Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 9". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Ch. 9 v. 6-14 â Caractères de Christ et de Son Åuvre par rapport à la première alliance
Ch. 9 v. 6-10 â Caractéristiques de la première alliance, provisoire et limitée
[9:6] Lâépître, rapportant quelques circonstances particulières qui caractérisaient la première alliance, [9:9] montre que par elles les péchés nâétaient pas ôtés, ni la conscience purifiée, [9:8] ni lâentrée du lieu très saint accordée à lâadorateur; le voile cachait Dieu. [9:7] Le souverain sacrificateur â et nul autre â entrait une fois par an, pour faire propitiation; [9:8] le chemin jusquâà Dieu, dans la sainteté, était barré. [9:9] On ne pouvait pas être rendu parfait quant à la conscience par le sang des taureaux et des boucs. [9:10] Ce nâétaient que des ordonnances provisoires et figuratives, jusquâà ce que Dieu sâoccupât de la véritable Åuvre de propitiation elle-même, pour lâaccomplir pleinement et pour toujours.
Ch. 9 v. 11-14 â Valeur et conséquences du sacrifice de Christ
Portée du sacrifice de Christ par rapport aux anciennes offrandes
Mais ceci nous introduit au foyer de la lumière que Dieu nous donne par le Saint Esprit dans cette épître. Lâécrivain sacré, avant de démontrer par les écritures de lâAncien Testament la doctrine quâil annonçait, et la cessation des sacrifices de la loi â de tout sacrifice pour le péché â enseigne, le cÅur plein de la vérité et de son importance, quelles sont la valeur intrinsèque et la portée du sacrifice de Christ, toujours en contraste avec les anciennes offrandes.
Trois conséquences de lâoffrande de Christ
Les trois conséquences de la valeur efficace de cette offrande sont présentées : [9:12] dâabord, le chemin du sanctuaire est manifesté; il y a accès auprès de Dieu Lui-même, là où il est; [9:14] en second lieu, il y a purification de la conscience; [9:12] enfin une rédemption éternelle (je pourrais ajouter la promesse dâun héritage éternel).
3>Première conséquence : admission dans la présence de Dieu par Christ
On sent lâimmense portée, le prix inestimable de la première de ces conséquences. [10:19-20] Nous sommes admis en la présence de Dieu Lui-même par le chemin nouveau et vivant que Jésus nous a consacré à travers le voile, câest-à -dire sa chair; nous avons toujours accès auprès de Lui; accès immédiat là où Il est, dans la lumière. Quel salut complet, quel bonheur, quelle sûreté ! car comment pourrions-nous avoir accès auprès de Dieu dans la lumière, si tout ce qui pouvait nous séparer de Lui nâétait pas complètement ôté par Celui qui a été offert une fois, pour porter les péchés de plusieurs [(9:28)]. [9:12] Mais ce qui nous est révélé ici, puis formellement constaté au chapitre 10, comme un droit dont nous jouissons, est le fait, si précieux et si parfait, que lâaccès auprès de Dieu Lui-même nous est entièrement et librement ouvert : ici, il est vrai, nous ne sommes pas
dans les lieux célestes [(Ãph. 2:6)], car ce nâest pas notre union avec Christ qui est le sujet de cette épître, mais nous avons accès auprès de Dieu dans le sanctuaire; or il est important de remarquer ce dernier sujet, lequel, à sa place, est aussi précieux que lâautre. Nous sommes envisagés comme étant sur la terre; et, tout en y étant, nous avons accès libre et entier auprès de Dieu dans le sanctuaire. Nous allons à Dieu en parfaite liberté, là où sa sainteté demeure, et où rien qui Lui est contraire ne peut être admis. Quel bonheur, quelle grâce parfaite, quel résultat glorieux, suprême, définitif ! Que peut-on désirer de mieux, à la pensée que le sanctuaire est notre demeure ? Telle est notre position dans la présence de Dieu par lâintroduction de Christ dans le sanctuaire.3>Deuxième conséquence : Conscience rendue parfaite et mise dans la lumière
La deuxième conséquence nous présente lâétat personnel dans lequel cette Åuvre nous a placés pour que nous jouissions de cette position et de notre droit dâentrer librement : [9:14] Notre Sauveur a rendu notre conscience parfaite, de sorte que nous pouvons entrer dans le sanctuaire sans aucune idée de crainte, sans quâaucune question surgisse dans lâesprit au sujet du péché. Une conscience parfaite nâest pas une conscience innocente, heureuse dans son inconscience, ne connaissant pas le mal, ni Dieu révélé en sainteté : une conscience parfaite connaît Dieu, et ayant la connaissance du bien et du mal, selon la lumière de Dieu Lui-même, elle sait quâelle est purifiée de tout mal, selon la pureté de Dieu. [9:13] Or le sang des taureaux et des boucs et les ablutions répétées sous la loi ne pouvaient rendre la conscience parfaite; ils pouvaient sanctifier charnellement pour que lâadorateur sâapprochât de Dieu extérieurement, mais seulement de loin, le voile nâayant pas encore été déchiré. Quant à une purification réelle du péché et des péchés, en sorte que lââme soit en présence de Dieu Lui-même dans la lumière, sans tache, avec la conscience dâêtre dans cet état heureux, ces offrandes sous la loi ne sauraient lâopérer : elles nâétaient que des figures. [9:14] Mais, grâce à Dieu, Christ a accompli lâÅuvre; et maintenant, présent pour nous dans le sanctuaire céleste et éternel, il est le témoin dans ce lieu-là de lâabolition de nos péchés; de sorte que toute conscience de péché devant Dieu est détruite pour nous, parce que nous savons que Celui qui a porté nos péchés est dans la présence de Dieu, après avoir accompli lâÅuvre de lâexpiation. Ainsi nous avons la conscience dâêtre dans la lumière, sans tache. Non seulement la purification de nos péchés a été accomplie, mais la purification de notre conscience, en sorte que nous pouvons user de cet accès auprès de Dieu en pleine liberté et joie, nous présentant devant Celui qui nous a tant aimés.
3>Troisième conséquence : Christ demeure dans le ciel, Son sang versé restant toujours efficace
La troisième conséquence, qui met le sceau sur les deux autres et les caractérise, [9:12] câest que Christ, étant une fois entré dans le ciel, y demeure. Il est entré dans le sanctuaire céleste pour y demeurer en vertu dâune rédemption éternelle, dâun sang qui conserve éternellement sa valeur. LâÅuvre est complètement faite et ne saurait changer de valeur; si nos péchés sont ôtés dâune manière efficace, si Dieu est glorifié et sa justice accomplie, ce qui a produit une fois de tels effets ne peut
cesser dâavoir cette valeur : le sang est toujours efficace, ayant été versé une fois pour toutes.3>Rédemption éternelle de lââme, efficace à toujours
[9:12] Notre Souverain Sacrificateur est dans le sanctuaire, non avec le sang de sacrifices qui ne sont que des figures du vrai : lâabolition du péché a été faite, et la rédemption nâest ni temporelle, ni passagère; câest la rédemption de lââme, une rédemption pour lâéternité, selon lâefficace morale de ce qui a été accompli.
3>Rappel des trois résultats de lâÅuvre de Christ
Tels sont donc les trois résultats de lâÅuvre de Christ : lâaccès immédiat auprès de Dieu; la conscience purifiée; une rédemption éternelle.
Trois points particuliers avant la question des alliances
Trois autres points restent à noter avant de toucher la question des alliances, qui se trouve résumée ici.
Ch. 9 v. 11 â Biens à venir pour Israël, que nous avons déjà comme chrétiens
[9:11] En premier lieu, Christ est Souverain Sacrificateur des biens à venir; et quand la Parole dit « des biens à venir », le point de départ, câest Israël sous la loi, avant lâarrivée de notre Seigneur. Toutefois, si ces biens à venir sont déjà acquis, si lâon peut dire : « nous les avons », parce que le christianisme est lâaccomplissement de ce qui est exprimé dans ces paroles, on ne peut guère les appeler, maintenant que le christianisme est arrivé, « des biens à venir ». Cependant ils sont encore à venir, car ils sont tout ce dont le Messie jouira lorsquâil régnera : câest pourquoi aussi les choses terrestres y ont leur place. Mais notre relation actuelle avec Christ est purement et entièrement céleste; il agit comme sacrificateur dans un tabernacle qui nâest pas de cette création : ce tabernacle est auprès de Dieu, non fait de main; nous avons notre place dans le ciel.
Ch. 9 v. 14 â Offrande de Christ comme homme
3>Offrande de Christ par les motifs parfaits et divins de lâEsprit
[9:14] En second lieu, « Christ⦠par lâEsprit éternel1, sâest offert Lui-même à Dieu sans tache ». Ici lâoffrande précieuse du Christ est envisagée comme un acte quâil a accompli comme homme, quoique dans la perfection et la valeur de sa personne. Il sâoffre à Dieu; mais il le fait, mû par la puissance et selon la perfection de lâEsprit éternel. Tous les motifs qui ont gouverné cet acte de sa part et lâaccomplissement de lâacte selon ces motifs, ont été purement et parfaitement ceux du Saint Esprit, câest-à -dire absolument divins dans leur perfection, mais les motifs du Saint Esprit agissant dans un homme (homme sans péché, qui, né et toujours vivant par la puissance du Saint Esprit, nâavait pas connu le péché; qui, exempt du péché par sa naissance, ne lâavait jamais laissé entrer en Lui), de sorte que câest lâhomme-Christ qui sâoffre. Câest ce quâil fallait.
1 Le lecteur remarquera avec quel soin anxieux lâécrivain de lâépître attache ici à toute lâépithète « éternel ». Le fondement de la relation avec Dieu nâétait pas temporaire ou terrestre, il était éternel; de même la rédemption [(9:12)]; de même lâhéritage [(9:15)]. à cela correspond lâÅuvre sur la terre, faite une fois pour toutes. Il nâest pas sans importance de le signaler quant à la nature de lâÅuvre. Câest pourquoi lâépithète est appliquée même à lâEsprit [(9:14)].
3>Perfection de toute lâoffrande, à tous égards
Ainsi lâoffrande était parfaite et pure, sans souillure; lâacte dâoffrir était parfait, soit en amour, soit en obéissance, soit dans le désir de glorifier Dieu ou dâaccomplir ses desseins. Rien ne se mêla à la perfection dâintention par laquelle il sâoffrit.
3>Valeur éternelle de lâoffrande, demeurant à toujours
En outre, ce nâétait pas une offrande temporaire qui sâadressait à une faute dont la conscience était chargée, et qui nâallait pas plus loin. Une offrande de cette dernière espèce ne pouvait, dans sa nature, avoir la perfection dont nous venons de parler, parce que ce nâétait pas la personne sâoffrant elle-même et absolument pour Dieu, parce quâil nây a en elle ni la perfection de volonté, ni la perfection dâobéissance. Mais lâoffrande de Christ était une offrande qui, parfaite dans sa nature morale, étant en soi parfaite aux yeux de Dieu, était nécessairement éternelle dans sa valeur; car cette valeur demeurait, tout autant que la nature de Dieu qui y était glorifié.
3>Offrande pleinement volontaire et par obéissance, pour la gloire de Dieu
Lâoffrande était faite non par nécessité, mais volontairement et par obéissance; elle était faite par un homme pour la gloire de Dieu, mais par lâEsprit
toujours le même dans sa nature et sa valeur.3>Purification parfaite de la conscience pour se tenir devant Dieu
Tout étant ainsi parfaitement accompli pour la gloire de Dieu, [9:14] la conscience de quiconque vient à Dieu, par cette offrande, est purifiée, les Åuvres mortes sont effacées et mises de côté; nous nous tenons devant Dieu sur le pied de ce que Christ a fait.
Ch. 9 v. 14 â Liberté de servir avec une conscience parfaitement purifiée
3>Purification parfaite de la conscience pour servir Dieu par amour, selon Sa volonté
Câest ici quâarrive le troisième point. [9:14] Parfaitement purifiés dans nos consciences, de tout ce que produit lâhomme mort dans sa nature de péché; et ayant affaire avec Dieu dans la lumière et en amour, sans question de conscience entre Lui et nous, nous sommes à même de servir le Dieu vivant. Précieuse liberté, où, heureux, sans question devant Dieu, selon sa nature dans la lumière, nous pouvons le servir selon lâactivité de sa nature en amour. Câest ce que le judaïsme ne connaissait pas plus que la perfection de la conscience : les obligations envers Dieu, ce système les maintenait bien, et il offrait une certaine provision de ce qui était nécessaire pour celui qui avait manqué extérieurement; mais avoir une conscience parfaite, et alors servir Dieu par amour selon sa volonté, voilà ce que le judaïsme ne connaissait pas.
3>Conscience parfaite du chrétien selon la nature dâamour de Dieu
Câest là lâétat chrétien. Le chrétien a la conscience parfaite par Christ1, selon la nature de Dieu Lui-même; il sert Dieu en liberté, selon sa nature dâamour active envers les autres.
1 Car en Christ nous sommes la justice de Dieu; son sang nous purifie de la part de Dieu; Jésus a fait la purification des péchés par Lui-même [(1:3)], et a glorifié Dieu en le faisant.
Ch. 9 v. 1-14 â Relations avec Dieu dans les deux systèmes juif et chrétien
Ch. 1 v. 1-10 â Caractères du système judaïque
Système caractérisé par les lieux saints, où Dieu est caché et non manifesté
[9:2] Le système judaïque, quant à tous ses avantages, était caractérisé par les lieux saints. [9:1] Il y avait des devoirs et des obligations à remplir pour pouvoir sâapprocher; [9:9] des sacrifices pour purifier extérieurement celui qui sâapprochait extérieurement; [9:6] mais Dieu était toujours caché; [9:8] nul nâentrait dans « les lieux saints », [9:7] ce qui implique que « le lieu très saint » était inaccessible. Aucun sacrifice qui donnât libre accès, et accès en tout temps, nâavait encore été offert; Dieu était caché. Que Dieu fût ainsi caché était le caractère de la position dâun juif : on ne pouvait se tenir devant Lui. Dieu ne se manifestait pas non plus; on le servait hors de sa présence sans entrer dans cette présence.
Importance de cet accès restreint par le lieu saint auprès de Dieu
Cette vérité, que le système tout entier, quant à lâaccès auprès de Dieu dans le sens le plus élevé et dans la proximité la plus grande, est caractérisé par le lieu saint, est importante à remarquer pour lâintelligence du passage qui nous occupe.
Le tabernacle limite et fixe lâaccès jusquâà Dieu
[9:6] Or le premier tabernacle, soit le judaïsme comme système, sâidentifie avec la première partie du tabernacle, et il nâétait ouvert quâà la partie sacerdotale du peuple; [9:7] le second tabernacle ou sanctuaire ne faisait que montrer quâon ne pouvait pas entrer auprès de Dieu. [9:11] Quand lâauteur de lâépître passe à la position actuelle de Christ, il quitte le tabernacle terrestre; il nous introduit dans le ciel même, dans un tabernacle non fait de main, non de cette création.
Caractère des relations du peuple avec Dieu, ne pouvant sâapprocher de Lui
[9:6] La première tente (ou partie du tabernacle) donnait le caractère des relations du peuple avec Dieu, et cela seulement par une sacrificature. On ne pouvait arriver jusquâà Dieu. Quand on sâapproche de Dieu même, câest dans le ciel quâon sâapproche de Lui; et le premier système tout entier disparaît. [9:9] Toutes les offrandes, selon le premier système, étaient offertes comme des figures, et comme figures même montraient que la conscience nâétait pas encore déchargée et que la présence de Dieu nâétait pas accessible à lâhomme. Lâacte remémoratif de péchés était continuellement renouvelé (le sacrifice annuel était un mémorial de péchés, et Dieu nâétait pas manifesté, ni le chemin vers Lui encore ouvert) [(10:3)].
Accès à Dieu ouvert par le sacrifice de Christ pour le chrétien
Par lâÅuvre de Christ, le chemin vers Dieu est ouvert au chrétien
[9:11] Christ vient, [9:12] accomplit le sacrifice, [9:14] rend la conscience parfaite, entre dans le ciel, et nous, nous approchons de Dieu dans la lumière. Mêler le service du premier tabernacle ou lieu saint avec le service chrétien, câest nier ce dernier; car la signification du premier, câest que le chemin vers Dieu nâétait pas encore ouvert; la signification du second, câest que le chemin est ouvert.
Impossibilité pour les systèmes juif et chrétien de cohabiter
Dieu peut user de patience envers la faiblesse de lâhomme : jusquâà la destruction de Jérusalem, il en a usé envers les Juifs; mais ces deux systèmes, câest-à -dire un système qui disait quâon ne pouvait pas aller auprès de Dieu, et un autre qui ouvrait lâaccès auprès de Lui, ne sauraient nullement aller ensemble.
Position liée au premier tabernacle terrestre, et sanctuaire céleste où est Christ
[9:11] Christ est venu, Souverain Sacrificateur dâun autre système, Sacrificateur des biens qui, sous lâancien système, étaient encore à venir; mais il nâest pas entré dans le lieu très saint terrestre, laissant ainsi le lieu saint subsister sans véritable signification. Il est venu par
(non pas par ) tabernacle plus grand et plus parfait. Je le répète, car cela est essentiel ici : le lieu saint ou la première tente est la figure de la relation des hommes avec Dieu sous le premier tabernacle, pris comme un seul tout, de sorte quâon peut se servir de lâexpression « premier tabernacle » en appliquant cette expression à la première du tabernacle, câest-à -dire au lieu saint, et passer ensuite à lâemploi de cette même expression de « premier tabernacle », considéré comme un et comme une période reconnue ayant le même sens. Câest ce que lâépître fait ici. Pour sortir de cette position, il faut quitter les figures et passer dans le ciel, le vrai sanctuaire où Christ est toujours, aucun voile ne nous en barrant lâentrée.Nous avons accès auprès de Dieu par Christ qui y est et par Son sang
Or, il nâest pas dit que nous ayons actuellement « les biens à venir » : Christ est entré dans le ciel même, Souverain Sacrificateur de ces biens, assurant leur possession à ceux qui se confient en Lui; mais nous avons accès auprès de Dieu1 dans la lumière, en vertu de la présence de Christ dans le sanctuaire céleste. Cette présence de Christ devant Dieu est une preuve que la justice est parfaitement glorifiée; [9:14] le sang est un mémorial que nos péchés sont ôtés pour toujours : et notre conscience est parfaite. Le Christ, là -haut, est le garant de lâaccomplissement de toutes les promesses. Il nous a ouvert, dès à présent, lâaccès auprès de Dieu dans la lumière, ayant purifié nos consciences, une fois pour toutes â car il demeure là -haut constamment â afin que nous puissions entrer et que nous servions Dieu en liberté ici-bas.
1 Il est de toute importance de comprendre clairement que câest dans la présence de Dieu que nous entrons, et cela en tout temps, et en vertu dâun sacrifice et dâun sang qui ne perdent jamais leur valeur. Lâadorateur, sous lâancien tabernacle, ne venait pas en la présence de Dieu; il restait dehors â le voile nâétait pas déchiré; sâil péchait, un sacrifice était offert; sâil péchait de nouveau, un sacrifice était offert de nouveau. Maintenant le voile est déchiré; nous sommes toujours en la présence de Dieu sans voile. Quoi quâil arrive, il nous voit toujours, il nous voit en sa présence â selon lâefficace du sacrifice parfait de Christ. , offert pour lâabolition du péché, selon la gloire divine, et qui a fait entièrement la purification de nos péchés. Je ne serais pas en la présence de Dieu, dans le sanctuaire, si je nâétais pas purifié selon la pureté de Dieu, et par Lui. Câest ce qui mâa amené là . Or, ce sacrifice et ce sang ne perdent pas leur valeur. Je suis donc toujours parfait dans la présence de Dieu, à cause de ce sacrifice et de ce sang; ce sont eux qui mây ont introduit.
Ch. 9 v. 15-28 â La nouvelle alliance, fondée sur le sang de Christ
Tout cela est déjà établi et assuré. Mais il y a plus : la nouvelle alliance dont il est médiateur est fondée sur son sang.
Ch. 9 v. 15 â Base de la nouvelle alliance par le sacrifice de Christ, qui en est médiateur
Pas dâapplication directe de la nouvelle alliance
La manière dont lâapôtre évite toujours de faire une application directe de la nouvelle alliance est bien frappante.
Le sacrifice accompli est la base de la nouvelle alliance, ayant effacé les péchés
Les transgressions imputées sous la première alliance, et que les sacrifices quâelle offrait ne pouvaient pas expier, sont, par le sang de la nouvelle alliance, pleinement effacées. [9:15] Ainsi les appelés â remarquez lâexpression (v. 15) â peuvent recevoir la promesse de lâhéritage éternel; câest-à -dire que la base est posée pour lâaccomplissement des bénédictions de lâalliance. Il dit : « lâhéritage
parce que la réconciliation était complète, ainsi que nous lâavons vu; nos péchés avaient été portés et effacés, et lâÅuvre par laquelle le péché est définitivement ôté de devant Dieu était accomplie, en rapport avec la nature et le caractère de Dieu Lui-même. Câest le point capital de toute cette partie de lâépître.Christ médiateur de lâalliance à cause de la nécessité dâôter le péché par la mort
Câest à cause de la nécessité de ce sacrifice, à cause de la nécessité quâil y avait dâôter entièrement les péchés, et dâune manière définitive le péché1, pour quâon jouît des promesses éternelles (car Dieu ne pouvait pas bénir, comme principe éternel et définitivement, tant que le péché était devant ses yeux), que le Christ, Fils de Dieu, homme sur la terre, est devenu médiateur de la nouvelle alliance, pour frayer, par la mort, le chemin à la jouissance permanente de ce qui était promis. La nouvelle alliance, en elle-même,
selon elle, Dieu écrirait ses lois sur les cÅurs de son peuple et ne se souviendrait de leurs péchés [(8:10-12)].1 LâÅuvre en vertu de laquelle tout péché est définitivement ôté de devant Dieu â aboli â est accomplie; la question du bien et du mal a été définitivement réglée sur la croix, et Dieu a été parfaitement glorifié lorsque le péché a été devant Lui. Le résultat ne sera pas définitivement établi avant les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Mais nos péchés ayant été portés par Christ sur la croix, Il ressuscite, ayant fait la propitiation, témoignage éternel quâils ont disparu pour toujours et que, par la foi, nous sommes maintenant justifiés et avons la paix. Il ne faut pas confondre ces deux choses : lâabolition du péché et le fait que Dieu a été parfaitement glorifié à lâégard du péché lorsque Christ fut fait péché, Åuvre dont les résultats ne sont pas encore accomplis. Quant à la nature de péché, elle est encore en nous; or, Christ étant mort, cette nature a été condamnée à sa mort; mais cela ayant eu lieu par la mort, nous nous reconnaissons nous-mêmes pour morts à cette nature, et il nây a aucune condamnation pour nous.
Révélation du médiateur, avant que lâalliance soit établie
Cette alliance nâest pas encore faite avec Israël et Juda; mais Dieu, en attendant, a établi et révélé le Médiateur qui a fait lâÅuvre sur laquelle lâaccomplissement de ces promesses peut être fondé dâune manière durable, en principe, éternelle, parce quâelle est en rapport avec la nature de Dieu Lui-même. Cela a lieu par le moyen de la mort, gage du péché, par laquelle le péché est laissé en arrière; lâexpiation des péchés étant faite selon la justice de Dieu, Christ a pris une toute nouvelle position en dehors et au-delà du péché. Le Médiateur a payé la rançon : le péché nâa plus de droit sur nous.
Ch. 9 v. 16-17 â Nécessité de la mort pour jouir des droits donnés par testament
Les versets 16-17 sont une parenthèse où lâidée du « testament » (le même mot en grec que celui dâ« alliance » câest-à -dire une disposition de la part de celui qui a le droit de disposer) est introduite pour faire comprendre que la mort doit avoir lieu, avant quâon puisse jouir des droits acquis sous le testament1.
1 Quelques-uns considèrent ces deux versets 16, 17, non comme une parenthèse qui parle dâun testament, mais comme continuant le raisonnement sur lâalliance, en prenant le mot diaJemenou, non comme désignant le testateur, mais le sacrifice, qui mettait un sceau plus solennel quâun serment sur lâobligation dâobserver lâalliance. Câest une question de grec très délicate que je ne traite pas ici. Mais je ne puis dire quâils mâaient convaincu.
Ch. 9 v. 18-22 â Nécessité du sang pour fonder lâalliance, et ses applications
Le sang parle du jugement et de la mort nécessaires pour lâalliance
[9:18] Cette nécessité de fonder lâalliance sur le sang dâune victime nâavait pas été oubliée lors de la première alliance : [9:19, 21] il fut fait aspersion sur tout avec du sang; seulement, dans ce cas câétait la sanction solennelle de la mort, attachée à lâobligation de lâalliance. Les types parlaient toujours de la nécessité que la mort intervînt avant que lâhomme pût être en relation avec Dieu. Le péché avait amené la mort et le jugement : il nous fallait, ou bien subir le jugement nous-mêmes, ou bien voir nos péchés effacés en ce quâun autre avait subi le jugement pour nous.
Trois applications nécessaires du sang
Trois applications du sang sont présentées ici : [9:18] lâalliance est fondée sur le sang; [9:22] la purification des souillures est faite par ce moyen; la culpabilité est ôtée par la rémission obtenue par le sang qui a été versé.
Ce sont, en effet, les trois choses nécessaires :
3>Expiation des péchés et glorification de Dieu quant au péché
1° Les voies de Dieu en bénédiction, selon ses promesses, sont mises en rapport avec sa justice, les péchés de ceux qui sont bénis étant expiés, fondement obligé de lâalliance; Christ ayant en même temps glorifié Dieu quant au péché, lorsquâil fut fait péché sur la croix.
3>Purification des péchés, faite aussi par lâeau de la Parole
2° [9:22] La purification des péchés par lesquels nous étions souillés (ainsi que toutes les choses, qui elles-mêmes ne pouvaient être coupables) est accomplie ici. Il y avait des cas où lâeau était employée; elle était un type de la purification morale et pratique : elle découlait de la mort : lâeau qui purifie est sortie du côté de la sainte victime déjà morte [(Jean 19:34)]; elle est lâapplication, à la conscience et au cÅur, de la Parole qui juge tout mal et révèle tout bien.
3>Rémission des péchés par lâeffusion du sang
3° [9:22] Quant à la rémission, en aucun cas elle ne sâeffectue sans que le sang soit versé. Remarquez ici quâil nâest pas dit « appliqué ». Il sâagit de lâaccomplissement de lâÅuvre de la vraie propitiation. Sans
de sang, il nây a pas de rémission : vérité de toute importance ! Pour une Åuvre de rémission, il faut que la mort et lâeffusion de sang aient lieu.Ch. 9 v. 23-26 â Conséquences de lâexpiation et de la réconciliation avec Dieu
Deux conséquences découlent de ces aspects de lâexpiation et de la réconciliation avec Dieu.
Ch. 9 v. 23-24 â Besoin dâun meilleur sacrifice pour purifier les choses célestes
[9:23] En premier lieu, il fallait un meilleur sacrifice, une victime plus excellente que ce quâon offrait sous lâancienne alliance; car il sâagissait, non de purifier des figures, mais les choses célestes elles-mêmes; [9:24] et câest dans la présence de Dieu Lui-même que Christ est entré.
Ch. 9 v. 25-26 â Sacrifice de Christ fait une fois pour toutes, lâhomme ayant été manifesté mauvais
[9:25] En second lieu, Christ ne devait pas sâoffrir souvent, comme le souverain sacrificateur entrait chaque année avec le sang dâautrui; car il sâest offert
Donc, si tout ce qui profitait du sacrifice nâétait pas amené à la perfection par une seule offrande, faite une fois pour toutes, [9:26] le Christ aurait dû souffrir souvent depuis la fondation du monde1. Cette remarque donne lieu à la déclaration claire et simple des voies de Dieu à lâégard de ce sacrifice, fait une fois pour toutes, déclaration dâun prix infini. Dieu a laissé passer les siècles (câest-à -dire les diverses périodes distinctes dans lesquelles lâhomme a été mis à lâépreuve de diverses manières et a eu le temps de faire voir ce quâil est) sans accomplir encore lâÅuvre de sa grâce. Cette épreuve a servi à montrer que lâhomme est mauvais par nature et par sa volonté; la multiplication des moyens employés nâa fait que mettre en évidence que le fonds de la nature humaine était essentiellement mauvais, car il ne profitait dâaucun de ces moyens pour sâapprocher de Dieu. Au contraire, son inimitié contre Dieu a été pleinement manifestée.1 Et il aurait dû maintes fois; car il faut que le péché soit ôté en réalité.
Ch. 9 v. 26-28 â Åuvre de Christ parfaitement accomplie et ses résultats
Ch. 9 v. 26 â Åuvre accomplie une fois la totale perdition de lâhomme manifestée
3>LâÅuvre de Dieu prend la place de lâhomme perdu sous sa responsabilité
Lorsque Dieu eut rendu ceci évident avant la loi, sous la loi, par des promesses, par lâarrivée et la présence de son Fils, alors lâÅuvre de Dieu prend, pour notre salut et pour sa gloire, la place de la responsabilité de lâhomme; or sur le terrain de cette responsabilité, la foi sait que lâhomme est entièrement perdu. Câest pourquoi il est dit ici : « en la consommation des siècles » (v. 26).
3>Christ, rejeté par lâhomme manifesté pécheur, vient abolir le péché
Or cette Åuvre est parfaite et parfaitement accomplie : le péché avait déshonoré Dieu et séparé lâhomme de Lui; tout ce que Dieu avait fait pour fournir à lâhomme un moyen de retourner à Lui nâavait abouti quâà lui fournir lâoccasion de mettre le comble au péché par le rejet de Jésus : mais les conseils éternels de Dieu sâaccomplissaient dans ce rejet; du moins la base morale de leur accomplissement était posée, et cela selon sa perfection infinie, afin quâils fussent réellement parfaits dans leurs résultats. Maintenant tout reposait de fait, comme dans les desseins de Dieu de tout temps, sur le second Adam et sur ce que Dieu avait fait â non point sur la responsabilité de lâhomme, bien quâil ait été pleinement satisfait à cette responsabilité pour la gloire de Dieu (comp. 2 Tim. 1:9, 10; Tite 1:1, 2). [9:26] Le Christ, que lâhomme avait rejeté, avait paru pour abolir le péché par le sacrifice de Lui-même; ainsi, moralement, « la consommation des siècles » était arrivée.
Abolition du péché par le sacrifice accompli par Christ
3>Lâabolition du péché, résultat de lâÅuvre de Christ, nâest pas encore manifestée
Les résultats de lâÅuvre et de la puissance de Dieu ne sont pas encore manifestés; ce sera une nouvelle création; mais lâhomme, comme enfant dâAdam, a fourni toute sa carrière dans ses relations avec Dieu : il est inimitié contre Dieu. [9:26] Christ, accomplissant la volonté de Dieu, est venu en la consommation des siècles pour abolir le péché par le sacrifice de Lui-même. Câest là la puissance morale de son acte1, de son sacrifice devant Dieu; comme résultat, le péché sera totalement effacé des cieux et de la terre. Pour la foi, ce résultat, savoir lâabolition du péché, est déjà réalisé dans la conscience2, parce que Christ, qui a été fait péché pour nous, est mort, et mort au péché, et, quâil est maintenant ressuscité et glorifié, le péché (même en tant que Christ a été fait péché pour nous) ayant été mis de côté.
1 Plus nous examinerons la croix au point de vue de Dieu, plus nous verrons cette puissance : lâinimitié de lâhomme contre Dieu, et contre Dieu venu en bonté, a été déployée dâune manière absolue; et aussi la puissance de Satan en mal sur lâhomme; et de plus la perfection de lâhomme dans son amour pour le Père et dans lâobéissance au Père a été déployée, ainsi que la majesté et la justice de Dieu contre le péché et son amour pour les pécheurs, tout ce quâIl est. Oui, toute la question du bien et du mal a été réglée, là où se trouvait le péché, savoir en Christ fait péché pour nous. Lorsque, dans Celui qui était sans péché, le péché a été comme tel devant la face de Dieu, là où il était nécessaire que le péché fût; lorsque Dieu a été parfaitement glorifié, comme assurément le Fils de lâhomme aussi, alors moralement tout a été réglé, et nous le savons; seulement les résultats réels ne sont pas encore produits.
2 Le jugement qui tombera sur les méchants nâest pas lâabolition du péché. LâÅuvre et la position de Christ ont encore bien dâautres résultats, tels que la gloire céleste auprès de Dieu, mais ce nâest pas ici notre sujet.
3>Résultat du sacrifice de Christ annoncé au croyant pour le salut
Ce résultat, pour ceux qui attendent le retour du Seigneur, est aussi annoncé au croyant. [9:27] Le sort des hommes enfants dâAdam, câest la mort et le jugement. [9:28] Mais Christ a été offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, et à ceux qui lâattendent il « apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut » (v. 27, 28).
3>Pour les croyants, le péché est déjà aboli, et Christ reviendra totalement à part du péché
Pour eux, quant à leur position devant Dieu, le péché est actuellement aboli : tel quâest Christ, tels ils sont; leurs propres péchés sont tous effacés. La première fois, Christ avait été manifesté afin dâêtre fait péché pour nous et de porter nos péchés; il en a été chargé sur la croix; mais à lâégard de ceux qui lâattendent, ces péchés sont totalement ôtés. Christ, quand il revient, nâa rien à faire avec le péché, pour ce qui les concerne; il en a fini avec le péché à sa première venue. Il apparaît la seconde fois pour les délivrer de tous les résultats du péché, de toute servitude. Il apparaît, non pour le jugement, mais à salut. Lâabolition du péché, accomplie pour eux, a été si complète, les péchés des croyants ont été si entièrement ôtés, que, lorsquâil apparaît la seconde fois, il nâa, quant à eux, rien à faire avec le péché. [9:28] Il apparaît à part du péché, non seulement sans péché dans sa personne â câétait le cas à sa première venue â mais en dehors (quant à ceux qui lâattendent) de toute question de péché, pour leur délivrance finale.
Attente du Seigneur pour la délivrance des croyants
3>Seconde venue du Seigneur pour la délivrance des fidèles, à part le péché
[9:28] « Sans péché » est en contraste avec « porter les péchés de plusieurs »1. Mais on remarquera quâici il nâest pas fait mention de lâenlèvement de lâÃglise. Il est bien de remarquer aussi les expressions : elles dépeignent le caractère de la seconde venue du Seigneur. Il a été
une fois. Maintenant il est de ceux qui lâattendent. Lâexpression peut sâappliquer à la délivrance des Juifs qui lâattendent aux derniers jours. Il paraîtra pour leur délivrance. Mais nous attendons le Seigneur pour cette délivrance; et nous le verrons quand il lâopérera pour nous. Lâauteur de lâépître ne touche pas la question de la différence entre ceci et notre enlèvement, et nâemploie pas ici le mot qui sert à annoncer la manifestation publique du Seigneur2. Il apparaîtra « à ceux qui lâattendent ». Il nâest pas vu de tout le monde, et par conséquent ce nâest pas le jugement, quoique cela puisse suivre. LâEsprit Saint ne sâoccupe que de ceux qui lâattendent; il apparaîtra à ceux-là ; il sera vu dâeux, et ce sera le temps de leur délivrance, de sorte que ce qui est dit est vrai pour nous et applicable aussi au résidu juif aux derniers jours.3>La question du péché est déjà entièrement réglée, et la foi lâa sais
1 Il est important de voir la différence entre les versets 26 et 28. Il fallait que le péché dans son sens abstrait fût ôté de devant Dieu; câest pourquoi il fallait que Dieu fût parfaitement glorifié quant au péché là où le péché se trouvait devant Lui. Christ a été fait péché, il a été manifesté pour lâabolir de devant Dieu, eiV aqethsin thV amartiaV. En outre, il y avait en question nos péchés (notre culpabilité); et Christ les a portés en son propre corps sur le bois [(1 Pier. 2:24)]. Les péchés ont été portés, et Christ ne les a plus. Quant à la culpabilité ils sont ôtés de devant Dieu pour toujours. LâÅuvre pour lâabolition du péché devant Dieu est accomplie, et Dieu la reconnaît comme accomplie, ayant glorifié Jésus qui lâa glorifié Lui, quant à cette Åuvre, lorsquâil a été fait péché. Ainsi pour Dieu la question est réglée, et la foi le reconnaît, mais le résultat nâest pas produit. LâÅuvre est devant Dieu dans toute sa valeur, mais le péché existe encore dans le croyant et dans le monde. La foi reconnaît les deux choses : elle sait que devant Dieu lâÅuvre est accomplie, et elle se repose sur cette Åuvre, de même que Dieu le fait; mais le chrétien sait que, de fait, le péché est encore là en lui; seulement il a le droit de se tenir lui-même pour mort au péché â il sait que le péché dans la chair est condamné, mais cela dans le sacrifice pour le péché, en sorte quâil nây a point de péché pour lui-même. Lâ aqethsiV (abolition) nâest pas accomplie, mais ce qui la produit lâa été, de sorte que Dieu la reconnaît, et la foi la reconnaît aussi, et la personne est parfaitement délivrée devant Dieu du péché et des péchés. Celui qui est mort (or nous le sommes, étant morts avec Christ) est justifié du péché. Nos péchés ont été tous portés. La difficulté provient en partie de ce que le mot « péché » se dit dâun acte particulier et sâemploie aussi dans le sens abstrait. Avec le mot « péchés » au pluriel, il nây a pas la même équivoque. Un sacrifice pour le péché peut se dire dâune faute particulière. Le péché entré dans le monde est une autre idée. Ce double sens a causé de la confusion.
2 ofqhsetai, fanerwqhsetai, ou epifaneia.
3>Portion du chrétien et espérance dâIsraël, basées sur le sang de Christ
Ainsi la position chrétienne, et lâespérance du monde habité à venir, fondée sur le sang et sur le médiateur de la nouvelle alliance, sont toutes les deux constatées; lâune, la portion actuelle du croyant; lâautre, rendue certaine comme lâespérance dâIsraël.
Quelle grâce que celle que nous considérons maintenant !
Effets de lâÅuvre de Christ pour lâhomme
3>LâÅuvre de Christ place lââme dans la présence de Dieu de façon immuable
Il y a deux choses qui se présentent à nous en Christ : lâattrait de sa grâce et de sa bonté, pour le cÅur, et son Åuvre qui place lââme en la présence de Dieu. Câest de cette dernière que lâEsprit de Dieu nous occupe ici. Il ne sâagit pas seulement de la piété que produit la grâce. Lâeffet de lâÅuvre est aussi constaté. Quel est-il pour nous, cet effet ? Nous avons accès devant la face de Dieu, en lumière, sans voile, étant entièrement quittes de tout péché devant Lui, aussi blancs que la neige dans la lumière qui ne fait autre chose que le révéler. Merveilleuse position pour nous ! Il ne sâagit pas dâattendre un jour de jugement, quelque certain quâil soit; ni de chercher des moyens de sâapprocher de Dieu; nous sommes en sa présence; Christ paraît dans la présence de Dieu pour nous [(9:24)]. Non seulement cela : Christ demeure toujours là ; notre position ne change donc pas. Nous sommes, il est vrai, appelés à marcher selon cette position; mais cela nâaffecte en rien le fait que notre position est telle. Et comment sommes-nous arrivés là et dans quelle condition ? Nos péchés ont été abolis totalement, parfaitement abolis, et une fois pour toutes; toute la question du péché est réglée devant Dieu; nous sommes là , parce que Christ a fini lâÅuvre qui a aboli le péché. De sorte quâil y a les deux choses : lâÅuvre faite, et cette position acquise pour nous dans la présence de Dieu.
3>Le judaïsme nâa que des sacrifices qui rappellent que le péché est toujours devant Dieu
On voit la force du contraste de tout ceci avec le judaïsme. Dâaprès ce dernier, le service divin, ainsi que nous lâavons vu, était accompli en dehors du voile[9:6]; on nâarrivait pas jusque dans la présence de Dieu. Ainsi câétait toujours à recommencer; le sacrifice propitiatoire se renouvelait dâannée en année [(9:25)], témoignage constamment répété, que le péché était encore là [(10:3)]. Individuellement on obtenait un pardon passager, pour un acte particulier. Câétait toujours à renouveler; la conscience nâétait jamais rendue parfaite [(10:1-2)]; lââme nâétait pas dans la présence de Dieu; cette grande question nâétait jamais résolue. (Que dââmes sont même actuellement dans cet état !) Lâentrée du souverain sacrificateur une fois lâan ne faisait que fournir une preuve que le chemin était encore fermé [(9:7-8)]; quâon ne sâapprochait pas de Dieu, mais quâil y avait toujours devant Lui le souvenir du péché.
3>Christ, après Son sacrifice, demeure dans la présence de Dieu, justice parfaite pour nous
pour nous, le péché est aboli par une Åuvre faite une fois pour toutes; la conscience est rendue parfaite et il nây a plus de condamnation pour nous. Le péché dans la chair a été condamné en Christ, lorsquâil a été le sacrifice pour le péché, et Christ apparaît toujours pour nous dans la présence de Dieu. Le Souverain Sacrificateur demeure là . Ainsi, au lieu dâavoir un mémorial du péché, réitéré dâannée en année, la justice parfaite subsiste toujours pour nous en la présence de Dieu. La position est totalement changée.
3>Le sort de lâhomme croyant dépend de lâÅuvre parfaite de Christ qui a effacé ses péchés
Le sort de
car cette Åuvre parfaite nous fait sortir du cercle du judaïsme â est la mort et le jugement; mais maintenant notre sort dépend de Christ, non dâAdam. Christ a été offert pour porter les péchés de plusieurs [(9:28)]1 â lâÅuvre est complète, les péchés sont effacés, et à ceux qui lâattendent, il paraîtra sans question du péché, cette question ayant été parfaitement résolue lors de sa première venue. Dans la mort de Jésus, Dieu sâest occupé des péchés de ceux qui lâattendent; et Lui apparaîtra, non pour juger, mais à salut pour les délivrer finalement de la position où les péchés les avaient placés. Ces vérités auront leur application au résidu juif, selon les circonstances de sa position; mais elles sâappliquent dâune manière absolue au chrétien, dont le ciel est le partage.1 Le mot « plusieurs » a une double portée ici, une portée négative et positive à la fois : on ne peut pas dire « tous », car ainsi tous seraient sauvés; dâun autre côté, le mot « plusieurs » généralise lâÅuvre, de sorte que ce ne sont pas seulement les Juifs qui en sont lâobjet.
3>Importance du fait que Christ sâest offert une fois pour toutes
Le point essentiel établi dans la doctrine de la mort du Christ est quâil sâest offert une fois pour toutes; pour comprendre la portée de tout ce qui est dit ici, il faut retenir cette pensée.