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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-17
Chapitre 1 : Les holocaustes
3>1 Ã 2 Introduction
Les lois précédentes avaient été soit prononcées aux oreilles du peuple entier (Décalogue), soit adressées à Moïse seul, les unes comme les autres sur la montagne de Sinaï. Maintenant que le Tabernacle est dressé, câest de là que Dieu appelle le législateur, et là quâil lui parle, du lieu où réside sa gloire, au-dessus des chérubins.
Appela Moïse. Cette formule nâa été employée jusquâici que dans trois circonstances particulièrement solennelles :
Quand quelquâun dâentre vous⦠poussé par un besoin de consécration et dâexpiation.
Les directions données dans les trois premiers chapitres sont la réglementation de sacrifices dès longtemps en usage et quâIsraël offrait spontanément à son Dieu. Au chapitre 4, Dieu en instituera qui nâexistaient pas encore et qui auront un caractère absolument obligatoire; dans ces derniers le choix de la victime ne sera pas non plus laissé à la volonté de lâIsraélite.
Une offrande, en hébreu korban, câest-à -dire don. Cette expression est la plus générale de toutes celles qui servent à désigner les offrandes avec lesquelles les Israélites se présentaient devant Dieu; elle comprend tous les sacrifices proprement dits, sanglants et non sanglants, volontaires ou obligatoires, puis aussi les prémices (Lévitique 2:12) et les dons en argent (Nombres 7:13).
Le verbe hébreu karav, dâoù vient le mot korban, signifie sâapprocher. Le peuple ne pouvait sâapprocher de son Dieu quâen lui présentant une offrande, car en Orient on nâaborde jamais un grand sans lui offrir quelque présent (Exode 34:20; Deutéronome 16:16).
Du bétail. Le tour de la phrase suppose que, quand on fera une offrande, ce sera avant tout un don dâanimal.
Dâaprès les prescriptions qui suivent, la victime ne pourra être choisie que parmi les animaux domestiques, et seulement parmi ceux dâentre eux qui peuvent servir de nourriture (bÅufs, moutons et chèvres). Les cerfs, gazelles et daims sont donc exclus, quoi quâon pût les manger (Deutéronome 14:5), parce quâils nâétaient pas domestiques; les chameaux et les ânes sont également exclus, quoiquâanimaux domestiques, parce quâon ne pouvait les manger.
On comprend le motif de cette prescription. Pour quâil y eût vraiment sacrifice les victimes devaient premièrement être la propriété familière de lâIsraélite, et deuxièmement appartenir à la classe des aliments dont il aurait pu se nourrir lui-même.
3 Ã 9
Holocauste de gros bétail
Holocauste, en hébreu ôlah, du verbe alah, monter; peut-être parce que dans lâholocauste la victime était tout entière élevée sur lâautel, ou plutôt (Genèse 8:20) parce que, consumée tout entière, elle montait en fumée vers lâÃternel.
Aucune partie de lâholocauste nâétait mangée, ni par les sacrificateurs, ni par lâIsraélite qui offrait le sacrifice.
De gros bétailâ¦, un mâle sans défaut. Câest ici la victime par excellence. Par sa taille, le taureau a le pas sur les béliers et les boucs. Comme mâle il appartient au sexe fort. Il doit en outre tout naturellement être sans défaut; autrement il ne serait pas digne de lâÃternel. Chez les Ãgyptiens, le prêtre faisait une inspection minutieuse du taureau qui devait être immolé, et, lorsquâil lâavait déclaré parfait, il fixait à ses cornes, avec de la cire, un certificat quâil scellait de son sceau afin dâéviter toute substitution.
à lâentrée⦠: dans le parvis, près de lâautel dâairain.
Agréé. Ce mot se rapporte non à la victime, mais à celui qui lâoffre. La victime légale, légalement offerte et montant tout entière en fumée vers lâÃternel, est le symbole du don que lâIsraélite, délivré de ses péchés, et désireux dâappartenir à Dieu, lui fait de sa personne; elle rend celle-ci agréable au Seigneur. Cette expression dâêtre agréé nâest employée quâen parlant des holocaustes et des sacrifices dâactions de grâces. Mais elle se rencontre dans Exode 28:38 à propos de la lame dâor de la tiare du souverain sacrificateur, et dans le même sens : par sa pureté extérieure parfaite, cet ornement attirait sur le peuple le bon plaisir de lâÃternel.
Il appuiera sa main sur la tête⦠Câest ici le premier acte du sacrifice. Lâimposition des mains est toujours le symbole dâune transmission, et le sens de ce symbole est de constituer celui qui en est lâobjet le représentant, sous un rapport quelconque, de celui qui lâaccomplit à son égard. Ainsi, lorsque Moïse impose les mains à Josué (Nombres 27:23), câest le symbole de la transmission de sa charge de conducteur du peuple de Dieu; lorsque les pères de famille israélites imposent les mains aux Lévites (Nombres 8:10), câest pour représenter la transmission quâils font à ceux-ci du devoir de leurs fils aînés de sâemployer au service du sanctuaire; lorsquâAaron au jour des Expiations pose les mains sur la tête du bouc en confessant sur lui toutes les iniquités des enfants dâIsraël, et les met sur la tête du bouc (Lévitique 16:21), lâinterprétation du symbole est donnée dans ce passage même. Il en est de même dans le Nouveau Testament; ainsi, lorsque les apôtres imposent les mains aux sept élus de lâÃglise de Jérusalem (Actes 6:6), câest pour se décharger sur eux dâune fonction quâils avaient remplie eux-mêmes jusque là ; ou quand Paul et Barnabas imposent les mains aux Anciens élus comme pasteurs des églises de Lystre et de Derbe, câest pour leur transmettre la direction de ces églises quâils avaient fondées et dirigées dans les premiers temps. Ainsi donc, dans le cas de lâholocauste, lâIsraélite par cette cérémonie consacre la victime pour que, par son entière combustion, elle représente la consécration quâil va faire de sa personne à son Dieu.
Sera acceptéeâ¦, littéralement : sera acceptée avec satisfaction. Lâexpression dit plus que le terme de sacrifice dâagréable odeur.
Pour faire propitiation. Cette expression montre que dans lâholocauste à la notion de consécration se joignait encore celle dâexpiation. Non que lâholocauste se rapportât, comme le sacrifice pour le péché, à quelque faute particulière à expier; mais chaque fois que lâhomme sâoffre lui-même à Dieu, il est impossible que la conscience de son état général de péché ne se réveille pas chez lui et que, dans un moment si solennel, il ne sente pas le besoin de se décharger, sur la victime quâil présente à Dieu à sa place, de tout le fardeau de péché qui lâaccompagne jusque dans lâacte saint quâil accomplit.
Nous avons traduit exactement par appuiera, au lieu de posera; les rabbins paraphrasent en disant : de toute sa force.
Et il égorgera⦠Câest le second acte de lâholocauste, lâimmolation, suivie de lâoffrande du sang. Câest lâIsraélite qui doit égorger lui-même la victime; voir Lévitique 4:4 le sens de cet acte. Le sacrificateur, qui avait auparavant constaté lâabsence de défauts chez la victime (verset 3), en recueille maintenant le sang et le répand contre lâautel (verset 5); puis il arrange les pièces sur le feu de lâautel (verset 8) et veille à ce que tout se consume (verset 9).
Entre ces deux séries dâactes. dont la première est assignée à lâIsraélite, la seconde au sacrificateur, sâen trouvent quelques autres (écorcher la victime, la découper, laver les entrailles et les jambes) dont le sujet est indéterminé (verset 6 et 9). Nous pouvons supposer que câétaient les sacrificateurs aidés soit des lévites, soit de lâIsraélite lui-même, qui sâen acquittaient.
Devant lâÃternel. Là même où avait eu lieu lâimposition des mains, au côté nord de lâautel (verset 11). Lâimmolation devait avoir lieu tout près de lâÃternel; il fallait que le sang fût répandu chaud encore, contre le pied de lâautel. Dans ce but il était recueilli dans un vase dâairain (Exode 27:3; Exode 38:3).
On écorchera. La peau est pour le sacrificateur (Lévitique 7:8); câest la seule partie de lâholocauste qui nâappartienne pas à lâautel.
En ses pièces, câest-à -dire dâaprès la division naturelle des membres dont se compose le corps de la victime, et non pas à bien plaire. Ceci rappelle la défense de briser les os de lâagneau pascal. Les membres ne devaient pas être offerts mutilés.
7 Ã 9
Le troisième acte de lâholocauste la combustion totale.
Mettront du feu. Ceci ne sâapplique quâau premier sacrifice. Car une fois le feu allumé et le service du sanctuaire inauguré, le feu devra être constamment entretenu, et il suffira dâalimenter le brasier (verset 12; Lévitique 3:5; Lévitique 6:11).
Arrangeront les pièces; ils ne les poseront pas pêle-mêle, négligemment.
La fressure : le cÅur, les poumons et le foie. Le terme hébreu que nous rendons par fressure ne se trouve quâici, au verset 12 et Lévitique 7:20. On a cru parfois que ce mot désignait la graisse qui sâattache aux intestins et quâil ne fallait pas oublier dây joindre, après quâon avait sorti les intestins pour les laver. Mais pourquoi dans ce cas ce mot ne serait-il pas employé ? (Lévitique 3:3, 9, 14, etc.)
Entrailles. Le cÅur, le foie, les poumons nâavaient pas besoin dâêtre lavés; mais il fallait nettoyer les organes de la digestion, ainsi que la partie inférieure des jambes, qui pouvait être souillée de boue.
Le tout, voir au verset 3.
Fera fumer. Lâhomme ne peut faire parvenir visiblement ses dons à lâÃternel que sous cette forme de la fumée qui monte au ciel.
Un sacrifice fait par le feu. Cette expression répond à un seul mot hébreu : ischsché, qui signifie combustions (Exode 29:18; Exode 29:25). Il sâapplique aux sacrifices qui sont brûlés sur lâautel soit en totalité, soit en partie.
Dâagréable odeur (Genèse 8:21) : odeur dâapaisement. Voir note, verset 4. Cette expression revient à propos de tous les sacrifices, sanglants ou non sanglants, qui sont consumés en totalité ou en partie (versets 13, 17; Lévitique 2:2; Lévitique 2:9; Lévitique 3:5; Lévitique 3:16; Lévitique 4:31; Lévitique 6:8; Lévitique 6:14).
Deux remarques sur la loi de lâholocauste de gros bétail :
Les deux genres dâholocauste dont nous allons nous occuper sont moins considérables, mais tout aussi complets et efficaces que lâholocauste principal que nous venons de voir, lors même que le mot de propitiation (verset 4) nây est pas répété.
10 Ã 13
Holocauste de menu bétail.
Dâaprès Lévitique 5:7; Lévitique 12:8; Lévitique 14:21; Lévitique 14:22 nous pouvons supposer que ce genre dâholocauste était prescrit en faveur des personnes qui ne pouvaient faire la dépense dâun taureau. Cependant lâagneau, câest-à -dire le bélier encore jeune (voir Lévitique 4:23, note), était la victime ordinaire pour lâholocauste quotidien, pour celui du sabbat et des grands jours de fête, ainsi que pour les naziréens et divers sacrifices de purification; et le chevreau, câest-à -dire le bouc (aïl), ni tout jeune (atthoud), ni vieux (saïr), était prescrit par exemple pour lâholocauste du souverain sacrificateur.
Nord. à lâest étaient les cendres. le plus près de la sortie (verset 16); à lâouest, la cuve, pour que les sacrificateurs la trouvassent sur le chemin du sanctuaire et sây lavassent avant dây entrer (Exode 40:7; Exode 40:32); au midi, la rampe (dâaprès Josèphe). Au nord avait lieu lâimmolation de la victime.
14 Ã 17
Holocauste dâoiseaux.
Tourterelles ou pigeonneaux. Lâantiquité hébraïque ne connaît pas les gallinacées. En fait dâoiseaux les pigeons étaient les seuls animaux domestiques. Quant aux tourtereaux (ramiers), il y en avait une si grande quantité quâils formaient la principale nourriture animale des pauvres. Ils se laissent prendre si facilement quâils pouvaient être considérés comme des animaux domestiques (Taureaux, béliers, boucs, tourterelles et pigeonneaux, ces cinq espèces dâanimaux, admises pour lâholocauste, figurent en Genèse 15:9).
Lui détachera la tête : avec lâongle. Cette opération, qui correspondait à lâimmolation des autres victimes, était très difficile, au dire du Talmud. Voilà pourquoi elle devait être pratiquée par le sacrificateur lui-même. LâIsraélite indigent pouvait voir par là que sa modeste offrande nâétait pas moins estimée de Dieu que les victimes plus considérables.
Quatre détails distinguent cet holocauste des précédents :
Nous ignorons ce quâon faisait des plumes. Comme la peau de lâholocauste nâétait pas brûlée (Lévitique 7:8), on peut supposer que les plumes ne lâétaient pas non plus.
Un léger changement dans un mot du verset 16 (nôtsa au lieu de notsa) permettrait de traduire : Il éloignera le gésier joint aux plumes de lâoiseau et il le jetteraâ¦
Les cendres. On enlevait chaque jour les cendres de lâautel et on les mettait en tas à lâest de lâautel. Lorsque la quantité en devenait gênante, on les transportait hors du camp (Lévitique 4:12).