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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-john-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Ch. 5 v. 1-5 â Liens entre amour fraternel et obéissance à Dieu
Ch. 5 v. 1-3 â Manifestation et preuves de lâamour pour Dieu et pour les frères
Ch. 5 v. 1 â Manifester lâamour pour tous les enfants de Dieu, preuve de lâamour pour Lui
[4:20] Lâamour pour les frères est la preuve de la réalité de notre amour pour Dieu. [5:1] Or cet amour doit être universel; il doit être en exercice envers tous les chrétiens, car quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu; or celui qui aime quelquâun, aime celui qui est né de lui. Et si le motif est quâon est né de Lui, on aimera
ce qui est né de Lui (chap. 5:1).Ch. 5 v. 2 â Preuve de lâamour des frères comme étant enfants de Dieu
Mais il y a un danger, dâun autre côté : il peut arriver que nous aimions les frères, parce quâils sont aimables pour nous et quâils nous offrent une société agréable dans laquelle notre conscience nâest pas blessée. [5:2] Il y a donc une contre-épreuve : « Par ceci, nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, câest quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements » (verset 2). Ce nâest pas comme enfants de Dieu que jâaime les frères, si je nâaime pas Dieu de qui ils sont nés. Je peux les aimer individuellement comme compagnons, ou bien je peux aimer quelques-uns dâentre eux, mais je ne les aime pas comme enfants de Dieu, si je nâaime pas Dieu lui-même. Si Dieu lui-même nâa pas dans mon cÅur sa véritable place, ce qui porte le nom dâamour des frères exclut Dieu; et cela dâune manière dâautant plus complète et subtile que ce qui nous lie à eux porte le nom sacré dâamour fraternel.
Ch. 5 v. 3 â Obéissance aux commandements de Dieu, preuve que nous Lâaimons
[5:3] Or il y a une pierre de touche, même pour cet amour de Dieu, savoir : lâobéissance à ses commandements. Si je marche avec les frères eux-mêmes dans la désobéissance à leur Père, ce nâest certainement pas parce quâils sont ses enfants que je les aime. [5:2] Si je les aimais, parce que jâaime le Père et parce quâils sont ses enfants, jâaimerais assurément quâils Lui obéissent. [5:3] Si donc, je marche dans la désobéissance avec les enfants de Dieu, sous prétexte dâamour fraternel, ce nâest pas aimer mes frères comme enfants de Dieu. Si je les aimais comme tels, jâaimerais leur Père et le mien, et je ne pourrais marcher dans la désobéissance envers Lui, et faire de cette marche une preuve que je les aime parce quâils sont siens. Si jâaimais mes frères, parce quâils sont enfants de Dieu, jâaimerais aussi tous ceux qui sont tels, parce que le même motif mâengage à les aimer tous.
Caractères de lâamour fraternel, lié à lâamour pour Dieu
[5:1] Lâuniversalité de cet amour à lâégard de tous les enfants de Dieu, [5:2] son exercice dans lâobéissance pratique à la volonté de Dieu, tels sont les signes du vrai amour fraternel. Ce qui nâa pas ces caractères nâest quâun esprit charnel de parti qui revêt le nom et les formes de lâamour fraternel. [5:3] Bien certainement, je nâaime pas le Père, si jâencourage ses enfants à la désobéissance envers Lui.
Ch. 5 v. 4-5 â Le monde, obstacle à lâobéissance, impuissant contre la foi en Jésus
[5:4] Or il y a un grand obstacle à cette obéissance; et cet obstacle, câest le monde. Le monde a ses formes qui sont bien loin de lâobéissance à Dieu. Lorsque nous ne pensons quâà Lui et à sa volonté, lâinimitié du monde éclate bientôt. Le monde agit aussi par ses agréments et ses délices sur le cÅur de lâhomme, en tant que marchant selon la chair. En un mot, le monde et les commandements de Dieu sont en contradiction lâun avec lâautre; [5:3] mais les commandements de Dieu ne sont pas pénibles pour ceux qui sont nés de Lui, [5:4] car celui qui est né de Dieu est victorieux du monde (vers. 4). Il a une nature et un principe qui surmontent les difficultés que le monde oppose à sa marche. Sa nature est la nature divine, car il est né de Dieu; son principe est celui de la foi. Sa foi est insensible aux attraits que ce monde offre à la chair, et cela parce que cette nature a, complètement en dehors de ce monde, un esprit indépendant, un objet à elle qui la gouverne. La foi dirige ses pas; or la foi ne voit pas le monde, ni ce qui est présent. [5:5] La foi croit que Jésus, que le monde a rejeté, est le Fils de Dieu. Ainsi, le monde a perdu sur elle son empire. Les affections et la confiance de cette nature sont fixées sur Jésus, qui a été crucifié, en le reconnaissant Fils de Dieu. Ainsi, le croyant, détaché du monde, a le courage de lâobéissance, et fait la volonté de Dieu, qui demeure éternellement.
Ch. 5 v. 6-13 â Témoignage de Dieu quant au don de la vie éternelle
Lâapôtre résume, en quelques mots, le témoignage de Dieu à lâégard de la vie éternelle quâil nous a donnée.
Ch. 5 v. 11-12 â Ce quâest la vie éternelle et comment elle sâobtient
Impossibilité pour lâhomme dâavoir la vie par lâobéissance à la loi
[5:11] Cette vie nâest pas dans le premier Adam; elle est dans le dernier â dans le Fils de Dieu. Lâhomme né dâAdam ne la possède pas, ne se lâacquiert pas. Il aurait bien dû acquérir la vie, sous la loi. Câest là ce qui caractérisait la loi : « Fais cela, et tu vivras » [(Luc 10:28)]. Mais lâhomme ne lâa pas fait et ne le pouvait pas.
La vie éternelle, don de Dieu dans Son Fils
[5:11] Dieu lui donne la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. [5:12] Celui qui a le Fils, a la vie, celui qui nâa pas le Fils, nâa pas la vie.
Témoignage de la vie éternelle reçue par la mort de Christ, et nous avec Lui
Or, quel est le témoignage rendu à ce don de la vie éternelle ? [5:7] Les témoins sont trois : [5:8] lâEsprit, lâeau et le sang. [5:6] Câest ce Jésus, le Fils de Dieu, qui est venu par lâeau et par le sang; non par lâeau seulement, mais par lâeau et par le sang. LâEsprit aussi rend témoignage, parce quâil est la vérité. [5:11] La chose à laquelle ils rendent témoignage, câest que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est dans son Fils. Mais dâoù cette eau et ce sang ont-ils coulé ? Ce fut du côté percé de Jésus [(Jean 19:34)]. Câest le jugement de mort prononcé et exécuté sur la chair (comparer Romains 8:3), sur tout ce qui est du vieil homme, sur le premier Adam. Non que le péché du premier Adam ait été dans la chair de Christ, mais Jésus est mort dans la chair comme sacrifice pour le péché. « En ce quâil est mort, il est mort une fois pour toutes au péché » (Rom. 6:10). Le péché dans la chair, a été condamné dans la mort de Christ en la chair. Il nây avait pas dâautre remède. La chair ne pouvait être ni modifiée, ni assujettie à la loi. La vie du premier Adam nâétait que du péché dans le principe de sa volonté; elle ne pouvait pas être soumise à la loi. Notre purification, quant au vieil homme, câest sa mort. Celui qui est mort, est justifié du péché (Rom. 6:7). Nous sommes donc baptisés, pour avoir part à la mort de Jésus [(Rom. 6:3)]. Nous sommes crucifiés avec Christ; néanmoins nous vivons, mais non pas nous; câest Christ qui vit en nous [(Gal. 2:20)]. En participant à la vie de Christ ressuscité, nous nous tenons pour morts avec Lui [(Rom. 6:11)]; car, pourquoi vivre de cette nouvelle vie, de la vie du dernier Adam, si nous pouvions vivre devant Dieu de la vie du premier Adam ? Non; en vivant de Christ, nous avons accepté, par la foi, la sentence de mort prononcée par Dieu sur le premier Adam. Câest la purification chrétienne : la mort même du vieil homme, parce que nous sommes rendus participants de la vie dans le Christ Jésus. « Nous sommes morts », â crucifiés avec Lui. Nous avons besoin dâune purification parfaite devant Dieu; nous lâavons, car ce qui était impur, nâexiste plus : ce qui existe, comme né de Dieu, est parfaitement pur.
Ch. 5 v. 6-8 â Trois témoins du don de la vie éternelle par Dieu
Lâeau, témoin de notre purification par la mort de Christ
[5:6] Il est venu par lâeau, â puissant témoignage, sortant du côté dâun Christ mort, quâil ne faut pas chercher la vie dans le premier Adam; car Christ, en tant que venu pour lâhomme, se chargeant de sa cause, le Christ, venu en chair, a dû mourir : autrement, il serait resté seul dans sa propre pureté [(cf. Jean 12:24)]. Câest dans le Fils de Dieu, ressuscité dâentre les morts, quâil faut chercher la vie. La purification est par la mort.
Le sang, témoin de lâexpiation de nos péchés par la mort de Christ
[5:6] Mais ce nâest pas seulement par lâeau quâil est venu; câest aussi par le sang. Lâexpiation de nos péchés était aussi nécessaire que la purification morale de nos âmes. Nous la possédons dans le sang dâun Christ mis à mort. La mort seule pouvait expier nos péchés et les effacer. Et Jésus est mort pour nous. La culpabilité du croyant nâexiste plus devant Dieu; Christ sâest mis à sa place. La vie est en haut, et nous sommes ressuscités avec Lui, Dieu nous ayant pardonné toutes nos offenses [(Col. 2:13)]. Lâexpiation est par la mort.
LâEsprit, témoin en puissance pour nous faire connaître les deux autres
Le troisième témoin, câest lâEsprit : [5:8] placé le premier dans lâordre de leur témoignage sur la terre, seul il rend témoignage en puissance, de sorte que nous connaissons les deux autres; [5:6] le dernier dans leur ordre historique, car tel fut cet ordre : la mort premièrement, et seulement après cela le Saint Esprit1. En effet, câest le témoignage de lâEsprit, câest sa présence en nous, qui nous rend capables dâapprécier la valeur de lâeau et du sang. Nous nâaurions jamais compris la portée pratique de la mort de Christ, si le Saint Esprit nâavait pas été pour le nouvel homme une puissance révélatrice de sa valeur et de son efficacité. Or, le Saint Esprit est descendu dâun Christ ressuscité et monté en haut; et nous savons ainsi que la vie éternelle nous est donnée dans le Fils de Dieu.
1 Même la réception régulière du Saint Esprit se fit ainsi (voyez Actes 2:38).
Témoignage de Dieu à Sa grâce et à Son don dans Son Fils
[5:8] Les témoignages de ces trois témoins se rencontrent dans cette même vérité : [5:11] que la grâce â que Dieu lui-même â nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans le Fils. Lâhomme nây est pour rien, sinon par ses péchés. Câest le don de Dieu. Et la vie quâil donne est dans le Fils. [5:9] Le témoignage est le témoignage de Dieu. Quel bonheur dâavoir un témoignage pareil, et cela de la part de Dieu lui-même et en grâce parfaite !
La vie est en Christ, qui est mort pour lâhomme pécheur
[5:8] Nous avons donc ces trois choses : la purification, lâexpiation, la présence du Saint Esprit, comme témoins que la vie éternelle nous est donnée dans le Fils qui a été mis à mort pour lâhomme, lorsquâil était en relation avec lâhomme ici-bas. Il a dû mourir pour lâhomme tel quâil est. [5:11] La vie est ailleurs, câest-à -dire en Lui-même.
Ch. 5 v. 13 â Fin de la doctrine, développant la vie éternelle donnée de Dieu
Ici finit la doctrine de lâépître. [5:13] Lâapôtre a écrit ces choses, afin que ceux qui croyaient au Fils sussent quâils avaient la vie éternelle (vers. 13). Il ne donne pas des moyens dâexamen pour faire douter aux fidèles quâils aient la vie éternelle; mais â voyant quâil y avait des séducteurs qui cherchaient à les détourner, comme sâils manquaient de quelque chose dâimportant, et qui se présentaient comme possédant une lumière supérieure â il signale aux fidèles les marques de la vie, afin de les rassurer; en développant lâexcellence de cette vie et de leur position comme en jouissant; et afin quâils comprissent que Dieu la leur avait donnée, et quâils ne fussent nullement ébranlés dans leur esprit.
Ch. 5 v. 14-18 â Confiance en Dieu dans tout ce que nous Lui demandons
Ch. 5 v. 14 â Confiance pratique pour tous nos besoins
[5:14] Ensuite, Jean parle de la confiance pratique en Dieu qui découle de tout cela â confiance qui sâexerce en vue de tous nos besoins ici-bas, de tout ce que nous avons à cÅur de demander à Dieu.
Ch. 5 v. 14-15 â Dieu écoute et répond toujours, pour ce qui est selon Sa volonté
[5:14] Nous savons quâil nous écoute toujours pour tout ce que nous demandons selon sa volonté (vers. 14). Précieux privilège ! Le chrétien lui-même ne désirerait pas même que quelque chose lui fût accordé qui fût contraire à la volonté de Dieu. Or, pour tout ce qui est selon sa volonté, Son oreille est toujours ouverte pour nous, toujours attentive. Dieu écoute toujours; il nâest pas, comme lâhomme, souvent occupé, de sorte quâil ne peut pas écouter, ou bien distrait de sorte quâil ne veut pas écouter. [5:15] Dieu nous écoute toujours; et, certes, la puissance ne Lui manque pas : lâattention quâil nous prête est une preuve de sa bienveillance. Nous recevons donc les choses que nous Lui demandons. Il nous exauce. Quelle douce relation ! Quel haut privilège ! Câest aussi un privilège dont nous pouvons user en charité pour les autres.
Ch. 5 v. 16-18 â Prière pour ceux qui ont péché, en charité pour nos frères
Prière pour un frère châtié pour son péché, mais non à la mort
[5:16] Si un frère pèche et que Dieu le châtie, on peut demander pour ce frère; et la vie lui sera rendue (vers. 16). Le châtiment tend à la mort du corps (comparez Job 33 et 36, et Jacques 5:14 et 15); nous prions pour le coupable et il est guéri; sinon la maladie a son cours. [5:17] Toute iniquité est péché, et il y a tel péché qui est à la mort (vers. 17). Ce nâest pas ici, ce me semble, un péché particulier, mais tout péché qui a un caractère tel quâau lieu de réveiller la charité du chrétien, il réveille son indignation. Ainsi, Ananias et Sapphira ont commis un péché à la mort [(Act. 5:1-11)]. Ils avaient dit un mensonge, mais un mensonge accompagné de telles circonstances, quâil excitait lâhorreur plutôt que la compassion. Cela se comprend facilement dans dâautres cas.
Part du nouvel homme : être occupé de Dieu, en se gardant du péché
Voilà le péché et le châtiment du péché ! Mais le côté positif est aussi mis devant nous. [5:18] En tant que nés de Dieu, nous ne commettons pas le péché du tout, nous nous gardons, et « le méchant » ne nous touche pas (vers. 18). Le méchant nâa rien pour tenter le nouvel homme. Lâennemi nâa pas dâobjet qui puisse avoir de lâattrait pour la nature divine qui est en nous, occupée quâelle est par lâaction du Saint Esprit, des choses divines et célestes, ou de la volonté de Dieu. Notre part donc est de vivre ainsi â le nouvel homme étant occupé des choses de Dieu et de lâEsprit.
Ch. 5 v. 19-21 â Nature du chrétien et objet de sa foi
Lâapôtre termine son épître en signalant ces deux choses : [5:19] notre nature, notre raison dâêtre comme chrétiens, [5:20] et lâobjet qui nous a été communiqué pour faire naître et pour nourrir la foi.
Ch. 5 v. 19 â Nature du chrétien : être de Dieu, sans rapport avec le méchant
La nature du chrétien est de Dieu, exclusivement et absolument
[5:19] Nous savons que nous sommes de Dieu; et cela, non dâune manière vague, mais en contraste avec tout ce qui nâest pas
, â principe dâune immense importance, qui rend la position chrétienne exclusive par sa nature même. Elle nâest pas simplement bonne, ou mauvaise, ou meilleure; mais elle est de Dieu. Rien qui nâest pas de Dieu (câest-à -dire qui ne tire pas son origine de Lui) ne peut avoir ce caractère et cette place. Le monde entier gît dans le méchant.La nature du chrétien discerne ce qui est de Dieu et juge ce qui est de lâennemi
Le chrétien a la certitude de ces deux choses, en vertu de sa nature, qui discerne et qui connaît ce qui est de Dieu, et qui partant, juge tout ce qui est opposé à cela. Ces deux positions ne sont pas simplement bonne et mauvaise, mais de Dieu et de lâEnnemi. Voilà pour la nature.
Ch. 5 v. 20 â Jésus, objet de la nature du chrétien
Intelligence reçue pour connaître le Véritable et juger tout dans la lumière
[5:20] Quant à lâobjet de cette nature, nous savons que le Fils de Dieu est venu â vérité dâune portée immense aussi. Ce nâest pas seulement quâil y a du bien et du mal; mais le Fils de Dieu lui-même est entré dans cette scène de misère pour présenter un objet à nos cÅurs. Mais il y a plus. Il nous a donné de lâintelligence pour connaître, à travers tout le mensonge de ce monde dont Satan est le prince, Celui qui est vrai â le Véritable. Privilège immense qui change notre position tout entière ! La puissance du monde par laquelle Satan nous aveuglait, est complètement brisée et nous sommes introduits dans la vraie lumière; et dans cette lumière, nous voyons et nous connaissons Celui qui est vrai, Celui qui est la perfection en lui-même; par lequel tout peut être parfaitement discerné et jugé selon la vérité. Mais ce nâest pas tout. Nous sommes dans ce Véritable â participants de sa nature, et demeurant en Lui, pour que nous jouissions de la source de la vérité1. Or câest en Jésus que nous sommes. Câest ainsi, câest en Lui, que nous sommes en rapport avec les perfections de Dieu.
1 Jâai déjà fait remarquer ce passage comme étant une sorte de clef pour la manière dont nous connaissons réellement Dieu et demeurons en Lui. Il parle de Dieu comme de Celui que nous connaissons, en qui nous sommes, lâexpliquant en disant que câest en son Fils Jésus Christ, notre Seigneur; seulement ici, comme cela se voit dans le texte, câest la vérité et non lâamour.
Union de Dieu et de Christ pour lâapôtre, caractère de toute lâépître
Nous pouvons remarquer encore ici â ce qui imprime un caractère à lâépître tout entière â la manière dont Dieu et Christ sont unis dans lâesprit de lâapôtre. Câest à cause de cela que Jean dit si souvent « Lui », là où il faut entendre « Christ », quoiquâil ait parlé précédemment de Dieu : par exemple, chapitre 5:20. Et ici : « Nous sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle ».
Ãtre en Dieu quant à la nature, et en Son Fils quant à la Personne
Comprenons donc lâenchaînement divin de notre position ! [5:20] Nous sommes en Celui qui est véritable : câest là la nature de Celui en qui nous sommes. Or, en réalité, quant à la nature, câest Dieu lui-même; quant à la Personne et à la manière dâêtre en Lui, câest son Fils Jésus Christ. Câest dans le Fils, dans le Fils, homme, que nous sommes, de fait, quant à sa Personne; mais il est le vrai Dieu, le Dieu véritable.
Vie éternelle possédée en Dieu que nous connaissons ainsi
Et ce nâest pas tout; mais nous avons la vie en Lui. [5:20] Il est aussi la vie éternelle, de sorte que nous la possédons en Lui. Nous connaissons le vrai Dieu, nous avons la vie éternelle.
Ch. 5 v. 21 â Ce qui est en dehors de la vérité connue en Dieu est une idole
[5:21] Tout ce qui est en dehors de cela, est une idole (vers. 21). Que Dieu nous en garde et quâil nous apprenne par sa grâce à nous en garder. Cela donne occasion à lâEsprit de Dieu de parler de « la vérité » dans les deux courtes épîtres qui suivent.