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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 28". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 28". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-43
Les vêtements sacerdotaux, caractères de Christ sacrificateur
Les vêtements sacerdotaux comprennent tout ce qui se rattache à la personne de Christ dans ses caractères de sacrificateur : le pectoral, lâéphod, la tunique, la ceinture et la tiare.
Le peuple porté devant Dieu, en gouvernement, en jugement et en amour
[28:6] Lâéphod était le vêtement sacerdotal
Il était fait des mêmes substances que le voile [(26:31)], représentant aussi la pureté essentielle et les grâces de Christ. [28:8] La ceinture était le signe du service. [28:2] Vêtu de ses vêtements de gloire et de beauté, [28:9-11] le souverain sacrificateur portait les noms des douze tribus du peuple de Dieu, présentés ainsi à Dieu dans leur nombre et dans leur ordre complets. [28:12] Ces noms étaient placés sur les épaules du souverain sacrificateur, pour indiquer quâil portait le poids de leur gouvernement, [28:21] et sur le pectoral, [28:29] pour marquer quâil les avait sur son cÅur, [28:28] ce pectoral étant inséparable de lâéphod, câest-à -dire de la sacrificature et de la comparution devant Dieu. [28:30] Le souverain sacrificateur portait aussi le jugement du peuple de Dieu devant Lui, selon sa lumière et ses perfections, et, par ce moyen, il maintenait le peuple en jugement dans Sa présence, selon les exigences de cette lumière et de ces perfections. Aussi cherchait-on des réponses par ces Urim et Thummim, qui étaient sur le pectoral [(Nomb. 27:21; Esd. 2:63)]; car la sagesse de la conduite doit être en rapport avec la position dans laquelle on est devant Dieu.Christ se faisant entendre â Sanctification du service devant Dieu
[28:33] Sur le bord de lâéphod, il y avait les fruits désirables et le témoignage du Saint Esprit qui dépendaient de la sacrificature. Je pense que Christ, en entrant dans le ciel, sâest fait entendre dans ce monde par le Saint Esprit agissant dans son peuple, â typifié par ces bords des vêtements du souverain sacrificateur (comp. Ps. 133:2), â et se fera aussi entendre par ses dons quand il sortira du ciel. [28:38] En attendant, il porte aussi, là où il est entré, lâiniquité des saintes offrandes, en sainteté devant lâÃternel; (cette sainteté, nécessaire pour rendre les offrandes agréables, se trouve sur son front même); de sorte que non seulement eux-mêmes, mais leurs imparfaits services sont présentés selon la divine sainteté qui lui est propre.
Vêtements des fils dâAaron
[28:40] Les fils dâAaron étaient également revêtus; [28:42] leur nudité naturelle ne devait pas paraître, [28:40] mais ils devaient montrer la gloire et lâhonneur dont Dieu les revêtait. Ils étaient en outre distingués par une ceinture de service.
Ch. 28 v. 5-30 â Lâéphod
Image des caractères de Christ dans Son service : pureté, grâce et justice divine
Les vêtements du souverain sacrificateur méritent une explication un peu plus détaillée. Ce qui le caractérisait dans le service, câétait lâéphod, auquel était inséparablement attaché le pectoral, dans lequel étaient placés les Urim et les Thummim. [28:6] La description des vêtements sacerdotaux commence donc naturellement avec lâéphod. [28:4] Câétait revêtu de lâéphod que le souverain sacrificateur devait, [28:2] portant ses vêtements de gloire et de beauté, apparaître devant Dieu. [28:6] Le tissu de lâéphod était le même que celui du voile [(26:31)], seulement on y ajoutait de lâor, car le voile était la chair de Christ [(Héb. 10:20)], chair qui cachait Dieu présent sur la terre; mais dans lâexercice de la sacrificature, Christ comparaît devant Dieu au dedans du voile, câest-à -dire, pour parler sans figure, dans le ciel même [(Héb. 9:24)]. Or là , ce qui satisfait la justice divine, ce qui en a la nature et lâessence, â en même temps que la grâce céleste et la pureté, â a sa place et sa part accomplies en Christ, ainsi quâil est écrit : « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » [(1 Jean 2:1)], quoique ce passage, en réalité, envisage le Seigneur dâune manière un peu différente. La base fondamentale de la sacrificature est donc une pureté personnelle absolue, que nous pouvons appeler la justice humaine, dans son sens le plus élevé, une nature venant intelligemment de Dieu, et, dans la sacrificature glorifiée, entremêlée de toutes les formes de grâce et de justice divine1. [28:8] La sacrificature était un service, et le souverain sacrificateur était ceint pour lâaccomplir, mais un service rendu dans la présence de Dieu. Les reins étaient donc ceints, mais les vêtements descendaient jusquâaux pieds. [28:31] Ceci avait lieu spécialement à lâégard de la robe bleue. Mais poursuivons premièrement la description de lâéphod.
1 Comparez 1 Jean 2:29, et 3:1-3. Remarquez comment, dans une seule personne, lâEsprit passe de la divinité à lâhumanité, dâaprès la relation dont nous avons parlé. Ceci est très beau et nous enseigne ce quâest la nouvelle nature en nous.
Le peuple constamment présenté devant Dieu par le souverain sacrificateur
Le souverain sacrificateur représentait tout le peuple devant Dieu; il le présentait à Dieu, et de deux manières, selon la figure que fournissent ses vêtements. [28:12] Premièrement, il portait le peuple sur ses épaules; il en supportait tout le fardeau et le poids lui-même. [28:9] Leurs noms étaient gravés sur les deux pierres dâonyx, [28:7] par lesquelles les deux parties de lâéphod tenaient lâune à lâautre. Le souverain sacrificateur ne pouvait donc porter lâéphod, câest-à -dire exercer sa sacrificature, sans porter sur ses épaules les noms des tribus dâIsraël. Ainsi, Christ porte toujours son peuple. [28:28] En second lieu, le pectoral était attaché à lâéphod, de manière à ne pas pouvoir en être séparé. [28:29] Là aussi, le souverain sacrificateur portait les noms de son peuple devant lâÃternel, et ne pouvait, en tant que revêtu de ses vêtements sacerdotaux, se trouver en sa présence, sans que le peuple fût présenté aux yeux de Celui devant lequel il comparaissait. Il les portait, comme le Saint Esprit lâexprime,
devant lâÃternel comme mémorial continuellement. [28:30] Ils seront, est-il dit, sur le cÅur dâAaron, lorsquâil entrera pour se présenter devant lâÃternel. Ainsi nous sommes toujours portés devant Dieu par Christ. Il nous présente à Lui comme ce quâil a sur son cÅur. Il ne peut pas être devant Lui sans le faire; et, quel que soit le droit des vÅux et des demandes de Christ à attirer la faveur de Dieu, ce droit agit en attirant cette faveur sur nous. La lumière et la faveur du sanctuaire, â Dieu, en tant quây demeurant, â ne peut luire sur Christ sans luire aussi sur nous, et cela comme sur un objet présenté à Dieu pour avoir part à ce privilège.Ch. 28 v. 30 â Christ porte notre jugement devant Dieu, en lumière et perfection
[28:30] Ce nâétait pas tout cependant : les Urim et les Thummim, la lumière et la perfection, se trouvaient placés dans le pectoral. Le souverain sacrificateur portait le jugement des enfants dâIsraël sur son cÅur devant lâÃternel, et cela selon la lumière et la perfection de Dieu. Nous avons besoin quâil le fasse pour que nous soyons bénis. Si nous étions devant Dieu tels que nous sommes, nous attirerions sur nous-mêmes le jugement, ou bien nous devrions nous éloigner de la lumière et de la perfection de Dieu, et nous tenir dehors. Mais, puisque Christ porte notre jugement selon cette lumière et cette perfection, notre présentation à Dieu est selon la perfection de Dieu lui-même, â notre jugement est porté; mais aussi notre position, notre lumière, la direction que nous avons à suivre dans nos voies, notre intelligence spirituelle, sont selon cette même lumière divine, selon cette même perfection, car le souverain sacrificateur demandait à Dieu et recevait des réponses de lui par les Urim et des Thummim.
Câest un précieux privilège1. Introduits en la présence de Dieu, selon la justice divine dans la perfection de Christ, nous jouissons dâune lumière spirituelle, nous possédons des privilèges, nous sommes appelés à une marche, selon cette perfection. Notre présentation à Dieu en justice divine nous donne une lumière qui est selon la perfection de Celui dans la présence duquel nous sommes introduits. Christ, en portant notre jugement, détruit lâimputation du péché et transforme la lumière qui aurait condamné et le péché et nous, en purification et clarté spirituelles, selon la perfection qui, comme lumière, jette ses regards sur nous.
1 Il faut nous souvenir quâil nâest pas question ici de la relation dâenfants avec un père, mais de lâhomme sâapprochant de Dieu. â Christ étant là pour nous. Nous sommes vus sur la terre (non dans les lieux célestes), et Christ paraît dans la présence de Dieu pour nous [(Héb. 9:24)], assurant notre place selon Dieu (seulement, pour nous, le voile est déchiré, ce qui fait une très grande différence); cependant nous sommes encore ici-bas, sur la terre, avec une vocation céleste (comparez lâépître aux Hébreux).
Le pectoral, divinement lié à lâéphod
[28:22-25] Le pectoral tenait en haut aux pierres dâonyx placées sur les épaules, [28:26-28] et en bas à lâéphod au-dessus de la ceinture. [28:21] Les noms des douze tribus y étaient inscrits, le peuple entier se trouvait lié nécessairement et à toujours à lâexercice de la sacrificature souveraine dans la présence de lâÃternel. Le lien était divin et céleste, [28:22] figuré par des chaînes dâor en haut, [28:26-28] et des anneaux dâor avec un cordon de bleu en bas. La sacrificature, quoique exercée dans la nature humaine, repose, ainsi que la relation du peuple avec elle, sur une base immuable, divine et céleste.
Ch. 28 v. 31-35 â La robe de bleu, image du caractère céleste de Christ
Telle était la forme des vêtements typiques dans lesquels le souverain sacrificateur se présentait devant Dieu; [28:31] mais au-dessous de sa robe officielle, il en portait une personnelle toute de bleu. Le caractère de Christ aussi était parfaitement et entièrement céleste. Câétait dans le sanctuaire que le souverain sacrificateur accomplissait ses fonctions. Ainsi le Sacrificateur céleste doit être lui-même un homme céleste; [28:33] et câest à ce caractère céleste de Christ que se rattachent les fruits et le témoignage du Saint Esprit, comme ici en figure, les clochettes et les grenades à la robe bleue du souverain sacrificateur. Câest de Christ, envisagé dans son caractère céleste, que ceux-ci descendent; ils sont attachés aux bords de sa robe ici-bas. [28:35] On entendait le son des clochettes, lorsquâAaron entrait et lorsquâil sortait : il en a été de même à lâégard du Christ, et il en sera encore de même. Lorsquâil est entré dans le sanctuaire céleste, les dons de lâEsprit ont été manifestés dans le bruit du témoignage, et ils le seront encore lorsquâil reviendra. Les fruits de lâEsprit, nous le savons, se trouvaient aussi dans les saints.
Ch. 28 v. 36-38 â La lame dâor, sanctification de nos offrandes à Dieu
Or, non seulement il y avait des fruits et des dons; le culte et le service de Dieu, la présentation des offrandes à Dieu, formaient une partie de la vie et des devoirs du peuple de Dieu. Hélas ! ce culte et ce service étaient souillés comme ceux qui les offraient. [28:38] Le souverain sacrificateur portait donc aussi lâiniquité des saintes offrandes. Ainsi, par Christ, nos louanges et notre culte montent vers Dieu, et sont agréés de lui, en dépit de leur infirmité, et la sainteté est toujours devant les yeux de Dieu dans les offrandes de sa maison. [28:37] Elle était portée sur le front du souverain sacrificateur. En même temps le peuple de Jéhovah, dâun côté, lui était présenté, et, dâun autre, était dirigé par lui, selon ses propres perfections, par lâintervention du souverain sacrificateur.
Ch. 28 v. 39 â La tunique brodée, pureté et grâce personnelles de Christ
[28:39] La chemise de fin lin représentait mieux encore ce qui lui était entièrement personnel, ce qui était intérieur, â sa pureté personnelle; mais brodée, câest-à -dire ornée de toute grâce parfaite. Tel était, tel est Christ.
Application à Christ, en comparaison avec Héb. 7-10
Lâapplication de tout ceci à Christ est évidente; seulement, il faut nous souvenir de la remarque de lâapôtre, câest-à -dire de lâEsprit de Dieu : [Héb. 10:1] que tout cela était lâombre des choses à venir, non lâimage même des choses. [Héb. 7:25] Notre souverain sacrificateur, quoiquâil vive toujours pour faire intercession pour nous, [Héb. 10:12] est assis à la droite de la majesté dans les cieux. Mais, dans lâesprit de la chose, tout est à nous. Christ nous présente à Dieu; il obtient grâce et direction pour nous par le Saint Esprit; il porte lâiniquité de nos saintes offrandes. Notre service, comme nos personnes, est accepté en lui. De fait, historiquement, le souverain sacrificateur ne sâest jamais servi des vêtements de gloire et de beauté pour entrer au dedans du voile [(Lév. 16:4)]. [28:4] Il devait les porter lorsquâil entrait dans le sanctuaire1; mais cette entrée lui a été défendue [(Lév. 16:2)], sauf au grand jour des propitiations, et alors, il entrait revêtu dâautres vêtements, savoir, des vêtements de lin [(Lév. 16:4)]. Ainsi, pour nous, la mort était nécessaire, et lâentrée dans le sanctuaire à la suite de la mort : [Héb. 9:11-12] câest ce qui a eu lieu en Christ. Pour les Juifs aussi, Christ est entré de la même manière, tout le temps actuel étant le temps où il reste caché dans le sanctuaire; et les Juifs doivent attendre jusquâà ce quâil en sorte, pour connaître lâacceptation de lâÅuvre quâil a présentée à Dieu dans le ciel [(Lév. 16:17)]. Nous la connaissons dâavance par le Saint Esprit envoyé du ciel. Si le souverain sacrificateur était entré dans ses vêtements de gloire et de beauté, cette entrée aurait été le maintien, par son moyen, des relations non interrompues avec Dieu, dâun peuple qui lui était agréable.
1 Il est parlé de leur emploi pour entrer dans le sanctuaire devant lâÃternel, lorsque cela est expressément recommandé. La lame de pur or sur la tiare ou turban, est exceptée (chap. 28:9-30, 35. Voyez à ce sujet vers. 38). Cet usage caractéristique était défendu (voyez Lévit. 16).
En somme donc, nous jouissons des précieux bienfaits préfigurés dans ces vêtements, bien que ces figures nâexpriment pas tout ce dont nous jouissons (*).
1 Il ne faut jamais perdre de vue que nous nâavons ici que lâombre des choses à venir [(Héb. 10:1)]. Les grands principes des scènes célestes nous sont présentés, mais non le changement qui, par la déchirure du voile, nous permet dâentrer nous-mêmes hardiment, par le moyen dâune rédemption éternelle, dans le saint des saints, où Christ est à la droite de Dieu, en gloire [(Héb. 10:19-22)].