Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 27". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 27". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Ch. 27 v. 9-19 â Le parvis, lieu où Dieu rencontre ceux qui sortent du monde
Le parvis est le lieu où Dieu rencontre le monde (je ne parle pas du monde qui est le désert que nous traversons). Câest là que ceux qui sortent du monde sâapprochent de Dieu; câest là que les membres de son peuple (non comme sacrificateurs, ou comme saints, mais comme hommes pécheurs), en sortant du monde, viennent auprès de Lui, car il ne se fait connaître quâà ceux qui entrent dans cette enceinte. [27:1] Là , se trouvait tout premièrement lâautel des holocaustes, manifestation de Dieu en justice à lâégard du péché, mais en grâce envers le pécheur, lorsque, dans ses relations avec les hommes, Il se place au milieu dâeux tels quâils sont. Ceci impliquait, il est vrai, le jugement du péché, car sans cela Dieu nâaurait pu se mettre en relation avec lâhomme; mais câétait Christ, dans la parfaite énergie de lâEsprit de Dieu, sâoffrant pour lâhomme en sacrifice, pour mettre le pécheur en relation avec Dieu.
Ch. 27 v. 1-8 â Lâautel dâairain, image de Christ comme sacrifice
Le sacrifice de Christ approche lâhomme de Dieu, et glorifie Dieu
Sur la terre, il sâagissait de savoir si les hommes pouvaient être en relation avec lui, le Saint, vivant, mais ces relations nâétaient pas possibles. Il a dû être élevé de la terre, rejeté des hommes; toutefois, il nâentre pas dans le ciel. Sur la croix, Christ a été élevé de ce monde [(Jean 3:14)], â il lâa quitté; mais il continue à être offert aux regards des hommes comme la pleine satisfaction donnée à la justice de Dieu, ainsi que comme le témoignage de lâamour de Dieu, et de lâamour de celui qui a glorifié la justice de Dieu dans lâacte de sa mort. Il est, dis-je, offert aux regards du monde, afin que, par la grâce, les hommes viennent à lui et se séparent du monde, tandis que Dieu en justice (où donc sa justice a-t-elle été autant glorifiée que sur la croix de Jésus ?) peut recevoir, selon sa gloire, les plus misérables des pécheurs, et en être même glorifié. Quant à ce qui concerne le pécheur sâapprochant de Dieu, le sacrifice était pour sa faute et ses péchés positifs, mais en soi-même le sacrifice allait beaucoup plus loin : il était pour Dieu un parfum agréable, qui le glorifiait.
Satisfaction de la justice de Dieu quant au péché, et bonne odeur du sacrifice
Câest donc ici que se trouve lâautel des holocaustes, lâautel dâairain, où Dieu se manifeste en justice, tout en rencontrant le pécheur en amour, par le sacrifice de Christ. à lâautel dâairain, Dieu sâoffre à la foi du fidèle, non dans son Ãtre (spirituel et comme souverain objet de lâadoration des saints), mais dans ses relations avec les pécheurs, selon sa justice. Câest là que ceux-ci se présentent à Lui en participant au bénéfice de cette Åuvre, dans laquelle Christ, par la puissante opération du Saint Esprit, sâest offert à Dieu sans tache. Ayant satisfait à toutes les exigences de sa justice, et de plus, lâayant glorifié dans tout ce quâil est, Christ est devenu cette bonne odeur du sacrifice dans laquelle, en sortant du monde, on peut sâapprocher de Dieu. Celui-ci entre en relation avec les pécheurs qui se tournent vers Lui1. Comme tels, ils trouvent leur péché effacé par la croix, et sont au bénéfice de la bonne odeur du sacrifice de Celui qui sâest présenté comme un parfait holocauste. Le sacrifice pour le péché, brûlé hors du camp, était autre chose : là ,
Christ fut fait péché par Dieu, et tout se passa entre Dieu et Lui; mais, ici, nous nous approchons de Dieu.1 Il est intéressant de savoir que le mot « brûler » nâest pas le même, en hébreu, quand il sâagit du sacrifice pour le péché, et lorsquâil est question de lâholocauste. Dans ce dernier cas, le mot est le même que pour brûler de lâencens [(Lév. 1:9)].
Jâajouterai ici un mot sur les sacrifices.
Dans le sacrifice pour le péché, brûlé hors du camp [(Lév. 4:12)], Dieu sortait de son lieu pour punir, pour tirer vengeance du péché. Christ sâest mis à notre place, a porté nos péchés, et est mort pour ôter le péché par son sacrifice. Dans le sacrifice pour le péché, son sang a été répandu; mais ce sang, infiniment précieux, a été porté par le souverain sacrificateur dans le lieu très saint et mis sur le propitiatoire [(Lév. 16:15)]. Ainsi a été posé le solide fondement de toutes nos relations avec Dieu; car pour celui qui sâapproche, le péché nâexiste plus aux yeux de Dieu. Mais ce nâest pas tout que Dieu ait pleinement atteint le péché en jugement, par lâeffusion du sang de Christ : lâÅuvre que Christ a accomplie a été parfaitement agréable à Dieu. « Je tâai glorifié sur la terre » [(Jean 17:4)]. « Dieu est glorifié en Lui » [(Jean 13:31)]; Dieu devait à Christ en justice de le glorifier auprès de Lui-même. Tout lâÃtre de Dieu, en justice et en amour, avait été glorifié pleinement (et publiquement dans lâunivers), et ainsi Sa justice devait à Christ de le placer dans une position qui fût pleinement en rapport avec son Åuvre. Certes, son amour ne sây refusait pas.
Toute la vérité ne consiste donc pas à comprendre que la sainteté de Dieu, après avoir tiré vengeance, avait été pleinement satisfaite dans la mort de Jésus et nâavait plus rien à faire. Pour celui qui sait que, dans sa nature, comme enfant dâAdam (et encore moins dans la loi), il nây a point de ressource pour le péché, il importe aussi de comprendre quâil y a, par la foi en Jésus, la justice de Dieu lui-même, â une justice justifiante. Nous sommes rendus agréables dans le Bien-Aimé [(Ãph. 1:6)]. Dieu a dû ressusciter Jésus (en considération de ce quâil avait fait), et le placer à sa droite; et, puisquâil est là maintenant et y a porté son sang, nous aussi, objets de cette Åuvre, nous devons, en vertu dâelle, être acceptés de la même manière que Lui. Ainsi le croyant, en sâapprochant comme pécheur de lâautel dâairain où le sacrifice est offert (le chemin lui en étant frayé par le sang), le voile étant maintenant déchiré, sâapproche de Dieu manifesté en sainteté [(Héb. 10:19-22)] : mais il le fait selon la bonne odeur du sacrifice de Christ (expression qui ne peut pas être appliquée au sacrifice pour le péché, qui était brûlé hors du camp car câest là que Christ a été fait péché), selon toute la bonne odeur de son dévouement et de son obéissance jusquâà la mort de la croix.
En outre, câest comme sacrificateurs que les sacrificateurs sâapprochaient du lieu saint, et y entraient même. Câest ce dont nous parlerons plus tard.
Ch. 27 v. 20-21 â Le service rendu à Dieu
Après avoir vu les parties du tabernacle qui servaient aux diverses manifestations de Dieu, nous en venons au service qui lui était rendu dans le parvis, et dans les lieux où il se manifestait (chap. 27:20).
La lumière du chandelier, image de la puissance de lâEsprit
[27:21] Les sacrificateurs devaient veiller à ce que la lumière brillât toujours sur le chandelier,
qui cachait le témoignage intérieur, et pendant la nuit. Cette lumière était celle de la grâce et de la puissance de Dieu par lâEsprit qui manifeste Dieu spirituellement. Ce nâétait point Dieu lui-même sur le trône où son Ãtre souverain garde le trésor de sa justice : cela, Christ seul, dans sa personne et dans sa nature, pouvait lâêtre. Ce nâétait pas non plus la justice dans ses relations avec lâhomme pécheur, en dehors du lieu saint; câétait une lumière à lâaide de laquelle il se manifeste par la puissance de sa grâce, mais qui se rattache à ses relations avec lâhomme, envisagé comme saint ou consacré à son service, en même temps quâelle était la manifestation de Dieu. Essentiellement, cette lumière préfigurait lâEsprit; câest ce que nous voyons dans lâApocalypse [(Apoc. 1:20; 3:1)]. Mais le Saint Esprit pouvait rester sur Christ homme, et cela sans mesure; ou bien il pouvait agir sur dâautres de la part de Christ et par sa grâce, comme esprit de prophétie, ou dâune autre manière plus abondante et plus complète, comme cela eut lieu après la résurrection de Christ, lorsque le Saint Esprit lui-même descendit [(Act. 2:4)]1. Mais quelles quâaient été ces manifestations et le mode dâaction de lâEsprit dans les hommes, sa puissance sâexerçait devant Dieu, et pour le manifester selon lâénergie du Saint Esprit lui-même. |27:21] Mais la sacrificature était essentielle ici pour maintenir cette relation entre lâénergie du Saint Esprit et le service des hommes dans lesquels il se manifestait, afin de faire briller la lumière (chap. 27:20-21). Câest pourquoi nous rencontrons immédiatement lâordonnance pour lâétablissement de la sacrificature (chap. 28).1 Comparez aussi Zach. 4, pour lâétat millénaire, sous ce rapport