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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-17
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1 â Dieu accessible au pécheur par la médiation et la sacrificature
[1:1] Dieu ne parle pas du haut du Sinaï, mais du tabernacle où lâon va le chercher; où, selon le modèle de la gloire, mais aussi selon les besoins de ceux qui recherchent sa présence, il est en relation avec le peuple, par la médiation et par le sacrifice. Au Sinaï, dans une gloire terrible, il demandait et proposait des conditions dâobéissance, en suite de lâaccomplissement desquelles il promettait sa faveur. Ici, il est accessible au pécheur et au saint, mais par le moyen dâune médiation et dâune sacrificature établie par Lui. Le centre et le fondement de notre accès auprès de Dieu est donc lâobéissance de Christ et son sacrifice. Voilà pourquoi ces choses nous sont présentées les premières, quand Dieu « parle de la tente dâassignation », comme nous lisons au chapitre 1:1.
Ordre et application typique des sacrifices
Application inverse à lâinstitution â Précédence du sacrifice pour les péchés
Remarquons dâabord lâordre de ces sacrifices. Lâordre de leur application est uniformément opposé à celui de leur institution. Il y a quatre grandes classes dâoffrandes : 1° [ch. 1] lâholocauste; 2° [ch. 2] lâoffrande de gâteau; 3° [ch. 3] le sacrifice de prospérités; et 4° [ch. 4-5] le sacrifice pour le péché. Je les nomme dans lâordre de leur institution; car dans leur application, lorsquâils sont offerts ensemble, les sacrifices pour le péché viennent toujours les premiers, parce quâil sâagit de retour vers Dieu1; et en sâapprochant de Dieu par le sacrifice, il faut que lâhomme sâapproche selon lâefficace de ce qui ôte ses péchés, en ce quâils ont été portés par un autre. Mais quand le Seigneur Jésus lui-même est présenté comme le grand sacrifice, le fait quâil a été « fait péché » est une conséquence de lâoffrande parfaite de lui-même à Dieu [(Héb. 9:14)], quand il vient pour faire la volonté de Dieu; il sâest livré lui-même, et lui qui nâa pas connu le péché a été fait péché pour nous [(2 Cor. 5:21)], et a subi la mort.
1 Pour ce qui regarde son acceptation, le chrétien nâa plus aucune conscience de péchés; mais lâIsraélite nâétait point enseigné ainsi : câest pourquoi, comme nous lâavons vu, sa manière de sâapprocher de Dieu par les sacrifices sert à nous présenter, en figure, la manière selon laquelle le pécheur sâapproche de Dieu au commencement.
Excellence de Christ devant Dieu, et Son offrande pour les péchés
De plus, nos péchés étant ôtés, la source de la communion se trouve dans lâexcellence personnelle de Christ, et dans le fait quâil sâoffre lui-même sans tache à Dieu [(Héb. 9:14)], glorifiant Dieu par la mort, quand le péché et la mort par le péché étaient là devant lui, et quâil se livre entièrement pour la gloire de Dieu en vue de subir cette condition1. Puis, nous sommes présentés selon la valeur de ce sacrifice devant Dieu, quoiquâil soit absolument nécessaire que nos péchés aient été effectivement portés, pour que nous soyons introduits dans cette communion. Ainsi, en tant quâil présentent Christ, et notre accès auprès de Dieu quand nos péchés sont ôtés, lâholocauste, lâoffrande du gâteau, et les sacrifices de prospérité (qui sont la figure de notre communion avec Dieu) viennent les premiers; les sacrifices pour le péché suivent après, et sont considérés à part; car ils sont nécessaires, oui, de première nécessité pour nous. Seulement ils ne sont pas lâexpression de la perfection personnelle de Christ, mais du fait quâil porte le péché, quoique la perfection fût nécessaire pour cela.
1 Il faut remarquer que nous ne trouvons pas de sacrifices positifs pour le péché avant la loi. Les vêtements que Dieu fit à Adam [(Gen. 3:21)] peuvent les faire supposer, et lâon peut prendre Genèse 4:7, dans le même sens; mais ces sacrifices ne sont point ouvertement offerts. Les holocaustes le sont, au contraire, fréquemment. Ces derniers supposent le péché et la mort, et quâil nây a accès auprès de Dieu et réconciliation avec Lui que par le sacrifice et la mort. Le sacrifice y est envisagé, comme représentant lâoffrande volontaire et parfaite de Christ, en vue de la glorification parfaite de Dieu dans tout ce qui est précieux à ses yeux et dans tout ce quâil est : justice, amour, majesté, vérité, conseils, en sorte quâil puisse agir librement dans sa grâce. Dans lâholocauste, le péché est supposé, mais nous y trouvons la perfection de lâoffrande volontaire de Christ lui-même à Dieu là où est le péché; seulement câest plutôt Dieu glorifié que les péchés des individus portés. Le culte, selon la bonne odeur du sacrifice, en découle. Ãtant un homme éloigné de Dieu, je ne puis absolument mâapprocher de Lui que sur ce terrain, qui restera valable pour lâéternité et de plus les nouveaux cieux et la nouvelle terre sont fermement établis et garantis comme demeure de la justice, par ce moyen. Ãter mes péchés est une autre chose. â Dans lâholocauste, toute la relation de lâhomme, même la relation de toutes choses avec Dieu, est en question; dans le sacrifice pour le péché, il sâagit de mes péchés personnels. Tout sacrifice agréable appartient donc à la première catégorie : les sacrifices pour le péché avaient trait à la relation du peuple quand elle était déjà établie avec Dieu, et quand chaque acte avait rapport à sa présence.
Christ vu dans tous ces sacrifices
Il est évident, dâaprès ce que jâai dit, que nous allons considérer Christ comme objet dans les sacrifices qui vont occuper notre attention, Christ sous toutes les diverses formes de valeur et dâefficace qui sâattachent à son seul et parfait sacrifice. Quand il sâagit du chrétien, il est vrai quâil nous est montré ici, mais sous un aspect inférieur, car il doit présenter son corps en sacrifice vivant [(Rom. 12:1)], et par les fruits de lâamour, offrir des sacrifices de bonne odeur acceptables pour notre Dieu [(Phil. 4:18)], par Jésus Christ. Mais câest Christ que nous nous proposons de considérer dans tous ces sacrifices.
Classes de sacrifices
Sacrifices pour le péché et offrandes par feu de bonne odeur
Jâai déjà dit quâil y a quatre grandes classes de sacrifices : les holocaustes, les offrandes de gâteau, les sacrifices de prospérité, et les sacrifices pour le péché. Nous les trouverons classés ainsi dans lâépître aux Hébreux, chapitre 10. Mais une différence essentielle les divise en deux classes distinctes : dâun côté les sacrifices pour le péché, de lâautre les trois autres sacrifices. Les sacrifices pour le péché, comme tels, nâétaient pas caractérisés comme des offrandes faites par feu, en bonne odeur à lâÃternel, quoique, dans la plupart de ces sacrifices, la graisse fût brûlée sur lâautel. Sous ce rapport, la bonne odeur était là , comme cela est dit une fois au chapitre 4:31, car la perfection de Christ sây trouvait, quoiquâil y fût portant nos péchés; mais tous les autres sacrifices étaient caractérisés comme offrandes de bonne odeur faites par feu [(1:9, 13, 17; 2:2, 9; 3:5, 16)]. Câétait le péché qui était en vue, dans les sacrifices pour le péché; ils étaient chargés de péché : la personne qui touchait à ceux de ces sacrifices qui portaient pleinement ce caractère, en était souillée; ils avaient été faits péché. Lâoriginal hébreu emploie le même mot pour
pour « Ces sacrifices étaient brûlés, mais non sur lâautel [(4:12)]; les graisses, sauf dans un seul cas (chap. 4), dont nous parlerons plus loin, lâétaient aussi. Les autres offrandes étaient des offrandes faites par feu, de bonne odeur à lâÃternel : elles présentent lâoffrande parfaite et volontaire de Christ lui-même à Dieu, non lâimposition du péché sur lui, comme substitut, par le Saint, le Juge.Deux côtés du sacrifice de Christ
Ces deux points du sacrifice de Christ sont bien distincts et bien précieux. Celui qui nâa pas connu le péché, Dieu lâa fait être péché pour nous [(2 Cor. 5:21)]; mais il est aussi vrai que, par lâEsprit éternel, Il sâest offert lui-même sans tache à Dieu [(Héb. 9:14)]. Considérons dâabord ce dernier point qui nous est (et cela bien naturellement) présenté en premier lieu dans le Lévitique.
Lâholocauste, image complète du sacrifice par feu de bonne odeur
La première sorte de sacrifice, la plus complète et la plus caractéristique de la classe des sacrifices de bonne odeur faits par feu, était
. [1:3] Celui qui lâoffrait, pour être accepté devant Dieu, devait lâapporter1 à la porte du tabernacle dâassignation [1:5] et lâégorger devant lâÃternel.1 Les holocaustes, comme tels, étaient offerts « volontairement », ou de « bon gré » par celui qui les apportait; cependant il semble que le mot hébreu « lirzon » quâon a traduit ainsi, nâa point ce sens, mais quâil faut le rendre par « pour être agréé », « pour être dans la faveur divine ». Il reste toujours vrai, en même temps, comme doctrine, que Christ, par lâEsprit éternel, sâoffrit lui-même sans tache à Dieu [(Héb. 9:14)].
La tente dâassignation, lieu des sacrifices
Le saint des saints
Parlons dâabord du lieu, de la scène tout entière des rites de la tente dâassignation. Elle était formée de trois parties, dont la première était «
la partie la plus intérieure de lâespace fermé par des ais et couvert de tentures, séparé du reste par un voile au dedans duquel se trouvait lâarche de lâalliance et les chérubins ombrageant le propitiatoire, et [(Héb. 9:3-5)] Câétait le trône de Dieu, â le type aussi de Christ, dans lequel Dieu se révèle, et qui est la vraie arche de lâalliance avec le propitiatoire dessus.Le voile
Lâapôtre nous dit que
signifiait que le chemin du « saint des saints » nâétait pas manifesté tant que durait lâancienne économie [(Héb. 9:8)].Le lieu saint
Immédiatement en dehors du voile se trouvait lâautel dâor des parfums [(Ex. 40:5)] : â son efficace pénétrait jusquâau dedans du voile; il fournissait, en de certaines occasions, lâencens que lâon mettait dans un encensoir et que lâon offrait au dedans [(16:12)]. Dans cette même chambre extérieure du tabernacle nommée «
pour la distinguer du étaient, dâun côté, les pains de proposition, de lâautre, le chandelier dâor [(Héb. 9:2)], types, les premiers de Christ incarné, vrai pain de vie, en union avec les douze tribus, et leur chef; le second, de la perfection1 de lâEsprit, comme donnant la lumière, en rapport aussi, je nâen doute pas, avec Israël aux derniers jours. LâÃglise reconnaît Christ de cette manière, et le Saint Esprit demeure en elle; mais ce qui la caractérise comme telle, câest la connaissance dâun Christ céleste et glorifié, et la présence, par des communications divines, du Saint Esprit en elle, comme lien dâunité. Ces choses, dâun autre côté, nous présentent Christ dans sa relation terrestre, et le Saint Esprit dans ses diverses manifestations de puissance, lorsque le système terrestre de Dieu est établi (voyez Zacharie 4). Tous les sacrificateurs, non pas seulement le souverain sacrificateur, â mais les sacrificateurs seuls, â entraient continuellement dans le lieu saint [(Héb. 9:6)]. Nous savons quels sont ceux qui seuls peuvent entrer maintenant ainsi devant Dieu, savoir ceux qui ont été faits sacrificateurs et rois, les véritables saints de Dieu; mais nous pouvons ajouter que le voile qui, alors, cachait le saint des saints et fermait son entrée, est maintenant déchiré du haut en bas, pour nâêtre plus jamais tiré entre nous et Dieu [(Matt. 27:51)] : [Héb. 10:19-20] nous avons une pleine liberté pour entrer dans le lieu très saint. En la chair de Christ, le voile a été déchiré. Christ nâest pas seulement le pain du ciel, câest-à -dire incarné, mais, comme mis à mort, caractérisé par la chair et le sang [(Jean 6)]. Unis à Lui, nous entrons et nous sommes assis, en Esprit, là où est. Notre droit et notre privilège communs sont dans le lieu saint, type des cieux créés, comme le lieu très saint est le type des « cieux des cieux », ainsi quâils sont nommés. Dans un certain sens, quant à lâaccès spirituel et aux communications spirituelles, il nây a point de séparation entre ces deux lieux, le voile étant déchiré; quoique, dans la lumière dont aucun homme ne peut approcher, Dieu demeure inaccessible [(1 Tim. 6:16)]. Nous sommes maintenant comme sacrificateurs dans les lieux célestes, mais seulement en Esprit.1 Le nombre sept est celui de la perfection, et aussi le nombre douze, comme on peut le voir dans beaucoup de passages de lâÃcriture : le premier est lâexpression absolue dâune complète perfection, en mal ou en bien; le second celle de la perfection dans lâadministration humaine.
Le parvis
En venant ainsi à Dieu, on trouvait le parvis ou cour extérieure, la cour du tabernacle dâassignation1; et la première chose que lâon y rencontrait, câétait lâautel des holocaustes; puis, entre celui-ci et le tabernacle, la cuve où les sacrificateurs se lavaient [(Ex. 40:7)]2 lorsquâils entraient dans le tabernacle, ou étaient occupés devant lâautel à accomplir leur service [(Ex. 30:20)]. Il est évident que nous ne nous approchons que par le sacrifice de Christ, et quâil faut que nous soyons lavés dâeau, par la Parole, avant que nous puissions servir dans le sanctuaire. Nous avons besoin aussi, comme sacrificateurs, que nos pieds au moins soient lavés pour le service céleste, par lâAvocat que nous possédons là -haut (voyez Jean 13 [v. 10])3).
1 La porte du tabernacle nâest pas simplement le voile du lieu saint, mais le parvis, la cour où lâon entrait du dehors. Lâautel des holocaustes se trouvait à la porte du tabernacle [(Ex. 40:6)].
2 Il ne semble pas que le lavage des sacrificateurs pour leur consécration, eût lieu à la cuve [(Ex. 29:4)]; mais, quoi quâil en soit, câest toujours la parole qui est figurée par lâeau.
3 Dans la première édition, jâavais ajouté ici « le renouvellement du Saint Esprit », selon Tite 3 [(v. 5)]. Mais, quoique le Saint Esprit, sans doute, renouvelle continuellement le cÅur, je doute de lâapplication de ce passage ici : le renouvellement y semble plus absolu « anakainoseos ». Jâaurais pu simplement laisser de côté ces mots, mais je désire attirer lâattention de mon lecteur sur ce fait que le mot rendu en français par la « régénération » (palingénésia), quâon ne retrouve dans lâÃcriture quâune seule autre fois (Matth. 19:28), pour désigner le millénium, est autre chose que le « naître de nouveau » (anagennèsis) de Jean 3:3, et que le anakainosis de 1 Pierre 1:23. Lâeau désigne un changement de condition dans ce qui existe, non pas en soi-même la réception de la vie.
Le sacrifice de Christ, antitype de tous les sacrifices
Offrande parfaite de Christ pour glorifier Dieu
Christ aussi sâapprocha ainsi, mais ce fut par lâoffrande parfaite de lui-même, non par lâoffrande dâun autre [(Héb. 9:12)]. Rien ne saurait être plus touchant ou plus digne de notre profonde attention, que la manière dont Jésus se présente ainsi lui-même, volontairement, afin que Dieu soit pleinement et complètement glorifié par son moyen [(Héb. 10:5-7)]. Dans les souffrances, il nâa pas ouvert sa bouche [(Ãs. 53:7)]; son silence était le résultat dâune profonde et parfaite détermination de se livrer lui-même, en obéissance, pour cette gloire de Dieu, service (béni soit son nom) parfaitement accompli, de sorte que le Père se repose dans son amour envers nous [(Soph. 3:17)].
Dévouement de Christ comme homme vivant, et dans sa mort
Ce dévouement à la gloire du Père pouvait se montrer, et se montra effectivement de deux manières : premièrement dans le service, câest-à -dire dans le dévouement absolu à Dieu de toutes les facultés dâun homme vivant ici-bas, dévouement éprouvé par le feu, même jusquâà la mort; secondement dans le sacrifice de sa vie : Christ se livrant lui-même, livrant sa vie à la mort, pour la gloire divine, le péché étant là . Lâholocauste nous présente ce second côté, lâoffrande du gâteau le premier côté; en même temps tous deux sont identiques, en principe, comme complet dévouement dâexistence humaine à Dieu : lâun, le dévouement de lâhomme vivant et agissant, lâautre, le dévouement de la vie jusque dans la mort.
Christ, victime parfaite, tout entier offert pour Dieu
[1:3] Dans lâholocauste donc, celui qui lâoffrait, offrait la victime entièrement à Dieu à la porte du tabernacle dâassignation. Ainsi Christ sâest présenté lui-même pour lâaccomplissement des desseins et de la gloire de Dieu, là où était le péché [(Héb. 9:11-14)]. Dans le type, la victime et celui qui lâoffrait étaient nécessairement distincts; mais Christ était lâun et lâautre; [1:4] et les mains de celui qui offrait étaient posées sur la tête de la victime, en signe de cette identité.
Christ présenté comme sacrifice volontaire dans la Parole
Citons quelques-uns des passages qui nous présentent Christ sous ce jour. En premier lieu, en général, il vient pour glorifier Dieu soit dans sa vie, soit dans la mort; mais si nous lâenvisageons comme prenant exactement la place de ces sacrifices, lâEsprit parle ainsi de lui, en Hébr. 10, en citant le Ps. 40 : « Alors jâai dit : Voici, je viens â il est écrit de moi dans le rouleau du livre â pour faire, ô Dieu, ta volonté » [(Héb. 10:7)]. « Câest mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles » [(Ps. 40:8)]. Câest donc Christ, se livrant lui-même entièrement à la volonté de Dieu, qui remplace ces sacrifices : il est lâantitype des ombres des biens à venir [(Héb. 10:1)]. Mais de sa vie en elle-même, le Seigneur parle ainsi (Jean 10:18) : « Personne ne me lâôte, mais moi, je la laisse de moi-même; jâai le pouvoir de la laisser, et jâai le pouvoir de la reprendre : jâai reçu ce commandement de mon Père ». Câétait lâobéissance, mais lâobéissance dans le sacrifice de lui-même; et ainsi, parlant de sa mort, il dit : « Le chef du monde (Satan) vient, et il nâa rien en moi; mais afin que le monde connaisse que jâaime le Père; et selon que le Père mâa commandé, ainsi je fais » (Jean 14:30-31). â Nous lisons encore en Luc 9:51 : « Or il arriva, comme les jours de son assomption sâaccomplissaient, quâil dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem ». â « Par lâEsprit éternel, il sâest offert » sans tache à Dieu (Hébr. 9:14).
Pleine manifestation de Dieu dans lâÅuvre parfaite de Jésus
Combien est parfait et plein de grâce ce chemin du Seigneur ! Il était aussi fidèle et dévoué pour sâapprocher, quand Dieu devait être ainsi glorifié, et pour se soumettre aux conséquences de son dévouement (conséquences qui lui étaient imposées par les circonstances dans lesquelles nous sommes placés), que lâhomme était empressé de sâéloigner de Dieu, pour rechercher son propre plaisir. Christ sâabaisse
jusquâà la mort [(Phil. 2:8)], afin que la majesté et lâamour de Dieu, sa vérité et sa justice, arrivent à leur plein accomplissement par lâexercice de son amour dévoué. Ainsi, dans Sa personne et par Son Åuvre, lâhomme est réconcilié avec Dieu, amené à une vraie et juste relation avec Dieu qui a été pleinement glorifié en Christ quant au péché, et (chose merveilleuse) là même où il était fait « péché ». Câétait là , dans cet état, en effet, que Dieu, comme il avait été déshonoré, devait être glorifié; et câest là que tout ce que Dieu est, fut manifesté parfaitement, comme nulle part ailleurs, en amour, en lumière, en justice, en vérité, en majesté, dans une Åuvre dâune valeur infinie.Ch. 1 v. 3-9 â Ordonnance de lâholocauste, image du sacrifice de Christ
Ch. 1 v. 3-5 â La victime et celui qui lâoffre, Christ sacrifice et homme
[1:3] La victime devait être sans défaut. Lâapplication de ceci à Christ est trop évidente pour avoir besoin de commentaire : il était, lui, lâAgneau « sans défaut et sans tache » [(1 Pier. 1:19)]. [1:5] Celui qui offrait1 devait égorger le veau devant lâÃternel. Ceci complétait la ressemblance avec Christ; car, quoique évidemment Christ ne pût sâégorger lui-même, il laissa sa vie : personne ne la lui ôta [(Jean 10:18)]. Il le fit devant lâÃternel. Dans lâordonnance du sacrifice, câétait la part de celui qui offrait la victime, lâoffice de lâindividu, et ainsi de Christ, comme homme. Lâhomme voyait, dans la mort de Christ, le jugement de lâhomme : â la puissance de Caïphe, ou la puissance du monde; mais, comme « offert », Christ sâoffrit lui-même
1 Câest-à -dire que ce nâétait pas encore lâoffice du sacrificateur. On peut traduire au vers. 5 : « on égorgera ». â Ãgorger la victime, câétait compléter lâoffrande, non pas présenter son sang dâune manière sacerdotale.
Ch. 1 v. 5-9 â Part de Dieu et du sacrificateur
Lavage du sacrifice, puis épreuve du feu â Obéissance de Christ, et la nôtre
Ensuite vient ce qui est la part de lâÃternel et celle du sacrificateur. [1:8] Il fallait que lâoffrande fût livrée au feu de lâautel de Dieu. [1:6] On coupait la victime par morceaux; [1:9] on la lavait; puis, elle était soumise, selon la purification du sanctuaire, à lâépreuve du jugement de Dieu. Le feu, comme symbole, signifie toujours lâépreuve du jugement de Dieu. Quant au lavage dâeau, il rendait le sacrifice, en type, ce que Christ était, lui, dans son essence, câest-à -dire pur; mais le lavage a cette importance que la sanctification du sacrifice et la nôtre sâopèrent sur le même principe et selon la même mesure. Nous sommes sanctifiés pour lâobéissance. Christ
pour faire la volonté de son Père [(Héb. 10:7)]; [Héb. 5:8] et ainsi, parfait dès lâorigine, il apprit lâobéissance par les choses quâil a souffertes, parfaitement obéissant toujours, mais son obéissance étant mise à une épreuve de plus en plus forte en sorte quâelle était continuellement plus profonde et plus complète. Il apprit lâobéissance; il apprit ce que câest que dâobéir. Comme personne divine, lâobéissance était pour lui une chose nouvelle, et il lâapprit dans toute son étendue; â pour nous, elle est nouvelle, parce que nous sommes, par nature, rebelles à Dieu.Lavage par la parole, et vie qui sây lie
De plus, ce lavage dâeau a lieu, pour nous, par la parole [(Ãph. 5:26)], et Christ affirme, en parlant de lui-même, que lâhomme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu [(Matt. 4:4)]. Mais il y a évidemment et nécessairement cette différence que, tandis que Christ avait la vie en lui-même et quâil était la vie (Jean 1 [v. 4]; 5 [v. 26]), nous
la vie de Lui; et, de plus, tandis que, toujours obéissant à la parole écrite, les paroles qui sortaient de sa bouche étaient lâexpression de sa vie, elles sont la direction de la nôtre.Image présentée par le lavage de la purification et le feu du jugement
Purification par la mort et la vie de Christ
Poursuivons encore un peu notre examen sur lâusage de cette eau de purification. Elle est aussi lâexpression de la puissance de lâEsprit, exercée par la parole et la volonté de Dieu; il en est ainsi, même quant au commencement de la vie en nous : « De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures » (Jacques 1:18), et : « Câest par cette volonté que nous avons été sanctifiés » (Hébr. 10:10). Mais cette volonté nous trouve morts dans nos fautes et dans nos péchés [(Ãph. 2:1)]. Il faut donc quâelle nous vivifie au moyen de la mort et de la résurrection de Christ. Câest pourquoi, à la mort de Christ, il sortit, du côté percé du Sauveur, de lâeau et du sang [(Jean 19:34)], câest-à -dire la puissance purifiante aussi bien que la puissance expiatoire. La mort est donc à la fois, la seule purification et la seule expiation pour le péché. « Celui qui est mort est justifié1 du péché » [(Rom. 6:7)]. Lâeau devient donc le signe de la mort, puisque seule purifie. Cette vérité dâune vraie, dâune réelle sanctification, était nécessairement cachée sous la loi, sauf en figure, car la loi sâappliquait à lâhomme vivant, et réclamait son obéissance. La mort de Christ lâa révélée. En nous, câest-à -dire en notre chair, il nâhabite point de bien [(Rom. 7:18)]. Câest pourquoi, lorsquâil sâagit de lâusage symbolique de lâeau, dans le baptême, il nous est dit que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort (Rom. 6 [v. 3]). Il est évident toutefois, que nous ne pouvons pas nous arrêter là , en rester à la mort en elle-même. En nous elle proclamerait notre condamnation et en serait le témoin; mais, possédant la vie en Christ, la mort en Lui est pour nous la mort à notre vie de péché et de culpabilité. Câest la communication de la vie de Christ qui nous rend capables de traiter le vieil homme comme ayant été nous-mêmes morts dans nos fautes et nos péchés. « le corps est bien mort à cause du péché, mais lâEsprit est vie à cause de la justice » [(Rom. 8:10)]. Nous apprenons ainsi la vérité quant à notre état naturel; non pas ce que la foi estime quâest le vieil homme, si Christ est en nous : « Lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans lâincirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui » (Col. 2:13). « Alors même que nous étions morts dans nos fautes,⦠il nous a ressuscités » avec Christ (Ãph. 2:5-6); et, parlant du baptême pour la mort, lâÃcriture ajoute : « Afin que comme Christ a été ressuscité dâentre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rom. 6:4). Ce nâest que dans la puissance dâune vie nouvelle que nous pouvons nous tenir pour morts au péché, et ce nâest réellement que dans la connaissance de la rédemption, que nous pouvons parler ainsi. Câest lorsque nous avons saisi la puissance de la mort de Christ et de sa résurrection, et que nous savons que nous sommes en Lui, par le Saint Esprit, que nous pouvons dire : « Je suis crucifié avec Christ » [(Gal. 2:20)]; « je ne suis pas dans la chair » [(Rom. 8:9)]. Nous voyons donc que cette purification, qui nâétait quâun simple effet moral pour un Juif, est pour nous, par la communication que nous avons reçue de la vie de Christ, ce par quoi nous sommes sanctifiés, selon la puissance de sa mort et de sa résurrection, et le péché jugé, en tant que loi qui agit dans nos membres. Le premier Adam, comme âme vivante, se corrompit lui-même; le second Adam, Esprit vivifiant, nous communique une vie nouvelle [(1 Cor. 15:45)].
1 Vous ne pouvez accuser de péché un homme mort. Remarquez aussi que ce nâest point « des péchés » quâil est question dans ce passage, mais « du péché ».
Vie pure de Christ, manifestée par le baptême dâeau et de feu
Or, si cette communication de la vie de Christ est la base de notre purification, en vertu de la rédemption, il est évident que, en Christ, cette vie était essentiellement pure, tandis quâen nous la chair convoite contre lâEsprit [(Gal. 5:17)]. Même selon la chair, Christ était né de Dieu. Il a dû passer non seulement par un baptême dâeau, pour accomplir toute justice [(Matt. 3:15)], en tant que vivant (quoiquâil fût parfaitement pur), mais encore par une épreuve de tout ce qui était en Lui, par le baptême de feu. « Jâai », dit-il, « à être baptisé dâun baptême; et combien suis-je à lâétroit jusquâà ce quâil soit accompli » (Luc 12:50).
Bonne odeur du sacrifice de Jésus pour Dieu
Ãpreuve complète de Christ par le feu, odeur agréable pour Dieu
Ici donc, Christ, offert tout entier à Dieu pour la pleine manifestation de la gloire de Dieu, subit lâépreuve complète du jugement. Le feu éprouve ce quâIl est. Il est « salé de feu » [(Marc 9:49)]. La parfaite sainteté de Dieu, dans la puissance du jugement divin, éprouve à fond tout ce qui est en Lui. La sueur de sang [(Luc 22:44)], et lâémouvante supplication dans le jardin de Gethsémané [(Luc 22:42)], sa profonde douleur sur la croix, dans la conscience touchante de sa justice : « mâas-tu abandonné ? » [(Matt. 27:46)] â cri resté sans réponse, quant à un allégement de lâépreuve, â tout cela signale lâépreuve complète du Fils de Dieu. Lâabîme répondait à lâabîme, toutes les vagues et tous les flots de lâÃternel passaient sur lui [(Ps. 42:7)]. Mais, comme il sâétait offert lui-même dans sa perfection, pour lâépreuve complète, ce feu consumant et ce jugement de ses pensées les plus intimes ne produisit et ne pouvait produire quâun parfum dâagréable odeur pour Dieu. Il est remarquable que le mot hébreu traduit par « brûler », dans le cas de lâholocauste, nâest pas le mot qui est employé quand il sâagit du sacrifice pour le péché, mais celui qui est employé pour brûler le parfum [(1:9 note)].
Lâholocauste, image du sacrifice volontaire parfait de Jésus
Nous voyons donc, dans lâholocauste, lâoffrande parfaite et volontaire de Christ lui-même; puis, lâépreuve des profondeurs les plus intimes de son être, par le feu du jugement de Dieu. Lâholocauste de sa vie était un sacrifice de bonne odeur, tout entier infiniment agréable à Dieu. Il nây eut pas une pensée, pas le plus petit mouvement de volonté qui ne passât par lâépreuve qui consuma sa vie, et, sans une réponse apparente de la part de Dieu pour le soutenir, chez lui tout était offert à Dieu, tout était un parfum de bonne odeur. Il y avait plus encore : La plus grande partie de ce que nous venons de dire pourrait sâappliquer aussi à lâoffrande du gâteau; [1:4] mais lâholocauste était là pour faire expiation, expression qui nâest point employée au chapitre 2. La perfection personnelle intrinsèque de Christ était ici mise à lâépreuve, et la manière de son incarnation, â ce quâil était comme homme ici-bas, â était manifestée; mais la mort était le premier élément de lâholocauste, et la mort était par le péché. Christ devait glorifier Dieu là où lâhomme se trouvait (autrement lâÅuvre ne pouvait lui profiter), là où était la puissance de Satan dans la mort, là où était le jugement inévitable de Dieu. La gloire de Dieu ne pouvait être manifestée autrement : lâamour, la justice, la majesté furent manifestés là où étaient le péché et la mort. Christ qui nâavait pas commis le péché, fait péché pour nous [(2 Cor. 5:21)] en obéissance parfaite et en amour pour son Père, sâabaissa jusquâà la mort [(Phil. 2:8)], et Dieu fut glorifié, et la puissance de Satan dans la mort fut détruite. Dieu fut glorifié pleinement dans lâhomme selon tout ce quâIl est, en obéissance, et en amour, là où le péché était entré. Christ a été fait péché, lui qui nâa pas connu le péché [(2 Cor. 5:21)]; et Dieu a été glorifié en Lui, en sa croix, comme ni la création, ni lâinnocence nâauraient jamais pu le faire : [1:9] tout était là un parfum de bonne odeur, répondant à tout ce que Dieu était, en justice et en amour.
Agrément de Dieu selon la bonne odeur du sacrifice de Christ
Quand Noé offrit son holocauste, « lâÃternel flaira une odeur agréable; et lâÃternel dit en son cÅur : Je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de lâhomme, car lâimagination du cÅur de lâhomme est mauvaise dès sa jeunesse » (Genèse 8:21). LâÃternel sâétait repenti dâavoir fait lâhomme, et son cÅur en était attristé [(Gen. 6:6)]; mais maintenant, après le parfum du sacrifice, il dit : « Je ne maudirai plus ». Telle est la parfaite et infinie valeur de lâoffrande volontaire de Christ à Dieu. Ce nâest pas dans le sacrifice que nous considérons, câest-à -dire dans lâholocauste, mais dans le sacrifice pour le péché, que lâÃcriture nous montre lâimposition des péchés sur Christ. Lâholocauste est lâexpression de la perfection, de la pureté, du dévouement volontaire de la victime, â mais dans le lieu même où Christ était fait péché, â montant en parfum de bonne odeur devant Dieu [(1:9)]. Câest selon la valeur et dans la bonne odeur de ce sacrifice, que nous sommes présentés à Dieu et agréés de lui : nous sommes acceptés de lui selon toutes les délices quâil trouve dans le parfum de ce sacrifice. Bienheureuse pensée ! Si, dans ce sacrifice, Dieu est parfaitement glorifié en tout ce quâIl est, il est glorifié aussi en nous recevant. Sâil trouve ses délices en tout ce quâest Christ, dans cet acte, dans son acte le plus parfait, il trouve aussi de même ses délices en nous. Si le sacrifice de son Fils reste toujours présent devant lui, mémorial éternel des délices du Père, nous aussi nous sommes présentés devant lui dans lâefficace de ce même sacrifice. Non seulement les péchés ont été effacés par lâacte expiatoire, mais lâacceptation parfaite de Celui qui lâa accompli, la bonne odeur de son sacrifice sans péché, nous appartiennent, et sont notre bonne odeur devant Dieu. Lâacceptation de lâoffrande de Christ est la nôtre. Nous sommes un avec lui.
Obéissance parfaite à Dieu jusquâà la mort
Il faut remarquer que, quoique la mort fût une chose distincte de lâacte dâimposition de nos péchés sur Christ, la mort impliquait cependant le péché, et le sacrifice de Christ, comme holocauste, avait pour caractère la mort, résultat du fait que le péché était en question devant Dieu. Cela rendait lâépreuve et la souffrance dâautant plus terribles. Lâobéissance de Christ fut éprouvée devant Dieu, dans le lieu même du péché, et Christ fut obéissant jusquâà la mort [(Phil. 2:8)], non pas dans le sens de porter et dâôter les péchés, quoique cela eût lieu dans le même acte, mais dans la perfection de son offrande de Lui-même à Dieu et de son obéissance éprouvée par Lui, â éprouvée en ce quâil a été traité comme « fait péché » [(2 Cor. 5:21)], et, dans ce sens-là seulement, un parfum de bonne odeur. Câest pourquoi lâacte est expiatoire, â il a fait la propitiation, â et cela, en un sens plus profond que le simple acte de porter les péchés, câest-à -dire comme lâépreuve de lâobéissance et la glorification de Dieu par elle.