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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 28". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-43
Plan du commentaire biblique de Exode 28
Les vêtements et la consécration des sacrificateurs (chapitres 28 et 29)
Verset 1
Lâélection dâAaron et de ses filsâ¯; leurs vêtements dâoffice (1-5)
Fais approcher, dans le sens deâ¯: Tu feras approcher. Cet ordre donné sur la montagne ne devait être exécuté que plusieurs mois plus tard, lors de lâinstallation dâAaron et de ses fils racontée Lévitique 8
Nadab et Abihuâ¯: les deux fils aînés dâAaron, déjà spécialement distingués dans la cérémonie qui avait eu lieu pour la conclusion de lâalliance (Exode 24.1-9). Ils moururent pour avoir apporté sur lâautel un feu étranger (Lévitique 10.4 et suivants). Leurs frères Eléazar et Ithamar les remplacèrent. La souveraine sacrificature appartint dâabord à Eléazar, puis à son fils Phinées (Josué 22.30â¯; Juges 20.28). On ignore les raisons pour lesquelles elle passa durant la période des Juges à la ligne dâIthamarâ¯; car câest à celle-ci quâappartenait Eli, père dâAhimélec, qui est désigné comme descendant dâIthamar (1 Chroniques 24.3).
Les fonctions de souverain sacrificateur étaient les suivantesâ¯:
Depuis Josaphat il prit part à lâadministration de la justiceâ¯; plus tard encore devint un personnage politique important comme président du sanhédrin.
Il se distinguait des simples sacrificateurs par la magnificence de ses vêtements.
Verset 2
Des vêtements sacrésâ¯: ceux quâAaron (et ses fils, verset 40) devait porter dans le sanctuaire. Ces vêtements servaient non seulement à les distinguer des autres Israélites (insignes), mais à les honorer à leurs propres yeux (parure).
Verset 3
Cet ordre sâexpliquera, par les détails subséquents relatifs à ces vêtements.
Tout talent particulier est un don de Dieu et de son Esprit et doit servir à sa gloire.
Verset 5
Il est remarquable que ce sont les mêmes matériaux qui avaient été employés pour les tentures du Tabernacle. Le souverain sacrificateur était ainsi qualifié, comme appartenant au sanctuaire.
Verset 6
Lâéphod (6-14)
Versets 6 Ã 10
Il est parlé dâun vêtement appelé éphod à lâoccasion des simples sacrificateurs (1 Samuel 22.18), du jeune Samuel servant dans le sanctuaire (1 Samuel 2.18) et de David marchant devant lâarche (2 Samuel 6.14). Mais dans ces cas lâéphod était de simple lin et ne portait pas de pectoral. Même dans les sanctuaires privés, comme celui de Gédéon (Juges 8.27) et de Mica (Juges 17.5), ce vêtement était employé évidemment comme ayant un caractère sacerdotal. Lâexpression de porter lâéphod est employée 1 Samuel 2.28 comme terme technique, signifiant être sacrificateur.
Verset 7
Lâemploi assez fréquent de ce vêtement est sans doute la raison pour laquelle nous nâen avons ici quâune description incomplète et peu claireâ¯; elle a été comprise de manières très diverses. Câétait en tout cas un corselet, composé de deux pièces, lâune sur la poitrine, lâautre sur le dos, liées ensemble par deux bandes passant chacune sur une épaule, à la façon de nos bretelles. Nous nommerons ces bandes épaulettes (verset 7), lors même que ce terme nâa pas proprement ce sens.
Verset 8
Des deux bords de lâéphod, partait, à droite et à gauche, sur le devant, une bande horizontale de même étoffe, au moyen de laquelle il était serré autour de la tailleâ¯; câest la bande dont il est parlé au verset 8.
Verset 9
Sur chaque épaule se trouvait une pierre dâonyx enchâssée dans un chaton dâor (verset 9) et sur laquelle étaient gravés les noms de six des tribus dâIsraël.
Verset 10
Verset 11
Comme on grave⦠On pratiquait lâart de la gravure sur pierre en Ãgypte dès les temps les plus reculés.
Verset 12
Aaron portera les noms. Aaron, représentant du peuple devant Dieu, devait porter sur lâépaule ces douze noms, comme pour lui rappeler que le peuple était pour lui un fardeau sacréâ¯; comparez Ãsaïe 22.22
Verset 13
Lâarrangement brièvement indiqué ici à lâoccasion de lâéphod est développé aux versets 22 à 28 en parlant du pectoralâ¯; il sâagit précisément du moyen par lequel celui-ci devait être joint au premier.
Verset 15
Le pectoral (15-30)
Un pectoral de jugement, câest-à -dire de décision. Car câétait là que se trouvait lâobjet au moyen duquel le souverain sacrificateur consultait lâÃternel dans les cas graves et douteux et obtenait la décision dâen-haut. Il était de même étoffe que lâéphod et les tentures.
Verset 16
Carré et double, câest-à -dire dâun morceau dâétoffe replié, sur lui-même et formant sur la poitrine une poche carrée (voir verset 22 et suivants).
Un empanâ¯: environ 25 centimètres.
Verset 17
Quatre rangéesâ¯: rangées horizontales de trois pierres chacune. Il est, assez difficile de déterminer exactement quelques-unes des pierres dont il va être question.
Première rangéeâ¯:
Verset 18
Seconde rangéeâ¯:
Verset 19
Troisième rangéeâ¯:
Verset 20
Quatrième rangéeâ¯:
Verset 22
Ces chaînes sont celles dont il était parlé versets 13 et 14â¯; elles sont mentionnées cette fois comme partie du pectoral quâelles doivent faire tenir à lâéphod.
Verset 23
Les deux anneaux dâor doivent être placés au bord supérieur du pectoral, à ses deux extrémités, dâoù les chaînes doivent partir pour aller joindre les deux chatons de lâéphod sur lâépaule (voir versets 24 et 25).
Verset 26
Deux autres anneaux dâor doivent être placés au bord inférieur du pectoral, à ses deux extrémités, sur la face intérieure du pectoral.
Verset 27
Enfin deux nouveaux anneaux, correspondant aux précédents, doivent être mis à lâéphod, sur le devant, à droite et à gauche du pectoral, à lâendroit dâoù part la bande en forme de bretelle qui passe par-dessus lâépaule.
Verset 28
Le cordonnet de pourpre doit aller des anneaux inférieurs du pectoral à ces deux anneaux de lâéphod, de manière à fixer le pectoral, dans sa partie inférieure, comme il est fixé par les chaînes dâor dans sa partie supérieure.
Verset 29
Il peut paraître étrange que le souverain sacrificateur portât deux fois les noms des fils dâIsraël sur son costume. Mais si les noms gravés sur les onyx des épaulettes faisaient penser à un fardeau sacré quâil était appelé à porter, ces mêmes noms gravés sur les pierres du pectoral étaient le symbole de lâintérêt de cÅur, de la relation dâamour qui le liait à ce même peuple.
Verset 30
Dans le pectoralâ¯: dans la poche formée par le rendoublement du morceau dâétoffe dont il était formé (verset 16).
Les Urim et les Thummim. Ces deux mots signifient lumières et intégrités, par ce nom Dieu voulait faire entendre que les décisions obtenues par ce moyen seraient à la fois sages et droites, comme il est dit dans Apocalypse 16.7â¯: Tes jugements sont véritables et justes, parole qui semble être la paraphrase du nom Urim et Thummim. Le grand sacrificateur consultait Dieu par ce moyen dans les cas graves et douteux qui concernaient lâensemble du peuple.
On sâest représenté de bien des manières le moyen par lequel le souverain sacrificateur obtenait la réponse divine. On a pensé que, parmi les lettres gravées sur les pierres précieuses, quelques-unes prenaient tout à coup un éclat particulier et que de leur combinaison le sacrificateur tirait la réponseâ¯; ou bien que de la lumière qui se répandait sur tout le pectoral, il concluait à la volonté divine. Mais il paraît ressortir de 1 Samuel 14.19 que lâUrim et le Thummim était non sur mais dans le pectoral. La plupart des passages font supposer que câétait une espèce de sort que tirait le souverain sacrificateur, évidemment à la suite dâune cérémonie dans laquelle le nom de Dieu était solennellement invoqué. Mais on ne peut pourtant pas penser, comme on lâa fait, à deux pierres précieuses, dont lâune aurait signifié oui, lâautre non. Car il y a des cas où Dieu ne répond pas (1 Samuel 14.37â¯; 1 Samuel 28.6) et dâautres où la réponse nâest nullement affirmative ou négative, mais renferme une révélation inattendue et parfois avec des détails assez compliqués (1 Samuel 10.22â¯; 2 Samuel 2.1â¯; 2 Samuel 21.1). Nous devons donc reconnaître notre ignorance qui était déjà celle de la tradition juive et des rabbins.
La parole Deutéronome 33.8 montre tout le prix que lâon attachait à lâemploi de ce moyen et lâhonneur qui rejaillissait sur la tribu de Lévi de ce que son emploi fût confié à lâun de ses membres. Voici les cas où lâUrim et le Thummim sont expressément désignésâ¯: Exode 28.30â¯; Lévitique 8.8â¯; Nombres 27.21â¯; Deutéronome 23.8â¯; 1 Samuel 28.6â¯; Esdras 2.63â¯; Néhémie 7.65
Mais il y a beaucoup de cas où lâÃternel est consulté par le sort et où il est vraisemblable que lâUrim fut employé sans être nommé. Après le temps de David nous nâavons plus dans lâAncien Testament aucune trace de cet emploiâ¯; probablement il tomba en désuétude avec lâapparition des prophètes. Ce moyen dâordre inférieur pour connaître la volonté divine avait désormais fait place à un mode de révélation plus spirituel. Néanmoins Esdras 2.63 et Néhémie 7.65 (dâaprès la vraie traduction) prouvent quâaprès lâexil on attendait un sacrificateur qui pourrait de nouveau consulter Dieu par Urim et Thummim.
Lâopinion dâaprès laquelle cette institution aurait été une imitation dâun usage égyptien est aujourdâhui universellement rejetée. La pierre précieuse portant lâimage des déesses de la vérité et de la justice qui pendait sur la poitrine du grand sacrificateur égyptien, quand il était occupé à rendre la justice, est quelque chose de tout différent du pectoral israélite.
Verset 31
Le surplis (31-35)
Câétait une sorte de justaucorps sans manches, descendant probablement jusquâaux genoux et qui ne se voyait que depuis la ceinture, la partie supérieure étant couverte par lâéphod et le pectoral.
Tout entier de pourpreâ¦, littéralementâ¯: comme un tout de pourpre⦠Bien que ce vêtement fût moins luxueux que lâéphod, il était pourtant aussi dâétoffe précieuse. Il était tissé (dâune seule pièce) de fils de lin teints en pourpre violette (bleu foncé).
Verset 33
Des grenades⦠Câétaient des glands de trois couleurs, en forme de fleurs de grenadeâ¯; elles alternaient sur le bord inférieur du surplis avec des clochettes dâor pur qui retentissaient à mesure que marchait le grand sacrificateur. La grenade est lâemblème de la puissance, de la richesse et de la plénitude de la vie. On en retrouve lâusage chez les Assyriens et les Ãgyptiens. Elle était le symbole de la vie qui émane de Dieu et qui devait pénétrer le peuple lui-même, personnifié dans le grand sacrificateur.
Le retentissement des clochettes est un appel à lâattention. Dans ce culte sans parole, où le faire excluait le dire, ce son était comme une prédication invitant les témoins et le sacrificateur lui-même à lâattention et au recueillement, conditions de la participation à la vie.
Verset 35
Et il ne mourra point. Plusieurs ont conclu de ces mots que les clochettes avaient pour but dâavertir le Dieu invisible habitant cette Demeure que celui qui entrait était son serviteur et non un étranger, afin quâil ne le tuât pas comme profanateur du sanctuaire. Mais Dieu aurait par là donné à son peuple une idée bien peu digne de lui. Ces mots rappellent simplement, comme dans tant dâautres cas où ils sont employés, que le sacrificateur qui braverait la présence de Dieu en se présentant devant lui sans son costume officiel, contrairement à lâordonnance divine, sâattirerait un châtiment mortelâ¯; comparez Zacharie 3.3, et, comme exemple de châtiment divin, Ozias (2 Chroniques 26.21)
Verset 36
La tiare
En premier lieu est mentionnée la lame dâor qui doit orner le devant de la tiareâ¯; câen est évidemment la pièce essentielle. Cette lame dâor était fixée à la tiare au moyen dâun cordonnet passant probablement par deux trous aux extrémités de la lame et dont les deux bouts se nouaient sur le derrière de la tête.
Comme on grave sur les cachetsâ¯: voir au verset 11
Consécration à lâÃternel. Cette inscription sublime exprime le principe fondamental de la vie israélite. Personnes et actes, tout dans ce peuple est propriété de lâÃternel et a pour destination suprême de le servir. Tout doit donc porter le caractère de la sainteté, sceau de cette destination. Voilà pourquoi le représentant de ce peuple, au moment où il sâapproche du Dieu dâIsraël, doit porter au front lâexpression au moins symbolique de cette destination idéale qui de plus en plus doit se réaliser dans tous les détails de sa vie et de la vie du peuple quâil représenteâ¯; comparez Zacharie 14.20. Mais malgré un commencement de réalisation en Israël. Câest bien ici quâon peut dire quâen Christ se trouve le corps de ce dont la loi nâavait que lâombre (Colossiens 2.17).
Nous nâavons pas de détails sur la forme de la tiare elle-même. Câétait sans doute une espèce de turban formé dâune bande dâétoffe plusieurs fois roulée autour de la tête.
Les fautes commises dans les choses saintesâ¯: câest-à -dire dans lâexercice du culte. Avec la quantité de prescriptions cérémoniales que contenait la loi, il était presque impossible de ne pas commettre quelque erreurâ¯; Nombres 18.1â¯; Lévitique 16.33 Cette plaque dâor, qui avec son inscription était lâemblème dâune sainteté parfaite, une fois placée sur le front de lâhomme qui représentait le peuple, couvrait les défectuosités involontaires du culte quâIsraël rendait à son Dieu.
Constammentâ¯: toutes les fois quâAaron se présente devant lâÃternel avec cette tiare sur la tête.
Verset 39
La tunique et la ceinture
La tunique se portait immédiatement sur le corps. Câétait, dâaprès Josèphe, une sorte de chemise à manches étroitesâ¯; elle descendait jusquâaux pieds. Ces manches étaient la seule chose qui couvrît les bras des sacrificateurs.
Une ceinture en broderie. Elle devait être de lin, de pourpre violette, de pourpre écarlate et de cramoisi (Exode 39.29)â¯; on doit conclure de Lévitique 8.7 quâelle se portait immédiatement sur la tunique et que la plus grande partie en était par conséquent cachée par le surplis. Josèphe dit quâon la passait plusieurs fois autour de la taille. On nâen voyait que les deux bouts qui dépassaient le surplis et descendaient jusquâaux pieds.
Les vêtements de corps du grand sacrificateur étaient donc la tunique et le caleçon, le surplis ou robe, lâéphod, espèce de corset, enfin le pectoral, lâornement spécial. Voir figure.
Verset 40
Vêtements des sacrificateurs.
Les tuniques, les mitres et les ceintures des simples sacrificateurs sont mentionnées, mais non décrites. Ces vêtements étaient de lin (Exode 39.27-29)â¯; on ne sait si les ceintures étaient de la même étoffe que celle du grand sacrificateur. Les mitres différaient en tout cas de la tiare de celui-ci, car le terme hébreu est autre et fait penser à la forme dâun calice renversé.
Il nâest parlé de chaussures, ni pour le grand sacrificateur, ni pour les simples sacrificateurs. Câest quâil ne sâagit ici que du costume officiel, employé dans le sanctuaire. Or la loi est de déchausser ses pieds quand on entre dans un lieu saint (Exode 3.5). Le but de la chaussure étant de ne pas se salir les pieds, ce serait faire injure à un lieu saint que dâen porter une en pareil lieu. Encore aujourdâhui chez les Mahométans ce serait un crime dâentrer dans une mosquée avec sa chaussure.
Verset 41
Quelques directions relatives à lâinstallation des sacrificateurs (41-43)
Tu les oindras. Sur la composition de lâhuile dâonction, voir à Exode 30.22-33
Tu les installeras, littéralementâ¯: Tu leur rempliras la main. Cette expression consacrée pour désigner lâinstallation est expliquée par Lévitique 8.27â¯: câest donner à quelquâun le droit de présenter lâoffrande.
Verset 42
Des caleçons. Voir à Exode 20.26. Ce vêtement sâinterposait entre la partie du corps quâil couvrait et la sainteté de autelâ¯; il rappelait ainsi au serviteur de Dieu le sentiment de pudeur qui doit le pénétrer en présence de Dieu.
Verset 43
Le Lieu saint est probablement pris ici dans le sens général, dans lequel il désigne avec le Tabernacle le parvis qui lâentoure.
De peur quâils ne meurentâ¯: il ne sâagit pas dâune punition par jugement humain, mais dâun châtiment divin.