs : car la gloire venait à la suite de son rejet par la nation et en était le résultat quant à sa position humaine. [9:28] Ce rejet nâétant pas encore accompli, la gloire de Jésus nâétait révélée quâà trois de ses disciples, [9:42] et il exerçait encore son ministère au milieu du peuple; mais dans la mission quâil confie aux soixante-dix on prévoit des changements. Jésus y insiste sur ce qui est moral et éternel, [10:3] sur la position qui résultera pour les siens de son rejet, [10:16] sur le véritable effet de son témoignage dans le monde, [10:13-15] et le jugement qui allait sâaccomplir sur les Juifs. â [10:2] Cependant la moisson était grande, car lâamour, non refroidi par le péché, discernait des besoins au travers de lâopposition extérieure : seulement il y en avait peu qui fussent mus par cet amour. Le Seigneur de la moisson pouvait seul y pousser de vrais ouvriers. [10:3] Jésus leur annonce déjà quâils sont comme des agneaux au milieu des loups. Quelle différence entre ceci et la présentation du royaume au peuple de Dieu ! [10:4] Les soixante-dix devaient sâappuyer, comme les douze avaient dû le faire [(9:3)], sur les soins du Messie, présent ici-bas, qui disposait des coeurs avec une puissance divine. [10:5] Ils devaient aller comme ouvriers du Seigneur, en avouant leur but; [10:7] ils ne devaient pas aller de maison en maison comme sâils pouvaient fatiguer leurs hôtes, ne travaillant pas, mais en vrais ouvriers du Seigneur lui-même, ayant des droits de sa part. [10:4] Tout entiers à leur oeuvre, ils ne devaient saluer personne : car le temps pressait, le jugement allait arriver. [10:6] En Israël, il y en avait qui nâétaient pas des enfants de paix; mais le résidu se manifesterait par lâeffet que produirait sur lui la mission des disciples opérant dans les coeurs : ce ne serait pas encore le jugement qui séparerait la masse dâavec ce résidu. La paix reposerait sur les enfants de paix. [10:9] Les soixante-dix envoyés exerceraient la puissance acquise par Jésus sur lâEnnemi et quâil pouvait ainsi conférer à dâautres (ce qui était plus quâun miracle); et ils devaient déclarer à ceux quâils visitaient que le royaume de Dieu
: témoignage important ! Quand le jugement ne sâexécutait pas, il fallait la foi pour reconnaître le royaume de Dieu dans le témoignage qui en était rendu. [10:10] Si les envoyés nâétaient pas reçus dans une ville, [10:11] ils devaient dénoncer cette ville, en assurant aux habitants que, reçu ou non, le royaume de Dieu sâétait approché dâeux. Quel témoignage solennel maintenant, que ce qui comblait lâiniquité de lâhomme, allait sâaccomplir â que Jésus allait être rejeté ! [10:12] Lâinfâme Sodome sera dans un état plus supportable que celui de « cette ville-là », au jour où le jugement sera exécuté ! (vers. 12).Ch. 10 v. 13-16 â Lâannonce du jugement sur ceux qui rejetaient Jésus
Ceci caractérise assez nettement ce témoignage des soixante-dix. [10:13] Le Seigneur indique1 (vers. 13-16), par leurs noms, en les menaçant, les villes où il avait agi; [10:16] et il affirme aux disciples que, les repousser dans leur mission, câétait le rejeter lui-même et, en même temps, Celui qui lâavait envoyé, savoir le Dieu dâIsraël, le Père.
1 Nous trouvons ici, vers. 25 et plus loin chap. 13:34, des exemples de cet ordre moral de Luc, duquel nous avons parlé. Les témoignages du Seigneur sont parfaitement en place, et aident beaucoup à comprendre toute la suite du passage; tandis que leur position ici jette une grande lumière sur leur propre portée. Il ne sâagit pas dâordre historique : ce nâest nullement ici la question. La position quâIsraël, que les disciples, que tous prenaient par suite du rejet du Christ qui aurait lieu, forme le sujet dont lâEsprit sâoccupe. Ces passages sây rapportent et montrent très clairement où en était ce peuple qui avait été visité par Jésus, quel était son vrai caractère, comment dans ses conseils Dieu a introduit les choses célestes par le moyen de la chute dâIsraël, et enfin comment se lie avec le rejet de Christ par le peuple, cette introduction des choses célestes, de la vie éternelle et du salut des âmes. â La loi nâétait pourtant pas violée : seulement, elle était de fait remplacée par la grâce qui, en dehors de la loi, opérait ce quâelle ne pouvait opérer par la loi. Câest ce que nous verrons en poursuivant notre étude de ce chapitre.
Ch. 10 v. 17-24 â Lâintroduction du royaume dans la sphère céleste
Ch. 10 v. 17-20 â La puissance manifestée annonce le royaume â La révélation dâun peuple avec Christ dans sa position céleste
[10:17] à leur retour, les soixante-dix annoncent au Seigneur quelle puissance avait accompagné leur mission (vers. 17 et suiv.) : les démons se soumettaient à leur parole. [10:18] Jésus leur répond quâen effet ces signes de puissance avaient rendu présent à son esprit le plein établissement du royaume, Satan complètement chassé du ciel : ces actes de puissance opérés par eux nâétaient là que des exemples isolés de cette puissance. [10:20] Toutefois il ajoute : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux ». La puissance qui se manifestait était vraie, et lâétablissement du royaume qui en serait le résultat, était sûr; mais une autre chose se découvrait maintenant : la révélation dâun peuple céleste commençait à poindre, dâun peuple qui devait avoir sa part avec Celui que lâincrédulité des Juifs et du monde devait renvoyer dans le ciel. Ceci dévoile nettement la position de chacun : le témoignage du royaume rendu en puissance, laisse Israël sans excuse; et Jésus prend une autre position qui est la céleste. [10:21] Câétait là le vrai sujet de joie quâau reste les disciples ignoraient encore. Mais la personne et la puissance de Celui qui devait les introduire dans la gloire céleste du royaume, et ses droits à ce royaume glorieux de Dieu leur avaient été révélés par le Père.
Ch 10 v. 21-24 â Le Père et le Fils, dans leur gloire, connus par Jésus seul
[10:21] Aveugler judiciairement lâorgueil de lâhomme et donner efficace à la grâce du Père envers les petits, câétait ce qui convenait à Celui qui, par lâhumiliation de Jésus, accomplissait les conseils de sa grâce souveraine, et cela était en harmonie avec le coeur de Celui qui était venu pour lâaccomplir. [10:22] Du reste,
étaient données à Jésus, et le Fils était trop glorieux pour être discerné, sinon par le Père que personne ne connaissait non plus que par la révélation du Fils : câétait à Celui-ci quâil fallait venir. Le fond de ce qui faisait la difficulté de la réception de Jésus par les hommes, était la gloire de la personne de Celui qui était connu du Père seul, et cette gloire du Père qui exigeait le Fils lui-même pour la révéler. Or voilà ce qui était là en Jésus sur la terre. [10:23] « Et se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier : Bienheureux sont les yeux qui voient ce que vous voyez ! » [10:24] Oui, Jésus pouvait dire à ses disciples en particulier, quâayant discerné en Lui le Messie et sa gloire, ils avaient vu ce que des rois et des prophètes avaient en vain souhaité de voir. Le Père leur avait été annoncé, mais ils nâavaient guère compris. Dans les pensées de Dieu, connaître le Père était leur portion, réalisée plus tard par la présence du Saint Esprit, lâEsprit dâadoption.Lâintroduction du monde céleste suite au rejet du royaume terrestre
[10:19] On peut remarquer ici la puissance du royaume conférée aux disciples, [10:23-24] et leur jouissance, dans ce moment-là , de la vue des choses dont les prophètes avaient parlé (jouissance provenant de la présence du Messie lui-même apportant avec lui le pouvoir du royaume, qui renversait celui de lâEnnemi). [10:10] On voit en même temps le rejet de leur témoignage [10:13-15] et le jugement dâIsraël au milieu duquel ce témoignage avait été rendu; et enfin, lâappel du Seigneur ([10:18] tout en reconnaissant dans leur oeuvre toute la puissance qui établira le royaume) [10:20] à ne pas se réjouir dans le royaume ainsi établi sur la terre, mais dans cette grâce souveraine de Dieu qui, dans ses conseils éternels, leur avait accordé une place et un nom dans les cieux, en rapport avec leur rejet sur la terre. Lâimportance de ce chapitre sous ce point de vue est évidente. Luc nous introduit fréquemment dans la sphère meilleure et invisible dâun monde céleste. [10:22] Lâétendue de la domination de Jésus, en conséquence de ce changement du terrestre au céleste, et la révélation des conseils de Dieu qui lâaccompagnait, nous sont données au vers. 22, ainsi que la découverte de la relation de la gloire du Père et du Fils; [10:21] en même temps la grâce faite aux humbles, selon le caractère et les droits de Dieu le Père lui-même. Ensuite, nous y trouvons le développement du changement qui devait avoir lieu dans le caractère moral qui découlait de ces relations diverses.
Ch. 10 v. 25-37 â Lâobtention de la vie éternelle
Ch. 10 v. 25-29 â Par la loi réclamant de lâhomme lâamour de Dieu et du prochain
[10:25] Le docteur de la loi demande les conditions auxquelles il pourra acquérir la vie éternelle. Sa demande ne se rapporte ni au royaume, ni au ciel, mais à une partie de la révélation judaïque qui tenait aux relations de lâhomme avec Dieu. La possession de la vie était présentée aux Juifs, par la loi. Par des développements scripturaires, postérieurs à la loi, cette vie avait été reconnue être
à laquelle les pharisiens du moins se rattachèrent autant quâà lâobservation de cette loi â une vie qui sera la part des glorifiés dans le ciel ainsi que des bénis sur la terre, durant le millénium, vie que nous possédons actuellement dans des vases dâargile, et que la loi, par des citations tirées des livres prophétiques, proposait comme lâeffet de lâobéissance1. [10:28] « Fais cela, et tu vivras ». [10:25] Le docteur demande donc ce quâil fallait faire pour vivre ainsi ? [10:28] La réponse était claire : la loi avec toutes ses ordonnances, ses cérémonies, avec toutes les conditions desquelles la bénédiction de Dieu dépendait selon les principes de son gouvernement terrestre, [10:27] la loi, dis-je, que le peuple avait enfreinte, contenait les deux grands principes de la vérité à cet égard, bien que ses conditions violées amenassent le jugement annoncé par les prophètes, jugement qui, du reste, serait suivi par lâétablissement du royaume en grâce, de la part de Dieu. La loi exprimait nettement les conditions de la vie éternelle si lâhomme devait en jouir selon la justice humaine, justice quâil accomplirait, dans laquelle il vivrait lui-même. Ces conditions se résumaient en ce peu de mots : « Aime Dieu de tout ton coeur et ton prochain comme toi-même ». Le docteur présentant ce résumé, [10:28] le Seigneur lâaccepte, et répète les paroles du législateur : « Fais cela, et tu vivras » [(Lév. 18:5)]. [10:27] Mais lâhomme nâa pas accompli la condition; il en a la conscience. Quant à son obligation dâaimer Dieuâ¦, Dieu est loin; et lâhomme sâen débarrasse aisément : il rendra à Dieu quelques services extérieurs et sâen vantera. Mais lâhomme est là , présent : son égoïsme le rend sensible à lâaccomplissement de ce second précepte, dont lâobservation ferait son bonheur â ferait de ce monde une sorte de paradis. Les violations se répètent à chaque instant dans des circonstances quotidiennes où cet égoïsme est en jeu; lâentourage de lâhomme et ses rapports sociaux donnent la conscience de ces violations, lors même que lââme ne sâen inquiétait pas elle-même. [10:29] Câest ici que le coeur du docteur se trahit : « Qui est mon prochain ? » dit-il.1 On peut remarquer que le Seigneur nâemploie jamais les mots vie éternelle, en parlant du résultat de lâobéissance. « Le don de grâce de Dieu, câest la vie éternelle » [(Rom. 6:23)]. Sâils avaient été obéissants, cette vie aurait pu être sans fin; mais de fait et en vérité, maintenant que le péché était survenu, lâobéissance nâétait pas le chemin pour obtenir la vie éternelle, et le Seigneur ne lâénonce pas.
Ch. 10 v. 30-37 â Par la grâce introduite, qui fait agir lâamour divin en nous
La réponse du Seigneur (vers. 30 et suiv.) montre le changement moral qui a lieu par lâintroduction de la grâce, et par la manifestation de cette grâce dans lâhomme ou dans la personne du Sauveur lui-même. Nos devoirs de relation vis-à -vis des autres se mesurent maintenant par ce que doit produire la nature divine en nous : et cette nature, câest lâamour. Sous la loi, lâhomme se mesurait par lâimportance quâil pouvait sâattribuer à lui-même, ce qui est toujours lâopposé de lâamour : la chair se glorifiait dâune proximité de Dieu qui nâétait pas réelle parce quâelle ne consistait pas dans une participation à Sa nature. [10:31-32] Le sacrificateur et le lévite voyant le pauvre homme blessé et à demi-mort, passent outre. [10:33] Le Samaritain, méprisé sous le rapport de la proximité avec Dieu, ne demande pas qui était son prochain; lâamour dans son coeur le faisait prochain de celui qui était dans le besoin. Câest ce que Dieu lui-même faisait en Christ; mais alors les distinctions légales et charnelles disparaissaient devant le principe de lâamour qui, agissant dâaprès son propre mouvement, trouvait une occasion de sâexercer au milieu des besoins qui se présentaient à lui. Ceci termine cette partie des discours du Seigneur.
Ch. 10 v. 38-42 â La réception de la Parole, seule chose nécessaire à lâhomme
Un nouveau sujet commence au vers. 38; et à partir de là jusquâau chap. 11, vers. 13 inclusivement, le Seigneur expose à ses disciples les deux grands moyens de bénédiction, savoir : la Parole et la prière. [10:39] En Marie, nous est présentée lâénergie qui sâattache au Seigneur pour recevoir la Parole de lui, et qui laisse tout de côté, afin dâécouter sa Parole, parce que lââme est saisie par les communications de Dieu en grâce. On peut remarquer que les circonstances sont en harmonie avec la révolution morale qui avait lieu dans ce moment solennel. [10:42] La réception de la Parole est substituée aux prévenances dues au Messie et demandées par sa présence sur la terre. Dans lâétat où était lâhomme (car il rejetait le Sauveur), il avait besoin de la Parole; et Jésus, dans son amour parfait, ne veut quâêtre écouté quand il parle. Pour lâhomme, pour la gloire de Dieu, cette seule chose était nécessaire : ce que Jésus désire, câest que lâhomme soit attentif à la parole de Dieu; quant à Lui, il se passera de tout pour cela. [10:38] Mais Marthe, quoique occupée à recevoir le Seigneur, ce qui était assurément juste, [10:40] montre cependant quel rôle le moi joue dans ce genre de service, car elle nâaime pas à en avoir seule tout le souci.